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"Hachem peut nous sembler lointain, mais en réalité, rien ne nous est aussi proche que Lui"

[guémara Yérouchalmi - Béra'hot 63a - "èn karov miménou" ]

Personne ne nous aime plus que D., personne ne s'occupe de nous autant que D., personne ne peut comprendre ce que nous sommes en train de vivre mieux que D., personne ne peut ressentir nos douleurs comme D., ...

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Cette même guémara ajoute que bien que D. réside dans les cieux, lorsqu'une personne ouvre sa bouche afin de prononcer le plus léger murmure, Hachem est à ses côtés écoutant chacun de ses mots.

-> "Quelle est la grande nation qui a un dieu proche d'elle comme Hachem, notre D., chaque fois que nous L'appelons" (Dévarim 4,7)

-> "Hachem est proche de tous ceux qui L'appellent" (Téhilim 145,18)

-> Le midrach (Téhilim Rabba 100) enseigne que lorsque nous nous tenons pour prier devant D., nous devons le faire avec un coeur plein de joie.
Nous devons savourer cette opportunité de pouvoir parler directement à Hachem.

-> On a demandé un fois au Baal haTanya comment il faisait pour passer autant de temps en prières, 3 fois par jour.
Il a répondu : "Si vous aviez véritablement conscience de ce que cela signifie de se tenir et de parler avec le Créateur, vous n'aurez jamais posé cette question.

Je ressens tellement de plaisir, à chaque seconde que je passe à prier, parlant au : "kol ya'hol" (l'Unique, celui qui peut tout), le Roi de l'Univers entier, et sachant qu'Il s'intéresse à moi et à ce que je vais dire.
Lorsque je prie, je ne veux pas que ce moment prenne fin!"

=> N'oublions pas qu'il n'y a pas de problème trop grand ou trop petit pour D.

Hachem connaît parfaitement ce que nous ressentons et ce dont nous avons besoin, mais Il souhaite que nous nous rapprochions de Lui, en Lui exprimant tout ce que nous ressentons.

En effet, plus nous vidons notre cœur à Hachem, plus nous reconnaissons à quel point Il est proche de nous, plus notre vie sera joyeuse.

"Le miracle de la fiole d'huile n'est là que pour montrer aux juifs à quel point D. les aime."

[Pné Yéhochoua]

"Que signifie 'Hanoucca?
Le don de soi.
Si notre néchama ne s'allume pas en allumant les bougies, que valent-elles?!
[...]
Si les 'Hachmonaïm avaient été nonchalants en disant : "Ce n'est pas à nous de faire ce travail", le Temple ne serait pas resté intact sur sa base pendant encore 210 ans"

[Rabbi Nissim Yaguen]

=> A mon niveau, que puis-je faire afin d'éclairer un peu plus mon intériorité, mon entourage ...

La leçon du candélabre pur

+ La leçon du candélabre pur (Rabbi Nissim Yaguen) :

-> "Durant Lag baOmer, nous allumons des feux pour nous souvenir du feu qui était descendu du ciel le jour du décès du Tana Rabbi Chimon Bar Yo'haï.
En revanche, le jour de 'Hanoucca, nous n'allumons pas de feux ...
Nous allumons des petites lumières, pour apprendre et nous souvenir que le but n'est pas d'obtenir une grande quantité, dans le bruit et les chants, mais plutôt la meilleure qualité dans le silence!
Même la plus petite flamme, si elle est de qualité, est suffisante pour accomplir la Torah dans sa pureté parmi le peuple d'Israël.

De plus, si nous réfléchissons, nous trouverons que les Grecs n'ont pas renversé l'huile pure ... Ils ne l'ont pas détruit ... Ils l'ont impurifiés!

Les Grecs n'étaient pas contre l'allumage du candélabre, comme au début, ils n'étaient pas contre l'étude de la Torah en soi ...
Leur problème était le candélabre pur, avec la Torah dans sa pureté!

Ils voulaient que le peuple d'Israël reste lié à la Torah, mais aussi avec les autres "sagesses" et les "loisirs", et alors la pureté s’effondrera, celle de la Torah et celle du peuple d'Israël."

‘Hanoucca : Ne jamais baisser les bras …

+ 'Hanoucca : Ne jamais baisser les bras ...

Les 'Hachmonaïm ont allumé la Ménora avec le peu d'huile pure trouvé dans le Temple.
En vérité, ils auraient pu, tout simplement, y renoncer sous prétexte qu'ils n'avaient pas assez d'huile pour allumer le Candélabre durant 8 jours [le temps de confectionner de l'huile pure].
Or, voilà que l'huile contenue dans la fiole brûla miraculeusement durant 8 jours (le Maharal dit que ce chiffre est le symbole du miracle, des manifestations surnaturelles).

=> De là, le rav Pinkous enseigne que la tâche de l'homme est d'accomplir ce qui est à sa portée, et qu'il ne doit jamais se décourager devant l'ampleur de sa mission.

=> Rabbi Nissim Yaguen de nous expliquer :
"L'homme risque de se dire : "Que puis-je faire de plus? Je suis tout seul, petit face à cette grande et dangereuse société!"

Mais nous lui répondons : " Vois ce qu'une petite fiole d'huile a réalisé!!
Bien que son pouvoir ait été infime, bien qu'elle n'aie pas eu suffisamment d'huile pour l'allumer un seul jour, D. a fait le miracle qu'elle a suffi pour 8 jours!

Et toi aussi ... Si tu donnes du tien, Hachem te donnera des forces prodigieuses, tu pourras réaliser de grandes et importantes choses!! "

" 'Hanoucca n'est pas doté de sainteté (kédoucha) en et de lui-même.
Il reçoit sa sainteté de l'enthousiasme avec lequel nous allumons les bougies, et des louanges que nous chantons dans le Hallel.

Nous sommes les seuls à pouvoir sanctifier et injecter de la kédoucha dans les jours de 'Hanoucca."

[Sfat Emet - 'Hanoucca 5631]

Pharaon dit : "Monte, et enterre ton père comme il te l'a ordonné" (Vayé'hi 50,6)

-> Rachi note que Pharaon n'aurait pas permis à Yossef d'enterrer Yaakov en terre d'Israel si ce n'était pour le vœu que Yossef avait fait à Yaakov.
Il explique que Pharaon n'a pas voulu forcer Yossef à transgresser son vœu, car Yossef aurait pu répondre : "Si c'est le cas, je transgresserai le vœu que je t'ai juré (de ne pas révéler) que je connais la langue sainte (l'hébreu) et que tu ne la connais pas".

=> Pourquoi Pharaon était-il si préoccupé par le fait que les gens découvrent que Yossef connaissait une langue de plus que lui? Après tout, il n'était pas préoccupé par le fait que le peuple découvre que Yossef était plus sage que lui.
[Pharaon dit à Yossef : "Nul n’est intelligent et sage comme toi" (Mikets 41,39). ]

La réponse est que s'il est important pour un roi d'être sage, il est encore plus important pour un roi de connaître de nombreuses langues. Un roi qui ne connaît pas les langues de ses sujets n'est pas apte à les gouverner.
Comme Yossef maîtrisait toutes les langues, y compris la langue sainte, il était plus qualifié pour régner sur la myriade de nations soumises à la domination égyptienne. Si cela avait été rendu public, Pharaon aurait été contraint de se retirer en faveur de Yossef. Il avait donc tout intérêt à garder le secret.

=> Pourquoi Pharaon était-il incapable d'apprendre la langue sainte? Après tout, il avait réussi à apprendre les 70 langues des nations non juives.
La réponse réside dans le caractère sacré de la langue sainte. Si Pharaon parlait couramment les autres langues, c'est parce qu'il était capable d'entrer en contact avec chaque nation à un certain niveau. Cependant, Pharaon était incapable de se connecter à la sainteté d'Israël, la nation sainte d'Hachem, à quelque niveau que ce soit. En tant que telle, la langue sainte lui échappait.

En revanche, la grande sainteté de Yossef a fait de la langue sainte sa langue la plus naturelle. Il eut du mal à apprendre les 70 langues, car contrairement à Pharaon, il n'avait pas de lien naturel avec les 70 nations du monde.
L'ange Gavriel tenta d'enseigner à Yossef les 70 langues des nations non juives, sans succès, et ce n'est que lorsque Hachem ajouta la lettre hé de Son nom au nom de Yossef, le transformant en Yéhossef, qu'il réussit à les apprendre. [guémara Sotah 35b]
Le hé a renforcé le lien de Yossef avec Hachem. Comme Hachem englobe tout, y compris les 70 nations, Yossef s'est connecté aux 70 nations et a pu apprendre leurs langues.
[Maharal - Gour Aryé]

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-> En résumé :
Pharaon parlait couramment les 70 langues des nations non-juives parce qu'il était lié à chacune d'entre elles à un certain niveau. Pourtant, Pharaon trouvait que la langue sainte était insaisissable parce qu'il n'avait aucun lien avec la sainteté du peuple juif, et en tant que telle, la langue sainte était au-delà de sa capacité à l'apprendre.
Pour Yossef, c'est l'inverse.

"Avant de prier pour être capable d'absorber les mots de la Torah, une personne doit prier pour que les délices de ce monde ne pénètrent pas dans ses entrailles"
[Tana déBé Eliyahou rabba 21]

Même une prière sans mot a beaucoup de valeur

+++ Même une prière sans mot a beaucoup de valeur :

"Il advint, au cours de ces nombreux jours, que le roi d'Egypte mourut et les Bné Israël gémirent à cause du travail" (Chémot 2,23)

-> Le séfer Divré Shmouel explique que le pouvoir de parole d'une personne est le résultat de son intelligence. Lorsqu'une personne a une idée en tête, elle est capable d'utiliser son intelligence pour la formuler en mots. Les animaux, en revanche, n'ont pas ce type d'intelligence et ne peuvent donc pas parler. Ils sont capables de hennir et de meugler, mais ils ne peuvent pas exprimer leurs pensées par des mots.

Lorsque les juifs ont été réduits en esclavage en Egypte, ils sont tombés à un niveau spirituel très bas. Ils sont tombés si bas qu'ils étaient comparables à des animaux dépourvus du pouvoir de la parole.
Le verset dit qu'ils "soupiraient", ce qui signifie qu'ils ne pouvaient que gémir et faire des bruits, mais qu'ils ne pouvaient pas crier avec des mots.
Cependant, Hachem appréciait cette forme de cri. Ce soupir du peuple juif a atteint le trône de gloire d'Hachem.

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-> Le séfer Mé Hachiloa'h dit que dès qu’ils crièrent vers Hachem, la délivrance commença. Jusqu’à présent, ils ne criaient pas vers Lui.
Parce que Hachem voulait les entendre, Il leur donna une raison de crier, ce qui permis de commencer le processus de leur salut.

C’est ce que dit le roi David : "Béni soit Hachem, qui n’a pas écarté de moi ma prière et Sa bonté" (Téhilim 66,20). Il dit que dès qu’il pria Hachem, Il fit briller Sa bonté sur lui, mais Hachem dut d’abord l’amener à prier.
Il arrive souvent qu’une personne ne se rende pas compte qu’il lui manque quelque chose et ne voie pas la nécessité de prier. Hachem, cependant, veut l’entendre. C’est pourquoi Il lui montre ce qui lui manque et pourquoi il doit prier.
Il donne à la personne la force de prier, et une fois que Hachem entend ses prières, Il envoie une haute lumière et une grande bonté à la personne.

[il en ressort que nous ne devons pas attendre qu'Hachem nous envoie des malheurs (D. préserve) pour en venir à crier, mais que nous devons le faire dès maintenant de tout notre être.
Peut importe si c'est une prière de bas de gamme (à l'animal), notre cri du cœur a un impact énorme au Ciel, au point de permettre le déclencher notre délivrance personnelle à nos soucis, et collective. ]

La bénédiction de Vayé’hi

+ La bénédiction de Vayé'hi :

"Yaakov vécut dans le pays d'Egypte 17 années" (Vayé'hi 47,28)

-> Le rabbi de Kretchnifer (Gilyon Kol émouna) dit que chaque fois que l'on lit à la Torah la paracha Vayé'hi, son pouvoir a la capacité de nous affecter.

Il est connu que la lecture d'une partie de la Torah éveille les influences spirituelles de cette partie.
Le Shabbath où Vayé'hi est lue, les influences de ces 17 bonnes années de la vie de Yaakov sont éveillées et celui qui écoute cette lecture peut mériter d'avoir de bonnes années, saines et heureuses, pleines de satisfaction (na'hat), de sérénité et de connexion avec la Chékhina.