"Après la destruction du Temple, les portes de la prière se sont fermées ; tandis que les portes des pleurs n'ont jamais été closes"
[guémara Béra'hot 32b]
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-> Même si parfois nous ne versons pas de larmes, notre prière doit être prononcée d’une voix sourde et brisée, sur un ton de pleurs.
C’est à cela que le Roi David fait allusion : "Car Hachem entend le bruit de mes sanglots" (Téhilim 6,9).
Il n’est pas dit qu’Il entend "mes sanglots" mais "le bruit de mes sanglots" = prier avec un ton de pleurs, avec une voix implorante, à l’image d’un pauvre ou d’un nécessiteux qui supplie [à la seule adresse qu'il a pour le sauver de son manque de tout = papa Hachem].
[Chla haKadoch - Massékhet Tamid]