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+ Celui qui croit en Hachem ne s’inquiète pas, comme il est dit : "amaamin lo ya'hich" (le croyant ne s’inquiétera pas - Yéchayahou 28,16).
[le sens simple du verset est : "que le croyant ne s'appuie pas dessus']

En fait, en hébreu le mot "déaga" (inquiétude - דאגה), contient les 5 premières lettres de l'alphabet alef-bet excluant le bet (ב). Cette lettre renvoie au "bita'hon" (la confiance - בטחון), puisque celui qui s’inquiète manque de confiance en Hachem.
C’est exactement comme l’écrit le 'Hovot haLévavot (chaar habita'hon chap.1) : L’essence du bita’hon est la quiétude, la tranquillité et sérénité d’esprit (ménou'hat hanéfech ).

Les mots "ma yiyé" (que se passera-t-il (dans le futur) - מה יהיה), ont la même guématria que "lama" (pourquoi - למה = notion de quelque chose qui s’est-il produit dans le passé).
Ces 2 éléments évoquent un manque de confiance en Hachem. Quelle est le remède?
Le bita'hon (בטחון), la totale confiance en Hachem. Une allusion est que la valeur numérique de ce mot (בטחון) est de 75, tout comme "ma yiyé" et "lama".

Dans la Havdala, nous disons le verset : "iné El yéchouati évta'h vélo éf'had" (en Hachem est mon salut ; j’aurai confiance et je n’aurai pas peur - הִנֵּה אֵל יְשׁוּעָתִי אֶבְטַח וְלֹא אֶפְחָד - Yéchayahou 12,2).
Si nous ajoutons la guématria de "évta'h" (j'ai confiance - אבטח soit 20) à celle du mot " 'hokhma" (חכמה soit : 73 = sagesse = visant quelqu’un qui met en avant sa propre sagesse devant la Volonté d’Hachem, faisant ses propres calculs quant à ce qu’elle pense être le meilleur), nous obtenons 93.
93 est la guématria de "éf'had" (j'aurai peur - אפחד) = c'est-à-dire que lorsque l’on injecte sa propre sagesse (lorsque l'on a confiance en sa 'hokhma), alors tout ce que l’on obtient est la "peur" (אפחד), faute d’avoir eu une totale confiance en Hachem.
L’inverse est aussi vrai : Si à mes yeux Hachem est mon seul et unique salut ( El yéchouati - אל ישועתי), alors il en résulte que : "j'aurai confiance et je n’aurai pas peur" (évta'h vélo éf'had - אֶבְטַח וְלֹא אֶפְחָד) = cette totale confiance neutralisera et préviendra toute crainte.

Pourquoi commençons-nous la Havdala par ces mots?
Parce qu’après un Shabbat sans souci, nous entrons dans la semaine profane, retour au quotidien potentiellement anxiogène et qui porte avec lui son lot d’inquiétude. Par conséquent, ces mots sont parfaitement appropriés à ce stade.
[rav Yéhochoua Alt]

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-> Le Dérékh piKoudékha (lo taasé 34, ‘helek hadibour 4) écrit qu’une ramification de l’interdit de verser le sang est le fait pour une personne de s’affliger et de s’inquiéter quand ce n’est pas une mitsva (comme le fait de partager la peine d’autrui), car ainsi elle s’affaiblit physiquement.

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-> b'h, voir également : https://todahm.com/2022/08/07/36490

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