+ 2 divré Torah sur ... la Torah :
1°/ Le Gaon de Vilna (commentaire sur Michlé 31,1) écrit que lorsque notre âme montera au Ciel, on nous donnera 180 jours (non stop), afin d'exposer publiquement la Torah que l'on aura appris durant notre vie.
Et même plus que cela, on aura les âmes des tsadikim du Gan Eden, qui vont aussi venir nous voir et nous écouter, et lorsque l'on va dire de "bonnes choses", elles vont prier pour nous.
Il faut y penser et s'y préparer car si l'on était amené à mourir maintenant (que D. nous en préserve), à quoi ressemblerait notre discours?
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2°/ Le Rav Eliyahou Lopian nous apprend que, c'est en raison du pouvoir de transformation de la Torah, que l'on appelle un étudiant sérieux en Torah de : "Ben Torah" (littéralement : "fils de la Torah").
En effet, pourquoi est-ce que, de même, l'on n'appellerai pas un mathématicien de : "ben 'hechbon" (fils des calculs)?
Le Rav de répondre que, lorsqu'elle est intériorisée correctement, la Torah a le pouvoir de nous changer en une toute nouvelle personne, nous amenant fondamentalement à devenir un être nouvellement né (un fils de la Torah).
Par contre, toute autre étude, n'a aucun impact sur la nature essentielle, profonde de ses étudiants.
Une personne peut étudier les sciences ou l'histoire durant toute sa vie, et rester grossier.
Etudier la Torah de façon sincère et sérieuse, fait de nous des êtres nouveaux d'exceptions, des fils de ... la Torah (Ben Torah).
Quelle chance, quel honneur, de pouvoir grâce à elle, tendre après chaque étude vers la perfection, la noblesse qu'un être humain peut atteindre.
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+ BONUS :
Sur le verset : "La Thora de Hachem est parfaite, elle restaure l’âme", le Gaon de Vilna explique : "La Thora de Hachem est intacte, telle un livre que personne n’a étudié."
Toute la connaissance accumulée au cours des millénaires par les millions d’enseignants et d’étudiants en Thora ainsi que les millions de livres rédigés sur le sujet ne représentent en réalité qu’une goutte d’eau dans l’océan de la connaissance de la Thora.
Rabbi Yo’hanan ben Zacaï (Massé’hét Sofim 16;8) aurait dit :
"Si tous les cieux étaient des colonnes de parchemin, tous les arbres des plumes, toutes les mers de l’encre, ils ne suffiraient pas à écrire la Torah que j’ai apprise de mes maîtres.
Néanmoins, je ne leur ai pris aussi peu, que ce que ce qu’une mouche retire d’un océan, en s’y trempant."