Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

La émouna est une chose très forte. Elle devrait être encore plus forte que quelque chose que vous pouvez voir avec vos yeux.
Si vous vous efforcez de renforcer votre foi en Hachem, votre émouna deviendra si claire que vous serez capable de voir qu'Il vous observe, et vous serez incapable de Lui désobéir !
[Beit Avraham]

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[ il donne l'exemple que si le yétser ara nous demandait de mettre notre main sur une bougie allumée, nous ne le ferions pas, car nous pouvons voir concrètement le feu brûlant.
De même, nous devons travailler et muscler notre émouna pour que la vision juive de la vie devienne une réalité palpable. ]

Raconter les bontés d’Hachem, a le pouvoir d’engendrer d’autres bontés

+ Raconter les bontés d'Hachem, a le pouvoir d'engendrer d'autres bontés :

-> "Du souvenir de Ton abondante bonté, ils parleront (yabiou)" (Téhilim 145,7)

-> Le Sfat Emet (paracha Vayichla'h), cite le rav Elimélé'h de Lizhensk, qui explique :
Le mot "yabiou" peut également signifier "s'écouler". Le verset signifie qu'en parlant de la bonté d'Hachem et des merveilles (petites comme grandes) du passé, on crée une fontaine pour que d'autres merveilles s'écoulent.
On peut comparer cela à une fontaine qui commence par un petit trou, mais qui devient de plus en plus grande au fur et à mesure que l'eau y coule.
De même, plus nous racontons des récits sur les merveilles d'Hachem (qui nous sont arrivés à nous-même, à des tsadikim, à d'autres juifs, ...), plus la fontaine s'agrandira et plus nous bénéficierons de Ses miracles.

Plus nous remercions Hachem, plus nous aurons de nouvelles occasions de Le remercier

+ Plus nous remercions Hachem, plus nous aurons de nouvelles occasions de Le remercier :

-> "Il faut louer Hachem pour chaque bonne chose qu'Il fait pour nous. Même si l'on ne peut jamais Le remercier suffisamment, il ne faut jamais cesser de Le remercier.
Chacun devrait prendre le temps de Le remercier, en particulier à des moments précis où l'on connaît de la réussite, on devrait remercier Hachem et louer Celui qui a fait de grands actes de bonté pour nous et qui nous a aidé de manière spécifique.

Une partie de la bonté d'Hachem réside dans le fait que lorsque nous Le remercions et Le louons pour tout ce qu'Il fait pour nous, Il considère cela comme une mitsva et nous récompense, à tel point qu'Il dit que s'Il accomplit un miracle pour une personne et que cette personne Le loue, sa récompense est qu'Il fera un autre miracle pour elle".
[Pélé Yoetz - Eré'h Hallel ]

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+ Celui qui remercie Hachem méritera son salut :

-> "Celui qui égorge un Korban Toda (offrande de remerciement) M'honore, et je lui préparerai le chemin ; je lui montrerai le salut d'Hachem" (Téhilim 50,23).

-> Le rav Akiva Eiger (paracha Tsav) explique que lorsqu'une personne rend service à son prochain et que celui-ci la remercie, elle s'attire davantage de faveurs. Parce qu'il a remercié son ami, ce dernier voudra lui rendre d'autres services à l'avenir.
Cependant, si l'on ne remercie pas son prochain lorsqu'il nous rend service, notre prochian ne voudra probablement plus nous rendre service à l'avenir.

Le verset dit que lorsqu'une personne apporte un Korban Toda pour remercier Hachem, elle "M'honore", c'est-à-dire qu'elle a le mérite d'honorer Hachem.
De plus, il "prépare le chemin", c'est-à-dire qu'il crée un chemin pour qu'Hachem continue à faire de bonnes choses pour lui et "lui montre le salut d'Hachem".

Plus on apporte de sincères remerciements à Hachem (même sur les petites choses de la vie), on crée plus de salut, de délivrance pour nous-même.

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+ La puissance du Nichmat :

-> Dans la prière (ex: le samedi matin), nous disons le "Nichmat [kol 'haï tévaré'h]", dans laquelle nous louons Hachem et le remercions pour tous les miracles et les merveilles qu'il accomplit pour nous.
En récitant des Nichmat et en Le remerciant, nous sommes en mesure de mériter de recevoir Sa bonté de plus en plus.
Nous avons tous besoin d'être sauvés et aidés de diverses manières. Chacun a ses problèmes personnels qu'il a besoin qu'Hachem résolve. En disant Nichmat, nous pouvons mériter l'aide du Ciel dont nous avons besoin.

La source de cette ségoula est tirée du séfer Kaf ha'Haïm (281:8), où il est dit :
"Nous avons une tradition du rav Yéhouda ha'Hassid selon laquelle la louange de Nichmat est une ségoula pour prévenir toutes les formes de douleur. Une personne devrait accepter que lorsqu'elle est sauvée d'un problème, elle récite Nichmat, en remerciant Hachem par un chant, devant dix personnes. Ce faisant, de nombreuses personnes seront sauvées."

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=> Il en découle que plus nous exprimons [dès qu'on peut] ce que nous avons de biens dans notre vie, plus nous déclarons à Hachem qu'Il nous comble déjà actuellement de beaucoup de bonnes choses, alors par cela on ouvre la voie, on donne de la force à Hachem (ténou ozl'Elokim) afin qu'Il nous comble de pleins de belles nouvelles choses, qui seront autant de nouvelles occasions pour Le remercier.

Chaque action d’un juif impacte Hachem!

+ Chaque action d'un juif impacte Hachem! :

"Hachem est mon ombre" (Téhilim 121,5).

-> Le midrach (Vayikra rabba 35,1) remarque que, de même que l'ombre d'une personne suit chacun de ses mouvements, de même, pour ainsi dire, D. reflète chacune des actions d'une personne.
C'est pourquoi on doit toujours calculer nos voies, car Hachem copiera ce qu'on fait.
Par conséquent, une personne doit examiner tous ses actes et toutes ses paroles, pour s'assurer qu'ils sont en accord avec la volonté d'Hachem.
On ne doit pas penser que nos actes et nos paroles sont insignifiants parce que D. agit indépendamment de ce qu'il fait lui-même ; au contraire, on doit examiner nos actes et nos paroles, car ils affecteront la réponse d'Hachem.

C'est le sens du verset "J'ai réfléchi à mes voies" (Téhilim 119,59), à savoir : "J'ai réfléchi à l'impact de mon comportement", et en conséquence (suite de ce verset) : "j'ai ramené mes pieds sur Tes témoignages", c'est-à-dire que "j'accomplis Ton service selon Ta volonté".

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Pékoudé 38,22 ]

Nous avons des épreuves sur mesure

+ Nous avons des épreuves sur mesure :

"Il a mis fin à l'obscurité" (Iyov 28,3).

-> Le midrach (Béréchit rabba 89,1) déclare : "Hachem a établi un temps pour le monde en fonction du nombre d'années qu'il passera dans l'obscurité" :

-> Le séfer Likouté Yéhouda cite une explication de ces mots au nom de son grand-père, le 'Hidouché haRim.
Hachem n'envoie jamais à une personne une épreuve qu'elle ne peut pas réussir. Il ne présente jamais un défi à une personne s'il est au-delà de sa capacité à le surmonter. C'est pourquoi les plus grands sont soumis à des épreuves plus difficiles.

À cet égard, le verset dit : "Il a mis fin à l'obscurité". Les défis auxquels une personne est confrontée sont comparés à l'obscurité. Ils empêchent une personne de voir le chemin qu'elle devrait emprunter.
Le midrach explique qu'Hachem impose des limites à l'obscurité et qu'Il ne mettra jamais une personne à l'épreuve d'une manière qui soit trop difficile pour elle.
Les plus grands sont soumis à des tests plus importants et les plus petits à des tests plus modestes (chacun adapté à ses capacités, son niveau), mais chaque test a ses limites et personne n'est mis à l'épreuve d'une manière qui soit trop difficile pour lui.

Les défis sont comparés à l'obscurité, en ce sens qu'il n'y a de l'obscurité que la nuit. Le matin venu, la lumière jaillit. De même, les épreuves provoquent une obscurité temporaire, mais à la fin, elles amènent une personne à une grande lumière.

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-> Le Steïpler ('Hayé Olam - vol.2,chap.13) écrit :
"Il faut savoir que les souffrances ne sont pas envoyés à une personne "plus ou moins" [de façon approximative], comme quelqu'un qui verse une grande quantité [qui ne prend pas soin d'être précis], mais plutôt avec une extrême précision ...
Selon la guémara (Avoda Zara 53a) : ... une maladie (souffrance) est établie avec un serment de l'heure précise où elle partira, ne restant pas un instant de plus.
Et dans la guémara ('Houlin 7b), il est dit : "On ne se cogne pas le doigt à moins que cela n'ait été décrété d'en haut".
Nous voyons ici que chaque détail des souffrances provient d'un décret spécifique de la Cour céleste."

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+ Chacun a son propre fardeau :

-> Le séfer Likouté Yéhouda (sur Mikets 42,35) écrit qu'il a entendu son grand-père, le Imré Emet, au nom du rav Bounim de Peshischa, dire que chaque juif a son propre "paquet" ('fardeau'). Chacun a son propre lot de défis et de difficultés qu'il traverse dans la vie de ce monde.
A l'avenir (dans le monde de Vérité), tous les "paquets" seront mélangés et chacun aura le choix de prendre celui qu'il veut, et chaque individu choisira son propre paquet (comme étant le meilleur, le plus approprié! ).
Chacun se rendra compte que les défis qu'il a relevés ont été plus faciles pour lui que pour n'importe qui d'autre.

-> C'est ce que disent les livres de moussar : une personne ne doit jamais penser que les choses seraient meilleures pour elle si les circonstances étaient différentes. Au contraire, chaque détail de la vie d'une personne est parfait pour elle.
Tout est parfaitement comme il se doit. [même si on était à la place de D., on ne pourrait pas faire mieux! ]
De même qu'une personne ne devrait pas dire qu'elle verrait mieux si elle avait 3 yeux, car il est évident que le fait d'avoir 2 yeux est la volonté d'Hachem, de même, une personne ne devrait pas penser que les défis de quelqu'un d'autre seraient meilleurs pour elle que ceux qu'elle a, car ce qu'Hachem lui a donné est clairement ce qu'il y a de mieux pour elle.

L’unité – une ségoula pour la parnassa

L'unité avec autrui (juif) est une ségoula pour la parnassa.
[ Lev Sim'ha de Gour - cité dans le séfer Likouté Yéhouda (Vayéchev 37,14) ]

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-> Il est dit que la subsistance d’une personne est déterminée par le mazal et n’est pas déterminée par ses propres mérites (Tossafot - Shabbath 156a).
Cependant, elle peut être changée par un grand mérite, et le maintien de la paix avec autrui est certainement un grand mérite qui peut fournir à une personne des moyens de subsistance supplémentaires.
['Hatam Sofer ]

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+ L'unité protège de tous les maux :

-> Le séfer Likouté Yéhouda affirme au nom du Imré Emet, que nous pouvons toujours utiliser la façon dont Yaakov a promu la paix et l'unité comme moyen pour échapper à n'importe quel danger.
Il affirme que la midda du shalom est la clé de toute bonté.

Dans cette optique, il explique le midrach (Bamidbar rabba 84,1) qui dit : "Lorsque vous faites entendre vos cris, que vos rassemblements vous sauvent" (Yéchayahou 57,13). (Yeshaya 57:13)' Les rassemblements de ses fils l'ont sauvé des mains d'Esav".
Il explique que lorsque Yaakov se préparait à une guerre avec Essav, il a dit à ses fils : "La première chose à faire est de faire la paix entre vous. Une fois que vous aurez fait cela, nous pourrons battre Essav."
Et il en fut ainsi. C'est grâce à leur rassemblement en paix qu'ils ont été sauvés des mains d'Esav.

Si quelqu'un se met toute sa confiance en Hachem, Il sera toujours avec lui, et aucune force néfaste ne pourra lui nuire.
[rav Tsvi haCohen de Rimanov - rapporté dans le séfer Béerot haMayim (sur Vayéchev 39,23) ]

"Qu'aucune mitsva ou bonne parole pleine de vitalité ne soit légère à ses yeux. Comme l'a dit le Baal Shem Tov, la récompense d'une mitsva n'est pas donnée dans ce monde, parce que ce monde n'est pas capable de contenir la lumière qui est la récompense d'une mitsva ou d'une bonne parole, car c'est une étincelle de l'Infini, Béni soit-Il ; une étincelle qui contient le tout. Mais ce monde est limité..."
[Méor Enayim - Béchala'h ]

Chaque petite chose qu'un juif fait pour l'honneur d'Hachem est extrêmement précieuse pour Lui, et Hachem attend avec impatience la téchouva, même des réchaïm. Comme il est écrit : "Car Il ne veut pas la mort du vivant, mais seulement qu'il revienne de sa voie et qu'il vive".

Il est également nécessaire de savoir que, quelle que soit la situation d'un juif ou l'endroit où il se trouve, Hachem se trouve également dans ce même endroit. Il est donc possible [pour un juif] d'atteindre Hachem de n'importe où.
Il est extrêmement précieux pour Hachem qu'un juif s'efforce de couronner Hachem et Sa Chékhina même dans l'endroit le plus bas (spirituellement parlant) où il se trouve et sert Hachem.
[Admour de Lelov - rav David Tsvi Biderman]

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-> "Chaque juif, même celle qui se trouve à un niveau très bas (spirituellement), doit contempler ses voies et les actions qu'elle entreprend dans son avodat Hachem, en croyant et en sachant que chaque action, quel que soit son niveau spirituel, a un effet dans les royaumes supérieurs.
Cela lui permettra d'abandonner ses habitudes négatives et de rectifier [tous ses méfaits passés].
Tant que quelqu'un ne considère pas ses actions comme importantes, il sera incapable d'abandonner ses [mauvaises] habitudes et de revenir sur le bon chemin."
[Beit Aharon - 'Hanoucca]

Yaakov voulait sauver ses enfants du ayin ara

+ Yaakov voulait sauver ses enfants du ayin ara :

"Yaakov leva ses yeux et vit, et voici que Essav venait ... il divisa les enfants entre Léa, Ra'hél et les 2 servantes" (Vayichla'h 33,1)

-> D'après le verset, il semble que les tribus (Shévatim) étaient des enfants petits qui avaient besoin d'être protégés par leur mère. Cependant, les midrachim nous disent qu'ils avaient déjà mené de nombreuses batailles contre les rois environnants et qu'ils étaient de puissants guerriers.

Le rabbi de Kretshinof (séfer Torat 'Haïm véEmouna) explique que lorsque Essav a vu qu'il ne pouvait pas blesser physiquement Yaakov ou ses enfants, il a voulu au moins leur donner un "ayin ara".
Yaakov s'en est rendu compte, mais il savait qu'une ségoula pour sauver une personne du ayin ara est qu'une mère étende ses bras sur ses enfants. C'est pourquoi il disposa tous ses enfants (les Shévatim) autour de leurs mères.

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[cela révèle une goutte de la grandeur d'une femme juive : rien qu'en prenant ses enfants dans ses bras, elle a le pouvoir de briser un ayin ara (même puissant comme celui d'Essav). ]