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Le but de la souffrance est de susciter la téchouva

+ Le but de la souffrance est de susciter la téchouva :

"Et j'ai imploré Hachem à ce moment-là en disant" (Vaét'hanan 3,23)

-> Le midrach rabbah (2,6) déclare : "Que signifie le mot "lémor" (en disant)? Rav Azaria explique que cela signifie dire aux générations futures qu'elles doivent prier en temps de détresse, car même si Moché avait été averti qu'il ne traverserait pas le Yarden, il s'est mis à prier."

-> Le Tiféret Shmouel explique que lorsqu'une personne est confrontée à une difficulté, elle doit reconnaître qu'elle a été envoyée par Hachem pour son propre bien. Puisque tout est orchestré par Lui et qu'Il est entièrement bon, cela aussi doit être bon.
Par conséquent, il faut croire que l'épreuve que l'on traverse est pour notre bien ultime, comme le dit le verset : "C'est un temps de souffrance pour Yaakov, et de là viendra le sauvetage" (ét tsara hi léYaakov, oumiména yivachéa - Yirmiyahou 30,7).
Autrement dit, la souffrance elle-même mènera à notre délivrance personnelle, au fait d'être sauvé.
C'est ce que disent nos Sages (midrach Tan'houma - parachat Nitsavim 10) : "Tout comme la lumière du jour jaillit des ténèbres de la nuit, Hachem fera jaillir la lumière des ténèbres".

La souffrance est bénéfique en nous incitant à faire téchouva et à retourner vers Hachem.
C'est ce que dit le roi David : "Je me dis: "C’est là ma souffrance, que la main du Très-Haut ait changé [à mon égard ]."" (vayomar 'haloti hi, chénot yémin El'yon - Téhilim 77,11).
Rachi explique : "Mes pensées me disent que c'est seulement pour me terrifier et m'effrayer afin que je retourne à Lui".
Autrement dit, Hachem nous envoie la souffrance pour nous effrayer et nous inciter à faire téchouva.

Ceci est conforme à l'explication du verset par le rabbi Bounim de Peschi'ha : "C'est du Ciel qu'il a été jugé, le pays a eu peur et s'est tu" (michamayim hichmaéta din, érets véchakata - Téhilim 76,9).
Il explique que lorsqu'il y a un jugement au Ciel, qu'un terrible décret doit être émis contre le peuple juif, le seul but est d'inciter le peuple juif à faire téchouva.
Les habitants de la Terre sont censés prendre peur et se repentir de leurs fautes. S'ils le font, le "silence" régnera et le décret ne nous affectera pas.

En conséquence, le midrach affirme que le mot "lémor" (לֵאמֹר) signifie dire aux générations futures que, face aux difficultés, elles ne doivent pas sombrer dans le désespoir. Elles doivent plutôt accepter le fait que la souffrance est bénéfique pour elles et vise à les inciter à faire téchouva.
Et il faut savoir que si l'on a la émouna que la difficulté mènera à une grande bénédiction, on méritera de la voir rapidement.

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-> La prière est plus importante que les bonnes actions. En effet, lorsqu'un homme prie, il montre qu'il croit de tout son cœur que tout ce qui arrive à l'homme, bon ou mauvais, provient de D.
Il reconnaît qu'Il est le Maître de tout. Il se tourne en prière vers son Créateur car il sait parfaitement que personne d'autre que Lui ne peut l'aider.
Il montre ainsi sa foi que Hachem est Un et que Son Nom est Un.
[...]
La prière que l'homme adresse à D. en période de malheur, est plus agréée que celle d'un homme qui possède de nombreux mérites (celle d'un grand tsadik).
[Méam Loez - Vaét'hanan 3,23]

=> ainsi, lorsque nous traversons une période sombre dans notre vie, plutôt que de s'effondrer on doit savoir que dans cette apparente rigueur permet à la lumière, à la bonté d'Hachem de fortement en sortir.
Mais nous devons garder notre confiance en Hachem, comme par exemple par le biais de nos disussions et prières avec Lui.

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