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Attendre la guéoula (selon le Ben Ich ‘Haï )

+ Attendre la guéoula (selon le Ben Ich 'Haï ) :

-> "Je dors, mais mon cœur est éveillé. Le son de mon bien-aimé qui frappe!" (Chir haChirim 5,2-3)

-> Israël dit : Même si je suis en exil comme quelqu'un qui dort, qui néglige les mitsvot, mon cœur est éveillé = je n'ai pas désespéré, l'espoir de la rédemption est toujours vibrant dans mon cœur.
C'est grâce à ce mérite que D. reviendra vers moi.
[Ben Ich 'Haï - Even Chéléma]

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-> "Vous attendrez (autre sens de chamarta, comme Béréchit 37,11) ce décret ('hok) au temps fixé, d'année en année (littéralement : de jours en jours)" (Bo 13,10)

-> De nos jours, il y a des gens qui ont perdu l'espoir en la venue du machia'h. Le fait que près de 2 000 ans d'exil se soient écoulés et qu'Israël n'ait pas encore été racheté prouve, selon eux, que D. a abandonné Israël (les juifs).

Rien n'est plus faux. Nous devons continuer à attendre la reconstruction du Temple et la venue du Messie, comme nous l'affirmation [3 fois par jour] dans les quatorzième et quinzième bénédictions de la Amida.

Comment pouvons-nous renforcer notre conviction que la rédemption viendra?
Il est écrit : "Mille ans sont à tes yeux un jour" (Téhilim 90,4). Comment le psalmiste peut-il faire une telle équation? Après tout, D. est infini. Même dire que dix milliards d'années "sont un jour à Tes yeux" serait une erreur. De plus, quel est l'intérêt d'un tel calcul ?

Le psalmiste nous enseigne que, bien que près de deux mille ans se soient écoulés et que nous n'ayons pas encore été rachetés, nous ne devons pas perdre espoir. Car si pour nous cela semble une éternité, pour D. deux mille ans sont comme deux jours.
Ne faisons donc pas de fausses déductions basées sur la durée de l'exil, car "pouvez-vous sonder le mystère de D.? Peux-tu saisir le dessein du Tout-Puissant?" (Iyov 11,7) ; "Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit Hachem. Car, de même que les cieux sont plus élevés que la terre, de même Mes voies sont plus élevées que vos voies, et Mes pensées que vos pensées" (Yéchayahou 55,8-9).

De plus, nos Sages ont enseigné que "le monde durera 6 000 ans : deux mille = le vide ; deux mille = la Torah ; deux mille = les jours du machia'h" (guémara Sanhédrin 97a).
[...]

Il existe un temps fixe, immuable et connu de Dieu seul, où le machia'h doit venir même si la génération en est totalement indigne (guémara Sanhedrin 98a).
La venue du machia'h est donc comme un 'hok, une décret qui ne peut être changée et qui ne peut être comprise par la raison humaine, car nous ne pouvons pas comprendre comment il peut venir dans une génération qui n'en est pas digne ...

"En son temps, je le hâterai" (Yéchayahou 60,22). Ce verset semble contradictoire : son arrivée se fera-t-elle "en son temps" ou D. la hâtera-t-il?
Il faut expliquer qu'il s'agit de 2 temps différents : "en son temps"= un temps fixe auquel D. a juré d'amener le machia'h indépendamment de la valeur d'Israël ; "je le hâterai" = si Israël est digne, D. amènera le machia'h avant le temps fixé (Sanhedrin 98a).

Le temps fixé se situe à la fin des six millénaires qui ont suivi la création du monde, c'est-à-dire quelque temps après l'an 5500.
Personne ne peut cependant connaître cette date avec exactitude.

Les 5e et 6e millénaires sont le temps du "Je le hâterai" = Hachem fera venir le machia'h chaque fois qu'Israël se repentira.
Même si le peuple d'Israël se repent seulement en pensée, mais s'il est uni et charitable les uns envers les autres, il peut être racheté avant le temps fixé.
La possibilité de hâter la rédemption est entre nos mains.

D'autre part, la rédemption au temps fixé, à la fin des six millénaires, est le mérite des deux millénaires de Torah.
Lorsque le temps fixé arrivera, la rédemption sera apportée immédiatement, sans délai, même si Israël n'en est pas digne.

C'est pour cette rédemption accélérée que nous prions dans la Amida lorsque nous disons : "Élève rapidement à la grandeur le descendant de Ton serviteur David [le machia'h]" = nous espérons que notre génération accomplira de bonnes actions qui amèneront le salut plus tôt que prévu.
[Ben Ich 'Haï - Od Yossef 'Haï - drouchim Bo - Bamidbar]

[nous voyons que la guéoula peut venir d'un instant à l'autre : soit par nos mérites, soit parce que c'est le temps fixé par décret d'Hachem, et cela peut arriver à chaque seconde. En effet, le Ben Ich 'Haï affirme que cela s'applique depuis l'année 5500 (soit 1740!).
Certes la date limite est 6000, mais Hachem a très bien pu la fixer maintenant! On ne doit donc pas désespérer, et toujours aspirer à une guéoula par nos mérites, car permettant une plus grande sanctification du Nom Divin. ]

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-> La liberté spirituelle vient par le mérite des Patriarches ; la rédemption physique vient par le mérite des Matriarches.
C'est ainsi qu'il est écrit : "La voix de mon Bien-Aimé! Voici qu'il vient, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines" (Chir haChirim 2,8) = les "montagnes" sont les Patriarches ; les "collines", les Matriarches (guémara Roch Hachana 11a).
Ce concept se retrouve dans les lettres de leurs noms. Les premières lettres des noms des Patriarches : אברהם יצחק יעקב sont égales en guématria au nom divin אהיה, qui est associé à la rédemption (Chémot 3,14).
Les dernières lettres des noms des Matriarches : שרה רבקה רחל לאה sont égales à גאולה (guéoula - rédemption).
[Ben Ich 'Haï - Od Yossef 'Haï - drouchim Bamidbar]

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-> "bé'hol tsarotam lo (écrit : לא et lu : לו) tsar" (Yéchayahou 63,9)
En fonction de l'orthographe du "lo", la guémara (Sota 31a) dit que nous pouvons comprendre ce verset de 2 façons : "dans toutes leurs souffrances, Il souffre avec lui (chaque juif)" ; "dans toutes leurs souffrances, il n'y a pas de souffrance".
Et ces 2 significations renforcent notre espoir en la rédemption à venir.

"Dans toutes leurs souffrances, il n'y a pas de souffrance" = Rachi explique que la souffrance du peuple juif n'est pas totale, elle est moindre que ce qu'ils pourraient mériter.
Tout au long de l'exil, Hachem a pitié d'Israël et ne lui a jamais infligé un châtiment complet pour ses fautes.
=> Nous pouvons donc être sûrs que, malgré nos nombreuses transgressions, Il ne nous laissera pas en exil, mais qu'Il finira par nous racheter grâce à Sa miséricorde.

De plus, partout où Israël est exilé, la Présence divine l'accompagne (guémara Méguila 29a). C'est pourquoi "dans toutes leurs souffrances, Il souffre avec lui".
=> Par conséquent, même si nous sommes indignes, Il nous rachètera pour l'amour de la Présence divine.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> "S'il ne vous rachète pas, Je vous rachèterai, car Hachem est vivant" (Ruth 3,13)

-> "Je vous rachèterai" par Mon mérite, pour Mon Nom, qui a été profané parmi les nations lorsqu'Israël était opprimé en exil.

De plus, "comme Hachem est vivant" pour toujours, Israël vit aussi pour toujours. En effet, les nations sont le lot de leurs anges gardiens/titulaires.
Tout comme les anges peuvent cesser d'exister, leurs nations peuvent également cesser d'exister. Mais Israël est le lot de D. et il est donc éternel.
[Ben Ich 'Haï - Em haMélé'h]

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-> S'ils étaient sages et discernaient cela (zot - זאת), ils comprendraient leur fin (Haazinou 32,29)

-> Le mot זאת (zot - ceci/cela), fait allusion à la Présence Divine (Zohar 3:33:2 , 3:81:2).
Si, dans notre exil, nous discernons que la Présence divine est avec nous, nous réaliserons que notre fin sera bonne. Car pourquoi Hachem aurait-il envoyé sa Présence divine avec nous en exil, si ce n'est pour nous racheter au moment prévu, même si la génération n'en est pas digne?
[Ben Ich 'Haï - Ben Ich 'Hayil 3 , téchouva 3]

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-> De là [en exil], vous chercherez Hachem, votre D., et vous le trouverez, si vous Le cherchez de tout votre cœur et de toute votre âme (Vaét'hanan 4,29)

-> Si "tu cherches Hachem ton Dieu" = si tu pries pour la rédemption pour l'amour du Ciel plutôt que pour ta détresse personnelle, alors "tu trouveras" = tu atteindras ton souhait de rédemption même si tu n'en es pas digne.
Mais il ne suffit pas de faire des vœux pieux ; il faut prier "de tout son cœur et de toute son âme".
[Ben Ich 'Haï - Adéret Eliyahou - Vaét'hanan]

[ainsi on doit réalisé que l'exil implique que Hachem est en exil également, comme sans 'lieu de résidence' (Temple) dans ce monde, subissant nos souffrances, étant éloigné de Ses enfants, Sa Gloire étant très obscurcies ... nous devons donc ressentir cela et prier de tout coeur pour que la guéoula vienne pour la grandeur d'Hachem dans le monde ...
De même que celui qui prie pour son prochain est exaucé de ce besoin en premier, de même nous n'en serons que gagnant de prier pour notre papa Hachem, que peut tout! ]

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-> "Dix choses ont été créées le vendredi après-midi [de la Création], au crépuscule. [L'une d'entre elles] est constituée par les Tables de la Loi (Pirké Avot 5,6)

-> Au cours de nos deux millénaires d'exil, les nations se moquent de nous et disent que nous ne sommes plus le peuple élu. Elles disent que D. nous a quittés pour ne plus jamais revenir. Après tout, tout le monde peut voir que le Temple a été détruit, que le mont du Temple est sous le contrôle des non-juifs et que nous sommes en exil parmi les nations.

En effet, la situation est sombre. Pourtant, nous pouvons trouver du réconfort dans les Tables de la loi (Lou'hot), par lesquelles D. a consacré Israël à être son peuple, tout comme un homme consacre une femme à être son épouse avec un anneau d'or.
Si, par la suite, l'homme souhaite divorcer de sa femme, il doit lui remettre une lettre de divorce (Ki Tétsé 24,1). De même, si D. avait voulu divorcer de son peuple, il nous aurait aussi donné une lettre de divorce.
Mais Il ne l'a jamais fait, comme il est écrit : "Ainsi parle Hachem : Où est l'acte de divorce de votre mère?" (Yéchayahou 50,1).
C'est ainsi que nous attendons le retour de notre "Mari" (Hachem).
[Ben Ich 'Haï - Birkat Avot]

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-> Ne craignez rien, car je suis avec vous. Ne vous effrayez pas, car Je suis votre D. Je vous ai fortifié, Je vous ai secouru, Je vous ai soutenu par la droite de Ma justice. (Yéchayahou 41,10)

-> Même si vous constatez que la génération est totalement indigne de la rédemption, "ne craignez pas" de rester éternellement en exil. Car il est vrai qu'en fautant, une personne abîme l'âme que D. lui a prêtée, et qu'elle doit payer pour ce dommage.
C'est comme lorsqu'une personne emprunte un objet et le détériore. Elle doit payer le propriétaire pour le dommage. Mais il y a une exception à cette règle : si le propriétaire était avec lui lorsqu'il a emprunté l'objet, il n'a pas à payer (Michpatim 22,14).
Hachem, le propriétaire de l'âme, est toujours avec Israël ; la Présence divine nous accompagne dans tous nos exils (guémara Méguila 29a).
Parce que "Je suis avec vous", si le temps de la guéoula arrive et que vous n'avez pas de vertus rédemptrices, Je vous rachèterai quand même.

"Ne vous laissez pas abattre et ne désespérez pas, "car je suis votre D.", et vous êtes Ma part ; Je ne peux pas vous laisser en exil pour toujours.
De plus, je vous ai déjà délivré de 3 des 4 exils. "Je vous ai fortifié" lors de l'exil babylonien, "Je vous ai aidé" lors de l'exil perse et "Je vous ai soutenu" par la droite de ma justice lorsque tu as été asservi par les Grecs. Certainement "Je vous rachèterai" aussi du 4e et dernier exil.

D'ailleurs, Je vous ai déjà construit 3 sanctuaires. "Je vous ai fortifié" avec le Michkan dans le désert, "Je vous ai aidé" avec le premier Temple et "Je vous ai soutenu par la droite de Ma justice" avec le second Temple. Tout cela n'a certainement pas été vain. Au contraire, elles étaient toutes une préparation au sanctuaire final et permanent.
[Ben Ich 'Haï - Adéret Eliyahou - Lé'h Lé'ha]

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