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"Elle l'ouvrit et le vit, lui, le garçon, et voici qu'un jeune pleurait.
Un jeune homme pleurait. Elle eut pitié de lui et dit : "C'est l'un des garçons hébreux" " (Chémot 2,6)

-> Le Beit Israël cite des tsadikim (comme le rabbi Mendel de Vork) qui observent que Batya n'a fait que voir l'enfant pleurer, elle ne l'a pas entendu.
C'est ainsi que la prière est censée être : calme, l'accent n'étant pas mis sur les aspects extérieurs, mais sur le sentiment personnel et intérieur.
C'est ainsi qu'elle a compris qu'il s'agissait d'un enfant juif, car seul un juif peut pousser un cri inaudible pour les autres.

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-> Hachem promet à tout juif : "Je suis avec lui dans sa difficulté" (Téhilim 91,15 - imo ano'hi bétsara).

-> Le rav Kalonymos Kalman Shapira (le rabbi de Piaseczno), dans son Aish Kodech, explique qu'en fait Batya a ressenti qu'on pleurait au Ciel, et elle a compris que c'était forcément un juif car Hachem partage la souffrance de tout juif.

[d'une certaine façon, Moché souffrait pour la situation très dure de ses frères juifs en Israël, ce qui a fait que Hachem en souffrait également, et c'est ce lien si particulier entre un juif et Hachem que Batya a mis en avant par sa déclaration. ]

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