La destruction par D. du Temple, Sa Maison de Gloire, et l'exil du peuple juif étaient certainement pour le bien du peuple juif.
La compassion d'Hachem pour nous continuera certainement à croître, et Il reconstruira notre saint Temple avec plus de splendeur et de gloire.
Par conséquent, bien que notre exil nous semble néfaste, en vérité, pour Hachem, tout ce qui nous est caché est véritablement révélé, à savoir que tout cela est pour le bien du peuple juif.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Eikha 3,10 ]
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=> "Tout ce que Hachem fait, Il le fait pour le bien" (guémara Béra'hot 60b). En fin de compte, même les événements les plus tragiques qui ont frappé le peuple juif, la destruction du saint Temple et les exils qui ont suivi, sont des actes latents de la bonté divine
[cela est également valable à un niveau individuel, tout est pour le bien ultime ]
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-> C'est un principe que dans l'avenir, lorsque Hachem, dans Son abondante compassion et Sa bonté, reconstruira le Temple avec plus de splendeur et de gloire, il sera révélé que la détresse et la destruction du Temple étaient des actes de bonté.
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Il est écrit : "je suis devenu le rire de toutes les nations" (Eikha 3,14). En d'autres termes, "Quand je me rappelle la joie qui naîtra de cette détresse, je peux me moquer de toutes les nations".
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Eikha 3,13-14 ]
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-> "Ce jour-là, tu diras : Je te remercie, Hachem, pour Ta "colère" à mon égard" (Yéchayahou 12,1).
Les événements que nous considérions comme des actes de dureté et de sévérité étaient en réalité des actes de bonté divine.
[ainsi, certes on doit s'attrister sur notre situation actuelle en l'absence du Temple (ce qui la cause, notre éloignement d'Hachem, le 'hilloul Hachem, ...), mais on doit aussi penser à sa reconstruction très bientôt, et à l'énorme joie que cette détresse va finalement amener. ]
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+ Anticiper la joie :
-> "Que Sion et ses villes se lamentent comme une femme qui souffre des douleurs de l'accouchement (Liturgie - Kinot du 9 Av).
-> Le principe sous-jacent ici est qu'avant d'accoucher, une femme éprouve de la douleur, mais qu'après, elle éprouve une joie immense. Ceux qui se tiennent à son chevet, même lorsqu'elle souffre, éprouvent de la joie, car ils savent qu'elle donnera certainement naissance à un fils ou à une fille, ce qui est un véritable motif de joie. En effet, elle aussi se réjouira après l'accouchement. C'est seulement qu'à ce moment-là, elle ressent de la douleur.
Or, bien que Sion ait été piquée par sa destruction et sa désolation, elle est comme une femme qui connaît les douleurs de l'enfantement. En réalité, Hachem se réjouit, car il sait que la détresse n'est que temporaire. Bientôt, D. reconstruira le Temple, "supérieur en rang et supérieur en puissance" (Vayé'hi 49,3).
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]
=> L'accouchement ne procure que peu de joie. Les personnes présentes sont d'humeur plus festive et attendent l'arrivée du nouveau-né. Pour la mère, la douleur, bien que passagère, l'emporte sur la joie ; celle-ci doit venir plus tard.
De même, nous sommes les seuls à déplorer la destruction de Sion, comme une femme qui accouche.
Hachem, qui est intemporel, peut au même moment faire l'expérience de la renaissance ultérieure de Sion.