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Réflexions sur la Providence Divine (1ere partie)

+++ Réflexions sur la Providence Divine (1ere partie) :

-> Rabbi 'Hanina dit qu'une personne ne se cogne pas l'orteil en bas [sur terre] à moins que cela n'ait d'abord été décrété en haut [au ciel].
[guémara 'Houlin 7b]

[cela indique clairement qu'un événement qui semble aussi mineur et aléatoire qu'un juif se cognant l'orteil est régi par Hachem. ]

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-> Dans quelle mesure la souffrance [d'une personne] est-elle dirigée par Hachem?
Rabbi El'azar dit que l'on peut affirmer que quelqu'un souffre lorsqu'il possède un vêtement tissé sur mesure, mais qui ne lui va pas parfaitement.
... le terme [de souffrance] couvre des contrariétés encore plus petites que cela, comme par exemple : le fait de mettre sa chemise dans le mauvais sens de sorte qu'il faut la retirer pour l'enfiler de nouveau ou celui de mettre la main dans sa poche dans le but de sortir 3 pièces, mais de n'en avoir retiré que 2. La nécessité d'avoir à replonger la main dans sa poche pour s'emparer de la 3e pièce est qualifiée de "souffrance".
[guémara Arakhin 16b]

-> Le rav 'Haim Shmoulevitz (Si'hot Mousssar 5732) démontre ici que rien dans la vie n'est le fruit du hasard, et que même le plus petit événement apparemment insignifiant qui arrive à un juif est dirigé par Hachem.

[on peut noter que le Maharcha (Shabbath 77b) émet l'idée qu'au lieu d'envoyer des souffrances de la taille d'un rocher, pouvant écraser un individu, Hachem broie cela en de tous petits cailloux (ex: douleurs supportables, petits contretemps/malheurs) qui finiront par obtenir le même résultat, tout en l'importunant le moins possible. ]

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-> Rabbi 'Hanina dit : "Tout est entre les mains du Ciel, sauf la crainte du Ciel"
[guémara (Béra'hot 33b ; Méguila 25a]

[cela illustre le fait que tout ce qui nous arrive, petit ou grand, bon ou mauvais, est contrôlé par Hachem (à l'exception de notre niveau de crainte d'Hachem, qui représente notre accomplissement de la Torah et des mitsvot dans leur ensemble). ]

-> La guémara (Kétoubot 30a) déclare également : "Tout est entre les mains du Ciel, sauf le chaud et le froid [tsinim oupachim]", ce qui est très différent de la guémara précédente.
Rachi y explique que "le chaud et le froid" se réfèrent à des cas de négligence de la part de la personne affectée, par exemple lorsqu'elle s'est trouvée dans un endroit froid, habillée de manière inappropriée, et qu'elle est tombée malade.
En d'autres termes, la Guemara affirme que tout est soumis à la la providence Divine, à l'exception des cas de négligence.
Bien que Rachi ne soulève pas explicitement la contradiction, il semblerait qu'il considère qu'il s'agit d'une question différente de celle du libre choix et de la crainte d'Hachem abordée par la guémara (Béra'hot et Méguila), et qu'il n'y a pas de contradiction entre les deux.

Tossafot dans Kétoubot soulève explicitement la contradiction entre les deux passages et la résout en disant que la guémara discutée dans le texte ici se réfère à un fœtus, et signifie que la situation d'une personne dans la vie, comme son niveau de richesse, d'intelligence et de force sont tous prédéterminés avant la naissance, à l'exception de ses choix concernant le service d'Hachem.
En revanche, le passage de Kétoubot se réfère à des événements spécifiques qui arrivent à une personne au cours de sa vie.

-> "Tout est entre les mains du Ciel, sauf le chaud et le froid" (guémara Kétoubot 30a).
Rachi explique que "le chaud et le froid" se réfère aux cas où une personne a été négligente, par exemple lorsqu'elle n'était pas habillée de manière appropriée pour un temps froid.
Selon Rachi, la Guemara dit que bien qu'Hachem ait décrété une chose, parce que la personne a été négligente, Hachem ne poursuit plus Son plan original et permet plutôt qu'une conséquence imprévue se produise à son détriment à la suite de ses actions.
Bien que d'autres commentateurs interprètent les termes "chaud et froid" légèrement différemment, il est probable que la plupart d'entre eux sont néanmoins d'accord avec le principe de négligence tel qu'il est formulé par Rachi.
[Voir cependant le Kovetz He'aros de Rav Elchanan Wasserman et le commentaire du Maharam Schiff à la fin de la guémara, où ils semblent adopter la position que même dans un cas de négligence, une personne ne mourrait pas ou ne serait pas blessée à moins qu'Hachem n'ait décrété un tel destin pour elle (bien qu'ils notent que dans un tel cas, le Ciel pourrait examiner ses fautes plus attentivement, ce qui permettrait d'émettre plus facilement un décret à son encontre). ]

Nous pouvons illustrer cette idée à l'aide d'un exemple simple. Si une personne a été prédéterminée par Hachem pour vivre jusqu'à la fin de l'année, mais qu'elle décide de sauter du toit d'un immeuble de 20 étages, Hachem permettra à cette conduite négligente d'abolir le décret de vie précédent.
De même, prenons le cas d'une personne à qui Hachem a accordé la richesse pour l'année à Roch Hachana, mais qui décide ensuite de quitter son emploi et de ne pas en chercher un autre, choisissant plutôt de regarder des films toute la journée. Une telle personne agit d'une manière qui serait considérée comme négligente. Par conséquent, elle peut finir par devenir pauvre et sans le sou, même si Hachem lui a initialement accordé la richesse.
S'il est vrai qu'Hachem pourrait encore rendre cette personne riche en gagnant à la loterie ou en la sauvant miraculeusement, Hachem a intégré dans son système de gestion du monde le fait qu'une conduite négligente peut contourner ou court-circuiter un décret favorable antérieur.
[rav Efraïm Pinczower]

-> Rabbénou Bé'hayé (dans son 'Hovot haLévavot - Shaar haBita'hon chap.4) développe l'idée que malgré la providence Divine présente dans la vie d'une personne, celle-ci doit également s'engager dans une hichtadlout, en prenant les actions normales appropriées pour atteindre le but désiré.
Le 'Hovot haLévavot appuie cette idée sur la demande d'Hachem au prophète Shmouel d'aller oindre David comme prochain roi. Shmouel interroge alors Hachem, craignant que l'accomplissement de la tâche qu'Hachem lui a demandée ne le mette en danger face au roi Shaoul.
Selon les mots du prophète : "Comment puis-je y aller? Si Shaoul l'apprend, il me tuera!" (Shmouel I 16,2).

Cependant, Hachem ne reproche pas à Shmouel de ne pas avoir suffisamment de bita'hon pour suivre Sa parole de manière irréfutable et de s'être ainsi mis en danger. Au contraire, Hachem lui donne des conseils sur la manière dont il peut accomplir sa tâche en toute sécurité.
De toute évidence, Hachem était satisfait de voir Shmouel agir de manière responsable et prudente, même lorsqu'il accomplissait un ordre direct de Sa part.

Après avoir noté cela, Rabbénou Bé'hayé fait ensuite la remarque suivante : si Shmouel, qui a reçu une mission en tant que prophète d'Hachem, a jugé inapproprié de se placer dans une situation dangereuse, alors il serait certainement mégouné (honteux) pour nous de prendre des risques inutiles lorsque nous n'avons reçu aucun ordre d'Hachem de le faire.
Comme le dit la guémara (Shabbath 32a) : "Une personne ne devrait jamais se placer dans une situation dangereuse et dire qu'un miracle doit être accompli pour elle".

Le 'Hovot haLévavot étend cette idée d'actions nécessaires ou de hichtadlout non seulement à la sécurité et à la protection contre le danger, mais aussi à l'obtention de nourriture, de vêtements, d'un abri et au fait de gagner sa vie

Sur la base de ce qui précède, il semble clair que si une personne est négligente dans la façon dont elle traite son conjoint, dans ses tentatives de gagner sa vie ou dans la façon dont elle traite sa santé, Hachem permettra que lui arrivent des choses qui n'étaient pas prévues à l'origine pour elle.

=> Bien qu'il soit certainement crucial de façonner notre mentalité et notre perspective sur la vie comme étant guidées par la hachga'ha pratit (Providence Divine) et donc de rester positif même lorsque nous sommes confrontés à des défis, nous devons nous rappeler que cette perspective ne remplace pas l'effort et la hichtadlout appropriée/nécessaire lorsqu'il s'agit de réussir dans la vie.
La question de savoir quand une conduite franchit la ligne entre ce qui est raisonnable et ce qui est négligent doit être tranchée par une personne qui a une grande connaissance de la Torah, ainsi qu'une très bonne compréhension de la personne qui pose la question.
[rav Efraïm Pinczower]

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-> Rabbi 'Hanina bar Papa explique : L'ange qui est désigné lors de la conception, son nom est Laïla, et il prend une goutte [c'est-à-dire l'embryon] et la place devant Hachem, et dit : Maître de l'univers! Quel sera le destin de cette goutte? Sera-t-elle forte ou faible, sage ou folle, riche ou pauvre?
[guémara Nida 16b]

-> La guémara note cependant qu'une qualité non mentionnée par l'ange comme étant décidée par Hachem est celle de savoir s'il sera racha ou juste. La guémara suggère alors que cela confirme l'opinion de Rabbi Chanina citée précédemment, selon laquelle tout est entre les mains du Ciel, à l'exception de la crainte du Ciel.

Cette guémara souligne clairement que de nombreux accomplissements sur lesquels les gens jugent les autres, tels que la richesse, la force physique ou la sagesse, ne sont en fait pas des accomplissements à mettre au crédit de cette personne, mais simplement l'accomplissement de ce que Hachem a décrété avant que la personne ne naisse pour une mission spéciale qu'elle a dans la vie.
Quelle est la véritable mesure d'une personne? C'est la mesure dans laquelle elle craint Hachem et accomplit Sa volonté avec les capacités qui lui sont données ... l'argent et le pouvoir sont des mirages, et non de véritables accomplissements de la personne qui les possède.

La prochaine fois que nous nous demanderons pourquoi quelqu'un d'autre est plus intelligent, plus riche ou plus fort, rappelons-nous qu'Hachem a créé chacun de nous dans un but précis, et que nos responsabilités et notre mission dans la vie correspondent à l'ensemble unique de caractéristiques qui nous ont été données.
[rav Efraïm Pinczower]

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-> "Lorsque Hachem envoie une souffrance sur une personne, les émissaires de la souffrance doivent jurer que la souffrance n'arrivera qu'à une date précise, et que la souffrance partira à une date précise, à un moment précis, par l'intermédiaire d'une personne précise et d'un remède précis."
[guémara Avoda Zara 55a]

-> Ainsi toutes les souffrances sont expédiées avec exactitude quant au moment, au lieu et à la chose, et aucun aspect de la souffrance n'est le fruit du hasard ou d'un accident.
A partir du moment où nous savons qu'Hachem nous inflige réellement ces difficultés, il devrait être beaucoup plus facile de les supporter. En fait, si l'on intériorise vraiment ce concept, l'expérience peut devenir presque agréable, car on se rend compte que tout ce que fait Hachem est pour notre bien [avec un amour et une précision totale.
[rav Efraïm Pinczower]

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-> "L'homme doit toujours avoir l'habitude de dire : "Tout ce que Hachem fait, Il le fait pour le bien" [rabbi Akiva - guémara Béra'hot 60b]

-> Bien qu'aucun d'entre nous ne soit au niveau de Rabbi Akiva, ce concept est en fait codifié dans le Choul'han Arou'h (Ora'h 'Haïm 230:5). Par conséquent, cette mentalité devrait être notre réponse intériorisée, même si nous ne sommes pas Rabbi Akiva. Chaque fois que nous rencontrons des problèmes ou des situations difficiles, c'est une excellente occasion de renforcer notre foi en Hachem et en la providence Divine en répétant les paroles de Rabbi Akiva.

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-> "La personne est obligée de bénir Hachem pour les mauvaises choses comme elle bénit [Hachem] pour les bonnes choses, comme il est dit : ""Tu aimeras Hachem, ton D., de tout ton cœur."
[guémara Béra'hot 54a]

-> La guémara (Béra'hot 60b) demande comment on peut comparer ces deux événements, puisque la bénédiction sur les bonnes nouvelles est "hatov véhamétiv" (béni sois-tu, toi qui es bon et fais le bien), alors que la bénédiction sur les événements tragiques est "barou'h dayan ha'émet" (béni soit le Juge de la Vérité).
La guémara répond que cela nous enseigne que nous sommes obligés de réciter les 2 bénédictions, en acceptant avec joie ce qui est bon et ce qui est mauvais.
Ce concept d'accepter sur soi même ce qui est "mauvais" avec joie est également codifié dans la Halakha dans le Choul'han Arou'h (Ora'h 'Haïm 222:3).
[ce n'est que dans le monde à Venir, celui de Vérité, que nous nous rendrons compte d'à quel point tout n'était que bénédiction (on ne fera qu'une seule bénédiction : "hatov véhamétiv"). Le Gaon de Vilna dit même qu'on rigolera de ce sur quoi on pleurait, tellement on se rendra compte que cela nous aura été bénéfique. ]

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-> "Une personne ne peut pas toucher à ce qui a été mis de côté (Rachi : comme décrété par Hachem) pour une autre, et le règne d'un royaume ne peut pas empiéter sur celui d'un autre, même à un cheveu près."
[guémara Yoma 38b]

-> Nos Sages nous enseignent que personne ne peut empiéter sur ce qu'Hachem a décrété (comme par exemple un gain financier).
Le 'Hofets 'Haïm (Chemirat haLachon - Shaar haTévouna - chap.9) enseigne que ce passage nous enseigne non seulement que personne ne peut diminuer la somme d'argent qu'Hachem a décrété qu'un autre juif recevrait, mais que même le niveau de d'honneur ou de respect qu'une personne reçoit ne peut être enfreint, diminué ou augmenté en raison des actions de l'homme dans la mesure où il cherche à interférer avec les décisions et les décrets d'Hachem.
[en ce sens, une atteinte perçue à l'honneur d'une personne ne devrait jamais justifier de se venger ou même de se mettre en colère contre une autre personne. (Hachem a décrété cela, et la personne qui a accepté le rôle de mettre en pratique ce décret rendra des comptes à D.).

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-> La guémara (Baba Batra 16a) explique que Iyov, qui a lui-même vécu de nombreuses tragédies personnelles, telles que la mort de ses enfants et de terribles souffrances physiques (voir Iyov ch.1-2), a demandé à Hachem s'Il ne s'était pas trompé en lui imposant ces événements douloureux de la vie.
La guémara rapporte la réponse d'Hachem à Iyov :
Hachem contrôle chaque pousse de cheveux d'une personne, dirige l'écoulement de chaque goutte de pluie et de chaque coup de tonnerre. Hachem continue d'expliquer à Iyov comment Il contrôle et dirige le moment de la naissance, même celle des animaux, et il est certain que tout ce qui est arrivé à Iyov a été dirigé avec exactitude par Hachem.

-> voici un extrait du texte de cette guémara :
Rabba dit : Iyov a blasphémé en mentionnant une tempête et on lui a répondu en mentionnant une tempête. Rabba explique : Il a blasphémé en mentionnant une tempête [bise'ara], comme il est écrit : "Il m'écrase avec une tempête : "Lyov dit à D.ieu : "Maître de l'Univers, peut-être qu'une tempête est passée devant Toi et que Tu as confondu Lyov avec Oyev, l'ennemi.
Il fut exaucé hors de la tempête [se'ara], comme il est écrit : "Le Seigneur répondit à Ivov hors de la tempête : L'Éternel répondit à Iyov, hors de la tempête, et lui dit : "Ceins tes reins, comme tu l'as fait jusqu'à présent : Ceins tes reins comme un homme, car je vais te demander, et fais-moi connaître ta réponse" (Iyov 38:1-3).

Hachem dit [à Iyov] : "J'ai créé beaucoup de cheveux sur une personne, et pour chaque cheveu J'ai créé son propre follicule [par lequel le cheveu est soutenu], afin que deux cheveux ne tirent pas d'un seul follicule. Si deux cheveux sortaient d'un même follicule, ils gêneraient la vision d'un homme. Si je ne confonds pas un follicule avec un autre, pourrais-je confondre lyov et oyer ?
D. dit encore à Iyov : "Qui a tracé un canal [te'ala] pour le torrent [de la pluie]" (lyov 38:25) ? J'ai créé de nombreuses gouttes d'eau dans les nuages, et pour chaque goutte, j'ai créé son propre canal, afin que deux gouttes ne sortent pas du même canal. En effet, si deux gouttes sortaient du même canal, elles détruiraient la terre et elle ne produirait plus rien. Or, si je ne confonds pas une goutte avec une autre, confondrais-je Iyov avec son ennemi (oyev)? ...

Hachem a dit : "J'ai créé de nombreux coups de tonnerre dans les nuages, et pour chaque coup de tonnerre, j'ai créé son propre chemin, afin que deux coups de tonnerre ne sortent pas du même chemin. Si deux coups de tonnerre sortaient du même chemin, ils détruiraient le monde.
Maintenant, si je ne confonds pas un coup de tonnerre avec un autre, est-ce que je confondrais Iyov avec son ennemi (oyev)?

"Sais-tu quand les chèvres sauvages du rocher mettent bas ? Sais-tu quand les biches mettent bas ?" (Iyov 39,1). Cette chèvre est cruelle envers ses petits et ne leur témoigne aucune pitié ; lorsqu'elle s'accroupit pour mettre bas, elle monte au sommet d'une montagne pour que le chevreau tombe d'elle et meure. Et j'appelle à elle un aigle qui le reçoit de ses ailes et le place devant elle ; et si l'aigle l'atteignait un instant plus tôt ou était un instant plus tard, le chevreau mourrait aussitôt.
Maintenant, si je ne confonds pas un moment avec un autre moment, est-ce que je confondrais lyov avec son ennemi (oyev)?

De même : "Peux-tu repérer le moment où les biches mettent bas?" (Iyov 39,1).
Le ventre de cette biche est étroit, ce qui rend l'accouchement difficile. Lorsqu'elle s'accroupit pour mettre bas, j'invoque un serpent [derakon] qui la mord à l'ouverture de l'utérus, qui devient alors lâche, et elle met bas, et si le serpent l'atteignait un instant avant ou un instant après, elle mourrait immédiatement.
Maintenant, si je ne confonds pas un moment avec un autre moment, est-ce que je confondrais Iyov avec son ennemi (oyev)?

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