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Shofar – Hachem va s’asseoir sur Son Trône de miséricorde

+ Shofar - Hachem va s'asseoir sur Son Trône de miséricorde :

-> En appelant la miséricorde divine, nous citons fréquemment le Téhilim (103,13) : "kéra'hem av al banim ri'ham Hachem al yéréav" (en tant que père est miséricordieux envers ses enfants, ainsi Hachem a fait preuve de miséricorde envers ceux qui le craignent).
... nous exigeons Hachem d'être miséricordieux envers nous pour des raisons similaires qu'un père le serait avec un enfant. Tout comme un parent est un attachement envers son enfant qui est immergé dans le plus grand trésor spirituel, la Torah, nous implorons également Hachem d'épargner notre composante la plus spirituelle, notre âme ...

Comment une créature mortelle peut-elle surmonter toutes les exigences du monde matériel et être conscience du potentiel impressionnant de son âme ?
Le Shofar est l'un des instruments les plus puissants pour nous permettre de nous attaquer à nos âmes, comme nous les disons immédiatement après le premier ensemble de coups de shofar : "achré a'am yod'é téroua" (Heureux est celui qui connait la Téroua - Téhilim 89,16) = celui qui acquièrent une compréhension du potentiel de son âme à travers le son de Téroua (son du shofar).

En écoutant le shofar à Roch Hachana, Hachem a pitié de l'âme comme un parent aurait sur un enfant, et comme le conclut le midrach (Yalkout Chimoni Vayikra 645) : "Il se lève de Son trône de jugement et s'assoit sur son trône de miséricorde".
[d'après Sfat Emet - Roch Hachana 5646 ]

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-> La tâche accomplie par le shofar est de "rappeler" à Hachem la Torah, qu'Il a donnée à Son peuple sur fond de sonnerie du shofar (au mont Sinaï). C'est peut-être le mérite de la Torah évoqué par le shofar qui pousse Hachem à se lever de Son trône de justice et à "s'asseoir" sur Son trône de miséricorde.
[...]
Conscient que l'univers ne pouvait exister sur la base d'une justice stricte, Hachem décida de donner au peuple juif la Torah, la plus grande source de miséricorde.
[...]
En nous honorant de Ses commandements, en nous parlant au Sinaï, Hachem a également rendu possible Sa miséricorde envers Israël.
Le Talmud fait souvent référence à la Torah comme "ra'hamana" (Le Miséricordieux), car la Torah est le catalyseur qui pousse Hachem à être miséricordieux.
Le shofar, qui renforce l'engagement du peuple juif envers la Torah, évoque le mérite éternel de la Torah qui amène Hachem à s'asseoir sur le Trône de la Miséricorde.
[Sfat Emet - Roch Hachana 5664 ]

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-> Alors que toute l'humanité pourrait louer Hachem, le shofar, qui ne produit aucun son, rappelle à Hachem la relation particulière qu'Il entretient avec Israël.
Il rappelle la voix de Yaakov (kol Yaakov) et le shofar du mont Sinaï.
Grâce au shofar, les prières d'Israël pénètrent dans les profondeurs du ciel.
[Sfat Emet - Roch Hachana 5648 ]

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-> Alors que les juifs avaient toujours conservé leur foi en Hachem, au mont Sinaï, ils ont pris conscience de Sa présence et de Sa puissance qui imprégnaient chaque fibre de leur être.

A Roch Hachana, toute la nation juive passe devant Hachem pour être jugée, accompagnée de la voix éternellement puissante du shofar. Tout comme les sons du shofar d'Hachem que nous avons entendus au mont Sinaï ont stimulé une conscience intuitive de Sa présence, de même, lorsque Hachem entend les sons de notre shofar à Roch Hachana, Il ressent une proximité intuitive avec nous, Son peuple.
[Sfat Emet - Roch Hachana 5652 ]

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-> La capacité du shofar à transmettre nos prières directement à Hachem réside peut-être dans la nature même de sa "voix", qui consiste en des sons sans paroles.
La parole humaine résulte toujours d'un processus de réflexion prémédité, tandis que les sons sont innés. Ainsi, le fait que nous offrions nos prières à Hachem à travers le son inarticulé du shofar, plutôt que par la parole articulée des humains, exprime notre reconnaissance que même notre capacité à parler est un don divin.

En réalité, tous les efforts d'Israël sont directement dus aux bénédictions de Hachem et ne sont en aucun cas le résultat de nos propres efforts.
En entendant le shofar d'Israël, avec son message implicite que nous lui devons tout ce que nous avons, la miséricorde d'Hachem est éveillée pour épargner ses enfants.
[Sfat Emet - Roch Hachana 5648 ]

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