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"Hachem inscrivit les 10 Commandements sur 2 Tables et non sur une seule pour faire allusion au ciel et à la terre.
Si nous accomplissons les préceptes inscrits sur les Tables, le ciel et la terre peuvent subsister.
Le verset : "Si ce n'était Mon alliance jour et nuit, Je n'aurais pas établi les lois du ciel et de la terre" (Yirmiyahou 33,25) signifie que le ciel et terre ne se maintiennent que grâce à l'étude incessante de la Torah.

Les 2 Tables (lou'hot) font également allusion aux 2 mondes : ce monde-ci et le monde futur.
Si nous accomplissons les 10 Commandements inscrits sur les Tables, nous mériterons à la fois ce monde et le monde venir.

Les Tables, appelées "Tables du témoignage" (lou'hot aédout) étaient au nombre de 2 pour une autre raison : un témoignage suppose nécessairement 2 témoins. Puisque les Tables témoignaient du don de la Torah, il en fallait 2. [Rabbénou Bé'hayé]
[Méam Loez - Ki Tissa 31,18]

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-> "Lorsque [Hachem] eut fini de parler à Moché au mont Sinaï, Il lui donna les 2 Lou'hot" (Ki Tissa 31,18)

Le mot "donna" indique que D. fit littéralement don de la Torah à Moché.
Au cours de ces 40 jours, Moché apprit bien davantage qu'un homme en 40 ans.

Il ne faut pourtant pas croire que Moché fut à même d'apprendre absolument toute la Torah, car elle est plus vaste que la mer comme il est écrit : "Sa mesure dépasse la terre, elle est plus large que la mer" (Iyov 11,9).
A ce moment-là, Moché n'en apprit que les principes généraux mais c'est comme s'il avait assimilé toute la Torah.
Le verset (31,18) précise donc : "Hachem donna à Moché, lorsqu'Il eut achevé (ké'haloto - כְּכַלֹּתוֹ)".
Le mot "ké'haloto" est à rapprocher du mot "klal" qui veut dire une règle générale : Hachem lui avait enseigné les principes généraux de la Torah.

Au début, Hachem enseigna la Torah à Moché, puis ce dernier la révisa avec Lui.
En effet, la Torah dit : "Lorsque [D.] eut fini de parler avec lui".
N'aurait-il pas pu dire : "Lorsque [D.] eut fini de lui parler"?
Ceci enseigne que Hachem et Moché étudièrent ensemble les lois de la Torah.

De plus, ici le mot : "kékhaloto" (כְּכַלֹּתוֹ) est écrit sans "vav" entre le laméd et le tav.
Il peut donc se lire "kékhalato" qui signifie : "comme sa mariée (kalla)".
Ceci nous enseigne que lorsqu'un homme connaît les 24 livres de la Torah, il ressemble à une mariée parée de 24 ornements (cf. Yéchayahou chap.3).
Un homme instruit dans les 24 livres du Tana'h peut être appelé un érudit (talmid cha'ham).
[Méam Loez - Ki Tissa 31,18]

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