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+ "J'ai demandé à D. une grâce en ce temps-là en disant ..." (Vaét'hanan 3;23)

"En ce temps-là" = plus précisément quand?

Selon le rav Israël Salanter, nous pouvons en déduire que l'on ne doit pas dire :
- "Cette période est propice à la prière, ou à l'étude de la Torah" ;
- "Ce n'est pas le bon moment pour étudier" ;
- "Je suis trop fatigué, je n'ai pas la force" ;
- "Je n'ai pas la tête à cela. J'irai prier lorsque je me sentirai mieux ..." ;
- "J'irai étudier quand j'aurai un peu plus de temps ..." ;
- ...

Mais ce verset affirme que c'est possible "en ce temps-là"
== tous les instants sont également propice à la prière, et tous les moments sont bons pour l'étude de la Torah ou l'accomplissement des mitsvot.
Si ce n'est pas maintenant quand?

En effet, l'on voit, que lorsque l'on remet à plus tard une étude de Torah, au final cette étude n'est jamais faite!

Il existe un principe connu : "Avoir le temps, révèle que l'on n'a pas le temps!"
En revanche, si l'on n'a pas le temps, c'est le signe que l'on a le temps.

Essayons de comprendre : lorsque nous avons du temps devant nous, alors nous fonctionnons au ralenti, et nous ne faisons pas grand-chose à cause d'une certaine paresse qui s'installe ...
A l'inverse, ceux qui craignent de ne jamais avoir le temps, accomplissent nombre de choses, car c'est justement sous la pression, qu'ils abattent les tâches les unes après les autres ...

Source (b"h) : le "Séoudat aMélé'h" du rav Moché Pell

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