Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"C'est une mitsva d'étudier la Torah et de faire chaque jour tous les efforts possibles en ce sens.
Car lorsque l'homme étudie la Torah, son âme se métamorphose dans une autre âme sainte, au point de devenir celle d'un ange."

[Introduction au Zohar - rapportée aussi dans le Néfech ha'Haïm - 4e portique - chap.15]

Le 'Hazon Ich (Emouna ouBita'hon) de nous enseigner :
Un homme peut se retrouver à un degré d'élévation spirituelle proche de celle des anges et circuler au milieu des hommes sans que personne ne se doute de rien.
Car la vérité ne relève que de l'intériorité.

La guémara nous apprend que le seul détail qui a permis à la Chounamite de savoir qu'Elicha était prophète, était le fait qu'aucune mouche n'approchait de sa table, et ce, malgré les très hauts niveaux spirituels qui étaient les siens.

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-> Le yétser ara tente de nous dire : "tu étudies la Torah, mais regardes-toi dans la glace, tu n'as pas changé!"
=> Dans un monde environnant qui donne énormément d'importance à l'extériorité, tâchons d'avoir sur le nez les lunettes juives, et de nous focaliser alors sur l'intériorité, lieu de présence du émet.
("la vérité ne relève que de l'intériorité" - le 'Hazon Ich)

-> La Guemara (Pessa‘him 50a) rapporte que Rav Yossef, fils de Rabbi Yehochou‘a ben Lévi, était mort de maladie, et que son père, à force de supplications, l’avait ramené à la vie.
- "Mon fils ! Qu’as-tu vu (dans le Ciel) ?", lui demanda son père.

Rav Yossef, son fils lui répondit :"J’ai vu un monde sens dessus-dessous. Ceux qui sont ici au sommet sont là-haut tout en bas, et ceux qui sont considérés ici comme insignifiants se situent là-bas au pinacle."

Faire Téchouva, c’est rapprocher la guéoula

+ Faire Téchouva, c'est rapprocher la guéoula (la délivrance) :

-> "Rabbi Yo'hanan a dit : "Grande est la téchouva car elle permet de rapprocher la délivrance, comme il est écrit : "Un rédempteur viendra pour Sion et pour ceux parmi Yaakov qui se sont repentis de leur faute" (Yéchayahou 59,20). "
[guémara Yoma 86b]

-> "Lorsque tous les juifs feront Téchouva, la guéoula viendra immédiatement, comme il est écrit dans la Torah :
"Et tu retournes à Hachem, ton D., et que tu obéisses à sa voix en tout ce que je te recommande aujourd'hui, toi et tes enfants, de tout ton cœur et de toute ton âme. Hachem, ton Dieu, te prenant en pitié, mettra un terme à ton exil, et il te rassemblera du sein des peuples parmi lesquels il t'aura dispersé." (Dévarim - Nitsavim 30,2-3) "
[Rambam - Hilkhot Téchouva 7,5]

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-> "Tu retournes à Hachem, ton D., et que tu obéisses à sa voix en tout ce que je te recommande aujourd'hui"
Ce verset fait référence à une téchouva pour l'unique but de suivre la volonté de Hachem.
Ce type de téchouva atteint directement le Trône Divin.
[rabbi Saadia Gaon]

"Lorsqu'une personne gifle la joue d'un juif, c'est comme s'il giflait la joue de la présence divine"

[guémara Sanhédrin 58b]

Les étapes de la téchouva

+ Les étapes de la téchouva :

1°/ Le regret = réaliser l'ampleur des dégâts et ressentir un regret sincère.
C'est en relation avec le passé.

2°/ La cessation = arrêter immédiatement la mauvaise action.
C'est en lien avec le présent.

3°/ La confession = exprimer la faute verbalement et de façon privée à D., et Lui demander pardon

4°/ La résolution = prendre la résolution ferme de ne pas recommencer dans le futur
C'est relatif au futur.

Nous allons voir (b"h) quelques idées supplémentaires sur ces différentes étapes ...

1°/ Le regret :

On peut différencier :
-> le regret constructif = je prend conscience que j'ai raté une opportunité [de montrer mon attachement à D. en restant fidèle à Sa volonté], mais cela n'affecte pas mon essence, qui reste pure (j'ai une âme divine en moi!).

-> le regret paralysant = j'ai fauté, donc je suis quelqu'un de mauvais, d'incapable, une personne de peu de valeur.

Le yétser ara fait fauter une personne, et ensuite souhaite qu'elle culpabilise, afin de se rouler dans la boue, plutôt que d'en ressortir plus forte pour le futur.
Il ne faut surtout jamais abandonner tout rêve de grandeur, même après la pire faute.

[Un rabbin a un jour fauté pendant le jour de Kippour en arrachant par mégarde un poil de sa barbe. Il a alors dit tout sourire au yétser ara : "Tu m'as eu une fois par la faute, tu ne m'auras pas une 2e fois par la culpabilisation, la tristesse, car pour la faute, il suffit que je fasse une téchouva sincère pour m'en débarrasser."]

-> Nous disons dans les Séli'hot : "Nous nous sommes détournés de Tes mitsvot et de tes instructions, qui sont pour notre bien, et cela n'en a pas valu le coup." (sharnou mimitsvoté'ha ou'mimichpaté'ha vélo chava lanou)

=> Le regret, c'est la prise de conscience que : "Cela n'en valait pas la peine!
Comment ai-je pu rater une opportunité de faire la volonté de D. (en n'en faisant qu'à ma tête), alors que tout ce qu'il me demande de faire est uniquement pour mon bien!!"

Le problème est que l'on tente de justifier ses actions, en utilisant une palette d'excuses : "tout le monde fait de même!" ; "Au moins, je ne suis pas comme certaines personnes qui tuent et volent!" ; "Qui suis-je pour vouloir me conduire comme un tsadik?" ; ...

Afin d'avoir conscience de ce qui est bien ou mauvais selon la Torah, il est important d'être familier avec la hala'ha (la loi juive), et d'avoir un rav, qui nous connait personnellement et qui peut nous conseiller.

Le rav Wolbe a dit (Alé Chour) : "L'ingrédient essentiel du succès d'une démarche de téchouva est la connaissance de la Torah"

[Savoir distinguer le bien et le mal ne se fait pas au hasard, sur la seule base de notre logique. Seule la Torah permet d'en faire la distinction.
Tout le monde a son référentiel de ce qui est bien (même un terroriste, un dictateur!), mais pour nous juifs, c'est selon la Torah.]

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2°/ La cessation :

-> Selon la guémara (Taanit 16a) :
"Rav Adda bar Ahava a dit : "Une personne qui réalise une avéra et l'admet, mais ne s'arrête pas de la faire, est comme une personne tenant un chérétz (un animal impur).
S'il essaie de se purifier avec toutes les eaux du monde, cela ne va servir à rien.
Mais dès qu'il jette le chérétz et se trempe dans un mikvé, il devient pur."

Est-il pensable de demander pardon à quelqu'un, tout en continuant à lui nuire pendant ce temps?
=> Toutes les paroles, excuses du monde ne valent rien sans le fait d'arrêter la mauvaise action.

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3°/ La confession :

La Torah nous dit : "Si un homme ou une femme a causé quelque préjudice à une personne et, par là, commis une faute grave envers D., mais qu'ensuite cet individu se sente coupable, il confessera le préjudice commis" (Bamidbar - Nasso 5,6-7)

Le but de la confession est de nous conduire à intellectualiser que : "Ce n'est pas cette personne que je veux être!"

Au sujet de l'importance de se confesser en utilisant la parole, Rabbi Elyahou Dessler nous enseigne : "Lorsque l'on met des mots sur des pensées et des sentiments [qui sont passagers], ils deviennent alors figés dans le cœur d'une personne".

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4°/ La résolution :

Le Rabbi Shraga Simmons nous dit :
"Imaginons un petit enfant qui fait ses 1ers pas devant ses parents très fiers.
Il se tient sur ses pieds, il fait quelques pas, puis ... il s'écroule.
Les parents tapent alors des mains tous excités et sont plein de joie.
Mais, en analysant le scénario, les parents ne devraient-ils pas être bouleversés? Après tout, leur enfant vient de tomber ...

La réponse est évidente.
Un parent ne juge pas son enfant sur le fait qu'il marche ou qu'il tombe, mais plutôt s'il marche quelques pas dans la bonne direction.

Il en est de même avec D.

Nous ne sommes en compétition qu'avec nous-même.
Ce qui importe à D. est si l'on fait un effort sincère afin d'avancer dans la bonne direction.
D. n'attend pas de nous de changer dans des domaines qui sont infaisables pour nous.
Il nous est demandé d'être des êtres humains, non des anges."

Il vaut mieux prendre de petits engagements/changements que l'on est sur de tenir sur le long terme, plutôt que des choses plus importantes que l'on ne tiendra pas, une fois l'excitation de Kippour passée.

Par ailleurs, on peut rappeler les paroles du Rambam (Hilkhot Téchouva 2,1), nous disant qu'une téchouva est véritablement complète lorsque mis dans les mêmes conditions, on ne renouvelle pas notre faute.

"Celui qui donne un présent à quelqu'un doit l'en informer."

[guémara Shabbath 10b]

Lorsque l'on fait la tsédaka, il est préférable de garder l'anonymat pour éviter d’embarrasser celui qui l'a reçoit, et qui souffre d'en dépendre.
Toutefois, cette précaution ne s'applique pas aux cadeaux.

Un présent doit susciter de la gratitude, de la part de celui qui reçoit, envers celui qui donne.
Offrir un présent anonyme prive celui qui le reçoit de la possibilité d'exprimer sa gratitude et l'on n'a pas le droit de lui imposer cela.

=> Apprendre à être reconnaissant est si important qu'il ne faut laisser passer aucune opportunité de développer cette qualité.

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-> "Le boeuf connaît son maître et l'âne sait qui le nourrit, mais Mon peuple ne Me connaît pas." (Yéchéyahou 1,3)
= c'est une réprimande prophétique très sévère devant le manque de conscience/reconnaissance devant toutes les bontés dont D. nous gratifie à chaque instant.

-> On retrouve la notion de gratitude à de nombreuses reprises dans la prière quotidienne, comme par exemple :
- "Psaume de remerciement" (Téhilim 100,1) ;
- "Remerciez D. ; invoquez Son nom" (Téhilim 105,1)

En effet, la guémara nous livre une méthode pour prier : "Remercier pour le passé et prier pour le futur".

 

-> Il est à noter les notions de vol (le guézél) suivantes :

1°/ le guézél shalom = ne pas répondre à une salutation d'autrui = on lui vole une possibilité de se dire : "je suis quelqu'un de bien, je suis aimé/important aux yeux d'autrui".

Ce sentiment d'être une personne de valeur sous cette forme est vital, et par exemple :
- il donne à autrui beaucoup de forces positives de vie (permettant alors de faire de grandes et belles choses) ;
- il peut permettre à autrui d'éviter de déployer plein d'énergie, de temps futilement en faisant son "intéressant", afin d'avoir sa dose de "je suis quelqu'un de bien, d'important, d'aimé".

2°/ le guézel du amen = lorsque l'on ne fait pas une bénédiction à voix haute, empêchant autrui de confirmer par un "amen" que tout vient de D.
=> On empêche alors autrui d'avoir une récompense et de développer sa confiance en D.

La Téchouva …

+ La Téchouva ...

-> "Revenez à moi, et je reviendrai à vous"
(Mala'hi 3,7)

-> "Tournez-vous vers moi, et, vous serez sauvés"
(Yéchayahou 45,22)

=> Durant le mois d'Eloul, par la téchouva, nous avons la possibilité de raviver notre liaison, notre connexion avec D.

-> "Le méchant fait le guet pour perdre le juste, il cherche à lui donner la mort ... Tourne ton attente vers D. et garde sa voie [...] tu assisteras à l’extermination des méchants."
(Téhilim 37,32-34)

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-> "De même que les mers ne sont jamais fermées et que tous ceux qui le souhaitent y viennent et y nagent, ainsi en est-il de la Téchouva : à tout moment, l’homme peut faire Téchouva et D. l’accepte." (Cho’her tov 65)

-> "Les portes de la Téchouva sont toujours ouvertes" (Midrach Dévarim Rabba 2,12)

Tant qu'une personne est vivante, elle a la possibilité de se repentir.
Mais une fois morte, les portes sont closes, et il n'est alors plus possible de se repentir (cf.Kohélet 9,10).
Nos Sages disent à ce sujet, que de la même façon qu'ajouter de l'huile ne va pas rallumer une flamme éteinte, de même la téchouva ne peut pas réparer une vie éteinte (Yalkout Chimoni sur ce verset de Kohélet).

C'est ainsi que Rabbi Eliezer a dit : "Une personne doit faire téchouva aujourd'hui, dans le cas où elle meurt demain. C'est ainsi, qu'elle fera téchouva tous les jours." (guémara Shabbath 153a)

-> Dans la amida, nous disons : "Bénis sois-tu D., qui désire la Téchouva" (arotsé bitéchouva).

-> Ani lédodi védodi li : "Je suis à mon Bien-aimé et mon Bien-aimé est à moi"
On a l'habitude de rappeler que la 1ere lettre de ces mots forme le mot : Eloul.

Il faut surtout avoir en tête le message : "ani lédodi" (si je suis à mon Bien aimé (D.), [alors] mon Bien-aimé (D.) est à moi"
= Il y a une relation de cause à effet : plus je fais des efforts en allant vers D., plus D. sera proche de moi.

=> La balle est dans notre camp, et en Eloul (et à Roch Hachana, Kippour), on est jugé essentiellement sur cette envie concrète que l'on a d'être proche de D.

D. nous comblera alors de ce qu'il y a de mieux pour y parvenir.

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+ D. nous dit : "Si tu me quittes pendant 1 jour, je te quitterai pendant 2 jours"

[Yalkout Chimoni - Ekev 873 ]

Mesure pour mesure, D. nous quitte aussi durant 1 jour (comme ce qu'on Lui a fait).
Cette journée vient s'ajouter à celle durant laquelle on L'a quitté, ce qui fait un total de 2 jours.

=> On voit qu'à l'image d'une ombre, il y a une relation directe entre nos actes et notre proximité avec D.

"En dehors de la paix, D. n'a pas trouvé d'autres outils susceptibles de maintenir la bénédiction en Israël, comme il est dit : "D. a accordé la force à Son peuple, Il l'a béni par la paix" (Téhilim 29,11)."

[la dernière michna concluant les 6 ordres (le Shass) - Traité Ouksin ]

Etant située en conclusion (à la fin) de toutes les michnayot, cela témoigne de l'importance vitale de tout faire pour préserver la paix, sous peine de tout perdre ... (car sans paix, aucune bénédiction ne peut résider parmi nous).

"Tu effaceras la mémoire d'Amalek de dessous le ciel" (Ki Tétsé 25,19)

A la place de : "de dessous le ciel", ne devrait-on pas avoir plutôt : "de sur la terre"?

Le ciel (shamayim) représente le spirituel et la terre (aarèts) représente le matériel.

Amalek a déclaré la guerre au peuple juif avec pour objectif de le détacher de D.

La valeur numérique de Amalek (עֲמָלֵק) est de 240, et c'est la même que le mot : safék (le doute - ספק).
Lorsque les juifs sont sortis d'Egypte auréolés de crainte et d'admiration devant les miracles accomplis par D., Amalek a voulu faire pénétrer un doute en eux : peut-être ce n'était pas si miraculeux que ça ...

[Nos Sages comparent l'enthousiasme du peuple juif à un bain d'eau chaude.
Bien que sachant qu'il allait y mourir, Amalek a décidé d'y plonger afin de conduire à une très légère baisse de la température de ce bain, suite à son contact.
L'enthousiasme pur des juifs est touché. Nous ne sommes pas inattaquables, et si ..., et si ...
C'est ainsi qu'un début de doute naît, et Amalek a réussit son coup. ]

Un article a été publié (b"h), par le passé, sur ce thème : http://todahm.com/2014/08/08/reflexions-sur-la-difference-entre-amalek-et-le-peuple-juif

Ainsi, au travers de toutes les générations, dès qu'un juif a un doute dans son dévouement pour D., c'est le travail d'Amalek.

Amalek représente une obstruction entre le Ciel (le spirituel) et les juifs dans le monde quotidien matériel (terrestre).

=> La Torah nous demande de ne jamais oublié d'effacer la mémoire d'Amalek de "dessous le ciel", c'est-à-dire de retirer toute obstruction (ce qui fait écran) bloquant notre accès à une spiritualité, un lien pur et directe avec D.

b"h, tâchons chacun dans notre vie de nous éloigner de tout ce qui va contribuer à diminuer notre possibilité d'être sensible/réceptif au divin, à la spiritualité.

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Le verset est au singulier : "tu effaceras" et non au pluriel : "vous effacerez", car de nos jours, Amalek est principalement une réalité qui est interne à chacun de nous.
Il faut en permanence chercher à supprimer, en nous-même, toute trace de présence d'Amalek.

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Le 'Hafets 'Haïm a dit :  "A l'époque, les juifs devaient combattre les Philistins.
Aujourd'hui, "c'est une guerre de D. contre Amalek" ; celui qui veut faire la guerre doit préparer le ravitaillement de ses soldats : en l’occurrence, les élèves des yéchivot."

"Souviens-toi de ce que t'a fait Amalek" (Ki Tétsé 25,17)

Pourquoi est-ce que ce commandement de se souvenir de la méchanceté d'Amalek est écrit au singulier, et non au pluriel : "Souvenez-vous de ce que vous a fait Amalek"?

Amalek a attaqué les juifs lorsqu'ils campaient à Réfidim.
Le mot "réfidim" est en relation avec la racine du mot : "piroud"(division, séparation -> cf. Kli Yakar - Chémot 17,8).

Lorsque les juifs sont divisés, il est alors possible pour Amalek de s'infiltrer.
=> En utilisant le singulier (souviens-toi), la Torah souligne le fait que Amalek a attaqué lors ce qu'il y avait une division, et lorsque chacun n'était concerné que par lui-même.

Ce verset n'est pas une obligation de souvenir passif.
Il doit nous faire prendre conscience des conséquences passées de notre division, et nous pousser à tout faire pour vivre tous en harmonie.
En effet, c'est la meilleure protection, muraille, afin d'empêcher toute nouvelle attaque d'Amalek.

=> Chacun à notre niveau, nous avons le pouvoir de véritablement renforcer la protection du peuple juif face à ses ennemis en cherchant à maintenir dans nos relations avec autrui l'union, la paix.
Par la même, on se rend quitte du souvenir d'Amalek : plus jamais tu pourras nous attaquer car nous sommes unis!!

"Ma bonté ne te quittera pas" (Haftara Ki Tétsé - Yéchayahou 54,10)

La messora (tradition) nous apprend que 2 fois dans toute la Torah sont écrits les mots : "lo yamouch" (ne quittera pas) : une fois ici et une deuxième, dans le verset : "Ce livre de la Torah ne quittera pas ta bouche" (Yéhochoua 1,8).

Cela nous fait comprendre notre verset : "Ma bonté ne te quittera pas" parce que "ce livre de la Torah ne quittera pas ta bouche" : par le mérite de l'étude de la Torah, le peuple juif mérite les bontés de D. à tout moment.

 

Source (b"h) : Mayana chel Torah du rav Alexander Zoucha Friedman