Aux délices de la Torah

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"Car la chose est très proche de toi : dans ta bouche et dans ton cœur pour l'accomplir" (Nitsavim 30,14)

Selon le Ménorat haMaor, il s'agit de la téchouva qui est "très proche de toi", et de ses 3 phases :

-> "dans ta bouche" = qui doit reconnaître nos fautes et déclarer que nous les abandonnons ;
-> "dans ton cœur" = qui doit être brisé par nos regrets d'avoir fauté ;
-> "pour l'accomplir" = la sincérité de notre téchouva doit se manifester dans nos actions, en ne retournant pas à nos mauvaises actions passées.

Le jour de l’année : c’est Shabbath!!

+ Le jour de l'année : c'est Shabbath!!

-> Le Shabbath précédant Yom Kippour est une occasion en or pour porter un regard plus juste sur la véritable valeur du Shabbath.
En effet, prenons toute la magnificence que Yom Kippour impose en vous, et bien à chaque Shabbath, on devrait au moins ressentir cela.

Si Shabbath se produit très fréquemment ce n'est pas le signe d'une valeur inférieure, mais plutôt d'une bonté infinie de notre papa Hachem, qui multiplie les occasions de revenir vers Lui.

-> Le rav Tsadok haCohen (Pri Tsadik - Vayétsé 3) dit que la sainteté de chacune des fêtes juives prend racine dans la sainteté du Shabbath.
Il souligne que cela est vrai même pour Yom Kippour.

La guémara (Yoma 86a) enseigne qu'il existe 4 niveaux de faute, et à chacun il existe un moyen de réparation de la faute :
-> Pour une mitsva positive, un repentir sincère suffit.
-> Pour une mitsva négative, suite au repentir de la faute, le repentir reste en suspend, jusqu'à ce que Yom Kippour procure un pardon absolu pour cette faute.
-> Pour une faute entraînant la peine de Karett (retranchement de ce monde et de l'autre) ou bien par la peine de mort exécutée par le Beth Din (à l'époque du Temple), il est nécessaire d'avoir le repentir, le jour de Kippour et également des épreuves (souffrances) pour totalement laver une personne.
-> Enfin, il y a la faute la plus grave : la profanation du Nom Divin ('hilloul Hachem), dont seule la mort permet d'expier totalement une personne.
[il est néanmoins possible de réparer en faisant du kiddouch Hachem]

La guémara (Shabbath 118b) affirme : "Celui qui observe le Shabbath correctement voit ses fautes pardonnées, même si l'idolâtrie figure au nombre de ses fautes."
Rav Tsadok haCohen écrit que l'observance du Shabbath entraîne l'expiation pour toutes les fautes, même pour l'idolâtrie, qui est la pire forme de 'hilloul Hachem.
Dans un sens, le pardon que permet le Shabbath est largement supérieur à celui de Yom Kippour.

Comment pouvons-nous comprendre cela?

Le Bné Yissa'har (Maamaré 'Hodech Tichri 4), cite le 'Hida, qui assure que lorsque la guémara parle de différents moyens permettant de réparer différents types de fautes, elle fait référence à celui qui fait téchouva par la crainte (méyir'a) de la punition.
Cependant, si un fauteur fait une téchouva par amour (méaava), alors il obtient immédiatement le pardon, et ce quelque soit la faute qu'il a pu commettre.

Le Bné Yissa'har définit la téchouva par amour, comme une aspiration sincère à revenir vers Hachem, comme un enfant qui aspire à retourner à son père.
Cette téchouva n'est pas motivée par la peur de la punition, mais par un désir de reconstruire le lien, une connexion avec Hachem.

Ainsi, à Shabbath, on fait téchouva par amour comme des enfants qui sont trop occupés la semaine et qui sont très heureux de pouvoir retrouver leurs parents le week-end (ou pire après une longue absence).
C'est un moment où l'on a envie de pouvoir développer notre relation avec Hachem, un moment agréable de proximité où l'on fait une téchouva véritablement par amour, et qui entraîne le pardon total de toutes nos fautes.

A Yom Kippour, on fait principalement téchouva par crainte du Jugement Divin en cours.

Le Bné Yissa'har cite le Maharcha, qui dit que la téchouva par crainte, entraîne que l'on agit uniquement en fonction de ce qui nous ai demandé (strict minimum), tandis que la téchouva par amour fait que l'on agit au-delà (quand on aime, on ne compte pas les efforts pour l'être aimé : Hachem!). Toute occasion est bonne pour faire plaisir à D. (embellir les mitsvot, faire plus que le minimum).

A Shabbath, nous ne manquons pas d'occasions pour exprimer notre grand amour de Hachem, en acceptant par exemple le Shabbath plus tôt, démontrant l'impatience et la joie de Le retrouver.
=> Nous méritons grâce à tout cette amour un pardon total de nos fautes, ce que ne permet pas Yom Kippour où la crainte du Jugement Divin règne, nous terrorise.

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-> Lorsque Shabbath et Yom Tov coïncident, nous récitons dans nos prières et dans le Kiddouch, la bénédiction : "mékadech haShabbath véIsraël vé'azémanim" (Qui sanctifie Shabbath, Israël et les fêtes [juives]).
Nos Sages notent que Shabbath est mentionné en premier, avant le peuple d'Israël et les fêtes juives, car Shabbath est la source de toutes les autres saintetés (kédoucha).
Hachem a fait que Shabbath soit saint/sacré, et c'est cela qui nous permet d'être des gens saints, et également que les fêtes juives soient des moments saints.
Shabbath est la source de toutes les saintetés.

Cela nous mène à la conclusion que d'une certaine façon tous les Yamim Tovim (fêtes juives) prennent leur origine dans le Shabbath.
[rabbi David Sutton]

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-> Plus encore : "Celui qui fait téchouva par amour, ses fautes volontaires sont transformées en mérites." (guémara Yoma 86b)

[d'ailleurs, c'est pour cela que nos Sages sont jugés, avec une grande précision, sur des fautes extrêmement fines (de l'épaisseur d'un cheveu).
En effet, puisque toute faute peut se transformer en mérites, alors Hachem par amour pour les Sages va prendre même les minuscules miettes, pour que rien ne leur soit perdu pour leur éternité!]

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-> "Une personne qui profane le Shabbath publiquement et intentionnellement renie le fait que D. a créé le monde, comme un idolâtre renie l'existence de Hachem.
Les 2 sont punis de la même façon : la lapidation.
[...]
Tout le monde est dans un état de crainte le jour de Kippour.
Les gens y jeûnent, s'affligent, et font très attention d'éviter la moindre transgression.
Cependant, la sainteté du Shabbath ne les touche pas autant.

Nous sommes impressionnés par Yom Kippour parce qu'en ce jour D. pardonne nos fautes.
Mais nous devons prendre conscience que le Shabbath amène plus de pardon que ne le fait Yom Kippour.
En effet, en observant le Shabbath, D. pardonne toutes nos fautes."

[Michna Béroura - Introduction aux Hilkhot Shabbath]

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-> Selon le 'Hizkouni (Vayikra 23,32) :
- Shabbath est appelé : Shabbatot l'Hachem : un Shabbath pour Hachem ;
- et Yom Kippour : Shabbaté'hem = vos Shabbath.

En faisant Shabbath nous attestons que Hachem a créé le monde en 6 jours, se reposant le 7e, tandis qu'à Kippour l'objectif est de stopper la routine quotidienne afin de pouvoir se purifier en expiant nos fautes.

[On dit sur Kippour : Shabbath Shabbaton : le Shabbath des Shabbath.
Si le Shabbath ne suffit pas à ce que tu fasses téchouva (par amour) à cause de la routine (ça a lieu tout le temps!), alors il y a un dernier recours (la der des der) : Kippour (ce n'est qu'une fois pas an, alors faut pas se louper!) pour faire téchouva (par crainte) ]

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-> Le rav Michel Yéhouda Lefkowitz dit qu'en un sens le Shabbath est plus sacré que Yom Kippour, pour preuve le niveau de punition pour celui qui transgresse Shabbath qui est plus élevé.

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-> Le nombre de montées atteste de la sainteté du jour. Ainsi :
- un jour ordinaire de la semaine où l'on lit la Torah (lundi et jeudi) il y a 3 montées ;
- à Roch 'Hodech et à 'Hol haMoed, où il y a un certain niveau de sainteté, on a 4 montées ;
- à Yom Tov, qui est un niveau supérieur, il y a 5 montées ;
- à Yom Kippour, on a 6 montées ;
- et enfin il y a Shabbath, où on a 7 montées
=> Ainsi, Shabbath est un moment spécial de proximité et d'affection entre Hachem et nous, pas moins que ne l'est Yom Kippour.
[rabbi David Sutton]

[de même que Hachem multiplie les mitsvot pour multiplier nos mérites. De même dans Sa bonté et Son amour infini pour nous, Il a fait en sorte que Shabbath a lieu tous les 7 jours, et cette fréquence ne doit pas mettre en place une routine où l'on en vient à déprécier sa valeur.
(le fait que Shabbath a lieu souvent ne doit pas nous laisser penser qu'il a moins de valeur qu'une autre fête qui a lieu une fois par an. C'est tout le contraire!)]

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-> La sainteté de Shabbath est plus grande que celle de Kippour, car alors qu'à Kippour on devient similaire à un ange retiré de toute matérialité, activités physiques ; pendant Shabbath nous atteignons quelque chose de plus haut : nous élevons nos activités physiques/matérielles à un plan supérieur.
D'ailleurs c'est pourquoi les anges viennent dans nos maisons à Shabbath et ils sont émerveillés par la façon dans nous nous conduisons dans notre vie ordinaires, d'une manière si élevée.
Ils sont alors obligés de concéder que nous sommes supérieurs à eux, et ils nous accordent alors des bénédictions.
C'est d'ailleurs pourquoi on se permet à la fin du chant de Shalom Alé'hem (tsété'hem léShalom) de leur demander de partir et de nous laisser seul avec Hachem. En effet, ils ont pu constater que seulement nous pouvons mériter une telle intimité, proximité, avec Hachem.

De plus, la guémara rapporte qu'au Ciel, Moché a vaincu les anges avec cette argument (que contrairement à vous on met en pratique la Torah), les anges se sont alors avoués vaincus et ils ont donné à Moché des cadeaux.
De même à Shabbath, les anges visitent nos maisons et voient à quel point nous avons pu élever la réalité matérielle de ce monde, chose qui leur est impossible de faire, et s'avouant vaincu, ils nous accordent leurs bénédictions en cadeau.
Puisque la Torah a été donnée un Shabbath, alors chaque Shabbath nous recevons ces cadeaux [bénédictions] de nouveau, puisque nous réaffirmons de nouveau notre supériorité aux anges en élevant nos vies matérielles et en y infusant de la sainteté ...

C'est pourquoi le Shabbath est appelé la "mékor habérakha" (la source de toutes les bénédictions), car c'est le jour où les anges, qui se sont opposés à notre création et au fait que nous recevions la Torah, n'ont alors plus d'autre choix que de reconnaître notre supériorité et ils nous comblent alors de leurs bénédictions.
[d'après un divré Torah du rabbi David Sutton]

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-> Le rav Pinkous (Néfech Chimchon) rapporte le Zohar disant que le pouvoir/la puissance des prières du Shabbath est le même qu'à Kippour.

-> b'h, voir aussi : https://todahm.com/2016/12/27/le-jour-le-plus-saint-de-lannee-juive-est
-> et aussi b'h : https://todahm.com/2015/03/17/donner-au-shabbath-toute-sa-valeur

-> b'h, Comparaison entre Yom Kippour et Pourim : https://todahm.com/2016/10/20/kippour-et-pourim

"[Hachem dit à Moché à propos du peuple juif] ... Des maux nombreux et des détresses l'atteindront" (Vayélé'h 31,17)

Le Na'hal Eliyahou fait observer que :
-> le mot : "raot" (des maux - רָעוֹת) a une guématria de : 676, renvoyant à l'année juive : 5676 (תרע''ו), soit l'année 1916, c'est-à-dire l'époque de la 1ere Guerre mondiale.
[en effet, c'est le 1er juillet 1916 qu'a eu lieu la bataille de la Somme, la plus meurtrière où environ 1,2 million de soldats sont morts! ]

-> le mot : "vétsarot" (et des détresses - וְצָרוֹת) a une guématria de : 702, renvoyant à l'année juive de : 5702 (תש''ב), soit l'année 1942 où a été décidée la "Solution finale" de la question des juifs à la conférence de Wannsee (à Berlin).

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Il est intéressant de noter que dans le verset suivant (v.18), Hachem en explique l'origine : "car il (le peuple) s'est tourné vers les dieux des autres."

"Soyez forts et soyez fermes, ne les craignez pas et ne soyez pas épouvantés devant eux, car c'est Hachem, ton D., qui marche avec toi ; Il ne t'affaiblira pas et ne t'abandonnera pas." (Vayélé'h 31,6)

-> Le 'Hida remarque que la 1ere partie du verset s'exprime au pluriel : "Ne les craignez pas et ne soyez pas épouvantés", alors que la fin est au singulier : "qui marche avec toi".

Il explique que si Israël est uni, au point qu'il se comporte comme un seul et même homme, la présence divine résidera en son sein et il n'aura rien à craindre de ses ennemis.
Quand tous ensemble, vous formez "un", comme un seul homme animé du même coeur, vous êtes assurés qu'Hachem "ne t'affaiblira pas et ne t'abandonnera pas."

-> Le Rabbi de Kobrin (sur Haazinou 32,9) commente :
"Lorsqu'on tresse de nombreux fils pour en faire une corde épaisse, même s'il y a parmi eux des fils abîmés, non seulement on ne les remarque pas mais ils ajoutent de la résistance à la corde.
Il en est de même des enfants d'Israël : lorsqu'ils sont unis et liés tous ensemble, même les plus mauvais y trouvent un intérêt et sont utiles à la communauté."

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-> Pourquoi la Torah nous demande-t-elle : "Soyez forts et soyez fermes", alors qu'elle affirme ensuite : "Il ne t'abandonnera pas"?

Rav Yé'hezkel Levenstein répond que Hachem ne nous délaissera pas à la seule condition que nous soyons forts et fermes dans notre confiance en Lui.

"Moi-même (ano'hi) suis aujourd'hui âgé de 120 ans" (Vayélé'h 31,2)

-> Rachi rapporte que Moché avait exactement 120 ans le jour de sa mort, de sorte qu'il a été considéré comme étant parvenu à la somme de ses jours.

-> Dans la guémara ('Haguiga 4b), Rav Bibi bar Abayé demanda un jour à l'ange de la mort ce que deviennent les années "inemployées" de celui qui décède avant son terme.
L'ange répondit qu'elles s'ajoutent à celles des hommes patients et d'une grande humilité.

-> La Torah atteste que Moché a été l'homme le plus humble à avoir jamais vécu (Bamidbar 12,3).
On aurait donc pu penser qu'il dût sa longévité à l'octroi d'années non vécues par quelqu'un qui serait mort avant son échéance normale.

=> Ainsi, a-t-il été employé le terme "ano'hi", comme pour dire : "Moi-même ai 120 ans" = ces années sont les miennes, et non celles d'un autre.

[Source : Talelé Oroth du Rabbi Yissa'har Dov Rubin]

"Tout homme doit renforcer dans son cœur la foi qu’il est sûr qu'Hachem ne rejette aucune prière d’aucun juif.
Même si la Grandeur d’Hachem n’a pas de limite, malgré tout il Lui est très précieux d’écouter les paroles de prière de Son Peuple, et même la prière de celui qui est au plus bas de l'échelle Lui procure une satisfaction et un plaisir."

[le Kedouchat Levi]

"Hachem, ton D., circoncira ton cœur et le cœur de ta descendance" (Nitsavim 30,6)

-> Les premières lettres des mots : "ton cœur et le cœur" (אֶת לְבָבְךָ וְאֶת לְבַב), forment le mot : "Elloul" (אלול), le mois où notre cœur s'éveille et aspire au repentir.

Quant à leurs dernières lettres, elles forment le mot : "sera inscrit" (tékatèv - תכתב), allusion à l'idée selon laquelle nous méritons, si nous nous repentons en Elloul, d'être "inscrits" pour une heureuse année.

[le 'Hida]

"Par le mérite de donner de la tsédaka, on s'évite la punition de la mort et à la place il est décrété sur nous une année de bénédictions et de prospérité."

[le Rokéa'h - Béréchit 26,11]

"Lorsqu'une personne fait téchouva, ses pensées et ses actions ont un impact sur d'autres personnes (tous les juifs étant liés les uns aux autres), ce qui va leur permettre d'avoir un engagement spirituel plus important."
[Rav Israël Salanter]

=> En faisant téchouva, nous permettons à la miséricorde divine de plus facilement se manifester, et nous entraînons d'autres à être plus proches de D., ce qui rapproche la venue du machia'h.

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-> "La téchouva ancre dans notre cœur l'idée que nul autre que Hachem est notre D."
[Rabbi Moché de Kobrin]

Puisque l'objectif de ce monde est de renforcer cette notion en nous, faire téchouva c'est rapprocher la venue du machia'h, où cette réalité sera alors totale.

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-> "La téchouva commence par la reconnaissance de sa propre valeur et de ses talents, ainsi que de la grandeur de nos Patriarches et d'à quel point ils sont précieux pour Hachem."
[Rabbénou Yona]

=> A la base de la téchouva, il doit y avoir ce sentiment que : "Je suis quelque de trop bien pour m'abaisser à en arriver à fauter!".

-> Une personne qui fait téchouva doit être forte comme un lion pour faire face à ceux qui se moquent d'elle.
[Gaon de Vilna - Michlé 31]

"De même que toutes les mitsvot doivent être réalisées dans la joie, de même la téchouva doit être caractérisée par beaucoup de joie."
[Rabbi Aharon de Belz]

Comment ne pas être fou de joie à l'idée de pouvoir réparer ce que nous avons abîmé par nos actes, et surtout d'avoir à nouveau la possibilité d'être proches de papa Hachem.
De plus, elle fait partie intégrante du processus de téchouva. En effet, le fait de ressentir une joie croissante à chaque pas qui nous éloigne un peu plus de la faute, est une preuve que notre téchouva est sincère.

-> Rav Avigdor Miller dit qu'être heureux, joyeux est un moyen efficace pour obtenir un jugement favorable à Roch Hachana.
Cela ressemble à un salarié qui n'a pas de très bons résultats commerciaux, mais qui est apprécié par son employeur, car son comportement plein de joie attire beaucoup de nouveaux clients.

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+ "Le fait de mélanger à la fois de la crainte (yira) et de la joie (sim'ha), est un concept connu uniquement des juifs.
Le tremblement de la crainte et l'enthousiasme de la joie, ensembles créent la saveur du judaïsme."
[Rav Yits'hak Hutner]

Les juifs possèdent cette dualité : ce sont les serviteurs et les enfants de Hachem.
Il doivent avoir de la crainte et de l'amour de D., qui a à la fois un Attribut de miséricorde et un Attribut de rigueur.