+ L'impact purificateur des bougies de 'Hanoucca :
-> Le rav de Tsanz (dans Divré 'Haïm) écrit que les lumières que nous allumons à 'Hanoucca insufflent de la sainteté à tout le corps d'une personne.
C'est ce qui ressort de la règle selon laquelle c'est une mitsva que les lumières brûlent "jusqu'à ce que les pieds cessent de marcher dans le marché (shouk)".
Il explique que le yétser ara est appelé "le shouk", car dès la naissance d'une personne, il tente de créer une excitation (hishtokékout) pour les plaisirs du monde.
Les lumières des bougies de 'Hanoucca purifient et nettoient une personne de ses taavot (désirs), que le yétser ara a implantés en elle, et la libèrent de leur emprise.
Ainsi, les lumières de 'Hanoucca brûlent jusqu'à ce que les gens cessent de marcher "dans le shouk" du yétser ara et adoptent une vie de spiritualité.
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-> Le Beit Avraham de Slonim écrit que les mots "naf'chénou 'hikéta l'Hachem" (notre âme met son attente en Hachem - נַפְשֵׁנוּ חִכְּתָה לַיהוָה - Téhilim 33,20) ont les mêmes premières lettres que "notser 'hessed la'alafim" (Il crée de la bonté pour des milliers), ainsi que "léhadlik ner 'Hanoucca" (pour allumer les lumières [des bougies] de 'Hanoucca).
Cela indique que ce que le Cohen Gadol est capable de générer de la bonté ('hessed) pour des milliers de personnes en allumant la Ménora dans le Temple, cela peut également être accompli par tout juif qui allume les lumières de 'Hanoucca (sur sa 'hanoukia), à condition que son âme s'attache à Hachem et qu'il possède de la émouna et du bita'hon.