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"Ce monde est comme une antichambre du monde à Venir ; prépare-toi dans l’antichambre, de sorte que tu puisses pénétrer dans le palais" (Pirké Avot 4,16)

-> Nos Sages donnent d'également d'autres paraboles lorsqu'ils comparent ce monde avec celui à Venir.
Par exemple, dans la guémara (Nédarim 55a), nos Sages comparent ce monde à un mariage, où l'on doit manger et boire, puisqu'une fois le mariage terminé il sera trop tard pour cela.
Le Ein Yaakov dit que ce monde est similaire à une salle de mariage.
Le rav Henich haCohen Levin (Alexander Rebbe) explique qu'à l'image d'une salle de mariage qui chaque soir a de nouvelles personnes qui viennent danser, manger, chanter, ... de même les personnes qui sont sur la scène de ce monde changent.
Ceux qui chantent et dansent aujourd'hui, ne seront pas ceux qui chanteront et danseront demain.
[les plus grands dirigeants, les plus riches, les plus tsadikim, les plus réchaïm, ... tout le monde n'est que de passage.
Nous ne devons pas oublier ce message, et se croire éternellement ici.
Ainsi, plutôt que de prendre une assurance vie, de tellement s'investir pour notre vie dans ce monde, nous devons plutôt assurer notre vie de l'après mort, car le contenu de l'éternité de notre monde à Venir dépend quasiment à 100% de notre comportement ici, dans la salle de mariage.]

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-> Le rav Avraham Weiberg de Slonim enseigne que l'antichambre fait référence à ces moments où nous sommes occupés avec des problématiques de ce monde, comme notre travail et le fait de s'occuper de nos besoins physiques.
Le palais fait référence à ces moments sublimes où nous sommes occupés avec des sujets spirituels, comme servir Hachem, étudier la Torah, et prier.

La michna nous dit :
- "prépare-toi dans l’antichambre" = même lorsque tu es occupé avec des sujets liés à ce monde attache ton "toi", ton essence et tes pensées, à Hachem, et n'interrompt jamais ce lien.
- "de sorte que tu puisses pénétrer dans le palais" = lorsque tu seras occupé de sujets spirituels, Hachem fera alors briller sur toi une lumière de joie et de délices, à partir de ce lien que tu auras toujours conservé avec Lui.

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-> L’expression "yir'at Hachem" (la crainte d'Hachem) nous fait naturellement penser à la peur d'Hachem, mais elle implique plus que cela ; il s’agit d’être conscient de Son omniprésence et du fait qu’Il nous dirige.
D'ailleurs, le mot "yira" signifie également "voir" = il faut craindre Hachem Qui nous surveille/regarde constamment.
Le rav Mordé'haï Gifter affirme : "Ce que tu vois est très dépendant de la direction vers laquelle est tournée ton cœur"

[ le roi David écrit : "Je mets constamment Hachem devant moi" (Téhilim 16,8)
=> Ainsi, la michna ci-dessus nous enseigne que grâce au fait de garder un attachement, un lien, avec Hachem même lorsqu'on doit vaquer à nos occupations de ce monde (l'antichambre), alors Hachem va nous récompenser dans nos moments spirituels (le palais) en nous octroyant une lumière de joie et de délices.
On comprend ainsi mieux les paroles du roi David, qui insiste sur la nécessité de toujours avoir Hachem devant soi, de toujours être connecté à D.]

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