"Après la destruction du 1er Temple, la terre d'Israël a été en désolation, au point qu'aucun oiseau n'a volé sur ce territoire pendant 52 ans."
[guémara Yoma 54a]
+ "En ce qui concerne l'étude de la Torah, mon maître [le Ari Zal] m'a enseigné que l'essentiel de la pensée (kavana) que l'on doit avoir à l'esprit lorsque l'on étudie ... consiste à se concentrer sur le fait de relier son âme à sa racine céleste par l'entremise de la Torah ...
Car telle est bien la finalité qu'a fixée D. à la création des êtres humains et la raison même présidant au commandement d'étudier la Torah."[rav 'Haïm Vital - Chaar Roua'h haKodech]
+ "Une guerre âpre oppose le corps et l'âme qui sont en désaccord, et la guerre s'intensifie à chaque jour qui passe.
Une fois par an, cependant, durant le jour saint et redoutable de Yom Kippour, la paix règne entre eux et ils forment une seule entité pour servir D.
En ce jour d'une grande sainteté, où D. fait régner Sa crainte sur chaque homme, le corps s'abaisse et se plie aux aspirations de l'âme.Le corps et l'âme s'embrassent et se lient pour servir D. dans la sainteté, au point que, rapporte le midrach, le Satan lui-même dit : "Maître du monde, Tu as un peuple qui ressemble aux anges de service"
[le Téfila léMoché]
+ Selon rabbi Zoucha d’Anipoli, le mot téchouva (תשובה - repentir) est composé des initiales de 5 versets :
-> ת : "Tu seras entièrement dévoué à Hachem ton D." (Dévarim 18,13 - tamim tiyé im Hachem Eloké'ha) ;
-> ש : "Je mettrai D. en permanence devant moi" (Téhilim 16,8 - chiviti Hachem lénegdi tamid) ;
-> ו : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Vayikra 19,18 - véa'avta léréa'ha kamo'ha) ;
-> ב : "Dans toutes tes voies, connais-Le" (Michlé 3,6 - bé'hol déra'hé'ha daéou) ;
-> ה : "Marche modestement avec ton D." (Mikha 6,8 - atsénéa lé'hét im Eloé'ha).
-> "Chaque personne désire entendre une parole positive.
Dire des paroles encourageantes est un acte de 'hessed ... et nous n'avons pas idée à quel point une parole gentille peut faire des miracles!"
[rav Chlomo Léveinstein]-> "Chaque homme a besoin d'honneur dans une certaine mesure, ne serait-ce une petite dose ; sans elle, il ne pourrait pas vivre"
[Rabbi Nissim Karelits]
Il existe un 'hessed gratuit et tellement vital pour nous tous : permettre à une personne de se vider de ses soucis, exprimer à autrui à quel point il est bien et il compte à nos yeux, ...
Un sourire, un mot, une présence, ..., surtout dans le monde actuel, ont le pouvoir de changer une personne, lui redonnant la vie, des forces afin d'exprimer pleinement toute sa beauté interne à son entourage.
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+ Sur la notion du compliment, b"h, n'hésitez pas à consulter le dvar Torah suivant : https://todahm.com/2015/10/25/le-compliment
La tristesse
+ La tristesse - Quelques réflexions de nos sages :
-> "La tristesse est l'un des représentants du yétser ara"
['Hazon Ich]
-> "Il est préférable de parler avec une personne qui commet de graves fautes, plutôt qu'avec une personne qui est toujours triste"
[rabbi Mordé'haï de Lekhivitz]
La tristesse peut être contagieuse, il faut se protéger de la contagion amenant à voir la vie négativement.
-> "Aucune faute n'endurcit le cœur autant que la tristesse ne le fait"
[Rabbi Chanoch d'Alexander]
-> "La tristesse est une transgression d'une loi de la Torah, et toute personne est obligée de fuir [ce sentiment]"
[Rabbi Yé'hezkel Sarna - un élève du rabbi Nathan Tsvi Finkel]
-> "Lorsqu'une personne se sent triste, elle a une obligation de faire tout ce qu'elle peut pour se débarrasser de ce sentiment"
[Rabbi Yits'hak Hutner - Pa'had Yits'hak]
-> Il est essentiel de lutter contre la tristesse comme on lutterait contre notre plus grand ennemi, et de la fuir comme on fuirait la mort elle-même.
[Séfer haMidot - Sim'ha 8]
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+ Son origine :
-> "Si nous sommes tristes à propos de quelque chose, c'est comme si nous émettons des plaintes envers Hachem, pour ne pas agir comme nous le souhaitons"
[Rabbi Na'hman de Breslev ]
-> "La tristesse vient d'un sentiment que la personne manque de biens matériels ou en raison de souffrances qui lui sont arrivées.
Lorsqu'une personne est triste, elle n'arrive pas à prendre de plaisir avec ce qu'elle a.
[...]
La tristesse fait partie des pires et plus dangereux traits de caractère, et empêche une personne de se lier à D."
[Rabbi 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 1,2 et 5]
-> "La tristesse est très négatif car à son origine il y a l'égoïsme.
Des sentiments de tristesse proviennent du fait de trop penser à soi-même.
Une personne triste se dit à elle -même : 'Je devrais avoir plus que ce que je n’ai actuellement. Il me manque tellement' "
[Rabbi Aharon de Karlin]
-> "On se sent triste lorsque notre esprit reste focalisé sur des choses négatives.
Nos pensées sont la cause de notre tristesse."
[Séfer haMidot - Atsvout]
[la solution pour être joyeux réside en nous, alors que nous la recherchons loin à l'extérieur]
-> "Le Zohar affirme que la tristesse possède un aspect d'idolâtrie.
Il faut s'en tenir éloigné, car elle mène à de très nombreuses transgressions. "
[Maor VaShemesh]
[à l'image de l'idolâtrie, lorsque l'on est triste nous ne sommes plus totalement maître de soi-même. Au lieu de faire la volonté de D. (ce qu'il faut faire), nous faisons ce que nous voulons faire.
Nous laissons un dieu étranger (le yétser ara), nous voler la possibilité d’être heureux actuellement, en s’attristant et en se révoltant contre Hachem, car Il ne nous aurait pas donné ce qu’il nous faut vraiment.
Cette idée est totalement fausse, mais c'est un puissant moyen du yétser ara pour nous faire passer à côté de notre vie juive ]
-> "Quelle est l'essence de la tristesse?
Le fait qu'une personne fasse une demande : 'J'aurai dû avoir ça et ça' ; 'Il me manque ça et ça'.
Que ce soit matériel ou spirituel, c'est toujours : 'Moi Je'. "
[Rabbi Chanoch d'Alexander]
[Il faut accepter que le monde est géré par Hachem, que nous ne pouvons pas tout maîtriser dans notre vie, et que n'étant pas à la place de D., nous ne pouvons pas tout comprendre.
Ce qui est sûr, c'est que rien ne peut nous arriver si D. ne l'a pas décidé, et qu'Il souhaite pour nous ce qu'il y a de meilleur, même si cela peut nous sembler un mal sur le moment.]
-> La tristesse ne vient pas d'un manque de quelque chose, mais parce que nous n'acceptons pas de ne pas l'avoir.
Si nous ne pouvons avoir quelque chose, pourquoi alors se rendre triste, car cela ne va pas aider à nous l'amener et ça nous gâche notre vie.
Il ne faut pas non plus que ce soit un échappatoire, une excuse pour ne pas agir ... (Si j'avais ça alors, ...).
Sans perdre une ambition positive qui nous est nécessaire pour avancer, il faut aussi savoir faire être content de notre situation, en se disant : "Selon Hachem, ce que j'ai c'est ce dont j'ai besoin pour réaliser mon rôle dans ce monde" [Si telle est la volonté de D., alors faisons-avec!].
=> Ce que j'ai besoin, deviens alors ce que j'ai, et je n'ai plus de raison d'être triste.
[c'est ça avoir confiance en Hachem!]
Je n'aurai peut-être pas tout ce que je veux dans le monde, mais au moins j'ai la joie de vivre, et ça vaut plus que tout!
Il ne faut pas en venir à être triste d'être triste, au contraire il faut voir cela comme un défi pour rebondir.
On peut se focaliser sur du positif en nous, se dire qu'on fera mieux la prochaine fois car on apprend de nos erreurs, on peut faire un acte extérieur forcé de joie afin d'influencer notre intériorité en ce sens, ...
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+ Son origine (suite) :
-> "La dépression et la tristesse sont le résultat de l'arrogance.
Lorsqu'une personne arrogante souffre de malheurs, elle se dit à elle-même : "De telles choses ne doivent pas arriver à une personne comme moi, [de ma carrure]".
Une personne humble accepte calmement tout ce qu'elle n'a pas la possibilité de changer, ce qui fait qu'elle n'est jamais triste."
[Rabbi Pin'has de Korets]
-> "Un individu arrogant est contrarié à chaque fois qu'on ne lui fait pas ce qu'il pense qu'on devrait lui faire, ou bien à chaque fois qu'on lui fait ce qu'il pense qu'on ne devrait pas lui faire.
Afin de surmonter la tristesse, une personne se doit d'arrêter d'avoir des demandes sur les autres."
[Pélé Yoéts - Atsvout]
Il ajoute qu'il ne faut pas faire dépendre notre bonheur du regard des autres, du manque d'honneur qu'on nous témoigne, ...
-> "Un cause majeure de la tristesse est le fait de ne pas obtenir certaines choses, avec lesquelles on pourrait vivre sans"
[Maguid de Douvno]
On demande certaines choses afin de vivre un vie heureuse, mais cette exigence va avoir pour conséquence de nous causer de la tristesse. Quelle ironie!
Sachons profiter du présent, renoncer à des envies impossibles et non indispensables, afin de profiter de ce que l'on a, avec lequel on a déjà largement de quoi être heureux.
Pourquoi passer sa vie à vouloir être heureux, au lieu de le vivre avec ce dont Hachem nous dote actuellement?
Pourquoi mettre perpétuellement son bonheur au conditionnel, plutôt que de le vivre au réel (ça dépend de nous!)?
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+ "Avoir la foi, c’est avoir le courage de laisser D. prendre le contrôle."
[Rabbi Na’hman de Breslev]
-> "Dans ce monde, n'aspire à aucune autre situation, mis à part celle dans laquelle tu te trouves"
[Rabbénou Avraham ben haRambam]
-> "Si les choses ne vont pas de la façon dont tu le souhaites, tu dois alors vouloir qu'elles aillent de la façon dont elles sont en réalité"
[rabbi Mordé'haï de Lekhivitz]
La vie est un test.
A l'école, le devoir n'est pas toujours comme nous le souhaitons.
Pareille, dans la vie, il faut accepter ce qui arrive, s'y adapter et faire de notre mieux, car ce n'est pas nous qui faisons les tests.
S'énerver contre le contenu des tests, c'est se gâcher notre vie, et ça n'avance pas la résolution.
Il est évidement possible de prier Hachem pour nous aider à surmonter la tristesse, de voir sa vie plus positivement, plus joyeusement, ...
-> "Si une personne accepte la volonté de D., elle ne sera pas triste suite aux difficultés de la vie."
[Rav Pin'has ben Yéhouda - un élève du Gaon de Vilna]
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-> "On peut être triste à cause d'événements malheureux.
Comme le Séfer haBrit l'écrit, toute personne qui pense de façon sensée, réalisera qu'il n'y a aucune raison d'être triste.
Les problèmes qui amènent à la tristesse tombent dans 2 catégories : ce qui peut être modifié ou ce qui ne peut pas l'être.
- Si une chose peut être faite afin de corriger, réparer une situation, alors pourquoi être triste?
Agis afin de rectifier le problème.
- Si on ne peut plus rien y faire, que gagne-t-on à être triste? Notre tristesse ne va pas améliorer nos problèmes.
Il est plus intelligent d'accepter ce qui ne peut pas être changé."
[Pélé Yoéts - Atsvout]
-> Nos Sages nous demande de "nous rappeler de la mort", pas dans un objectif d'être triste, mais afin que nous soyons conscient que notre vie est limitée, ce qui fait que nous n'avons pas de temps à perdre dans la tristesse.
-> La tristesse est appropriée lorsque cela conduit à nous améliorer, à prier Hachem (ex: lorsque nous pleurons un mort, le Temple, ... en accord avec la loi juive, avoir de la tristesse nous aide également à ressentir ce qu'une autre personne peut ressentir émotionnellement lorsqu'elle ne va pas bien, ce qui nous pousse à lui venir en aide, ...).
[On peut par exemple fixer un temps pour évacuer sa tristesse à Hachem, en Lui vidant fortement son cœur. Ensuite, la vie reprend avec le sourire et la confiance (notre fardeau étant déchargé chez papa Hachem, et c'est ce qu'Il attend de nous!)]
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-> Hachem a fixé des limites pour le deuil : 3 jours de pleurs, 7 jours de deuil et 30 jours où l'on évite de laver ses vêtements et de se couper les cheveux.
Il ne faut pas s'attrister davantage, sinon on transgresse la Torah et c'est comme si on ne croyait pas en la résurrection des morts.
Nos Sages enseignent que si un homme s'afflige plus que nécessaire pour un mort, sa punition sera de subir une autre perte qui justifiera sa tristesse exagérée.
[...]
Si un homme accepte le malheur avec amour, le chagrin le quittera rapidement comme il est venu. Mais s'il sombre dans le chagrin, ses souffrances empireront.
[Méam Loez - Chémini 10,3]
[ainsi selon nos Sages en s'attristant outre mesure, on entraîne que du ciel on nous enverra de véritables raisons d'être à ce point triste.
Cela est également vrai pour la joie : si quoiqu'il se passe dans notre vie, nous nous efforçons d'être joyeux, positif, alors on nous enverra de véritables raisons d'être heureux à ce point.
Ainsi, b'h tout est entre nos mains! ]
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-> "Certaines personnes ont tout ce qui faut pour être heureuses, mais elles se rendent malheureuses à cause de choses mineures, pas très importantes.
De telles personnes regardent ce qui leur manque comme extrêmement important, et ce qu'elles ont déjà comme quasi inexistant en comparaison.
Elles ont une attitude où leur vie ne vaut pas la peine d'être vécue en l'absence de ce qu'y leur manque actuellement."
[Rabbi Yossef Leib Bloch]
-> "Lorsque tu te sens triste à propos de quelque chose, essayes de penser à certains bénéfices pouvant venir de ce problème.
Si tu maîtrise cette compétence, tu seras capable de surmonter les mauvais sentiments."
[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Etsot]
Par exemple, une difficulté (moment passager) peut permettre de renforcer sa émouna (qualité nous amenant une éternité plus positive), en restant confiant en D. quoiqu'il nous puisse nous arriver.
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-> "Nous devons constamment travailler sur nous-même afin d'être joyeux.
Il faut s'efforcer d'atteindre un niveau où l'on n'est pas inutilement triste.
Essayons d'avoir toujours conscience que tout ce qui arrive dans notre vie provient uniquement de Hachem, qui est la source du véritablement bien.
Lorsque l'on intériorise cette pensée, nous nous dirons à nous-même : "Pourquoi devrais-je être triste? Hachem [lui-seul] sait ce qu'il a de meilleur pour nous".
Si nous voyons qu'une autre personne est triste, il faut essayer de la consoler."
[Rabbi Yonatan Eibeschuetz]
-> "Lorsque vous voyez qu'une personne est triste, il y a une obligation d'essayer de la consoler."
['Hafets 'Haïm - Ahavat 'Hessed ]
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-> "La vie d'une personne qui a la émouna est une vie de joie, même dans des situations où les autres sont tristes"
[Rabbi Dov Katz]
-> "Comment une personne peut-elle être triste, lorsqu'elle a conscience qu'elle a un Père céleste [Hachem]?"
[Rabbi Yossef Leib Bloch]
-> Suite à un naufrage, un négociant en bois, a perdu toute sa marchandise.
Lorsqu'il a exprimé sa douleur au rabbi Mordé'haï de Lekhivitz, ce-dernier lui a répondu : "La guémara enseigne que D. partage la peine de chaque personne. Est-ce que cela est digne de toi d'amener de la souffrance à D. pour la perte de quelques bois?"
Bien qu'il puisse être nécessaire d'extérioriser ses difficultés avec son prochain afin d'aller de l'avant, il faut faire attention à ce qu'autrui ne paie pas le prix de notre tristesse du moment.
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-> Il est écrit : "Même les juifs vides sont emplis de mitsvot, comme une grenade" (Zohar 'Hadach II, Méguilat Ruth 40b).
Une question se pose : S'ils sont remplis de mitsvot, pourquoi sont-ils qualifiés de "juifs vides"?
Rabbi Ména'hem Mendel de Vitebsk (le Pri haArets), un des principaux élèves du Maguid de Mézéritch, répond : "C'est que ces juifs n'accomplissent pas les mitsvot avec joie. Voilà pourquoi ils sont considérés comme vides et creux!"
-> Pourquoi Yéchaya fut-il choisi pour annoncer des prophéties de réconfort?
Parce qu'il servait Hachem avec plus de joie que les autres prophètes.
[Tana déBé Ilaï 16,9]
-> La guémara (Béra'hot 57a) rapporte que même ceux qui sont vides parmi nous sont remplis de mitsvot comme une grenade.
Le rav David Povarsky demande : s'ils sont vides, comment peut-on dire qu'ils sont pleins de mitsvot?
Il répond que cela fait référence aux personnes qui réalise les mitsvot d'une manière habituelle, sans sentiment.
Cela les laisse avec une sensation de vide.
-> La guémara (Taanit 20b) nous fait part des actions louables de Rabbi Adda bar Ahava qui ne dormait jamais dans une maison d'étude : "lo yachanti bévét hamidrach".
Le rav Yéhochoua Alt explique que l'on peut aussi comprendre la louange de nos Sages ainsi : sa Torah (beit hamidrach) était apprise avec enthousiasme, et non pas d'une manière endormie (lo yachanti).
[le yétser ara souhaite que nous accomplissions les mitsvot par habitude, machinalement (comme un robot), sans vie, et ainsi en retirer beaucoup de valeur.
(or, plus que de faire la mitsva, Hachem désire qu'on y mette notre cœur : des sentiments, comme la joie de le faire!)]
-> "Bien que la sonnerie du Shofar à Roch Hachana soit un ordre de la Torah, elle contient aussi une allusion pour dire : Réveillez-vous, gens assoupis, de votre sommeil! Secouez-vous de votre torpeur, vous qui êtes endormis!
Examinez vos actes, faites téchouva et souvenez-vous de votre Créateur!Ceux qui oublient la vérité dans les vanités du temps et passent toute leur année à des occupations vaines, creuses et inutiles, pensez à vos âmes, réfléchissez sur votre conduite et vos actions!
Que chacun de vous abandonne sa mauvaise voie et ses pensées qui ne sont pas bonnes"
[Rambam - Hilkhot Téchouva 3,4]
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-> "Puisque l'homme est fait à partir de la poussière de la terre, il est par nature lourd et inerte. Il a besoin d'être incité pour agir.
A la guerre, les troupes sont stimulées par de la musique guerrière et le son des trompettes pour combattre leur ennemi.
A Roch Hachana, le jour du Jugement, le Shofar est l'instrument idéal pour inciter une personne à faire téchouva.
Le son cassé/saccadé de la téroua suggère le cœur d'un homme brisé par les remords.
Il rappelle également de briser/casser nos désirs matériels et de surmonter nos tentations."
[Séfer ha'Hinoukh 805]<--->
-> Le Tiféret Shlomo (Roch Hachana) enseigne :
La sonnerie du Shofar est similaire à la voix de Hachem, comme il est écrit : "D. s’élève dans les hauteurs parmi les acclamations, Hachem, au son du Shofar" (Téhilim 47,6).
Nous devons considérer comme si c'est Hachem qui est à l'origine de la sonnerie du Shofar [que nous entendons], et ce dans un but de nous inciter à faire téchouva.
-> Le Guivat Shaoul fait remarquer que les initiales de : "Avec des trompettes et le son du Shofar, sonnez!" (בחצצרות וקול שופר הריעו - ba'hatsotsrot vékol Shofar ariou), forment le mot : "Repens-toi!" (שובה - Shouva).
N'attends pas Yom Kippour pour te repentir et n'attends pas les punitions.
Repens-toi aujourd'hui!
-> Selon le Baal Chem Tov, le mot "Shofar" est lié au mot : "shippour", qui signifie "une amélioration, un perfectionnement". La sonnerie du Shofar nous dit : "Améliorer vos actions!"
Selon le midrach (Téhilim 81), la sonnerie du Shofar sert comme un appel pour réveiller les juifs à faire une introspection et à une amélioration de sa vie et de sa relation avec Hachem et les autres.
L’inquiétude
+ L'inquiétude - Quelques pensées de nos sages :
-> "Il est plus sain de boire du poison que d'être un inquiet chronique"
[Mivchar haPéninim]
-> "La véritable liberté est celle de l'esprit.
Seule une personne ayant un esprit libre de tout soucis peut être considérée comme véritablement libre."
['Hochma ouMoussar]
-> "Une personne qui s'inquiète du futur ne trouvera jamais de satisfaction.
Lorsque le futur devient le présent, elle s’inquiétera à propos d'un futur à venir."
[Madrégat haAdam - Rabbi Yossef Hurwitz]
-> "Si une personne est constamment inquiète, peu importe qu'elle soit riche ou pauvre, elle trouve toujours des choses sur lesquelles se plaindre"
['Hayé Olam - le Steïpler]
-> "Toutes les inquiétudes sont interdites, mise à part lorsqu'on s'inquiète d'être inquiet"
[Tnouat haMoussar - Rabbi Dov Katz]
-> "Ne t'inquiète pas pour ce qui peut mal se passer demain, car personne ne peut savoir ce qu'il s'y passera.
Peut-être demain tu ne seras plus de ce monde et tu te seras alors inquiété d'un monde qui n'est pas le tien."
[guémara Sanhédrin 100b]
-> "Une personne qui réalise à quel point son passage sur terre est temporaire, ne perdra pas de son précieux temps en s'inquiétant"
[Chaaré Kédoucha - Rabbi 'Haïm Vital]
-> "En analysant ses inquiétudes, on se rend compte à quel point elles sont inutiles.
Les préoccupations rendre dans 2 catégories : s'inquiéter du passé et s'inquiéter du futur.
En ce qui concerne le passé, cela ne changera pas la situation [puisque passée!], et cela engendrera à nous-même une souffrance supplémentaire, en y ajoutant les effets désagréables liés à l'inquiétude.
Si l'on s'inquiète au sujet d'une chose qui peut se produire dans le futur, il faut faire le nécessaire afin de se protéger et d'éviter une perte.
S'il n'y a rien que l'on puisse y faire, tous nos soucis ne feront pas de différence. Alors pourquoi gâcher notre moment présent en s'inquiétant?"
[PéléYoéts - Déaga]
Il faut se demander : "Qu'est ce que je gagne réellement de toute mon inquiétude?"
-> "Ne vous inquiétez pour rien. Une personne qui ne s'inquiète pas, à beaucoup plus de chance de réussite dans ce qu'elle entreprend"
[rav Yé'hezkel Levenstein]
Par exemple, lorsqu'on focalise tout son esprit et ses forces sur ce qui nous inquiète, on est moins libre pour penser à des idées plus importantes, nécessaires.
-> Le Ram'hal rapporte que parfois l'inquiétude d'une personne lui sert d'excuse pour justifier sa paresse.
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-> "Il ne faut pas s'inquiéter d'un malheur possible, car au final tout ce que fait Hachem est pour le bien"
['Hochma ouMoussar]
Le fait d'accepter tout ce qui nous arrive positivement (car c'est Hachem qui nous l'envoie, même si je ne le comprends pas, Lui qui sait tout, a sait raison, pourquoi alors en douter!), fait que nous ne nous inquiétons pas concernant le futur.
-> "Une personne ne s'inquiète jamais lorsqu'une bonne chose arrive.
Toutes nos préoccupations portent uniquement sur ce qui peut nous arriver de mal.
Une fois que nous réalisons que tout ce que D. fait est au final pour notre bien, nous n'aurons plus rien sur quoi nous inquiéter."
[Pélé Yoéts - Déaga]
-> "Les personnes qui s'inquiètent sur comment elles vont obtenir leur gagne-pain, sont préoccupées par le futur.
Elles souhaitent savoir à l'avance exactement comment tous leurs besoins vont être comblés.
L'attitude de la Torah est que nous devons être reconnaissant chaque jour, pour ce que nous avons en ce jour."
[rav Yé'hezkel Levenstein]
Le fait de remercier D., est un moyen très efficace pour amener sur nous des bénédictions.
De plus, lorsque l'on fait tout pour être heureux dans notre vie (rien ne pouvant nous arriver sans un décret divin), Hachem nous donnera de vraies raisons pour l'être dans le futur.
A l'inverse en étant inquiet, on remet en question le fait que D. peut tout, qu'il fait tout pour notre bien, et en étant triste sans raison réelle, on fait que du Ciel, on nous envoie de véritables raisons de l'être.
Savoir dire merci à Hachem, même pour les petites choses de la vie, c'est vivre en appréciant ce que l'on a, plutôt que de le voir comme acquis, normal.
C'est se donner les moyens de dire : "Elle est pas si mal que ça ma vie. Merci Hachem!", et cela aide à relativiser lors des moments difficiles, en se disant : "Hachem a ses raisons".
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-> Le rav Dessler fait remarquer qu'on s'inquiète souvent pour des choses que l'on peut considérer comme accessoires, non vitales, afin que l'on reste en vie.
Dans un but d'être plus heureux dans le futur, on ne savoure pas ce que nous avons dans notre présent, préférant s'inquiéter sur des choses qui ne sont pas indispensables.
-> "Un Sage a dit : 'Hachem, mes inquiétudes à propos de mes échecs à Te servir correctement m'enlèvent toute autre inquiétude'."
[Séfer haMidot]
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-> "Les gens s'inquiètent de ne pas avoir suffisamment de quoi vivre [biens matériels], mais ils devraient plutôt s'inquiéter de ne pas avoir suffisamment de quoi mourir [biens spirituels]"
['Hafets 'Haïm]
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-> Le rav Dessler fait remarquer qu'en faisant de la spiritualité notre but essentiel, nous voyons la matérialité comme un outil au service de la spiritualité.
Ce que je n'ai pas, cela signifie que je n'en ai pas besoin, spirituellement parlant.
-> Rabbi Meïr Bloch dit qu'on peut toujours trouver des raisons de s'inquiéter, et que l'idéal c'est de le faire pour les autres personnes, cela faisant qu'on est libéré de nos préoccupations personnelles.
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-> "L'inquiétude provient d'un manque de émouna"
[Rabbi Méïr Bloch]
-> Le 'Hovot haLévavot rapporte qu'on a demandé à un homme craignant D., qui dormait tout seul dans le désert : "N'avez-vous pas peur des animaux sauvages? Comment pouvez-vous dormir?"
Il a répondu : "Je serai gêné si Hachem devait voir que j'ai peur d'autre chose que Lui!"
-> "D. est la source de mon salut, j'espère et je n'aurai pas peur" (Yéchayahou 12,2)
Travailler et vivre sa émouna, c'est diminuer son anxiété [Pourquoi s'inquiéter, papa Hachem s'occupe de tout, pour le meilleur!
A l'image de l'enfant qui reste tranquille lorsqu'il y a des perturbations dans l'avion, car c'est son papa qui est aux commandes. Et son papa, c'est le meilleur!! Idem avec Hachem ... ]
-> "Une personne qui intériorise sa émouna en Hachem sera totalement libre des soucis liés aux problèmes matériels"
['Hovot haLévavot ; Or'hot Tsadikim]
-> "Une personne qui a un foi complète en Hachem n'a peur d'aucune problématique externe, puisqu'elle réalise que rien n'a d'existence intrinsèque (absolument rien ne peut se produire si D. n'a pas émis un décret en ce sens. De plus, en remontant toute chose jusqu'à son origine première, on y retrouve Hachem, l'Unique, dont toute existence dépend de Lui).
Ainsi, la seule chose à craindre est Hachem."
[Beit haLévi - Béréchit]
-> Rabbi Chimchon Raphaël Hirsch (Téhilim 37,17) dit que lorsque nous avons la émouna, nous n'avons qu'une seule adresse sûre lorsque nous avons besoin de soutien, ce qui n'est pas le cas des autres personnes, qui doivent, sans cesse, se casser la tête pour trouver une nouvelle adresse vers qui se tourner.
-> "Le bita'hon calme une personne des peurs et des inquiétudes, qui monte dans son esprit.
Une personne qui vit avec le bita'hon est consciente qu'il n'y a pas de hasard.
Elle sait que tout ce qui lui arrive a un sens.
Le bita'hon ne veut pas dire que : "tout ira bien".
Nous n'avons aucun moyen de savoir par avance comment vont précisément s'avérer les événements.
Avoir du bita'hon, signifie que quoiqu'il puisse nous arriver, cela est au final pour notre plus grand bien, et que nous avons les capacités de surmonter les épreuves (sinon D. ne nous les enverrait pas!)
Il n'est pas suffisant de parler de bons sentiments de bita'hon.
Une personne doit réellement ressentir le bita'hon, pour que cela ait de l'effet sur ses émotions."
[Rav Wolbe - Alei Shour]
-> "Lorsque ton cœur est lourd et plein d'inquiétudes, tu peux l'alléger par une prière pleine de ferveur à Hachem"
[Rabbi Bounim de Peshischa]
-> "Le fait de garder son esprit rempli de pensées de Torah nous libère des pensées inquiétantes"
[Avot déRabbi Nathan 20,1]
"Tu Te souviens des événements du monde et Tu passes en revue toutes les Créatures antérieures" [Zikhronot]
Pour quelle raison, à Roch Hachana, toutes les créatures antérieures doivent-elles être passées en revue?
Pourquoi leurs actions doivent-elles, de nouveau être examinées ce jour-là?
Rabbi Aharon Kotler répond que toutes les générations sont liées les unes aux autres et forment un maillons d'une seule et même chaîne.
Les actions de ceux qui nous ont précédés ont une influence sur les nôtres.
Au moment du jugement, toute la création, depuis la Création du monde jusqu'à aujourd'hui, défile devant Hachem et Il examine et mesure l'influence des actes de toutes les générations passées sur nos propres actes.
Nous comprenons de là la responsabilité de chacun dans tout acte qu'il accomplit.
Non seulement, il est jugé pour lui-même et pour l'influence qu'il a sur son entourage, mais aussi en tant que maillon de la création pour toutes les générations à venir.
Notre influence est potentiellement infinie : un sourire, une écoute, un encouragement, un conseil, ... peuvent changer la journée/destinée d'une personne, notre attitude modèle peut inciter les autres à changer leur façon d'agir (ex: je vais à la synagogue et une autre personne se dit dans sa tête : si lui vient, alors pourquoi pas moi, si lui ne parle pas alors pourquoi pas moi aussi), ...
Imaginons que cette personne que nous avons influencé, va à son tour influencer d'autres personnes, qui vont en influencer d'autres ... au travers de l'histoire, par effet domino.
Par ailleurs, chacune de nos mitsvot, étude de Torah, bonne action va élever et influencer le peuple juif individuellement et collectivement, car nous sommes tous liés les uns aux autres (ex: le rav Israël Salanter disait qu'une personne qui fait un lachon ara à Salant, pourra avoir pour conséquence qu'une autre personne profane le Shabbath à Paris).
Le rav Yérou'ham Lévovitz dit : "De même qu'un tremblement de terre peut être ressenti dans tout le monde par un instrument suffisamment sensible, de même nos actions affectent d'une certaine façon le monde entier."
Le Ram'hal enseigne également que lorsque l'on s'élève spirituellement alors on élève avec nous le monde tout entier, et inversement.
[lorsque l'on faute, cela nous impacte négativement, ainsi que le monde entier(et inversement). Il y a ainsi une responsabilité certaine pour chacun de nos actes!]
Notre influence fait qu'autrui peut dévier du chemin sur lequel il était.
Mais une modification, même si elle est semble infine sur le moment, devient lourde de conséquences plusieurs générations passées.
=> Il faut avoir conscience que l'influence directe et indirecte que nous aurons dans ce monde va également être jugée à Roch Hachana, avec précision, par Hachem, dont le sceau est le émet.
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"Qui regarde et scrute jusqu'à la fin des générations car Tu amènes la loi du souvenir pour juger tout esprit et toute personne" [Zikhronot]
Selon le Avné Cho'ham, Hachem scrute toutes les générations à venir pour lui trouver un mérite.
En effet, même si, présentement, l'homme n'en possède pas pour bénéficier d'un verdict favorable, Hachem regarde jusqu'à la fin des générations s'il n'y a pas, dans l'avenir, de descendant digne auquel on lui permettra, dès maintenant, d'être inscrit pour la vie.
Moché a appris cela de Hachem, avant de tuer l'égyptien (Rachi sur Chémot 2,12 : "Moché a vu qu'aucun de ses descendants n'allait se convertir").
=> Le jour du Jugement, Hachem essaye de sauver une personne par le mérite de ses descendants.
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"A Roch Hachana, tous les habitants du monde passent devant Lui comme un troupeau ... Tous sont jugés ensemble"
[guémara Roch Hachana 18a]
Rabbi Sim'ha Zissel explique que certes, tous les habitants du monde passent devant Hachem l'un après l'autre et chacun est jugé seul selon ses mérites et ses fautes, pourtant "tous sont observés en une fois" pour examiner si tous méritent de souffrir du châtiment de l'autre.
Si un seul ne mérite pas les tourments qu'il subirait à cause de la punition de son prochain, le coupable est exempt du châtiment.
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"Hachem ne demande pas l’impossible à Ses créatures"
[guémara Avoda Zara 3a]
=> Chaque homme ne devra rendre des comptes que sur ce qu’il était capable de faire, pas davantage.
Un homme ne peut pas se dire : "J’étais supérieur à tous ceux que je connaissais". Quelle importance?
Ce qui est important, c’est de se demander : "Est-ce que je fais vraiment tout ce que je peux faire?"
Au Ciel, peu importe combien un homme a réalisé, ce qui compte, c’est comment chacun a utilisé ses capacités.
"Toute année qui commence dans la pauvreté [de l'égo] finira dans la richesse"
[guémara Roch Hachana 16b]
-> Le maître de rabbi Israël Salanter, rabbi Yossef Zoundel de Salant, commentait en disant qu'il faut réciter nos prières dans l'humilité et la joie.
-> Rabbi Leib 'Hassman (Ohr Yahel) enseigne que le principe de base de notre conduite à Roch Hachana, dans notre prière et nos supplications, est que nous devons exceller dans le métier de mendiants, et plus un homme s'humiliera, plus il sera digne de louanges, comme nos Sages l'on dit : "Plus l'homme s'abaisse, plus son esprit est grand" (guémara Roch Hachana 26b).
A Roch Hachana, plus on abaisse notre égo afin d'y laisser la place au règne de Hachem sur nous, plus nos Sages nous garantissent une bonne année.
Dans la joie, faisons-nous sincèrement petit afin de permettre que Hachem soit grand à nos yeux, et alors Hachem fera de nous de grandes personnes!
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-> Si les enfants d'Israël se sentent véritablement pauvres en début d'année, leur cœur est alors brisé, et depuis le Ciel, on aura pitié d'eux pour les sortir de cet état de pauvreté et les "enrichir".
[Tossefot]
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-> "Lorsqu'un juif reconnaît que son seul espoir réside en D., qu'il s'en remet uniquement à Lui, alors cette dépendance vis-à-vis de son Créateur lui donne le mérite que ses requêtes soient agréées."
[Rav Chlomo Levinstein]
[annuler tout égo pour ne plus pouvoir se reposer que sur papa Hachem! ]
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-> Le Ben Ich 'Haï fait remarquer : "D'où (méayin - מאין) viendra mon aide?" (Téhilim 121,1).
Mon aide viendra de : אין (ayin - rien). [מ : signifiant : de]
Si je me considère comme rien, si je reconnais mon manque de valeur, c'est de là que viendra mon aide de Hachem.
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Rabbi Its'hak dit : Toute année qui débute dans la pauvreté finira dans la richesse, d'après le verset : "[Les yeux de Hachem, ton D., sont fixés (sur le pays)] depuis le début de l'année jusqu'à la fin de l'année" (Ekev 11,12), c'est une fin (d'année) qui annonce autre chose.
[guémara Roch Hachana 16b]
-> "Depuis le début de l'année jusqu'à la fin de l'année" :
Le mot : méréchit (depuis le début - מֵרֵשִׁית), écrit sans la lettre : א entre les lettres ר et ש, dérive du mot : רש (rach : pauvre) ; c'est une allusion au fait que la pauvreté règne en début d'année.
Le mot : a'harit (la fin - אַחֲרִית) dérive du mot : a'her (autre - אחר) pour faire allusion au fait que la fin de l'année sera autre qu'au début, donc sera meilleure.
[Maharcha]
En effet, le Malbim (sur Michlé 23,18) enseigne :
Le mot : a'harit est écrit dans le verset : "Car assurément il y a un avenir (a'harit - אַחֲרִית) et ton espoir ne sera point anéanti" (Michlé 23,18), indique un bonheur et une meilleure situation qui viendront à la fin, après une phase difficile.
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-> Le Ben Ich 'Haï enseigne :
L'expression "Depuis le début de l'année jusqu'à la fin de l'année" fait allusion au mot : marad (se rebeller - מרד) formé des lettres : ד מ ר qui précèdent, dans l'alphabet, les lettres : ה נ ש du mot : שנה (chana : année).
Ainsi, en début d'année, l'homme est chargé de nombreuses fautes résultat de sa rébellion.
L'expression "jusqu'à la fin de l'année" fait allusion par contre, aux lettres : ו ס ת qui suivent les lettres : ה נ ש du mot : chana (année).
Or, la guématria des 3 lettres réunies : ו ס ת est de : 466, la même que la valeur numérique de : gal zé'hout (une vague de mérite - גל זכות) de guématria de : 466.
=> Ainsi, en fin d'année, une vague de mérite l'enveloppera et sa situation s'améliorera grâce au conseil de ses : kélayot (reins - כליות) de même valeur numérique : 466.