Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Il y a un temps pour étudier la Torah et un temps pour faire la prière"
[guémara Shabbath 10a ]

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[ notre yétser ara a tendance à mélanger les choses (on fait plusieurs choses à la fois), pour nous éviter de pouvoir se concentrer à 100% sur ce que l'on fait, et le faire avec une intention pleine. ]

Le 'Hidouché HaRim explique qu'à Pourim, nos prières ont un pouvoir extraordinaire, tout ce que nous demandons est accordé. Mais un cadeau aussi ouvert pourrait attirer des forces négatives. C'est pourquoi, pour dissimuler cet immense cadeau, nos Sages a institué la mitsva de boire, afin que les gens soient distraits et négligent le potentiel caché de la journée.
Ne manquez pas cette occasion : ceux qui reconnaissent ce secret peuvent débloquer l'immense pouvoir de Pourim grâce à la prière!

"Noa'h, l'homme de la terre, se déshonora et planta une vigne. Il but du vin et s'enivra, puis se découvrit dans sa tente" (Noa'h 9,20-21)

-> Le Maayan Beit haChoéva explique :
Nous savons que la Torah décrit Noa'h comme un tsadik (Béréchit 6,9), et que malgré l'incident peu flatteur avec le vin, il a toujours eu une prophétie par la suite et a prophétisé ce qui arriverait à Shem, Cham et Yéfet (Noa'h 9,25-26). Comment pouvons-nous donc comprendre que Noa'h se soit comporté d'une manière aussi inconvenante, en abusant du vin et en restant dévêtu dans sa tente?

Noa'h pensait que le Déluge (Maboul) avait éradiqué tout le mal du monde, et que le monde était revenu au même état qu'avant la faute d'Adam et de 'Hava.
Noa'h pensait qu'il était comme Adam, un homme directement issu de la terre, un "ich aadama".
Il choisit donc de planter une vigne afin de ne pas commettre la faute d'Adam HaRichon, qui avait fauté avec des raisins (guémara Sanhédrin 70a).
Noa'h ne fut pas vêtu, comme Adam HaRichon avant la faute, parce qu'il pensait avoir atteint ce niveau.

"Celui qui a [véritablement] confiance en Hachem aura de nombreuses bénédictions."
[Zohar - I, 197b]

La force de la prière dissimulée dans nos louanges, remerciements à Hachem

+ La force de la prière dissimulée dans nos louanges, remerciements à Hachem :

-> Le Bné Yissa'har (Kislev 4,134) enseigne que l'on peut prier en louant Hachem.
Par exemple, dans la 2e bénédiction de la Amida, lorsque nous disons "le guérisseur des malades", nous pouvons penser : "Tu (Hachem) guéris les malades, alors s'il te plaît, guéris tel et tel ..."

Cette prière cachée dans la louange monte au ciel sans obstruction.
Alors que les demandes habituelles peuvent être bloquées par des anges qui arguent de notre indignité, personne ne peut empêcher un juif de louer Hachem.
Les louanges s'élèvent, Hachem lit entre les lignes et exauce la demande dissimulée dans la louange.

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[un autre exemple, consiste à remercier Hachem, Lui attribuant notre gratitude et conscience que c'est 100% grâce à Lui, et à ensuite faire une demande. ]

Avoir du bita'hon en Hachem est plus grand que toutes les louanges que l'on peut adresser à Hachem.
[ séfer ha'Ikarim ]

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[ex: d'une certaine façon, en ayant actuellement confiance en Hachem, c'est comme si je témoigne concrètement de mes remerciements pour tout le bien que D. a pu faire pour moi dans le passé, et de mon assurance qu'Il continuera à le faire (tout venant 100% d'Hachem pour mon bien). ]

Puisque l'esprit humain est si limité, il ne faut jamais remettre en question la façon dont Hachem dirige le monde.
Au contraire, il faut faire preuve de temimout (simplicité et foi) et croire que tout ce que fait Hachem est en fin de compte pour notre bien ...
Si une personne croit cela, elle méritera de voir que ce qu'elle pensait être mauvais était en réalité à son avantage.
['Hafets 'Haïm ]

"Lorsqu’on accomplit une mitsva, c’est un moment idéal (très propice) pour prier Hachem."
[ Tossefta - Maasser Sheni 5,15 ]

"Il M'appellera et Je lui répondrai ; Je suis avec lui dans la détresse, Je le secourrai et Je l'honorerai" (Téhilim 91,5).

-> Le rabbi de Kobrin commente en 2 temps ce verset :
Si quelqu'un pense qu'Hachem est loin et qu'il doit l'appeler, il se contentera de lui répondre.
Mais si l'on croit qu'Hachem est là avec nous dans notre détresse, souffrance, alors Il nous sauvera et nous honorera, et nous récompensera grandement.

Voir que le bien chez autrui

-> Le Tiféret Shlomo (Vayéchev 37,14) écrit qu'il faut faire attention à ne pas voir les traits négatifs de son prochain et à se concentrer plutôt sur ses bonnes qualités.
C'est ce que dit le roi David : ""Qui est l'homme qui souhaite la vie? Celui qui aime les jours [et] qui regarde le bien" (Téhilim 34,13) = c'est-à-dire celui qui ne voit que le bien chez son prochain.
"Garde ta bouche du mal, détourne-toi du mal et fais le bien" (34,14) = ce qui signifie que l'on ne doit jamais parler négativement de son prochain, car celui qui le fait s'attire des malheurs et des forces maléfiques qui ont de l'emprise sur lui.

Ce concept est illustré par les anges qui se sont élevés contre la création du monde et ont déclaré : "Qui est l'homme pour que l'on se souvienne de lui?" (Téhilim 8,5).
Ces anges affirmaient que l'homme ne méritait pas d'être créé (parlant mal de la création humaine), et en conséquence, ils furent descendus de leur position élevée et tombèrent dans la faute, comme il est dit (Béréchit 6,2) qu'ils fautèrent avec des femmes humaines.

Nous constatons également que Yérovam a châtié le roi Shlomo, et le midrach rapporte qu'il lui a été dit : "Shlomo a trébuché une fois, mais tu trébucheras plusieurs fois".

Le Tiféret Shlomo explique que le yétser ara est constamment à l'attaque. Sans l'aide d'Hachem, personne ne pourrait y résister.
Par conséquent, si quelqu'un parle mal de son ami et croit qu'il est meilleur que lui et qu'il ne fauterait pas comme lui, Hachem permet au yétser ara de le séduire afin de voir s'il sera capable de le surmonter, et il est susceptible de tomber dans ses griffes.