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Allumer le feux = principale préparation pour recevoir la Torah

+ Allumer le feux = principale préparation pour recevoir la Torah :

-> "Parce qu'Il était descendu sur lui (le mont Sinaï) dans un feu" (Yitro 19,18).
Le rav Acher de Stolin explique : "Car Hachem ton D. est un feu dévorant" (Vaét'hanan 4,24) = cela vient suggérer le feu interne avec lequel les juifs servent Hachem.
Son fils, le Beit Aharon, en déduit que le verset signifie que Hachem descendit et se révéla ici-bas grâce au feu d'en bas ...., car l'homme atteint la perfection grâce au feu du désir qu'il éprouve pour la Torah et la prière.

De fait, on voit qu’il est fait référence au feu à de nombreuses occasions lorsqu’il est question du don des Tables de la loi.
Par exemple, il est écrit : "Et le mont Sinaï était couvert de fumée car Hachem y était descendu dans le feu", ou bien : "Et la montagne brûlait d'un feu jusqu'au coeur du ciel", et également, dans la prière de moussaf de Roch Hachana (dans la bénédiction des Shofarot) : "Tes Saintes paroles dans les flammes, le tonnerre et les éclairs, c'est par elles que Tu T'es dévoilé".
Tout cela afin de nous enseigner que tel est le chemin le plus direct pour se préparer à recevoir la Torah et à plus forte raison pour la recevoir réellement, nous devons développer en nous : le feu, l'entrain et la vitalité, "le tonnerre et les éclairs".
[notre avodat Hachem doit être plein de d'entrain, de feu (ex: joie, fierté de faire Sa volonté), de tout notre coeur. ]

La Torah nous ordonne par un commandement positif et par une défense de nous souvenir chaque
jour et à chaque instant de l'évènement du don de la Torah : "Garde-toi et veille à ton âme, de peur que tu n'oublies les choses que tes yeux ont vues ... et tu les enseigneras à tes fils et aux fils de tes fils, le jour où tu t'es tenu sur le 'Horev ... lorsque la montagne brûlait d'un feu jusqu'au coeur du ciel", ce que le Ramban commente ainsi : "Que tu n'oublies pas le rassemblement au mont Sinaï et toutes les choses que tes yeux y ont vues, les éclairs, les torches, Sa Gloire et Sa Grandeur, et les paroles que tu y as entendues au sein du feu."
Cela sous-entend que nous sommes tenus de nous souvenir du tonnerre et des éclairs et des torches de feu, eux-mêmes, par lesquels Hachem donna la Torah.

Ce thème est d'ailleurs évoqué dans les lois relatives à la bénédiction de la Torah, comme le stipule le Tour (Ora'h 'Haïm 47) : ''Béni sois-Tu Hachem, qui nous as choisis entre tous les peuples et nous as donné sa Torah, Béni sois- Tu, Hachem qui donnes la Torah''.
Le Tour commente : "on pensera, en prononçant cette bénédiction, au rassemblement au pied du mont Sinaï, à la manière dont Hachem nous a choisi parmi tous les peuples et nous a fait entendre Ses paroles au sein du feu et nous a donné Sa sainte Torah qui est toute notre vie, Son précieux joyau, avec lequel Il se délectait chaque jour."

Ce qui suggère également que l'obligation de se souvenir du don de la Torah sur le mont Sinaï inclut aussi le souvenir du grand feu qui brûlait à cet endroit, au point que chacun est tenu de penser et de réfléchir à ce feu chaque jour.
L'homme doit tout d'abord commencer à déraciner la routine de son coeur, et rallumer la flamme sacrée qui est en lui, lorsqu'il s'apprête à étudier la Torah et qu'il aborde les mitsvot, afin de les accomplir avec amour et joie.
C'est dans cette disposition, lorsqu'il brûle de tout son être, qu'il entreprendra son service Divin.

=> il nous incombe d'éveiller en nous ce désir ardent de nous rapprocher d'Hachem et de Sa Torah, d'être à l'image de nos pères qui crièrent : "Tout ce qu'Hachem a dit, nous le ferons et nous le comprendrons, nous voulons voir notre Roi!" (Yalkout Chimoni - Yitro 276).
Car c'est grâce à cette flamme sacrée qu'ils n'exigèrent pas de comprendre en premier lieu à quoi ils s'engageaient pour pouvoir décider, mais qu'ils s'engagèrent sans hésiter en disant ''nous le ferons'', et seulement après ''nous le comprendrons''.
Cet engagement spontané leur valut alors des louanges, comme la guémara (Shabbath 86a) l'enseigne : "Au moment où les Bné Israël firent précéder le ''nous le ferons'' sur le ''nous le comprendrons'', une voix Céleste retentit et dit : 'Qui a dévoilé à mes enfants ce secret dont se servent les anges?' ".

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