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Transformer la tristesse en joie

+ Transformer la tristesse en joie :

"Et j'ai imploré (Vaét'hanan - וָאֶתְחַנַּן) Hachem à ce moment-là en disant" (Vaét'hanan 3,23)

-> Le séfer Imré Noam explique ainsi ce verset :
"Quand le mois de Av commence, notre joie diminue" (guémara Taanit 26b).
Cela signifie que ce sont des jours de tristesse, mais qu'une fois passés, nous commençons nos jours de joie et bannissons le chagrin. Cela se fait grâce au pouvoir de la prière, comme le montre le verset : "Tu t'es enveloppé d'un nuage, de sorte qu'aucune prière ne peut passer" (Eikha 3,44).
Cela signifie que pendant les jours de deuil, un nuage empêche nos prières de monter, mais lorsque les jours de joie commencent, le nuage se dissipe et nos prières sont acceptées.
Et ces prières transforment la tristesse en joie.
Cela se voit dans le fait que le mot "vaét'hanan", dont la guématria est à la fois celle du mot "téfila" et celle des mots "atsav sim'ha" (tristesse + joie), suggère que grâce à la prière, la tristesse peut se transformer en joie.

Ainsi, nous lisons cette paracha de Vaét'hanan après le 9 Av pour symboliser le début d’une période propice de l’année où nos prières peuvent traverser les nuages ​​de tristesse et créer une grande joie et une grande lumière.

C’est dans cet esprit qu'il explique les mots de la haftara "na’hamou na'hamou ami" (sois réconforté, sois réconforté, Ma nation). Notre réconfort réside dans le fait que les nuages ​​et l’obscurité se dissipent et que la lumière apparaît.
Les premières lettres des mots "na’hamou na’hamou ami" forment le mot "anan" (nuage), tandis que le mot "ami" peut être l’acronyme de "atsav yiyé moser, qui signifie "la tristesse deviendra lumière".
[le mot "moser" peut signifier "lumière", comme dans Kohélet 2,13 : "kitron aor min a'hoché'h" ]
De plus, la guématria des mots "na'hamou na'hamou ami" est la même que celle de : 'hochékh (ténèbres, obscurité), ce qui est une allusion au fait que notre réconfort est le bannissement des ténèbres.

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