Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Les fautes pardonnées par le mérite de la tsédaka

+ Les fautes pardonnées par le mérite de la tsédaka :

-> La guémara (Pessa'him 118a) déclare : "Rav 'Hisda dit : Que signifie ce qui est écrit : "Rendez grâce à Hachem car Il est bon" (Téhilim 136,1)? Cela signifie rendre grâce à Hachem qui recouvre la dette (le châtiment qu'il mérite pour ses fautes) selon la bonté de chacun. Il punit le riche en lui prenant son bœuf, et le pauvre en lui prenant son mouton. Il punit l'orphelin en lui prenant son œuf, et la veuve en lui prenant sa poule".

Rachi explique qu'Hachem punit une personne en lui prenant son argent, expiant ainsi ses fautes, de sorte qu'aucune punition physique/matérielle ne soit nécessaire.
Dans Sa grande miséricorde, Hachem ne punit pas une personne en la faisant souffrir physiquement. Il lui prend plutôt une partie de ses biens, en prenant un grand bien pour un homme riche et un petit bien pour un homme pauvre.

Cependant, il existe un moyen encore plus simple d'obtenir l'expiation. Le verset dit : "Les fautes par la tsédaka seront rachetés" (Daniel 4,24)".
Cela signifie qu'il est possible de donner de l'argent à une œuvre caritative et d'obtenir ainsi l'expiation. Non seulement cette personne recevra le pardon de ses fautes, mais elle sera également récompensée pour sa mitsva de donner la tsédaka, ici-bas et dans l'au-delà.

-> De plus, la tsédaka expie la faute de quelqu'un sans qu'il perde quoi que ce soit. C'est ce que le Baal Hatourim discerne dans le verset : "Et chacun donnera à Hachem l'expiation pour son âme" (Ki Tissa 30,12).
Le Baal Hatourim note que le mot "vénatnou" (וְנָתְנוּ) est un palindrome, ce qui signifie qu'il se lit de la même manière. Cela nous enseigne que lorsqu'on donne de l'argent à la tsédaka, cet argent finira par nous revenir et qu'on ne perdra rien en donnant.

<--->

+ Sauvé des anges malfaisants grâce à la tsédaka :

-> A l’époque de rav Shmelke de Nikolsberg, vivait dans sa ville une pauvre fiancée, mais la cérémonie de la 'houpa n’avait pu avoir lieu, faute de moyens pour acheter un talith pour son 'hatan, comme le voulait la coutume. Un simple juif a financé le talith et, grâce à lui, la cérémonie a pu avoir lieu à la date prévue.

Lorsque cet homme simple est décédé, le rav Shmelke a assisté à la lévaya. Ce fut une source d’étonnement pour les gens, car il assistait rarement aux funérailles, et presque jamais à celles de personnes simples comme cet homme. Ils ont soudain remarqué que le rav Shmelke avait sorti une clé de sa poche et l’avait agitée de tous côtés.
Il a alors expliqué que de nombreux anges malfaisants s’étaient rassemblés pour tenter de nuire à cet homme, mais qu’en raison de la grande mitsva qu’il avait accomplie, je leur ai dit : "Éloignez-vous d’ici! Si tu ne le fais pas, je te jetterai sous les montagnes sombres. Et ils m'ont obéi."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *