Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Tachli’h – Hachem dissimule nos fautes

+ Tachli'h - Hachem dissimule nos fautes :

-> Le verset dit : "Et jette dans les vagues de la mer toutes leurs fautes" (Michlé 7,19) .
Le séfer Imré Yéhouda (Brezhan - parachat Béchala'h) cite le Maguid de Zlotchov qui demande pourquoi les fautes doivent être jetées dans la mer plutôt que d'être complètement éradiqués du monde.

Il répond en citant la guémara (Yoma 89b) qui dit que lorsque l'on fait téchouva par craintes, nos fautes intentionnelles sont transformées en fautes involontaires/accidentelles, tandis que lorsque l'on fait téchouva par amour, nos fautes intentionnelles sont transformées en mérites.

En conséquence, Hachem ne rejette pas complètement nos fautes. Il les cache plutôt dans la mer afin qu'elles puissent être transformés en mérites lorsque nous faisons téchouva.
Cela peut être comparé à une personne qui couvre une bougie avec une tasse afin de bloquer la lumière, mais qui, lorsqu'elle veut voir la lumière, peut toujours retirer la tasse. Si elle éteignait le feu, cependant, la lumière serait perdue et elle serait incapable de la récupérer lorsqu'elle en aurait besoin.

A Roch Hachana, nous faisons téchouva par crainte du jour du Jugement. Ainsi, nos fautes intentionnelles sont transformées en fautes accidentelles.
Cependant, nous possédons toujours ces fautes involontaires. Nous allons alors au tachli'h et jetons les fautes dans la mer, demandant à Hachem de les y garder jusqu'à ce que nous puissions les transformer en mérites.
A Pourim, lorsque nous acceptons la Torah et faisons téchouva par amour (guémara Shabbath 88a), ces fautes sont transformés en mérites.
A Pessah, nous retournons à l'eau et récupérons ces fautes, qui sont désormais des mérites. C'est pourquoi l'eau que nous puisons pour Pessa'h est appelée "mé mitsva".

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *