Aux délices de la Torah

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‘Hanoucca & crainte du Ciel

+ 'Hanoucca & crainte du Ciel :

-> Le Sfat Emet (5634) écrit qu'à Hanoucca, les portes de la crainte du Ciel (yirat chamayim) s'ouvrent pour chaque juif.
La raison pour laquelle nous avons la mitsva d'allumer des lumières (bougies) est de symboliser qu'une fois les portes de la yirar chamayim ouvertes, nous sommes en mesure de recevoir la lumière de la Torah.

‘Hanoucca & ramener ceux qui se sont égarés spirituellement

+ 'Hanoucca & ramener ceux qui se sont égarés spirituellement :

-> Le Magen Avraham (Ora'h 'Haïm 670) écrit qu'il existe une coutume selon laquelle les enfants des personnes pauvres vont collecter des fonds de porte en porte pendant Hanoukka.

Le Sifté Tsadik écrit que lorsque le Magen Avraham fait référence aux enfants, cela peut être compris comme une référence à ceux qui sont "jeunes" dans le sens où ils ne possèdent pas beaucoup de mitsvot, parce qu'ils ont quitté le bon chemin. Ils sont pauvres dans le sens où ils manquent de sagesse pour faire ce qui est juste.

À l'occasion de Hanoucca, ils peuvent se présenter à la porte. Avec la mézouza d'un côté de la porte et la ménora ('Hanoukia) de l'autre, Hachem ouvre grand la porte pour ramener ceux qui se sont égarés.

Cette idée est illustrée par l'explication du 'Hidouché haRim sur les mots de la guémara (Shabbath 21a) selon lesquels les types de mèches et d'huile qui ne peuvent être utilisés pour Shabbath peuvent l'être pour Hanoucca. Il entend par là que même si certaines personnes ne peuvent être ramenées par la grande sainteté du Shabbath en raison de leur égarement, elles peuvent être ramenées par l'incroyable pouvoir de la lumière de 'Hanoucca.
C'est pourquoi 'Hanoucca est une période vraiment propice pour ramener ceux qui sont loin d'une vie de Torah (kirouv ré'hokim).

Il faut éveiller dans notre âme un désir ardent pour la terre d'Israël, ce qui apportera de la pureté à notre âme.
[rav Yéhouda haLévi - à la fin de son Kouzari ]

Pleurer pour l’âme d’une personne qui vient de mourir

-> Selon le Maavar Yabok, pleurer pendant l'éloge funèbre apporte un grand bénéfice à l'âme du défunt. En effet, par le biais des larmes, les portes des larmes, qui ne sont jamais fermées, s'ouvrent pour permettre au défunt d'entrer, et dans ce domaine, l'Attribut du jugement est grandement atténué par les larmes.

Toutefois, le Maavar Yabok précise que cela n'est vrai que si les pleurs sont pour amener du bien à l'âme du défunt (qui continue sa vie dans le monde de Vérité), et non sur la perte de la présence physique (dans ce monde).
[Zéra Chimchon - 'Hayé Sarah 23,2]

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[selon la halakha, la période réservée aux éloges est plus longue que celle réservée aux pleurs, comme le dit la guémara (Moed Katan 27b), les 3 premiers jours de Shiva sont consacrés aux pleurs et les 7 autres aux éloges. ]

Le timing de l’épreuve de la Akéda

+ Le timing de l’épreuve de la Akéda :

"C'est après ces événements (lit. ces paroles) que Hachem mit Avraham à l'épreuve" (Vayéra 22,1)

-> La guémara (Sanhédrin 89b) dit que "après ces paroles" (a'haré adévarim) se réfère aux paroles du Satan. Le Satan a protesté contre le fait qu'Avraham a fait une fête pour célébrer le fait qu'Its'hak a eu deux ans et a été sevré (v.21,8).
Le Satan accuse Avraham de ne pas avoir offert un animal ou un oiseau en sacrifice à Hachem pendant toute la durée de la fête.
Hachem répondit à l'affirmation du Satan en disant que même si toute la fête avait été organisée en l'honneur d'Itsh'ak, si je demandais à Avraham d'offrir Itsh'ak en offrande, il le ferait sur-le-champ. Après cet échange (ces paroles), Avraham a en effet été mis à l'épreuve en devant offrir Itsh'ak comme korban (sacrifice).

Le Zéra Chimchon demande : Itsh'ak avait 37 ans au moment de la Akéda, si cette conversation a eu lieu juste après la fête mentionnée ci-dessus qui a eu lieu lorsque Itsh'ak avait 2 ans, pourquoi l'épreuve de la Akéda a-t-elle été repoussée si longtemps?
Et si le Satan n'a porté cette accusation contre Avraham que lorsque Itsh'ak était plus âgé, pourquoi le Satan a-t-il attendu si longtemps pour le faire?

Le Zéra Chimchon répond que la guémara (Sota 2a) enseigne que 40 jours avant la formation d'un enfant, une voix céleste proclame : "La fille d'untel (se mariera) avec untel".
Les Tossafot écrivent que cette voix céleste fait cette proclamation avant la création du garçon, peu importe que la fille soit déjà née ou non.

D'après cela, avant la naissance d'Its'hak, l'annonce de la personne qu'il allait épouser a été faite. Une fois qu'elle a été faite et qu'elle a été connue dans les cieux, il est très probable qu'Avraham ait été au courant de cette annonce.
Si c'est le cas, les gens diront qu'il était très facile pour Avraham de passer le test d'offrir Its'hak comme korban puisqu'il savait qu'il n'aurait pas au final à terminer de tuer Its'hak, étant donné qu'il y avait déjà une proclamation céleste selon laquelle Its'hak se marierait. Il est évident qu'il ne mourrait pas.

Plus le test était proche de la naissance d'Its'hak, plus il semblait facile pour Avraham de réussir le test.
Plus Avraham était éloigné du moment où l'on a proclamé la femme destinée à son fils Its'hak, plus l'épreuve était davantage difficile, car Avraham savait que la fille de Bétouel n'était pas encore née et qu'il y avait une place pour le doute.
L'année où Its'hak atteignit ses 37 ans fut l'année de la naissance de Rivka. Par conséquent, c'était le dernier moment où Hachem a pu tester Avraham avant la naissance de Rivka (puisqu'à la seconde où elle est née, Avraham en aurait conscience), et cela était lorsque Its'hak avait 37 ans.
C'est à ce moment-là que l'épreuve de la Akéda serait la plus difficile pour Avraham, car les choses ont peut-être été changé depuis la proclamation initiale au Ciel et peut-être qu'en effet Its'hak serait tué sur l'autel de la Akéda puisque, à ce moment-là, sa femme n'était pas encore née.

La preuve en est qu'immédiatement après la Akéda (Vayéra 22,20), Avraham est informé de la naissance de Rivka.

Le Zéra Chimchon ajoute que le fait que Its'hak avait précisément 37 ans à l'époque a également son importance. Il explique que depuis le début de la Torah, Hachem est appelé Elokim, ce qui fait référence à l'Attribut de jugement strict d'Hachem.
La première fois que le nom יהוה apparaît, c'est dans le verset (Béréchit 2,4) : "le jour où Hachem, D., créa le ciel et la terre" (béyom assot Hachem Elokim érets véchamayim - בְּיוֹם, עֲשׂוֹת יְהוָה אֱלֹהִים). Ici, Hachem est appelé יהוה, ce qui fait référence à l'attribut de miséricorde d'Hachem. Le nom יהוה précède le nom Elokim, ce qui indique que la miséricorde d'Hachem atténue la sévérité du jugement.
C'est la 37e fois qu'Hachem est mentionné dans la Torah. C'est précisément ici qu'apparaît l'Attribut de la miséricorde d'Hachem. Cela reflète l'âge auquel Its'hak a été offert par la Akéda, car grâce au mérite de la Akéda, l'Attribut de jugement strict d'Hachem a été atténué, et le mérite de cette grande action a défendu le peuple juif de l'Attribut de jugement à travers les âges.

Les enfants de Noa’h ont-ils été sauvés grâce à son mérite?

+ Les enfants de Noa'h ont-ils été sauvés grâce à son mérite? :

"Noa'h a trouvé grâce aux yeux d'Hachem.
Ce sont les enfants de Noa'h, un homme juste et parfait" (Noa'h 6,8-9).

-> La paracha précédente (Béréchit) se termine par l'affirmation de la Torah selon laquelle Noa'h a trouvé grâce aux yeux d'Hachem et que c'est grâce à cela qu'il a été sauvé du déluge.

Le Zéra Chimchon demande qu'étant donné que les enfants de Noa'h ont également été sauvés, il semblerait qu'ils aient aussi trouvé grâce aux yeux d'Hachem.
Si c'est le cas, le verset aurait dû dire : "Et Noa'h, et ses enfants, ont trouvé grâce aux yeux d'Hachem" ?

Le Zéra Chimchon propose les deux explications suivantes.

1°/ Avant le déluge, il fallait avoir 100 ans pour être puni pour ses actes. Avant cet âge, une personne était considérée comme "mineure" et n'était pas punie pour ses mauvaises actions.
Pourtant, nous constatons que toutes les personnes, même celles âgées de moins de 100 ans, ont péri dans le déluge. Seuls les enfants de Noa'h ont été sauvés. Il est évident que cela n'a été possible qu'en raison du mérite de leur père, Noa'h, qui était juste. Par conséquent, ils ne sont pas inclus dans le verset et seul Noa'h est mentionné puisque c'est grâce à son mérite que ses enfants ont été sauvés.

2°/ Le Zéra Chimchon propose une autre possibilité.
Les enfants de Noa'h ont en fait été sauvés par leur propre mérite, puisque la guémara (Béra'hot 48b) dit : "On peut reconnaître un jeune arbre bien enraciné aux premiers stades de sa croissance". La guémara
utilise comme une allégorie des jeunes enfants qui n'ont pas encore atteint l'âge de la responsabilité, mais dont on peut déceler, par leurs actions, la direction dans laquelle ils se dirigent généralement.
Il en va de même pour les enfants de Noa'h, même s'ils n'étaient pas encore responsables et donc punissables pour leurs actions, leur tendance à être bons était claire.
En revanche, les enfants du reste des habitants de la terre ont montré de mauvaises tendances et ont donc été éradiqués.

Cependant, le fait que les enfants de Noa'h aient été justes est dû, en grande partie, au fait qu'en tant que père, les actions de Noa'h ont guidé et éclairé le bon chemin pour eux. C'est la raison pour laquelle le verset mentionne uniquement que Noa'h a trouvé grâce aux yeux d'Hachem, car même si ses enfants étaient également justes, cela était dû grâce à la droiture de Noa'h.

Le Zéra Chimchon utilise cette explication pour attribuer une compréhension plus profonde au commentaire de Rachi au début de la paracha.
La paracha commence par dire : "Voici les enfants de Noa'h", puis énumère les bonnes actions de Noa'h.
Rachi explique que les véritables enfants d'un tsadik sont ses bonnes actions.
C'est pourquoi la Torah mentionne les bonnes actions de Noa'h après avoir dit : "Ce sont les enfants de Noa'h".

Le Zéra Chimchon interprète ces mots de Rachi comme une leçon d'éducation des enfants ('hinoukh), le tsadik élève des enfants justes (tsadikim) non pas en prêchant les bonnes actions, mais plutôt en servant d'exemple vivant.
Par conséquent, "les vrais enfants d'un tsadik sont ses bonnes actions" signifie que les enfants d'un tsadik grandissent pour devenir justes en voyant les bonnes actions de leur père par l'exemple.

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=> Le mérite d’un individu juste protège ses enfants.
Les enfants grandissent pour devenir des personnes justes en voyant un exemple vivant de droiture chez leurs parents.

Hachem dit à Avraham : " Pars pour toi, ... de la maison de ton père, ... " (Lé'h Lé'ha 12,1)

-> Le midrach (Béréchit rabba 39,7) commente ce verset :
"Qu'est-il dit plus haut? 'Et Téra'h mourut'. Lorsque Hachem ordonna à Avraham de quitter la maison de son père (Téra'h), Avraham craignit qu'en faisant cela, et en laissant ainsi son vieux père se débrouiller seul, il ne crée une agitation et ne cause un 'hilloul Hachem. Pour apaiser les craintes d'Avraham, Hachem lui dit : "Je t'exempte de la mitsva de Kiboud Av (honorer son père). Cependant, je ne dispense pas les autres [juifs] d'honorer leurs pères. Non seulement cela, mais ton père mourra avant que tu ne partes et un 'hilloul Hachem sera évité. C'est la raison pour laquelle le commandement de 'Lé'h Lé'ha' est précédé du verset qui nous dit que Téra'h est mort".

-> Le Zéra Chimchon pose les questions suivantes sur ce midrach.
Tout d'abord, étant donné que Téra'h, le père d'Avraham, était un idolâtre, Avraham n'était pas obligé de le respecter. Pourquoi alors Hachem a-t-il dû "l'exempter" de Kiboud Av?
Deuxièmement, si l'on calcule les années, on s'aperçoit que Téra'h est mort de nombreuses années après l'épreuve de 'Lé'h Lé'ha' d'Avraham. Avraham est né lorsque Téra'h avait 70 ans. Téra'h a vécu jusqu'à l'âge de 205 ans. Avraham avait 75 ans lorsque Hachem lui a demandé de quitter son lieu de naissance. Cela signifie que Téra'h avait 145 ans lorsqu'Avraham reçut l'ordre de le quitter. Tera'h vécut encore 60 ans après cela. Comment le midrach peut-il alors affirmer que Téra'h est mort avant le départ d'Avraham?

Le Zéra Chimchon explique qu'à ce moment-là, Téra'h avait déjà commencé à reconnaître ses erreurs et à faire téchouva pour son passé d'idolâtre (avoda zara). Pour cette raison, Avraham avait peur de le quitter, de crainte qu'il ne retourne à ses anciennes habitudes, ce qui constituerait un grand 'hilloul Hachem.
Cependant, selon Tossafot (Baba Kama 7b), la brit ben Habétarim (l'Alliance entre Avraham et Hachem) a eu lieu 5 ans avant l'épreuve de 'Lé'h Lé'ha', et Hachem avait alors informé Avraham que son père se repentirait entièrement (voir Rachi - Lé'h Lé'ha 15,15).
En se référant à cette prophétie, Hachem informa Avraham qu'il ne devait pas avoir peur, car finalement, Téra'h se repentirait entièrement et ne reviendrait pas à ses anciennes habitudes, ce qui éviterait le 'hilloul Hachem.

C'est ce qu'Hachem a voulu dire lorsqu'Il a déclaré : "Je t'exempte de la mitsva de Kiboud Av, mais je n'exempte pas d'autres personnes d'honorer leurs pères". D'autres personnes dont les pères sont des fauteurs en train de se repentir ne sont pas autorisées à quitter le chevet de leur père, car en faisant cela, elles pourraient permettre à leurs pères de revenir à leurs anciennes habitudes.
Hachem dit à Avraham qu'il est différent puisque cela ne se produira pas dans son cas et que Téra'h finira par faire une téchouva complète et ne retournera pas à ses anciennes habitudes.

En d'autres termes, bien que Téra'h ait commencé le processus de téchouva et qu'Avraham soit maintenant obligé de le respecter puisqu'il n'est plus un idolâtre, Hachem dit à Avraham que quitter son père à ce stade n'est pas une violation du Kiboud Av puisque Téra'h est assez fort par lui-même et ne retournera pas à ses anciennes habitudes et qu'aucun 'hilloul Hachem ne résultera de la décision d'Avraham de le quitter.

Pour expliquer comment le midrach peut dire que Téra'h est mort avant qu'Avraham ne parte pour la terre d'Israël (puis Kéna'an), le Zéra Chimshon explique cela de manière non littérale, sur la base d'un concept mentionné dans le Zohar.
Le Zohar (Nasso 135b) dit que toute personne qui passe d'un statut supérieur à un statut inférieur peut être considérée comme morte. Dans ce cas, avant que Téra'h ne fasse téchouva, il était un riche marchand d'idoles.
Cependant, après qu'Avraham ait été sauvé de la fournaise, qui était censée être une punition pour ne pas avoir cru aux idoles, les affaires de son père ont beaucoup souffert, car la croyance des gens dans les idoles s'est considérablement affaiblie. [ de plus, Téra'h lui-même avait commencé à se repentir de son culte des idoles et avait probablement quitté l'entreprise, n'étant plus un homme riche aux affaires florissantes] . C'est pour cette raison que la Torah le considère comme mort.

En d'autres termes, " et Téra'h mourut ", ce qui, selon le Zéra Chimchon, signifie maintenant que Téra'h avait commencé à se séparer du culte des idoles, ce qui permit à Avraham de le quitter sans craindre qu'il ne revienne à ses anciennes habitudes.

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=> Si Abraham n'avait pas été rassuré par Hachem sur le fait que son père Téra'h, qui venait de commencer à se repentir de ses pratiques idolâtres, ne reviendrait plus jamais à ses anciennes habitudes, Abraham n'aurait pas été en mesure de le quitter. Il aurait dû rester à ses côtés pour l'aider à faire téchouva.

+ Parallèles entre Pessa'h & bénédictions d'Its'hak :

"Va je te prie, vers le menu bétail et prends-moi de là 2 beaux chevreaux et j'en ferai des mets pour ton père comme il aime" (Toldot 27,9)

-> Rachi cite l'explication de Pirké déRabbi Eliezer selon laquelle les deux chevreaux servis à Its'hak n'étaient pas son plat habituel ; au contraire, cette nuit-là était celle de Pessa'h et ils représentaient les offrandes (korbanot) de Pessa'h et de 'Haguiga.
Dans cet esprit, le Imré Emet souligne un certain nombre de parallèles entre l'épisode qui suit et celui de la nuit de la sortie d'Egypte.

L'un d'eux est la description faite par le midrach (Chémot rabba 19,5) de la manière dont, pour inciter de nombreux juifs récalcitrants à se circoncire, Hachem a demandé aux vents du Gan Eden de faire circuler parmi eux le parfum de l'offrande de Pessah.
De même, nous trouvons Its'hak s'exclamant que le parfum de Yaakov rappelait le Gan Eden (Toldot 27,27).

Un autre exemple est que les matsot que les juifs ont emportés hors d'Égypte avaient la saveur de la manne (Kidouchin 38a). Cela signifie sans doute que l'on pouvait y goûter toute la gamme des saveurs (elle avait le goût de ce qu'on pensait), tout comme dans le manne (voir Yoma 75a).
Sur les paroles de Its'hak à Essav: "J’ai mangé de tout avant ton arrivée" , Rachi (Toldot 27,33) commente : "tous les goûts que je voulais y trouver en mangeant, je les ai trouvés".

Enfin, la nuit du Seder est une occasion unique pour le Bien d'arracher le contrôle au Mal.
C'est ce à quoi fait allusion notre réponse au fils racha dans la Haggada : "li vélo lo" (Hachem a fait ces miracles pour moi, pas pour lui), qu'il n'a aucun rôle à jouer dans la sortie d'Egypte.
C'est donc cette nuit en particulier qui a été le moment propice pour Yaakov de déjouer Essav et de s'emparer de ses bénédictions.

Machia’h & vol interstellaire

+ Machia'h & vol interstellaire :

-> Selon le rav Aryeh Kaplan (Handbook of jewish thought 24,8), il est possible que des signes de vol interstellaire soient prédits dans les premiers écrits juifs.
Le prophète Yéchayahou (40,31) écrit : "Ceux dont l'espoir est en Hachem auront une force renouvelée ; ils auront des ailes comme les aigles".
Selon le Zohar (1:12b), il s'agit d'une référence à l'apparition des vols spatiaux.
De plus, le Tikouné Zohar (14b) évoque la colonisation interstellaire, car [à l'avenir avec la venue du machia'h] chaque juste (tsadik) recevra sa propre étoile sur laquelle il pourra résider.

Nous ne savons pas exactement ce que cela signifie, mais nous constatons aujourd'hui que les voyages dans l'espace progressent à un rythme effréné.
Les journaux nous parlent même régulièrement de la colonisation de Mars par l'homme.

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+ Les sources du savoir s'ouvrent :

-> Il y a environ deux mille ans, le Zohar (1:117a) déclare : "Au cours de la six centième année du sixième millénaire, les portes de la sagesse supérieure et les sources de la sagesse inférieure seront ouvertes. Cela préparera le monde à entrer dans le septième millénaire, tout comme un homme se prépare au coucher du soleil le vendredi pour le shabbat".

Il s'agit d'une prédiction claire selon laquelle en l'année juive 5600, qui correspond à l'année 1840 de notre ère, il y aura une explosion soudaine de la connaissance du monde. Bien que rien d'important ne se soit produit cette année-là, elle correspond au début de la révolution scientifique actuelle.

-> La technologie sera si avancée que les véritables pouvoirs destructeurs de la technologie moderne créeront une génération qui aura le pouvoir de s'autodétruire. C'est ce que laisse entendre Rabbi Eliezer (fin de Pessikta Rabbati 1) lorsqu'il dit que "le machia'h viendra dans une génération qui est ra'oui klia", ce qui signifie digne ou capable de provoquer sa propre destruction totale.
Cela peut être compris (par exemple) comme une référence au pouvoir de destruction dévastateur que nous connaissons dans les armes nucléaires.

Le cercueil de Yossef

+ Le cercueil de Yossef :

-> Au moment de quitter l'Egypte, Moché voulut tenir la promesse faite à Yossef il y a de nombreuses années, à savoir que les Bné Israël emporteraient ses os avec eux.
Où se trouvait le cercueil de Yossef avec les os à l'intérieur?
Personne ne le savait jusqu'à ce que Séra'h bat Asher soit interrogée par Moché et qu'elle lui dise que le cercueil avait été placé par les égyptiens dans le Nil. [guémara Sotah 13a]

Moché écrivit sur une tablette, la jeta dans le Nil et le cercueil remonta à la surface. Qu'est-ce qui était écrit sur la tablette que Moshé a jetée dans le Nil?
Les avis divergent : soit le Nom spécial d'Hachem (midrach Aggada Béchala'h ; midrach Hagadol Vayé'hi), soit l'image d'un bœuf (Tan'houma Béchala'h 2), soit les deux (Pirké déRabbi Eliézer 54).
Rachi (Ki Tissa 32,4) adopte une approche différente et affirme que le mot "Lève-toi, bœuf" était écrit sur la tablette.

-> D'où vient la tablette que Moché a jetée dans le Nil?
Une opinion lie la tablette à la coupe spéciale de Yossef qu'il avait secrètement placée dans le sac de Binyamin pour inciter les frères à retourner en Egypte.
Cette coupe était divisée en quatre morceaux. L'un d'eux portait l'image d'un lion, un autre l'image d'un bœuf, un autre l'image d'un aigle et enfin le dernier morceau portait l'image d'un homme. Ce sont les fameuses quatre images de la vision de Yé'hezkel du char d'Hachem (Yé'hezel 1,10).
Moché jeta l'un après l'autre chaque morceau dans le Nil, mais le cercueil de Yossef ne se souleva pas, jusqu'à ce que le dernier morceau avec l'image d'un homme y soit jeté. [midrach haGadol - Vayé'hi]

-> Qu'est-il advenu des ossements de Yossef?
Selon une opinion, ils sont restés dans le cercueil et ont voyagé avec les Bné Israël dans le désert pendant 40 ans. [Tsor Hamor - Bamidbar]
L'autre opinion est que les os ont été enveloppés dans une peau de mouton et que Yossef est devenu un mouton et a erré avec les Bnei Yisrael pendant 40 ans. [Tossefot Shantz - Sotah 13a ]