Aux délices de la Torah

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L’antisémitisme

+ L'antisémitisme (par le rav Moché Sternbuch) :

-> Nous sommes une nation sainte et unique, c'est pourquoi les non-juifs nous haïssent et nous jalousent, mais ils ne pourront jamais nous vaincre.
La haine qu'ils nous vouent n'est pas un phénomène naturel, mais une création d'Hachem.
Hachem nous accorde une protection spéciale contre nos ennemis, mais lorsqu'il nous retire cette bonté, ils sont plus sauvages que des bêtes.

Nous devons être fiers d'être des juifs, fiers de notre Torah et reconnaissants d'être différents de toutes les autres nations. Lorsque Hachem nous frappe, aucune autre nation n'est aussi frappée, mais lorsqu'Il nous aide, aucune autre nation ne reçoit une telle aide.
C'est pourquoi la nation juive doit revenir à la Torah, car elle nous préservera à jamais, nous et nos enfants, et nous épargnera les épreuves difficiles.

Nos ennemis cherchent à nous dévorer, ils nous persécutent et en tirent du plaisir.
Par exemple, pendant la 2e guerre mondiale, les allemands et leurs complices ont tiré une grande jouissance de leurs actes de meurtre et de torture. La haine intense des nazis et de leurs partisans à l'égard des juifs, qui s'est faite au détriment de leur effort de guerre et au prix de leur défaite finale, montre que cette haine était surnaturelle, une création d'Hachem.

Ce n'est que lorsque nous observons correctement la Torah qu'Hachem nous protège de tous nos ennemis.
Lorsque nous commençons à manquer d'observance [des mitsvot], nous perdons notre sécurité et nos ennemis sont prompts à agir. Il s'agit d'un principe général, bien que nous ne devions pas interpréter la Shoa, par exemple, comme une punition pour des fautes spécifiques.

Ni la sympathie pour nos souffrances, ni l'admiration ou la crainte de notre puissance militaire ne peuvent guérir le phénomène éternel de l'antisémitisme... En outre, plus nous comptons sur nos prouesses physiques ou en tirons fierté, plus nous encourons la colère Divine en plaçant notre foi dans le "ko'hi vé'otsem yadi" (la force de mes propres mains) plutôt que dans Hachem, qui souhaite ardemment que nous nous en remettions à Lui et à Lui seul.

Le rav de Brisk a déclaré il y a plusieurs décennies que la notion même d'un État servant de rempart contre l'antisémitisme est une théorie qu'il est interdit d'envisager, puisque la nation juive ne mène pas une existence naturelle et que sa survie entière dépend uniquement de l'accomplissement de la Torah et des mitsvot, et non de l'existence d'un État (que D. préserve).

Seul Hachem lui-même peut nous sauver de nos oppresseurs. En nous engageant dans l'étude de la Torah, nous sommes en mesure de surmonter les processus "naturels", qui semblent annoncer notre disparition, puisque la nature est soumise à la Torah.

En bref, puisque l'antisémitisme est si clairement un phénomène surnaturel, le moyen de le vaincre n'est clairement ni par la force, ni par la persuasion, mais uniquement par la prière sincère et l'observation scrupuleuse de la Torah et des mitsvot.
De cette façon, nous n'aurons plus besoin de réveil divin par la persécution pour nous rapprocher d'Hachem.

Après la venue du machia'h, nous comprendrons qu'Hachem ne s'est pas caché et n'a pas laissé le monde entre les mains de l'homme, mais qu'Il a toujours gouverné le monde avec bonté et justice.
Hachem nous révélera tous les grands miracles qu'Il a accomplis pour nous sauver des plans de nos ennemis visant à nous détruire complètement, et Il nous montrera comment Il nous a sauvés des machinations de nos ennemis au fil des générations, dont nous n'étions même pas conscients pour la plupart d'entre elles.
[rav Moché Sternbuch]

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-> La haine universelle du peuple juif a traversé toutes les générations, et c'est un phénomène qui ne peut pas être expliqué, bien que de nombreux historiens aient essayé. Cette haine est aussi illogique qu'intense et continue.
La seule raison pour laquelle l'antisémitisme se manifeste, explique le Rav Avigdor Miller, est de rappeler au peuple juif qu'il est différent. Par conséquent, si le peuple juif le reconnaît et agit en conséquence, l'antisémitisme n'aura pas lieu d'être.
Ainsi, le rav Miller explique que le niveau d'antisémitisme auquel le peuple juif est confronté à chaque génération est proportionnel à la reconnaissance qu'il a de son caractère unique.

-> b'h, des divré Torah sur : la grandeur d'être juif(ve) : https://todahm.com/category/moussar-pensee-juive/divers-divers/la-grandeur-detre-juifve

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+ Une autre origine de l'antisémitisme :

-> "Parce qu'Hachem nous a rendus uniques par Ses lois et Ses préceptes [au mont Sinaï], et que notre prééminence se manifeste dans Ses règles et Ses statuts ... c'est pourquoi toutes les nations idolâtres, animées par l'envie et l'impureté, s'élèvent contre nous, et tous leurs rois, motivés par l'aversion et la calomnie, s'emploient à nous persécuter. Leur désir est de se battre contre Hachem!"
[Rambam - Iguéret Téman]

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-> La guémara (Shabbath 89a) s'interroge : Pourquoi [le lieu de notre mariage avec Hachem, où l'on a reçu la Torah] est appelé : mont Sinaï?

Nos Sages d'y répondre : "Car c'est à partir de là que les nations [du monde] ont commencé à haïr les juifs".
[le mot : "sin'a" : שִׂנאָה = la haine]

Rachi explique : c'est parce qu'elles n'ont pas accepté la Torah lorsqu'elle leur a été offerte [et ce avant que le peuple juif ne l'accepte].
[lorsque les nations du monde ont réalisé leur erreur, et qu'elles ont pu voir les avantages énormes que les juifs en tiraient (l'éternité, la Vérité, ...), elles se sont remplies de jalousie et de haine [même de manière inconsciente].

Joie dans une mitsva

"Il n'y a pas d'homme juste sur terre qui fasse le bien et ne commette pas de faute, ce qui provoque une punition.
Néanmoins, si on sert Hachem avec de la joie découlant d'une mitsva, la puissance de cette joie serait grande, évoquant, pour ainsi dire, une joie au Ciel qui va renverser les jugements (qui pèse sur nous suite à nos fautes) ...
parce que par la joie [sur l'accomplissement] d'une mitsva ici-bas ... on suscite la révélation d'une joie en-Haut".
[voir Zohar Tétsavé 184b ; Néfech ha'Haïm 1:7]

=> ainsi, notre joie qui découle de notre avodat Hachem, non seulement génère une joie au Ciel, mais est capable d'annuler les mauvais décrets qui sont sur nous.

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-> Nous avons besoin d'une grande miséricorde Divine, mais par la joie, nous pouvons renverser les mauvais décrets.
[rav Moché Sternbuch - le 4 avril 2024]

L’exil de Yichmaël

+++ L'exil de Yichmaël :

-> "Le 5e (et dernier) exil (celui de Yichmael) est différent de tout ce qui l'a précédé, parce qu'alors ils voudront nous engloutir vivants ... parce qu'à D. ne plaise, dans leur colère ils cherchent à effacer le nom de la nation juive de la surface de la terre.
Dans l'exil de Yichmael, ils veulent tuer les âmes et les corps et détruire les biens des juifs, les engloutir vivants et ne laisser aucune trace d'eux".
[rav 'Haïm Vital (1543-1620) - Eits Hadaat Tov]

-> Leur intention (à Yichmaël) est d'effacer complètement la nation juive du monde, et ils sont déterminés à le faire progressivement, c'est leur objectif.
[rav Moché Sternbuch]

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+ Yichmaël (d'après le rav Sternbuch) :

-> Les musulmans sont religieux et ont la foi. Notre capacité à les contrer réside dans la prière, la moralité et la foi, y compris la prise de conscience qu'Hachem est tout-puissant, la source de toute vie, et qu'Il est le seul à être en charge de notre destin.

Les descendants de Yichmael continuent de pratiquer la brit mila (bien que sans priah), et le Zohar note que le mérite de cet acte est suffisant pour leur donner le droit de demeurer en terre d'Israël pendant une longue période, leur donnant la capacité de nous persécuter dans les dernières générations avant le machia'h. Ce mérite finira par s'épuiser, et lorsque les descendants de Yichmael seront vaincus, machia'h viendra immédiatement. [voir Baal haTourim - 'Hayé Sarah 25,18]

-> Le Maharal (Ner Mitsva - Inyané arba Malkhouyot & dans Nétsa'h Israël chap.21) affirme que la nation de Paras (la Perse, connue aujourd'hui sous le nom d'Iran) fait partie de Yichmael, et que si les Quatre nations diffèrent dans leurs actions et leur comportement, Yichmael et Paras sont identiques en termes de conduite. Il ajoute que, pour cette raison, Yichmael n'est pas considéré comme l'une des Quatre nations, puisqu'il est inclus dans la nation de Paras.

-> Il y a plus de 400 ans, le rav 'Haïm Vital (Eits Hadaat Tov) écrivait déjà ce qui suit à propos de l'exil de Yichmael :
"Il y a un autre 5e et dernier exil, qui est le plus difficile de tous. Il s'agit de l'exil de Yichmael, que l'on appelle "péré adam" ... et qui a également le mérite de nos ancêtres, puisque nous savons qu'Avraham a dit : "Si seulement Yichmael pouvait vivre devant Toi".
Il a aussi le mérite de la mila (brit), et c'est aussi pour cette raison qu'il est appelé adam, et c'est pourquoi son exil est plus puissant que le reste des 4 royaumes. Comme l'ont dit nos Sages, c'est la raison pour laquelle il a été appelé Yichmael, parce qu'à l'avenir la nation juive poussera de grands cris pendant les jours de son exil, et alors D. les écoutera et leur répondra ...
à l'avenir ils domineront le monde sur les juifs ... le 5e exil est différent de tout ce qui l'a précédé, parce qu'alors ils voudront nous engloutir vivants. Dans l'exil de Yichmael, ils veulent tuer les âmes et les corps, détruire les biens des juifs, les engloutir vivants et ne laisser aucune trace d'eux."

-> Le 'Hafets 'Haïm (1838-1933) s'est attardé sur un autre aspect du titre "péré adam". Il a fait remarquer que, puisque la Torah atteste que Yichmael est un péré adam (une créature rebelle ; voir Onkelos), cette description s'appliquera pour toujours ; on aura beau essayer d'acculturer ses descendants, ils ne changeront pas leur essence.
Il conclut par un soupir prophétique : "Oy, qui sait combien de souffrances ce péré adam risque de causer à la nation juive à la fin des temps!".

-> D'après le Pirké dé Rabbi Eliezer (chap.32) : À l'avenir, Hachem entendra le son des cris du peuple provenant des actions que les descendants de Yichmael commettront à l'avenir en terre d'Israël à la fin des temps. C'est pourquoi il est appelé Yichmael ("D. entendra"), comme il est dit : "D. entendra et leur répondra" (yichma k-El, véyaaném - Téhilim 55,20).

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-> Le rav Moché Sternbuch enseigne :
Le véritable "front" de toute guerre se trouve au Ciel.
Nous ne sommes pas une nation soumise à des causes naturelles, et ce sont uniquement nos prières, notre Torah, notre repentir et nos actes qui font que la Chékhina réside parmi nous et nous sauve des malheurs.

Puisque nous ne pouvons mériter la guéoula que lorsque nous parvenons à la réalisation simple et absolue que "nous ne pouvons compter que sur notre Père céleste", et qu'il est pratiquement impossible d'atteindre ce niveau si nous exposons [constamment] notre esprit aux divers médias qui donnent l'impression que notre destin dépend d'autres choses que de nos mérites spirituels, comme l'armée ou les hommes politiques, nous serions très insensés de remplir [plus que le minimum nécessaire] notre esprit de toutes les dernières nouvelles.
[le rav Pinkous disait qu'on a tendance à écouter la moindre des nouvelles aux informations pour avoir l'impression de maîtriser la situation (cela se fait au détriment de savoir que 100% des choses ne provient que parce que Hachem le permet, donc demandons Son aide et faisons lui confiance). ]

"Le bita'hon ne signifie pas que tout ira bien [un jour], cela signifie que tout va bien maintenant ...

Je vois la sainte Chékhina reposant sur chaque pilier de la clôture de barbelés entourant le ghetto [de Kovno] et veillant sur nous, sur chacun d'entre nous, pour s'assurer qu'ils ne peuvent pas nous assassiner."
[rav Mordé'haï Programansky - paroles prononcées pendant la Shoa]

"Nous savons que la période actuelle est la période du machia'h, et même si nous ne connaissons pas clairement le moment de sa venue, ni l'année où elle aura lieu, nous devons nous rendre compte que ce jour n'est pas loin.
Il y a certainement des milliers et des milliers d'anges défenseurs qui nous jugent favorablement et qui demandent que la fin de l'exil soit accélérée.
En face, des milliers et des milliers d'anges poursuivants excitent le jugement contre nous et cherchent à retarder la fin de l'exil et à le prolonger.

Devrions-nous pour autant rester les bras croisés? Qui sait si nos mérites l'emportent sur nos fautes ou l'inverse, à D. ne plaise.
Chaque individu doit partir du principe qu'il a le pouvoir de déterminer le résultat par ses actes. C'est pourquoi nous devons nous fortifier de toutes nos forces en étudiant la sainte Torah et en observant les mitsvot ... et c'est grâce à ce mérite que nous serons délivrés de notre exil et qu'Il nous enverra le machia'h".
[le 'Hafets 'Haïm - dans une lettre publiée en 'hechvan 1926]

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-> Un éved ivri (esclave hébreu) peut acheter sa liberté en payant une certaine somme (voir guémara Kidouchin 14b).
Au début du cycle du yovel (50 ans), les frais de rachat que l'esclave doit payer pour se délivrer sont élevés, mais ils diminuent au fur et à mesure que les années se rapprochent de l'année de yovel.
Le 'Hafets 'Haïm a utilisé ce phénomène halakhique pour expliquer comment nous pouvons nous attendre à ce que le machia'h vienne dans notre génération s'il n'est pas apparu dans les générations précédentes qui étaient à un niveau beaucoup plus élevées que la nôtre : Hachem a fixé un temps pour notre guéoula, et les premières générations avaient besoin de beaucoup de mérites pour l'accélérer.
Nous, en revanche, qui sommes si proches du dernier chapitre de l'exil, ne sommes pas tenus de payer un "prix" aussi élevé pour mériter la rédemption (guéoula). Hachem n'attend pas de nous que nous fassions plus que notre maximum, en fonction de nos propres capacités et circonstances, pour mériter la liberté éternelle.

-> Le Gaon de Vilna dit que nos Sages comparent la période qui précède la venue du machia'h aux douleurs d'avant une naissance : plus nous sommes prêts de l'arrivée du machia'h, plus les temps seront difficiles.
Cependant, tout comme la mère sait que ses souffrances en valent la peine en raison de l'enfant qu'elle mettra au monde, nous réalisons également que tous nos problèmes sont un prix valable à payer pour notre guéoula finale et notre libération éternelle.

Renouveler notre âme à Shavouot

+ Renouveler notre âme à Shavouot :

-> Puisque Shavouot est un jour si puissant pour la Torah, elle éveille l'âme de chaque juif et nous élève tous vers de nouveaux sommets.
Chaque individu ressentira certainement un plaisir spirituel et une inspiration à un moment donné de cette journée, comme le dit le 'Hatam Sofer (drachot 'Hatam Sofer - p.279) : "L'âme d'une personne renaît littéralement grâce à l'abondance de lumière qu'elle reçoit lorsqu'elle réaccepte la Torah à Shavouot."

Shavouot – Obtenir le pardon de nos fautes par l’acceptation de la Torah

+ Shavouot - Obtenir le pardon de nos fautes par l'acceptation de la Torah :

-> La guémara (Yérouchalmi Roch Hachana 4:8) déclare : Rabbi Mécharchia a dit au nom de Rabbi Idi : Il est dit le mot : 'hét (faute/péché), pour tous les autres korbanot. (tous les autres Korban moussaf disent qu'une chèvre a été prise comme 'hatat)
Mais à Shavouot (le jour des bikourim), il n'est pas dit : 'hét (il n'est pas mentionné que la chèvre soit un 'hatat).
Hachem leur dit : Puisque vous avez accepté le joug de la Torah sur vous, je considérerai cela comme si vous n'aviez jamais fauté de votre vie.

Le Yafé Maré explique que chaque année à Shavouot, c'est comme le jour où nous nous sommes tenus devant Hachem et avons reçu à nouveau la Torah. Par conséquent, il n’y a pas de faute ('hatat) du tout.

Le Rokéa'h (siman 295) écrit de la même manière que toutes nos fautes nous sont pardonnées chaque année à Shavouot, lorsque nous acceptons à nouveau la Torah, tout comme cela l'a été lorsque nous avons reçu la Torah à mont Sinaï pour la première fois.
Pour cette raison, nous devrions tous être joyeux à Shavouot. Nous devrions nous réjouir car Hachem pardonne nos fautes ce jour-là.

"Cette fête de Shavouot est extrêmement sainte et nous sommes obligés de nous en réjouir avec une joie spirituelle, car sans ce jour, que seraient nos vies et quel serait notre but? À quoi ressemblerions-nous sans la Torah?"
[Chla haKadoch - massekhet Shavouot - pérek Torah Ohr]

zman matan Toraténou

Le rabbi de Kotzk demande pourquoi Shavouot est appelé "zman matan Toraténou", le jour du don de notre Torah. Pourquoi n’appelle-t-on pas "zman kabalat Torasténou", le jour où l’on reçoit la Torah?

Il répond que le mot "donner" indique que chacun a reçu une part égale ; alors que "recevoir" pourrait signifier que chaque personne prenait un montant différent.
Au mont Sinaï, Hachem s’est révélé de manière égale à chaque juif. Nous l'avons tous reçu comme une seule entité, ainsi nous l'avons tous reçu d'une façon équivalente.
S’il est vrai que chaque juif a des niveaux d’intellect et de compréhension différents qui affectent la quantité de Torah qu’il peut recevoir, cela ne dépend pas d’un jour spécifique. Le jour de Shavouot, nous sommes tous égaux. C'est pourquoi on l'appelle le jour du don de la Torah.

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[ le don de la Torah = aux yeux d'Hachem, chaque juif a la même importance, et ainsi on donne à chacun une part identique. Nous ne devons pas oublier cela en constatant que nous avons des outils/capacités différents pour recevoir la Torah. (extérieurement on peut se dire D. préfère autrui à moi car il a plus de réussite, de facilité dans la Torah, mais cela est une erreur. )
Hachem donne pareil à tous, mais Il nous a fait chacun unique, et nous aurons des comptes à rendre par rapport à nous-même : quelle utilisation avons-nous fait de nos capacités que Hachem nous a octroyées pendant notre vie.
Le message de Shavouot est qu'en absolu il n'y a pas de différence entre le juif le plus simple et le plus grand tsadik : tous les 2 sont chéris et importants pour Hachem, tous les 2 doivent agir aux mieux de leurs potentialités. ]

Le jugement de Shavouot – le nouvel an de la Torah, pour mériter l’aide d’Hachem dans l’étude et dans le service d’Hachem pour l’année à venir

+ Le jugement de Shavouot : le nouvel an de la Torah, pour mériter l'aide d'Hachem dans l'étude et dans le service d'Hachem pour l'année à venir :

-> Le Chla haKadoch rapporte au nom du 'Tolahat Yaakov', les mots suivants :
"Sache que, de même qu'à Roch Hachana, Hachem examine les actes des hommes car c'est le jour de la création originelle et le commencement du monde, il en est de même pour le jour du don de la Torah, qui constitue également un renouvellement du monde.
Au cours de celui-ci, le monde fait l'objet d'un jugement sur les fruits de l'arbre, comme il est enseigné : ''A Shavouot, le monde est jugé sur les fruits de l'arbre'' (guémara Roch Hachana 16a).
Et on a expliqué que les fruits dont il s'agit sont les âmes qui se sont détachées de l'arbre d'Hachem, car le monde est jugé alors sur la Torah qui a été donnée en ce jour et qui n'a pas été étudiée.
C'est le sens de l'expression ''les fruits de l'arbre" : ceux qui ne sont pas arrivés à maturation et n'ont pas abouti à la Torah et aux mitsvot comme il se devait."

-> Le Sfat Emet écrit également à propos de la coutume d'étudier la Torah la nuit de Shavouot :
"Il est enseigné (Avot 2,12) : "Sois prêt à étudier la Torah, car elle ne te viendra pas en héritage."
Or, il est pourtant écrit : "Elle est un héritage pour l'assemblée de Yaakov" (Vézot haBéra'ha 33,4).
Il y a donc lieu d'expliquer que la Torah est nommée : "éts 'haïm" (l'arbre de vie - עץ חיים), et que de même qu'un arbre donne des fruits chaque année, de même la sainte Torah renouvelle ses fruits chaque année.
C'est pour cela que l'on est jugé à Shavouot sur les fruits de l'arbre, car on est jugé sur le renouvellement de la Torah appelée עץ חיים (l'arbre de vie).
C'est aussi la raison pour laquelle cette fête est également appelée : 'hag habikourim (la fête des prémices - חג הביכורים), afin d’évoquer le thème du renouvellement."

Le Sfat Emet poursuit :
''Et de même, qu'il est enseigné (midrach Tan'houma Yitro 11) que la partie de Torah qui fut transmise par les prophètes et les Sages dans toutes les générations avait déjà été reçue lors du don de la Torah, mais qu'elle attendait d'être expliquée à son heure par chacun d'entre eux, de même, à chaque fête de Shavouot, qui est l'époque du don de notre Torah, les Bné Israël reçoivent une part nouvelle de Torah qui leur revient cette année, et c'est à eux, ensuite, de la concrétiser chacune en son temps.
Et cette nouvelle part de Torah qui leur est octroyée dépend de la préparation de chaque juif.

Grâce à cela, on peut comprendre ce que la michna enseigne : 'Soit prêt à étudier la Torah, car elle ne te viendra pas en héritage' = chacun doit en effet se préparer personnellement à recevoir la nouvelle part de Torah qui lui est attribuée en propre pour cette année, car elle n'est pas un héritage fixe mais elle se renouvelle à chaque fois, et ce jour est la racine de la Torah de toute l'année.''