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Se réjouir du malheur d’autrui = amener la colère Divine sur nous

+++ Se réjouir du malheur d'autrui = amener la colère Divine sur nous :

Chmouel Hakatan dit : "Ne te réjouis pas de la chute de ton ennemi et lorsqu’il trébuche, que ton cœur ne soit pas allègre, car Hachem le constatant, et la chose déplaisant à Ses yeux, Il pourrait détourner de lui Sa colère [pour la diriger sur toi]." (Pirké Avot 4,24)

-> Parfois, il est décrété qu'un homme doit subir une humiliation publique en même temps qu'un revers.
D'autres fois, la punition se limite à la perte réelle ; aucune honte publique ne l'accompagnera.
Ne vous réjouissez pas de la chute de votre ennemi, car il est tout à fait possible que sa punition n'ait pas été conçue pour inclure le fait que vous le tournez en ridicule.
Si vous vous réjouissez, Hachem peut retirer Sa colère de votre ennemi et la placer sur vous.

Par ailleurs, ne vous réjouissez pas de la chute de votre ennemi, car la mort du racha n'est souvent pas la meilleure solution. De plus, il n'est pas bon pour un homme juste d'être impliqué dans la punition des fauteurs (Tossafot - Baba Batra 22a). Il vaut mieux prier pour que le racha se repente.
Comme la femme de Rav Méïr l'a déduit du verset, "les fautes disparaîtront de la terre" : les fautes cesseront, mais pas les fauteurs, car "les réchaïm ne seront plus", ils se repentiront (Béra'hot 10a sur Téhilim 104,35).
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 4,24]

Lorsqu'une discussion en Torah s'engage avec l'objectif de parvenir à la vérité, chacun écoute attentivement ce que dit son camarade afin de comprendre le sujet. A la fin de la séance, chacun dira à la fois ses idées et celles de son camarade. Ainsi, l'explication finale sera une synthèse de leurs idées respectives.
Selon le midrach, la récompense de ce comportement est qu'Hachem acceptera leurs prières.
La récompense est mesure pour la mesure : de même qu'on a été prêt à entendre le point de vue de l'autre, Hachem est prêt à entendre notre prière.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 3,3 ]

"Lorsqu'un juif entre dans sa synagogue et récite le Shéma de tout son cœur, d'une seule voix, Hachem et toute Son armée céleste l'écoutent attentivement"
[ midrach Chir haChirim 8,11]

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[il n'y a pas d'obligation de faire le Shéma en minyan, mais la force de la communauté nous donne un énorme mérite! ]

Bien que les personnes qui soutiennent financièrement l'étude de la Torah ont une part égale de la récompense, il leur manque une chose.
Ceux qui étudient réellement la Torah continueront à murmurer des paroles de Torah même lorsqu'ils seront dans la tombe (midrach Téhilim 30). Il s'agit d'un héritage, quelque chose qui ne cesse jamais.
Les personnes qui soutiennent financièrement la Torah devraient consacrer du temps à l'étude de la Torah afin de pouvoir elles aussi bénéficier de ce don.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 2,17 ]

"Faites en sorte que l'honneur de votre prochain vous soit aussi cher que le vôtre" (Pirké Avot 2,15)

-> Les gens ont tendance à minimiser la mesure de l'honneur qu'ils reçoivent des autres, mais considèrent l'honneur qu'ils donnent aux autres avec la présomption qu'ils ont accordé une énorme faveur.
Faites en sorte que l'honneur que vous recevez de votre prochain vous semble aussi précieux que l'honneur que vous lui accordez.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm ]

Le plaisir ultime, sous quelque forme que ce soit, est l'expérience de l'âme qui se prélasse dans l'éclat de la Présence Divine (Chékhina).

La raison pour laquelle Hachem n'a pas simplement créé des âmes et ne leur a pas permis de rester en Sa présence est que leur plaisir ne serait pas complet. Ce serait "na'hama dé'hissoufa (le pain de la honte), la honte de recevoir quelque chose sans l'avoir mérité (on aime pas être redevable).
C'est pourquoi Hachem a placé l'homme dans ce monde afin qu'il puisse prouver son allégeance à Hachem et gagner le droit d'être en Sa présence.

... L'homme aurait trouvé plus facile d'éviter ce processus, mais la sagesse divine a perçu que le vrai bonheur ne peut venir que de cette manière.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 2,9 ]

Les anges parlent, certains peuvent les écouter

+ Les anges parlent, certains peuvent les écouter :

-> Le rav Mordé'haï Shoulman (roch yéchiva de Slobodka à Bné Brak), qui a croisé le 'Hafets 'Haïm durant son enfance (pendant la 1ere guerre mondiale), dit :
"J'ai parcouru le sidour du Gaon de Vilna et j'y ai trouvé une explication des mots : "Créateur d'anges tutélaires, dont tous les anges tutélaires se tiennent au sommet de l'univers et proclament, avec crainte, ensemble, à haute voix, les paroles du D. vivant et du Roi de l'univers" (yotser méchartim vaacher méchartav koulam omdim béroum olam ... - bénédictions du Shéma).
Le Gaon de Vilna explique : chaque jour, les anges proclament à haute voix la parole du Créateur, l'informant des décrets qu'Il a pris ce jour-là pour diriger le monde.

Le rav Shoulman ajoute : et j'ai réalisé que le 'Hafets 'Haïm n'avait pas besoin d'avoir le roua'h hakodech (intuition/esprit Divin) pour connaître les nouvelles. Il était capable d'entendre les annonces des anges, qui l'informaient de ce que Hachem ferait ensuite pour diriger le monde. C'est ainsi qu'il savait tout!"

Pour le rav Shulman, il était évident que le 'Hafets 'Haïm pouvait entendre les annonces des anges ; c'était encore plus évident que l'idée qu'il avait le roua'h hakodech. Il n'a même pas considéré qu'il s'agissait d'un miracle!
[Ki Im - chap.2]

Désirer le machia’h = un acte de bonté énorme

+ Désirer le machia'h = un acte de bonté énorme :

-> Lorsque le 'Hafets 'Haïm s'adressait à ses élèves (talmidim) pour les inciter à crier, à pleurer et à implorer Hachem de faire venir la géoula, de nombreux élèves de haut niveau sont venus le voir et lui ont dit :
"Nous vivons une période de croissance [spirituelle] extraordinaire et nous espérons que nous atteindrons des niveaux élevés de Torah et de crainte du Ciel dans les années à venir. L'arrivée du machia'h interrompra notre élan, car une fois qu'il sera arrivé, notre niveau spirituel s'arrêtera à l'état dans lequel il se trouve au moment où il arrive.

Après tout, c'est ce qu'enseignent nos Sages à propos du verset : "Des années arrivent, à propos desquelles tu diras : "Je n'y ai pas pris plaisir" (Kohélet 12,1)".
Nos Sages expliquent que cela fait référence aux jours qui suivront la venue du machia'h, lorsqu'il n'y aura ni mérite ni culpabilité (guémara Shabbath 151b).
Dans ce cas, la venue du machia'h ne se fera qu'à notre détriment!"
[suite à la guéoula, on n'aura ni de récompense pour les mitsvot, ni de punition pour les avérot, ni de possibilité d'avancer dans notre étude de la Torah, ... on sera tous bloqués à notre état lors de l'arrivée du machia'h. Même un juif simple fait plein de mitsvot chaque jour, gagnant des mérites infinis (lui permettant un plus bel monde à Venir) et une proximité avec Hachem accrue, alors qu'a-t-on vraiment à gagner avec la guéoula maintenant? (au-delà que c'est une mitsva en soi de l'attendre) ]

Le 'Hafets 'Haïm entendit leurs doléances et leur donna raison :
"Vous avez raison. Mais nous ne pouvons pas être égoïstes et ignorer les milliers de juifs qui déclinent de jour en jour et qui ne font qu'ajouter à leurs fautes. Pour eux, la guéoula sera un salut!
Comment pouvons-nous être égoïstes alors que l'honneur du Ciel continue d'être sali? Nous devons faire des sacrifices pour la gloire du Ciel et le bien du peuple juif!"
[Méir Einé Israel - vol.1 , p.237 ]

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+ Tsipita liyéchoua :

-> Lorsque nous arriverons dans le monde de la vérité, on nous demandera : "Tsipita liyéchoua" (avez-vous anticipé la guéoula? - guémara Shabbath 31a).
Ils ne demanderont pas : " 'hikita liyéchoua" (as-tu attendu la guéoula?) ou "Kivita liyéchoua" (as-tu espéré en la guéoula?) mais plutôt "tsipita", du mot tsofé, "regarder" ou "observer".

C'est simple : nous devons nous lever et regarder pour voir si le machia'h est déjà arrivé!
Il est comme un invité d'honneur qui est censé venir dans quelques jours. Pendant ces quelques jours, nous attendons sa venue. Mais lorsque le jour où il est censé venir arrive, et qu'il va venir d'une minute à l'autre, nous nous tenons à l'entrée et nous regardons la route pour voir s'il est déjà arrivé.
[ 'Hafets 'Haïm - Si'hot hé'Hafets 'Haïm - vol.2 , p.10]

-> "Quant à nous, bien que nous disions chaque jour que nous attendons la venue de machia'h, nous devons nous demander si nous nous contentons de prononcer ces mots sans vraiment les penser ...
Le véritable test est de savoir si nous nous préparons réellement pour le jour où la guéoula vienne en augmentant notre étude de la Torah, en faisant des mitsvot et en nous faisant une téchouva complète!
['Hafets 'Haïm - Igrot hé'Hafets 'Haïm 20 ]

-> Le 'Hafets 'Haïm disait qu'on ne doit jamais perdre le moral concernant la venue du machia'h. Il comparaît cela à quelqu'un qui a gagné une énorme somme au loto, et qui va avec son ticket récupérer sa fortune. De même, nous avons reçu la promesse certaine d'Hachem en la guéoula, ainsi nous avons le ticket gagnant, c'est juste une question d'une minute à l'autre.

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-> Disons, dit le 'Hafets 'Haïm, que Hachem répond à nos prières et reconstruit Son Sanctuaire.
Le Temple est construit et se dresse sur sa colline, et nous devons maintenant offrir des korbanot (sacrifice). Les Cohanim devront maintenant connaître les lois des korbanot, pourtant, aucun Cohen aujourd'hui n'est bien versé dans ces lois!

Nous serons submergés par l'embarras et la honte, qui ne seront surpassés que par l'humiliation que nous ressentirons lorsqu'il sera révélé que toutes nos supplications et nos prières pour que le Temple soit reconstruit et que la guéoula vienne n'étaient pas sincères.
Car si nous voulions vraiment que la guéoula arrive et que le Temple soit reconstruit, nous nous serions [davantage] préparés à l'arrivée du machia'h!

C'est comme si quelqu'un lançait des invitations à tous ses parents et amis pour les inviter à une séouda dans sa maison en l'honneur de la bar-mitsva de son fils. Des gens arrivent, mais la maison est sombre.
Ils frappent à la porte, et le baal sim'ha sort en pyjama. Lorsqu'il les voit, il les invite à entrer et leur dit : "Asseyez-vous où vous voulez. Je vais commencer à préparer le repas maintenant. Ce sera prêt dans quelques heures".

Qu'est-ce qui ne va pas chez cette personne? Tout le monde pensera que c'est un imbécile. Mais en plus des noms qu'ils lui donneront, ils lui en voudront aussi de leur avoir fait perdre leur temps et de les avoir traités avec un tel manque de respect, en les invitant à une séouda sans rien préparer.

Mais c'est à cela que nous ressemblerons lorsque la guéoula viendra!
Chaque fois que nous prions, chaque fois que nous faisons le birkat hamazon, nous supplions Hachem de faire venir la guéoula et d'envoyer Eliyahou haNavi pour nous annoncer qu'elle est enfin arrivée.
Et pourtant, nous ne nous préparons pas à sa venue ; nous ne formons pas nos Cohanim aux halakhot de la avodat (au service qu'il y aura dans le Temple).
Nous comptons sur le fait que lorsque la géoula viendra et que le Temple sera reconstruit, nous commencerons alors à apprendre les lois nécessaires.
[ 'Hafets 'Haïm - Maamré hé'Hafets 'Haïm 110 ]

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-> Le 'Hafets 'Haïm a fait de la préparation de la guéoula à venir une priorité. Il est même allé jusqu'à envoyer des lettres à tous les rabbanim pour leur demander de procéder à un recensement et de découvrir combien de Cohanim vivaient dans leurs villes. Il leur a également demandé de déterminer combien de Cohanim étaient suffisamment érudits pour qu'il soit possible de commencer à leur enseigner.
Le 'Hafets 'Haïm a décidé que l'on pouvait commencer à leur enseigner les lois de la avodat (service) dans le Temple. Il a écrit le séfer Likoutei Halakhot sur Kodchim et a établi un Kollel Kodchim, où les meilleurs étudiants en Torah pouvaient apprendre comment répondre aux questions posées par les Cohanim qui pourraient se présenter pendant leur service.

Il était parfaitement conscient de la surprise des rabbanim face à ces préparatifs et aux nombreuses lettres qu'il leur avait adressées pour les inciter à étudier davantage la Torah et à faire téchouva en prévision de la guéoula à venir.
['Hafets 'Haïm - Igrot hé'Hafets 'Haïm 20 ]

La Jérusalem du monde à Venir

+ La Jérusalem du monde à Venir :

-> "Et Hachem créera sur toute l'habitation du mont Sion et sur ceux qui y sont invités, une nuée et une fumée pendant le jour" (Yéchayahou 4,5).
Quel est le sens de la phrase : "Et sur ceux qui y sont invités"?
Rabba dit que Rabbi Yo'hanan dit : La Jérusalem du monde à Venir (olam aba) n’est pas comme la Jérusalem de ce monde.
En ce qui concerne la Jérusalem de ce monde, quiconque veut y monter peut y monter. Par rapport à la Jérusalem du monde à Venir, seuls ceux qui y sont invités peuvent y monter.
[guémara Baba Batra 75b]

-> Le 'Hafets 'Haïm commente :
Dans ce monde, quiconque le souhaite peut se rendre à Jérusalem quand il le veut. Mais la Jérusalem du monde à Venir nous ne pourrons pas y aller à moins d'y être invités.
Si je suis déjà en terre d'Israël lorsque le machia'h viendra, il y a un espoir que je ne sois pas chassé de là. Mais si je reste ici (dans la ville de Radin), qui sait si je ferai partie de ceux qui mériteront d'aller en terre d'Israël?
[ hé'Hafets 'Haïm 'hayav ouPaalo - vol.2, p.608 ]

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-> b'h, également le commentaire du 'Hatam Sofer sur cette guémara : https://todahm.com/2019/07/07/9532-2

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-> "Et ce sera (véaya), l'endroit que Hachem votre D. choisira pour y résider son Nom ... " (Ré'é 12;11)

Le rabbi David Feinstein (dans son Kol Dodi), nous rapporte la guémara (Baba Batra 75b) nous disant que dans le futur la ville de Jérusalem s'appellera : Hachem.
En effet, elle a pour rôle principal/primaire d'être le lieu d'accueil de la présence divine.

-> Le Maharcha explique que la guémara (Baba Batra 75b, se basant sur un midrach), nous apprend que, dans les temps futurs, Jérusalem sera grande comme toute la terre d'Israël, et le Temple sera grand comme Jérusalem.

[ainsi dans ce monde-ci, on peut facilement accéder à davantage de proximité avec Hachem : une seule personne qui étudie alors Hachem vient avec elle étudier, on L'appelle en prière alors Il nous écoute, dans la Amida on est élevé dans la réalité céleste la plus élevée où même les anges ne peuvent pas accéder (on est en face à face avec Hachem), lorsque l'on souffre ou est malade alors la présence Divine est davantage là et souffre avec nous, ...
Cependant, dans le monde à Venir, notre proximité avec Hachem, va dépendre de nos actions et de notre sainteté dans le monde actuel. Nos mérites (mitsvot) sont ce qui définira nous positionnement éternel avec papa Hachem.
En ce sens : actuellement tout le monde peut accéder librement à la ville sainte de Jérusalem, mais dans le monde à Venir, rien n'est acquis!
Ainsi, nous devons agir de notre mieux, y aspirer, et prier Hachem qu'on aura cet honneur énorme d'être au plus proche de Lui! ]

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[N'oublions pas qu'attendre à chaque instant le machia'h c'est une mitsva (demande d'Hachem), mais c'est aussi un état d'esprit de "ne pas remettre à plus tard" ce qu'on peut faire (car après sa venue on ne pourra plus être récompensé pour nos mitsvot, car il n'y aura plus de libre arbitre, la volonté de D. sera alors trop claire à nos yeux), c'est une façon de s'interroger : est-ce que si le machia'h venait maintenant je serais bien prêt spirituellement pour accueillir la nouvelle réalité qu'il y aura? ... ]

La grandeur des juifs = ces êtres humains en guerre permanente contre leur yétser ara

+ La grandeur des juifs = ces êtres humains en guerre permanente contre leur yétser ara :

-> Qui est le plus grand : l'homme ou l'ange?
Il peut sembler que l'ange soit plus grand et plus élevé. Yéhochoua s'est prosterné devant un ange, et Daniel n'a pas pu supporter l'immense sainteté de l'ange qui lui a été révélé (Daniel 10,8).
Pourtant, nos Sages disent que l'homme est plus grand que l'ange (midrach Béréchit rabba - Vayichla'h ; guémara Sanhédrin 93a) : Yaakov était capable d'envoyer des anges pour exécuter ses ordres, et il s'est battu avec un ange et a gagné la bataille.
Comment pouvons-nous comprendre cela? Nous sommes de chair et de sang, alors que les anges sont de feu (guémara Kidouchin 81a).

Il est vrai que les anges sont complètement spirituels et raffinés, comme des serviteurs d'En-Haut, qui voient le visage du Roi, Hachem, chaque jour. Mais les tsadikim sont ceux qui se trouvent sur le front, luttant chaque jour, chaque heure, contre les défis du yétser ara qui les tente et les persuade de fauter.
Ce sont des hommes de guerre ; ils peuvent échouer, mais ils se relèvent à chaque fois pour réessayer, et grâce à leurs efforts extraordinaires, ils protègent, attaquent et renforcent, et ils ne se fatiguent jamais.
Ils sont beaucoup plus aimés par Hachem, et dans le futur, ils mériteront d'être plus proches d'Hachem que les anges eux-mêmes (voir midrach Bamidbar rabba 20,20).
[ 'Hafets 'Haïm - Michlé hé'Hhafets 'Haïm - p.46 ]

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[notre yétser ara nous laisse croire que nos chutes témoignent d'à quel point nous sommes bas spirituellement, à quel point nous sommes mauvais. (tu es qui pour vouloir viser des hauteurs spirituelles, regarde toi à quel point tu t'es rétamé dans la faute!)
Mais en réalité c'est l'inverse : c'est justement parce qu'on a pu tomber et qu'on s'est malgré tout relevé pour continuer à avancer, cela est extrêmement apprécié et important aux yeux d'Hachem.
Grâce à nos imperfections actuelles, on peut atteindre une perfection éternelle, au plus proche de papa Hachem.
Nos chutes ne témoignent pas d'échec (Hachem ne m'aime pas tellement je suis quelqu'un de moyen, mauvais spirituellement), mais au contraire elles sont des moyens que nous offrent Hachem pour nous permettre d'obtenir une part dans le monde à Venir qui sera encore plus belle et à proximité de Lui. ]