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La guéoula immédiatement & à la date fixée par Hachem

+++ La guéoula immédiatement & à la date fixée par Hachem :

+ La guéoula provoquée :

-> "Chaque génération a des kitsim [moments fixés pour la fin de l'exil, pour la guéoula], en fonction de la téchouva et de mérites particuliers à cette génération"
[Gaon de Vilna - Even Shéléma 155 - (11:9 dans la nouvelle édition) ]

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-> On parle ici de : "si on le mérite en écoutant la voix d'Hachem, il (le machia'h) viendra plus vite (a'hichéna) aujourd'hui-même. [guémara Sanhédrin 98a].
[Eliyahou a dit à Rabbi Yéhochoua ben Levi : "Aujourd'hui, si vous écoutez Sa voix." ]

Selon la guémara (Sanhédrin 98a) : "S'ils en sont dignes (méritants), il (machia'h) viendra avec les nuées du ciel". Rachi explique cela comme signifiant "rapidement".

=> On peut facilement penser : comment notre génération avec un niveau spirituel si bas peut-elle mériter la guéoula, sachant que les générations passées si élevées, avec des rabbanim si incroyables, n'ont pas réussi?
Le Gaon de Vilna vient nous dire que chaque génération peut déclencher la guéoula "en fonction de la téchouva et de mérites particuliers à cette génération.
Hachem ne nous demande pas l'impossible (juste de faire sincèrement de notre mieux), et la venue du machia'h est vraiment jouable!
[le minuscule que nous ferons sera vu comme considérable aux yeux d'Hachem. ]

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+ La guéoula en son temps :

-> Si on ne le mérite pas, le machia'h viendra au temps fixé (bé'ita).
[guémara Sanhédrin 98a].

-> Il s'agit du moment qu'a fixé Hachem comme la fin de notre exil. Lorsque ce moment arrivera, Il délivrera le peuple juif, quelle que soit sa condition spirituelle.
Si cette délivrance intervient sans repentance, elle se déroulera par étapes, petit à petit, et de manière naturelle, comme le dit la guémara Sanhédrin 98a : "S'ils sont indignes (non méritants), [le machia'h viendra comme un] pauvre et monté sur un âne". Rachi explique cela par "avec lenteur".

-> La délivrance "a'hichéna" dépend d'un repentir et de mérites volontaires, qui trouve son origine dans une prise de conscience par le bas, par le libre arbitre de chaque juif.

-> La délivrance "bé'ita" se déroule en 2 étapes :
1°/ d'abord, elle commence par une délivrance physique.

2°/ puis, elle se termine par une délivrance spirituelle.
La rectification spirituelle de notre peuple se fera même s'il ne s'y éveille pas de lui-même, comme l'enseignent nos Sages : "Je suis endormi" (Chir Hachirim 5,2) en ce qui concerne la délivrance, [mais "mon cœur est éveillé" (ibid.), ce qui signifie que Hachem est éveillé pour me délivré" (Chir Hachirim rabba 5,2).
L'éveil à faire téchouva se fera soit par la contrainte ("S'ils ne se repentent pas d'eux-mêmes, Hachem établira sur eux un mauvais roi dont les décrets seront aussi durs que ceux d'Haman, et il les soumettra, ce qui les amènera à se repentir" [Tan'houma - Bé'houkotaï 3] ), soit par une intervention directe d'en-Haut ("Hachem ton D. circoncira ton cœur" [Nitsavim 30,6] ; "Je ferai en sorte que tu suives Mes décrets, que tu observes Mes lois et que tu les accomplisses" [Yé'hezkel 36,27] ).

Seulement sur l'étape de "délivrance physique", il y a une divergence entre nos Sages sur la question de savoir si elle dépend ou non de notre téchouva volontaire.
[rav Yaakov Filber]

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+ Guéoula & téchouva :

-> Rabbénou Saadya Gaon est d'avis que lorsque le keitz (moment fixé pour la fin de l'exil) arriverait, nous serions délivré, même sans repentir.
Il écrit (Emounot véDéot 8:2 & 8:5) :
"Nous croyons qu'Il (Hachem) a assigné 2 temps à notre exil, le premier est le temps du repentir et le second est le temps du keitz. Quel que soit celui qui arrive en premier, nous serons aptes à la délivrance.
Si nous nous repentons, il ne fera pas attention au keitz ... et si nous ne nous repentons pas, nous resterons [en exil] jusqu'au temps du keitz.
Dans ce cas, certains d'entre nous seront punis et d'autres seront mis à l'épreuve ...
Nous savons déjà que si notre repentir est incomplet, nous resterons [en exil] jusqu'à l'achèvement du keitz.
Et si nous ne nous repentons pas avant la fin du keitz, il est possible que la délivrance se produise même si nous sommes [encore] fauteurs, car puisque le temps s'est écoulé sans que nous nous repentions, Hachem nous ramènera [sur notre terre] sans repentir."

-> Rachi (Yéchayahou 21,12) note que la téchouva ne fait que hâter la guéoula. Il écrit : "Si vous demandez à hâter la fin (keitz), elle viendra par la repentance". Cela implique qu'en son temps, la délivrance viendra même sans repentir.

-> Le Ramban affirme à 3 reprises que la délivrance finale est indépendante de la téchouva : 1) dans son commentaire de la Torah (parachat Haazinou), 2) dans son séfer HaGuéoula, et 3) dans son commentaire de la section Yaskil Avdi (Yéchayahou 52,13).

Selon le Ramban, dans le séfer HaGuéoula, Rabbi Yéhochoua ne veut pas dire que la délivrance future se produira sans aucun mérite. Il veut plutôt dire que si la génération qui vit au bord du keitz est dépourvue de mitsvot (comme l'étaient les juifs au moment de la sortie d'Egypte), Hachem la choisira pour le mérite des générations précédentes.
Dans les mots du Ramban : "Hachem les choisira en fonction du mérite de ceux qui les ont précédés, comme il l'a fait lorsqu'ils ont quitté l'Égypte, même s'ils étaient "nus et dépouillés" de tout mérite ou mitsva".

-> Rabbénou Bé'hayé (Béhar 25,47) écrit :
La délivrance dépend de la téchouva, mais même si [les juifs] ne se repentent pas, il est impossible [que la délivrance] intervienne plus tard que l'époque du keitz fixé.
Lorsque l'ère du keitz fixé arrivera, le peuple d'Israël ne sera plus soumis, sauf à Hachem ... la délivrance ne s'attardera pas au-delà du keitz fixé.

-> Selon le Radak (Téhilim 105,5) :
"Notre délivrance se produira en son temps, qu'Israël soit méritant ou coupable (n'ayant pas fait téchouva).
La seule différence est que si nous sommes dignes, le moment viendra plus tôt".

Ailleurs, le Radak (Yéchayahou 59,16) note qu'il y a une ambiguïté dans les écrits de nos Sages quant à savoir si la délivrance (guéoula) dépend ou non du repentir (téchouva). Pour régler cette question, il écrit que la délivrance commencera sans repentance, et que ce n'est qu'une fois que les juifs seront témoins de l'arrivée de la guéoula qu'ils reviendront [à Hachem et] se repentiront.

-> Le Métsoudat David (sur Yéchayahou 59,16) :
"Lorsque [Hachem] verra que parmi le peuple juif il n'y a pas d'homme digne et approprié au mérite duquel ils peuvent être délivrés, Il sera stupéfait. Et lorsqu'il sera dans cet état de stupeur et qu'il se rendra compte qu'il n'y a personne parmi eux qui demande et prie pour la délivrance, il apportera le guéoula.
Hachem le sauvera [Israël], en apportant la délivrance sans mérite et sans que personne n'ait imploré et prié pour la guéoula. "

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-> Le Maharcha (guémara Sanhédrin 97b) explique que le différend entre Rabbi Eliezer et Rabbi Yéhochoua porte sur la question de savoir si la délivrance dépend d'un "repentir volontaire" ou d'un "repentir forcé".
[Rabbi Eliezer dit que si les juifs se repentent ils seront délivrés, tandis que Rabbi Yéhochoua est d'avis qu'ils le seront même sans repentir et sans mérite. ]

Dans les mots du Maharcha : "Certes, il y a un temps [limite fixé ] pour la délivrance, mais la téchouva la fait venir avant son temps, comme il est dit : "En son temps, je la hâterai" (Yéchayahou 60,22), [ce que lnos Sages interprètent comme signifiant] : "S'ils ne sont pas méritants = en son temps ; "s'ils sont méritants = je la hâterai".

[il est à noter que son explication (de Sanhédrin 97b) va à l'encontre de celle de Rachi, selon Rabbi Yéhochoua, ils seront délivrés même s'ils ne se repentent pas du tout. (même sans repentir forcé) ]

-> Le Maharal (Nétsa'h Israël (chap.31) le différend entre Rabbi Eliezer et Rabbi Yéhochoua et conclut : "Néanmoins, nous sommes d'accord avec R. Eliezer et R. Yehoshua sur le fait qu'il n'est pas nécessaire de se repentir :
"Néanmoins, nous sommes d'accord avec Rabbi Yéhochoua qui a dit que [les juifs] seront délivrés même s'ils ne se repentent pas. Après tout, Rabbi Eliezer est resté silencieux à la fin [de leur débat]".
Le Maharal explique ici pourquoi Rabbi Eliezer est resté silencieux : si la délivrance dépendait du repentir, [Hachem] n'aurait pas pu le jurer, car Hachem ne peut prêter serment que sur quelque chose qui dépend exclusivement de Sa propre volonté, et le repentir est un acte volontaire, qui n'est pas entre les mains d'Hachem. Ainsi, la rédemption doit avoir lieu, quoi qu'il arrive.

-> Le Gaon de Vilna soutient lui aussi que la délivrance finale est indépendante de la téchouva.
Il écrit (dans Even Shéléma - sec. 155 (11:9 dans la nouvelle édition)) :
"Chaque génération a des kitsim [moments fixes/limites pour la délivrance], basés sur la téchouva et les mérites particuliers de cette génération.
Le keitz final, cependant, ne dépend pas de la téchouva, mais uniquement du 'hessed (bonté).
Il dépend également du mérite des Patriarches, comme il est dit : "Il se souvient de la bonté des Patriarches et apporte un rédempteur aux enfants de leurs enfants, pour l'amour de Son nom, avec amour" (d'après la première bénédiction de la Amida)."

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-> Le Ram'hal (Daat Tévounot - sec. 36) est aussi d'avis que la délivrance future ne dépend pas du repentir :
"Lorsqu'il (Hachem) veut [délivrer les juifs], il ne se préoccupe pas de toutes les actions [des juifs]. Au contraire, dans Sa bonté, Il fait du bien à qui Il veut et comme Il veut, comme Il l'a dit à Moché : "Je ferai grâce à qui Je ferai grâce" (Ki Tissa 33,19) ... même s'il n'en est pas méritant ...
C'est notre consolation dans notre état de faiblesse [spirituelle], car Hachem ne se concentrera pas sur nos [mauvaises] actions, ni n'attendra nos mérites [pour nous délivrer], ni ne nous échangera, à D. ne plaise, à cause de [notre] manque de [bonnes] actions. Il nous délivrera plutôt en raison de la promesse qu'Il a faite à nos Patriarches et de l'alliance qu'Il a établie.
Voici, même si le peuple d'Israël n'a aucun mérite, Hachem nous délivrera le moment venu, quoi qu'il arrive, car il est le maître de tout et il peut le faire s'il le veut."

-> Ailleurs, Ram'hal (Daat Tévounot - sec. 44) écrit :
"Nous voyons les promesses des prophètes, déjà citées plus haut, qui promettent que Hachem, délivrera Israël quoi qu'il arrive, même [s'ils] manquent de mérite, et qu'Il enlèvera le mauvais penchant de l'humanité et la forcera à Le servir".

-> Le Ohr Ha'Haïm HaKadoch (Béhar 25,28) affirme également que la délivrance finale ne dépend pas du repentir (téchouva) et qu'elle aura lieu "car il y a un moment de fin [à notre exil - keitz], même si le peuple d'Israël est complètement racha, à D. ne plaise".

-> Selon le 'Hafets 'Haïm (Shem Olam - Shaar HaHit'hazkout - chap.13), la rédemption "en son temps" ne dépend pas du repentir. Il écrit :
"Néanmoins, il existe un temps fixe (keitz) pour notre délivrance, c'est-à-dire la période du "en son temps" (béita), qui [se produira] même si [les juifs] en sont totalement méritants ...
De plus, il est certainement impossible de dire cela au sujet du peuple juif (qu'ils n'ont aucun mérite), à D. ne plaise, car il est bien connu que le peuple juif observe la Torah à toutes les époques et à tous les temps ... Qui peut dire que cette nation, à D. ne plaise, n'a aucun mérite, au point qu'elle doit attendre "son heure"? C'est pourquoi nous devons certainement anticiper le salut d'Hachem chaque jour."

-> Rabbi Shlomo Elyachiv (dans son Hakdamot VeShéarim 6:89) écrit également que la halakha suit l'opinion de Rabbi Yéhochoua (les juifs seront même sans repentir et sans mérite) :
"En effet, notre espoir futur pour [l'accomplissement de] toutes les aspirations d'Israël, qui sont toutes les promesses de fin des temps des jours de machia'h et du monde à Venir, ne dépendent véritablement que de l'alliance, et non du mérite, c'est-à-dire l'alliance des Patriarches et d'Israël ...
Les jours du machia'h ne dépendent pas du tout des mérites et des actes. C'est également [ce qui ressort de la guémara] dans Sanhedrin (97b-98a) concernant le débat entre Rabbi Eliezer et Rabbi Yéhochoua, car Rabbi Eliezer est resté silencieux à la fin, comme cela est clairement indiqué dans le texte. Cela montre que Rabbi Eliezer a concédé à Rabbi Yéhochoua que la délivrance future ne dépend pas du tout des mérites et des actes."

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-> Selon le Ben Ich 'Haï (Od Yossef 'Haï - drouchim Bo - Bamidbar) :
"Il existe un temps fixe, immuable et connu de Dieu seul, où le machia'h doit venir même si la génération en est totalement indigne (guémara Sanhedrin 98a).
La venue du machia'h est donc comme un 'hok, une décret qui ne peut être changée et qui ne peut être comprise par la raison humaine, car nous ne pouvons pas comprendre comment il peut venir dans une génération qui n'en est pas digne ...

"En son temps, je le hâterai" (Yéchayahou 60,22). Ce verset semble contradictoire : son arrivée se fera-t-elle "en son temps" ou D. la hâtera-t-il?
Il faut expliquer qu'il s'agit de 2 temps différents : "en son temps"= un temps fixe auquel D. a juré d'amener le machia'h indépendamment de la valeur d'Israël ; "je le hâterai" = si Israël est digne, D. amènera le machia'h avant le temps fixé (Sanhedrin 98a).

Le temps fixé se situe à la fin des six millénaires qui ont suivi la création du monde, c'est-à-dire quelque temps après l'an 5500 (soit 1740!)..
Personne ne peut cependant connaître cette date avec exactitude.

Les 5e et 6e millénaires sont le temps du "Je le hâterai" = Hachem fera venir le machia'h chaque fois qu'Israël se repentira.
Même si le peuple d'Israël se repent seulement en pensée, mais s'il est uni et charitable les uns envers les autres, il peut être racheté avant le temps fixé.
La possibilité de hâter la rédemption est entre nos mains.

D'autre part, la rédemption au temps fixé, à la fin des six millénaires, est le mérite des deux millénaires de Torah.
Lorsque le temps fixé arrivera, la rédemption sera apportée immédiatement, sans délai, même si Israël n'en est pas digne.

C'est pour cette rédemption accélérée que nous prions dans la Amida lorsque nous disons : "Élève rapidement à la grandeur le descendant de Ton serviteur David [le machia'h]" = nous espérons que notre génération accomplira de bonnes actions qui amèneront le salut plus tôt que prévu."

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+ Conclusion :

-> Nous pouvons provoquer la guéoula à chaque instant, et Hachem se base sur une téchouva et des mérites qui sont adaptés à notre génération. Il ne nous demande pas l'impossible, juste de faire au mieux en toute sincérité intérieure.

-> Nos Sages ont enseigné que "le monde durera 6 000 ans : deux mille = le vide ; deux mille = la Torah ; deux mille = les jours du machia'h" (guémara Sanhédrin 97a).
=> Ainsi depuis l'année 240, nous sommes dans la période des jours du machia'h.

-> La guémara (Sanhedrin 98a) rapporte qu'il y a 2 moments pour la guéoula : "en son temps"= un temps fixe, une date limite, auquel D. a juré d'amener le machia'h indépendamment de la valeur d'Israël ; "Je le hâterai" = si Israël est digne, D. amènera le machia'h avant ce temps fixé.

Le Ben Ich 'Haï (Od Yossef 'Haï - drouchim Bo - Bamidbar) précise :
"Le temps fixé se situe à la fin des six millénaires qui ont suivi la création du monde, c'est-à-dire quelque temps après l'an 5500 (soit 1740!).
Personne ne peut cependant connaître cette date avec exactitude."

Ailleurs, le Ben Ich 'Haï (Torah Lichma 472) enseigne :
"Le temps de la guéoula finale se situe à la fin du 6e millénaire, c'est-à-dire à n'importe quel moment entre 5501 et 6000.
Lorsque nos Sages disent que la fin est cachée, ils veulent dire que personne ne sait en quelle année de cette période.
Quoi qu'il en soit, le machia'h doit venir au moins un certain nombre d'années avant l'an 6000."

=> Depuis l'année 1740, nous sommes dans une période où à chaque seconde, cela peut être la date qu'Hachem a fixé comme étant la limite ultime pour apporter la venue du machia'h.
L'an 6000 correspond à l'année 2240, et la guéoula doit venir "au moins un certain nombre d'années" avant.
Il en découle que chaque jour la probabilité que le machia'h vienne augmente considérablement.
Or, nous avons vu que peu importe nos mérites, notre téchouva, cela arrivera. Il est donc dommage de ne pas réfléchir comme à notre niveau s'y préparer au mieux.
Hachem n'attend pas de nous que nous soyons des anges, des êtres parfaits, mais nous pouvons faire plus souvent téchouva, nous pouvons développer des désirs de grandeurs spirituelles, davantage parler et prier avec Hachem (ex: vidons nos angoisses en Lui), davantage mettre de la vie et de la joie dans notre avodat Hachem, on peut prendre une bonne résolution que l'on va tenir, faire un peu mieux, ... tout cela montre concrètement que nous sommes impatients et certains de retrouver notre papa Hachem totalement dévoilé, tout proche de nous, très rapidement.

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