Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Hachem aime toujours chaque juif

L'amour de Hachem pour un juif ne dépend de rien. Il ne s'appuie sur aucune raison particulière autre que le fait qu'il était un enfant de Hachem.
Cela procure un espoir immuable à notre génération. Aucun juif ne devrait jamais penser avoir fauté et s'être conduit de manière telle à ne plus mériter l'amour de Hachem.
Personne ne devrait jamais penser que Hachem ne l'aimerait que s'il étudie et prie bien, ou s'il s'implique dans des maassim tovim.
L'amour de Hachem pour chaque juif est indépendant de tout facteur extérieur. Il n'existe donc rien qu'un juif puisse faire lui faisant perdre son éligibilité à l'amour infini d'Hachem (toute pensée contraire est l'œuvre du yétser ara qui souhaite nous attrister, démoraliser).
[d'après le Maharal - Déré'h 'Haïm - Pirké Avot 5,19]

=> L'amour inhérent que Hachem a pour nous est sans précédent, sans raison particulière. Nous sommes Ses enfants, et c'est une raison suffisante. Un parent n'a pas besoin de motif pour aimer son enfant. Il ne l'aime pas parce qu'il est mignon ou serviable à la maison, mais simplement parce qu'il est son enfant.
C'est le genre d'amour que nous porte Hachem. Parce que nous sommes Ses enfants, Il nous aime.

<--->

-> Comprendre pourquoi nous prenons la arava (à Hochana rabba)?
Nous utilisons la arava, qui n'a ni goût ni odeur, car elle représente la personne n'ayant pas de maassim tovim (bonnes actions) ou de Torah à son crédit.
Comme l'enseigne le Chem MiChmouel (sur Hochana Rabba), nous agitons la arava et la plaçons même au-dessus du Aron Kodech pour bien montrer à tous que l'amour de Hachem pour nous ne faiblit pas avec nos actes, car il est indépendant de notre conduite.
Nous montrons que Hachem ne nous aime pas parce que nous étudions la Torah ou accomplissons des maassim tovim. Au contraire, Il nous aime simplement parce que nous sommes Ses enfants.
En utilisant la arava, nous faisons connaître la valeur intrinsèque d'être un juif(ve), quels que soient nos actes ou nos attitudes.

[ainsi de même que quoiqu'on puisse faire nous restons un enfant d'Hachem, un juif, de même quoique nous ayons pu faire dans notre vie nous restons important et aimé aux yeux d'Hachem. ]

-> À Hochana Rabba, l'accent n'est pas mis sur l'étude de la Torah ni sur les bonnes actions (maassim tovim). Un étrog, un hadas ou un loulav ne sont pas requis. [qui symbolisent les juifs ayant des mérites particulier en étude de Torah, en bonne action, à la différence de l'arava, qui renvoie à une personne démunie de Torah et de bonnes actions. ]
Même si nous nous efforçons résolument d'atteindre ces objectifs, ce ne sont pas des éléments essentiels pour gagner l'amour de Hachem. Ce dont nous avons besoin, c'est d'apprécier la valeur intrinsèque d'être un enfant de Hachem. N
ous secouons la arava, comme pour dire au Maître du monde que nous savons qu'il suffit d'agiter la carte d'identité qui nous déclare juifs. Même si nous manquons de Torah et de maassim tovim, cela suffit pour nous permettre de bénéficier et de nous réjouir de l'amour inconditionnel de Hachem.
Même sans la Torah et les maassim tovim, nous sommes toujours éligibles à l'amour inconditionnel de Hachem. Tel est le pouvoir de Hochana Rabba. Tel est le message de la arava.
[rav Daniel Glatstein]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *