Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Dans la génération qui précède la guéoula, lorsqu'il y a un hester panim (Hachem cachant Sa face, pour ainsi dire), comme à notre époque, Hachem n'exige pas un niveau élevé de téchouva (repentir), et Il accepte des niveaux inférieurs à ceux qu'Il aurait accepté dans les générations précédentes.
[rav Moché Sternbuch - voir Taam vaDaat - Chémot 6,5]

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=> ainsi nous ne devons pas hésiter à faire téchouva, même si cela n'est pas parfait, pas foufou, car ce qui est très peu/faible par rapport à nos ancêtres, en réalité cela a actuellement énormément de valeur aux yeux d'Hachem.

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-> Notre yétser ara sait cela (que même une téchouva de 'basse qualité' a actuellement énormément de valeur), et nous fait croire l'inverse (ex: à quoi bon que je fasse téchouva, moi qui suis un si grand fauteur, qu'est-ce que ça peut faire à Hachem, ...).
A ce sujet : l'incroyable grandeur de chaque juif à notre génération : https://todahm.com/2022/02/08/la-grandeur-de-chaque-juif-a-notre-generation

La récitation du pitoum hakétoret

+ La récitation du pitoum hakétoret :

-> Le pitoum hakétoret est composé de versets et baïtot sur les ingrédients de l'offrande d'encens (kétoret) et les instructions pour la préparer.

Lorsque le Temple était encore debout, l'offrande d'encens avait pour effet d'annuler tous les types de jugements et de décrets qui pesaient collectivement et individuellement, comme il est dit : "Ils offriront de l'encens devant Toi" (yachimou kétorét béapé'ha - Vézot haBéra'ha 33,10 -> "béapé'ha" = littéralement : "dans Ton nez"), ce qui signifie que l'encens annule la colère d'Hachem (le terme 'af' signifie à la fois 'nez' et 'colère').
Les sacrifices/offrandes corrigent les dégâts causés par les fautes qui protent atteinte au corps de l'homme et à son âme animale, tandis que l'encens expie l'âme humaine, l'élevant à sa source divine. (voir le Kli Yakar - Tétsavé 30,1)

L'encens fait référence à l'essence intérieure de l'âme qui se soumet à son Créateur et s'annule au profit d'Hachem ; il fait également référence à l'abnégation dans la pratique pour la gloire d'Hachem, à la foi et à la confiance en Hachem, ainsi qu'à l'attachement et à la dévotion au Créateur. (voir rav Yossef Bloch - Iguéret al haBita'hon 5770 ; ainsi que rav Moché Yé'hiel Epstein - Ech Dat vol.10)

De nos jours, alors qu'en raison de nos nombreuses fautes, nous n'avons ni autel ni encens (le Temple étant détruit), la récitation de la section traitant de l'encens constitue un substitut efficace à l'offrande de l'encens sur l'autel d'or.

Le Zohar écrit ce qui suit :
"Rabbi Shimon a dit que si les gens savaient à quel point la procédure des kétoret est élevée/appréciée aux yeux d'Hachem, ils en prendraient chaque mot et l'élèveraient pour qu'il devienne une couronne sur leur tête, comme une couronne d'or.
Et celui qui s'efforce de s'y engager doit regarder l'écrit décrivant les ketores et lire cette section, et s'il le contemple et s'y concentre chaque jour, il aura une part dans ce monde et dans le monde à Venir, et la mort s'éloignera de lui et du monde, et il sera sauvé de tous les jugements de ce monde ... parce que partout où la procédure des kétoret est récitée avec concentration et émotion, la mort ne domine pas cet endroit, il ne lui sera pas fait de mal, et les autres nations ne domineront pas cet endroit."

Ce qui précède semble indiquer que celui qui récite les passages du pitoum hakétoret après s'être purifié par le repentir et s'être soumis au Créateur par l'annulation de soi, méritera de s'attacher à hachem et de se transformer en un être nouveau-né.
Pour cette raison, il est sauvé de tous les jugements qui auraient pu peser sur lui, et les nations n'auront aucune domination sur lui, puisqu'il n'est plus la même personne que celle qui a été condamnée à ces jugements ou à ces calamités.

De plus, le Zohar cité plus haut implique que non seulement une telle personne mérite d'être protégée de tout mal pour elle-même et les membres de sa famille, mais que ses actions protègent également les autres juifs situés au même endroit.
Ainsi, une personne qui récite les kétoret "avec concentration et émotion", selon les termes du Zohar, accomplit un immense acte de bonté non seulement pour sa propre âme et pour le bien-être de sa famille, mais aussi pour les autres, puisqu'elle profite également aux juifs de son entourage, en les sauvant des malheurs.
[rav Moché Sternbuch]

Dire 100 bénédictions quotidiennement

+ Dire 100 bénédictions quotidiennement :

-> Le rav Moché Schneider (roch yéchiva du rav Moché Sternbuch) conseille aux gens de réciter 100 bénédictions tous les jours, y compris le Shabbath, car c'est une excellente méthode pour être sauvé de tout malheur.

-> Le rav Eliyahou Dessler dit qu'étant donné qu'Hachem nous a avertis : "Et si, malgré cela, vous ne m'écoutez toujours pas, si vous conduisez avec désinvolture, Je me conduirai avec vous dass une fureur de désinvolture" (Bé'houkotaï 26,27-28), nous devons faire très attention à réciter les bénédictions correctement et non avec "désinvolture", car cela nous expose au danger qu'Hachem nous traite d'une manière "désinvolture".

-> Réciter les 100 bénédictions quotidiennes est une recette pour obtenir de la crainte du Ciel (yirat chamayim). Il est dit : "Qu'est-ce que Hachem, ton D., exige de toi?" et nos Sages (Ména'hot 43b) disent : "Ne lisez pas 'ma' (qu'est-ce que) mais plutôt 'méa' (100)", et ceci est suivi (dans le verset) par "sauf pour Le craindre" (Ekev 10,12).
Ainsi, la récitation des 100 bénédictions [chaque jour] génère de la crainte du Ciel.

Le roi David, à l'époque où 100 personnes mouraient chaque jour, a institué la récitation de 100 bénédictions par jour, à la suite de quoi la peste, qui avait fait des ravages jusqu'alors, s'est arrêtée.
De la même manière, une personne qui s'habitue à remplir correctement cette obligation connaîtra certainement des merveilles (personnelles et collectives).

La raison en est que le but de cette pratique est de nous permettre de dire 100 fois au cours de chaque journée : "Béni sois-tu Hachem notre D." (barou'h ata Hachem, Elokénou) : afin de se rappeler constamment qu'Hachem veille sur nous et sur toutes nos actions et que nous dépendons de Lui, et que celui qui est étroitement lié à Hachem et s'attache à Lui, en attribuant tout ce qui se passe à Lui, mérite un salut surnaturel.
Il va sans dire que plus la concentration avec laquelle chaque bénédiction est récitée est grande, plus l'effet de la ségoula d'être sauvé de mauvaises choses est important.
[rav Moché Sternbuch]

Répondre Yéhé chémé rabba

+ Répondre Yéhé chémé rabba :

-> En répondant à Yéhé chémé rabba "de toutes ses forces" (Rachi explique cela avec une concentration intense), on peut renverser les mauvais décrets (guémara Shabbos 119b), et en particulier être sauvé des souffrances liées à la naissance du machia'h (Gaon de Vilna - introduction au Tikouné Zohar).
Le but de ces douleurs liées à la naissance du machia'h est de nous pousser à crier vers Hachem. Par conséquent, quelqu'un qui crie (littéralement, ou de tout son cœur et de toute son âme) pour que l'honneur d'Hachem et Son royaume soient révélés, ce serviteur d'Hachem n'a pas besoin de réveils "externes" pour l'amener à crier vers Hachem, puisqu'il le fait déjà.

Celui qui dit Yéhé chémé rabba avec une grande concentration provoque à la fois une sanctification du nom divin dans ce monde et dans les mondes supérieurs, et démontre en même temps que le cœur de son âme aspire véritablement à cette sanctification.
Une telle personne mérite que les mauvais décrets qui pourraient peser sur elle en raison de certains méfaits personnels soient annulés, car son âme ayant déjà atteint un niveau si élevé, elle n'a plus besoin de punitions ou de purifications de son âme. [voir rav Yossef Yéhouda Leib Bloch - Shiouré Daat - vol.2]
De plus, son aspiration même à la sanctification du nom divin est le témoignage le plus clair de son désir ardent d'être témoin du royaume glorieux d'Hachem à l'arrivée du machia'h.
Une telle personne n'a certainement pas besoin d'être réveillée pendant la période des 'hevlé machia'h pour sortir de son sommeil : elle est déjà très éveillée.

Le 'Hafets 'Haïm déplorait le fait que les gens dépensent de l'argent et du temps pour toutes sortes de ségoulot, mais négligent la meilleure ségoula de toutes : dire Yéhé chémé rabba.
Dans une lettre publiée au début de la 1ere guerre mondiale (Mikhtav haRav 'Hafets 'Haïm - section 167), qu'il considérait comme faisant partie des douleurs de la naissance du machia'h, il exhortait les gens à se rassembler en grand nombre dans chaque ville pour les 3 prières et à répondre à Yéhé chémé rabba.
De cette façon, écrivait-il, des milliers de personnes seraient certainement sauvées de la mort, et ce serait un grand mérite pour ceux qui pourraient organiser cela, puisqu'ils apporteraient leur propre salut privé ainsi que celui de la nation juive tout entière.
[rav Moché Sternbuch]

La lecture du Shéma

+ La kriat Shéma :

-> La lecture du Shéma Israël est une mitsva de la Torah (déOraïta) qui revêt une importance particulière en temps de guerre, puisque la guémara (Sota 42a) dit : "Même si vous n'avez fait que la mitsva de réciter le Shéma le matin et le soir, vous ne serez pas livrés aux mains de vos ennemis".

L'une des raisons en est qu'en récitant la kriat Shéma, nous intériorisons l'unité et l'omnipotence d'Hachem, et nous renforçons notre conviction qu'il n'y a pas d'autre pouvoir ou force dans le monde.
Lorsque les juifs ressentent vraiment cela, la nation est effectivement invincible.
[le Maharal (Gour Aryé - Choftim 20,3) enseigne de même. ]

C'est en raison de l'importance particulière de la mitsva de la kriat Shéma que le Shass (les traités du talmud/michna) commence par elle. En récitant le Shéma dans le temps halakhiquement fixé et avec une grande concentration, ce qui nous permet d'intérioriser les messages transmis par le premier verset de la kriat Shéma, nous pouvons écarter tout danger (au niveau personnel comme collectif).
[rav Moché Sternbuch]

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-> "Le mérite de réciter la Kriyat Shéma le matin et le soir nous sauve de l'ayin ara".
[rav 'Haïm Palagi - séfer Néfech 'Haïm ]

La profanation du Shabbat est plus grave que la profanation de Yom Kippour.
[rav Moché Sternbuch]

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-> En période de guerre où l'on a besoin de davantage de protection d'Hachem, le 'Hazon Ich disait : "Ils ont peur des bombes, mais moi j'ai surtout peur de la profanation du Shabbath, qui est à l'origine des bombes".

Quiconque place [directement] sa confiance dans une personne, une force ou une création d'Hachem, plutôt que dans Hachem lui-même (autrui n'étant qu'un intermédiaire), pour sa sécurité personnelle ou pour tout autre aspect de sa vie, est coupable d'un certain degré d'avoda zara (idolâtrie).
[rav Moché Sternbuch]

La guéoula dépend de la [sainteté de la] brit mila ... vous devez comprendre le pouvoir inhérent à la brit mila, car c'est la voie vers toutes les rédemptions (personnelles et collectives).
[rav Yossef Gikatilla - Chaaré Tsédek p.13b]

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-> Le test le dernier et le plus important de la fin de l'exil se situe dans le domaine de l'immoralité (pritsout).
Le renforcement de la sainteté de l'alliance de la brit nous donne la possibilité d'affaiblir le pouvoir des descendants de Yichmaël, et même si d'autres nations se joignent à eux pour nous faire la guerre, nous serons en mesure de l'emporter sur eux ...

Quiconque saisit l'occasion qui se présente à notre époque pour combattre ce yétser ara bénéficiera d'une aide divine spéciale pour le vaincre, car lorsque l'impureté augmente, la sainteté acquiert un potentiel correspondant pour augmenter également, comme il est dit "D. a fait l'un correspondant à l'autre" (Kohélet 7,14).

Par conséquent, notre obligation à l'heure actuelle est d'augmenter le côté de la sainteté (kédoucha) ...
Si nous surmontons cette dernière épreuve d'immoralité avant l'arrivée du machia'h, nous assisterons rapidement à des merveilles à notre époque.
[rav Moché Sternbuch]

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+ Pureté familiale :

-> Le 'Hafets 'Haïm écrit : "Il faut réaliser ce qui est dit dans le Zohar (Chémot II,3a) que la faute de la Nidda fait que la gloire d'Hachem est retirée de la nation juive, et que les gens crient à Hachem à cause de leurs problèmes, et ils ne sont pas exaucés (parce que tous les membres de la nation juive sont responsables les uns des autres)".

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-> L'alliance sacrée de la brit mila protège une personne, et il n'y a aucun mal au monde qui puisse arriver à celui qui l'observe. [Zohar II,3b]

Ani lédodi, védodi li

+ Ani lédodi, védodi li :

-> Nos Sages (Aboudraham - Téfilot Roch Hachana) nous enseignent que le mot par Elloul renvoie à "ani lédodi védodi li" (Chir haChirim 6,3), qui signifie "Je suis à mon Bien-aimé et mon Bien-aimé est à moi", décrivant notre relation avec Hachem.
Cependant, le rabbin Ephraïm Wachsman s'interroge : Ne semble-t-il pas y avoir un mot manquant ici Que suis-je pour mon bien-aimé? Ne devrait-on pas dire : "Je me consacre à mon Bien-aimé"? "Je suis dévoué à mon Bien-aimé", ou "Je suis le serviteur de mon Bien-aimé", ou "J'aime mon Bien-aimé"?

Le rav explique que "ani lédodi" signifie : Tout ce que je suis, mon existence entière, est pour mon Bien-aimé. Il ne peut y avoir de mot entre 'ani' (je), et 'dodi' (à mon Bien-aimé), car cela impliquerait que j'ai ma propre existence et que je donne quelque chose de moi à Hachem.
Je suis tout entier à Hachem : mes talents, mes capacités, tout.

C'est ainsi que nous sommes censés vivre notre vie, en utilisant toutes nos forces au service d'Hachem. Comment y parvenir?
Le verset continue : "védodi li" (mon Bien-Aimé est à moi), ce qui signifie qu'Hachem, avec tout ce qu'Il est, englobant les milliards de galaxies et les mondes supérieurs (et nous ne connaissons qu'une infime partie de Sa grandeur!), tout de Lui est "li", à moi, sans aucune séparation.
Hachem fait tout pour nous ; même ce que nous Lui donnons, le "ani lédodi" est aussi "dodi li".
Cela nous est rendu en retour. Tous nos accomplissements spirituels et notre service pour Lui nous profitent. Hachem veut seulement que nous soyons ensemble avec Lui pour toute l'éternité.

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-> Le mois d'Elloul est illustré par le verset : "ani lédodi, védodi li" (Je suis à mon Bien-aimé et mon Bien-aimé est à moi).
Ce verset illustre le grand amour entre nous et Hachem : Il est notre Bien-aimé et Il nous aime au-delà de toute imagination.
Et si nous sommes "lédodi" = si nous revenons à Lui et disons : "Nous voulons être proches de Toi, Hachem, nous voulons Te servir du mieux que nous pouvons", alors "dodi li" = Hachem nous élèvera et nous rapprochera de Lui.
Si nous voulons que notre vie tourne autour de Toi (que le 'ani' soit directement lié au 'dodi'), alors si nous avons cette volonté de : "Hachem, je veux être près de Toi. Je T'aime ...", alors nous recevrons l'aide Divine dont nous avons besoin et nous en ferons l'expérience de "dodi li" Hachem nous élèvera pour être tout proche, à côté de Lui.
[rav David Ashear ]

Notre tâche consiste à réaliser que l'amour d'Hachem pour chaque membre de Sa nation dépasse tout ce que nous sommes capables d'imaginer, et que le seul but de toute souffrance est de servir de réveil pour se repentir et se rapprocher de Lui, de la même manière qu'un père aimant afflige son fils uniquement pour le bénéfice de ce dernier.
[rav Moché Sternbuch]