Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

La Perse (l'Iran) tombera aux mains de Rome (le monde occidental), peu avant la venue de machia'h.
[Tossafot - Avoda Zarah 2b ]

Toutes les souffrances qui nous arrivent dans l'exil sont dues au fait que nous ne crions pas à Hachem avec nos prières.
Si nous prions, nos prières seront exaucées.
[ 'Hafets 'Haïm - Likuté Amorim 10 ]

Dans le futur, tout sera expliqué.
On nous expliquera pourquoi nous avons dû vivre ce que nous avons vécu.
Nous rirons alors de nos inquiétudes et de nos contrariétés de l'époque.
Nous verrons que tout était pour notre bien.
[rav David de Lelov ]

L'homme doit veiller à mettre sa confiance en Hachem, car c'est l'une des mitsvot de la Torah.
Au moment du Jugement, on nous demandera : "As-tu attendu la délivrance?" (guémara Shabbath 31a). En d'autres termes, on nous demandera si nous avons attendu la délivrance sans désespérer, et qu'on s'est renforcé dans sa confiance en Hachem lors des divers évènements de notre vie.
[Beit haLévi - maamar haBita'hon]

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-> Selon le rav David Sutton :
Rachi explique que cette question concerne la guéoula finale ...
Le Beit haLévi écrit qu'on demandera à l'homme s'il a perdu espoir en période de difficultés ou bien s'il a mis sa confiance en Hachem et a attendu Son aide.
Nous rencontrons tous des épreuves dans la vie : des difficultés d'argent, des problèmes de santé, la recherche d'un chidoukh pour soi-même ou ses enfants, ...
Nous avons tous besoin d'une yéchoua (délivrance) sous une forme ou une autre. Et telle est la question qu'on nous posera au monde futur, dit le Beit haLévi : avons-nous attendu la délivrance d'Hachem en ayant confiance qu'll nous sauvera des épreuves que nous traversons?

Le Pélé Yoets (citant le Arizal) dit que lorsque nous récitons les mots "ki lichouaté'ha kivinou kol hayom" (car nous espérons Ta délivrance toute la journée) dans l'Amida quotidienne, nous devons penser que nous attendons l'aide d'Hachem pour toutes les épreuves que nous affrontons actuellement.
Selon le Arizal, c'est une ségoula puissante pour obtenir l'aide Divine.

Mourir en Israël

+ Mourir en Israël :

-> La guémara (Yérouchalmi Kilayim 82a) rapporte l'histoire suivante sur "Oulla le Descendeur".
[le Pné Moché explique qu'Oulla était appelé "le Descendeur" parce qu'il voyageait régulièrement de la terre d'Israël à Bavel, où il transmettait la Torah qu'il avait apprise de nos Sages en terre d'Israël. ]
Oulla se trouvait sur son lit de mort en dehors de la terre d'Israël et se mit à pleurer, manifestement contrarié par le fait qu'il allait mourir en dehors d'Israël.
Ses élèves lui demandèrent : "Pourquoi pleures-tu? Nous apporterons ton corps pour qu'il soit enterré en terre d'Israël".
Oulla répondit : "Qu'est-ce que cela peut me faire si je perds mes trésors dans une terre contaminée? Il n'y a aucune comparaison entre quelqu'un qui renonce à sa vie dans les bras de sa mère et quelqu'un qui renonce à sa vie dans les bras d'une femme étrangère".

Le Pné Moché explique que les "trésors" d'Oulla font référence à son âme (néchama). Son analogie était que la relation entre la terre d'Israël et une âme juive est comme celle d'une mère avec son enfant.

En effet, la guémara (Kétoubot 111a) rapporte une réaction similaire de la part d'un des collègues d'Oulla lorsqu'il apprit la mort de ce dernier.
Lorsque Rav Elazar apprit qu'Oulla était décédée à Bavel, il fit remarquer : "Toi, Oulla! Devras-tu mourir sur un sol contaminé?"
Les élèves d'Oulla répondirent : "Son cercueil est déjà arrivé en terre d'Israël pour l'enterrement ; il n'est plus dans une terre contaminée."
Rav Elazar a répondu : "Il n'y a pas de comparaison entre une personne qui est absorbée par la terre d'Israël de son vivant et une personne qui est absorbée après sa mort".

Sagesse en terre d’Israël

+ Sagesse en terre d'Israël :

-> La guémara (Kidouchin 49b) déclare : "Dix kavim (mesure) de sagesse sont descendus dans ce monde. Neuf d'entre elles ont été prises par la terre d'Israël, et le dernier kav a été divisé entre les autres terres du monde".

-> Le Ben Ich 'Haï (dans son Ben Yéhoyada) demande pourquoi nos Sages ont utilisé le nombre dix et non un autre nombre ayant le même rapport.
En outre, pourquoi nos Sages ont-ils utilisé la mesure du kav plutôt qu'une autre mesure?

Il souligne que chaque fois que nos Sages discutent de la question de l'abondance descendue dans ce monde, ils l'illustrent toujours par le nombre dix.
Un autre exemple se trouve dans les Pirké Avot, où la Mishna enseigne que le monde a été créé par dix paroles. La raison en est que le nombre dix correspond aux dix séfirot, ou sphères d'influence, par lesquelles Hachem fait descendre l'abondance dans ce monde.

En ce qui concerne l'utilisation de la mesure du kav, le Ben Ich 'Haï explique qu'un kav a la taille de 48 olives. Cela correspond aux 48 attributs énumérés dans les Pirké Avot qu'une personne doit acquérir pour vraiment obtenir une portion de la Torah.

Le symbolisme de l'olive, conclut le Ben Ich 'Haï, nous enseigne qu'il ne suffit pas d'acquérir les 48 attributs qui mènent à la Torah. Pour acquérir véritablement la Torah, il faut être dégoûté du matérialisme au point d'en ressentir de l'amertume, tout comme l'olive est amère.

-> Le Maharal va encore plus loin. Dans la guémara ci-dessus, nos Sages nous enseignent que la terre d'Israël est réputée pour son air, qui est propice à la sagesse.
Cela ne fait pas référence à la connaissance et à la compréhension du monde. Cela signifie plutôt que la terre d'Israël a une affinité particulière avec la sagesse de la piété et de la spiritualité.
Le fait d'être dehors d'Israël ('houts laarets) est associé au matérialisme, mais la terre d'Israël est sainte. Elle est donc associé à la sagesse, qui va toujours de pair avec la sainteté.

Davantage de dépendance à Hachem en terre d’Israël

+ Davantage de dépendance à Hachem en terre d'Israël :

-> En terre d'Israël, la Providence Divine (hachga'ha) est ressentie plus vivement que dans n'importe quelle autre terre. En fait, nous constatons que ce phénomène a été le motif profond derrière la faute des explorateurs (méraglim).
Ils comprenaient que l'implication d'Hachem dans leur vie personnelle augmenterait lorsque les Bné Israël atteindraient terre d'Israël et ils cherchaient à éviter cela, comme nous allons l'expliquer.

Le verset dit : "Vos cadavres resteront dans ce désert, vous tous qui avez été dénombrés, tous tant que vous êtes, âgés de vingt ans et au-delà, parce que vous vous êtes plaints contre Moi.
Vous n'entrerez pas dans la terre sur laquelle J'ai levé la main en jurant de vous y installer, à l'exception de Kalev ben Yéfouné et de Yéhochoua bin Noun" (Chéla'h Lé'ha 14,29-30).

Le Nétsiv de Volozhin se demande pourquoi la Torah mentionne-t-elle dans ce verset que Yéhochoua et Kalev ne faisaient pas partie de la rébellion. Après tout, leur absence d'implication dans la faute des méraglim est claire dès le début du passage, qui décrit en détail comment ils ont essayé de calmer la rébellion et de parler du grand mérite d'hériter de la terre d'Israël.
Le Nétsiv donne une réponse surprenante à cette question. On aurait pu penser que malgré leurs bonnes intentions, Yéhochoua et Kalev étaient en fait complices de la rébellion.

Le Nétsiv suggère que la principale plainte de la nation était qu'elle ne voulait pas que ses moyens de subsistance dépendent directement d'Hachem.
Ils ne voulaient pas d'une relation aussi intense avec Lui, dans laquelle ils devraient compter sur Lui seul pour leur subsistance.
Lorsque Yéhochoua et Kalev ont dit aux Bné Israël (v14,9) : "Ne vous rebellez pas contre Hachem. Vous ne devez pas craindre le peuple de ce pays, car il est notre pain", ils transmettaient le message qu'en terre d'Israël, la bataille pour la terre dépendrait principalement de l'aide divine plutôt que de leur propre capacité à se battre.
Lorsque le peuple entendit cela, il n'apprécia pas l'idée d'être aussi dépendant d'Hachem et sa rébellion ne fit que s'intensifier.

La Torah nous dit que, bien que la réponse de Yéhochoua et de Kalev ait attisé la rébellion au lieu de l'étouffer, ils avaient fait ce qu'il fallait en soulignant la vérité sur la Terre sainte.

Nous voyons donc que le véritable motif de la rébellion des méraglim était leur prise de conscience du fait que ce n'est qu'en terre d'Israël qu'une personne a une relation aussi étroite et intime avec Hachem, ce qui la rend constamment dépendante de Lui.
Les espions (méraglim) trouvaient cela trop intimidant pour être supporté.

Si une vision élevée semble hors de notre portée, nous devons savoir que l'obstacle n'est que physique/matériel et qu'il n'est pas dû à des causes spirituelles.
Nous ne devons pas laisser le découragement entamer notre volonté.
L'aspiration aux hauteurs [spirituelles] va elle-même nous élèver et nous rapprocher de nos idéaux (b'h).
[rav Avraham Kook - Orot haTéchouva 14,21]

Aspirer à aller toujours plus haut

La personne impliquée dans la téchouva ne doit pas rester statique à quelque niveau que ce soit, mais doit toujours s'efforcer d'atteindre [d'aspirer à] de plus hauts sommets.
[rav Avraham Kook - Orot haTéchouva 14,16]
Une personne doit toujours s'élever dans le domaine de la sainteté. [Béra'hot 28a]

-> Le Gaon de Vilna (Michlé 15,25) écrit : "Un homme est appelé une créature en mouvement parce qu'il doit toujours se déplacer d'un niveau à l'autre ; et s'il ne s'élève pas au niveau suivant, il tombera, à D. ne plaise, car il est impossible de rester statique pour toujours."
[en spiritualité, si on monte pas, c'est qu'on descend]

"La ahavat Israël (aimer son prochain juif) est une ségoula pour la ahavat chamayim (aimer Hachem).
Si l'on aime sincèrement les juifs, on en viendra à aimer Hachem".
[rav Avraham de Stretin]