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Notre relation avec les souffrances

+ Notre relation avec les souffrances :

-----------> Sur le passé :
" 'havivim yissourim" = les souffrances sont précieuses (guémara Sanhédrin 101a)

Nos souffrances sont des trésors qui nous ont permis de réparer nos fautes, de nous rapprocher de Hachem, ...
N'oublions pas que peu de souffrances dans ce monde, a une valeur énorme dans le monde à venir.

=> Nous ne devons pas y être triste, ni s'en plaindre, car c'est une bonté de Hachem à notre égard.

[nos Sages (guémara Shabbath 55) affirment : "Il n'y a pas de souffrance sans faute" (én yissourim bélo avon).
On va chercher une solution à nos souffrances partout, mais on oublie bien souvent que la racine, la source, se trouve en nous : il s'agit de nos fautes (avérot).]

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+ "Je Te remercie pour m'avoir répondu (anitani - עֲנִיתָנִי)" (Téhilim 118,21)

-> Pour la majorité des commentateurs, le mot : עֲנִיתָנִי provient de : עונה (oné - une réponse).
Le roi David remercie Hachem de répondre à ses prières.

-> Le 'Hida (Haggada de Pessa'h pé é'had) comprend ce mot comme signifiant : "pour m'avoir fait souffrir", de la racine : עינוי (inouï - souffrance).
Ainsi, selon le 'Hida, le roi David remercie [rétroactivement] Hachem pour les souffrances qu'il a pu subir.

-> Selon Rabbénou Yona (Chaaré Téchouva 2,4), bien que nous devons prier Hachem afin qu'Il nous protège de tout malheur, nous devons néanmoins nous réjouir lorsque des malheurs nous frappent.
Nous devons réaliser que nous bénéficierons de ces souffrances comme nous l'aurions fait dans une affaire commerciale très rentable.
[En effet, pour un petit moment désagréable, nous avons ensuite un bénéfice énorme et éternel! ]

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-> Notre maître le "Beit Yossef", Rabbi Yossef Caro, a mérité un Maguid, un envoyé du Ciel qui lui a enseigné les secrets de la Torah et lui a révélé des choses grâce auxquelles il s’est purifié et a mérité des révélations sublimes.
Dans l’une des révélations par le Maguid (Maguid
Meicharim - paracha Emor), il lui a été dit : "Ces souffrances qui sont venues sur toi, si tu les avais souffertes sans écarter ta pensée de la Torah un seul instant, tu te serais élevé à des degrés si élevés que tu ne peux les concevoir!"

-> Dans un de ses moments les plus difficiles de sa vie, rabbi 'Haïm Friedlander a dit à sa femme : "La volonté du Créateur n’est pas seulement que l’homme mange du chocolat, mais aussi des choses amères et des douleurs, c’est cela la volonté de Hachem!"

-----------> Sur le présent et le futur :
"lo èm vélo shra'ran" = ni elles (les souffrances), ni leur récompense (Rabbi El'azar - guémara Béra'hot 5b).

Nous ne souhaitons pas les souffrances, car nous ne savons pas si nous arriverons à tenir, sans exploser spirituellement parlant.
De plus, en demandant à être dans une situation difficile, on n'est pas garanti d'avoir une aide divine, contrairement au cas où c'est Hachem qui nous y met directement.

Par exemple, dans la guémara (Kétouvot 33b), Rav affirme : "Si 'Hanania, Michaël et Azaria avaient été frappés, ils auraient servi les idoles [plutôt que de se jeter dans la fournaise]".

De même, le roi David, en demandant à Hachem à être mis dans une situation de test, à l'image de nos Patriarches, ne va pas réussir à surmonter l'épreuve car ne bénéficiant pas de l'aide Divine particulière puisque l'initiative venait de lui-même et non pas de D.
[de même seul Hachem sait ce que nous sommes capables de supporter, ainsi nous ne devons pas souhaiter d'être dans une situation difficiles, comme en ayant es souffrances.
Tâchons plutôt de nous surpasser par la joie que nous déployons en appréciant ce que Hachem nous donne dans la vie, par la capacité de faire les mitsvot, d'étudier la Torah, ...]

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-> Le Maharcha (guémara Baba Métsia 85a) rapporte la guémara (Baba Métsia 84b) qui relate que rabbi El'azar disait au début de la nuit : "Venez mes souffrances!", tandis qu'au matin, il disait : "Repartez mes souffrances, afin que je puisse étudier la Torah dans la journée".
[Rabbi El'azar subissait des souffrances d'amour (issourim chel aava).
En effet, la guémara (Baba Métsia 84b) dit : "les souffrances ... lui ont été infligé "par amour" et ont disparu "par amour".]

[on voit que malgré les bénéfices d'avoir des souffrances, cela ne fait pas le point s'il y a une perte d'étude de Torah.]

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-> "Quiconque se réjouit dans les épreuves apporte le salut au monde par son mérite" (guémara Taanit 8a)

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+ N'oublions pas :

-> "Tout ce que fait Hachem est pour le meilleur"
(kol dé'avid ra'hmana létav avid - guémara Béra'hot 60b)

-> "D. n'est que bon pour Israël" (Téhilim 73,1)

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-> b'h, voir également : http://todahm.com/2020/07/21/14301

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