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"Et ce sera lorsque D. t’amènera au pays … qu'il a juré à tes ancêtres de te donner, un pays ruisselant de lait et de miel" (Bo 13,5)

-> "La terre d'Israël sans Torah est comme un corps sans âme. C'est juste un morceau de terre.
C'est uniquement lorsque les 2 existent ensemble, qu'il y a une unité complète."

[le 'Hafets 'Haïm – dans le 'Hafets 'Haïm al haTorah – p.65]

-> Dans les dernières années de sa vie, le rav Eliyahou Dessler est venu s'installer en Israël, et il parlait alors avec beaucoup d'enthousiasme d'à quel point c'est fabuleux d'être sur la terre sainte.

Un proche lui demanda : "Comment pouvez-vous donner si rapidement une opinion ? Vous n'avez pas encore parcouru le pays, vous n'êtes resté qu'à la yéchiva de Ponivitch depuis votre arrivée."
Rabbi Dessler de lui répondre : "Est-ce que mon impression vient du fait de voir des constructions ou des terrains ?
Absolument pas !
Ici, j’arrive à résoudre des problématiques spirituelles en 2 heures, alors qu'en dehors d'Israël je devais y consacrer plusieurs semaines."

[Marbitsei Torah ouMoussar – vol.3 – p.79]

"Toute personne qui ferme sa guémara afin de faire un 'hessed (acte de bonté), sa guémara reste ouverte.
Toute personne qui ouvre sa guémara afin de ne pas faire du 'hessed, sa guémara est fermée."

[Rabbi 'Haïm Soloveitchik]

Si en accord avec la volonté de D. du moment, une personne arrête d'étudier la Torah afin de faire un acte de bonté, il va parvenir à un niveau plus élevé que s'il avait continué à étudier, et c'est ainsi qu'il deviendra plus proche de D.

[rapporté dans le séfer Holchei Nesivos du Rav Yits'hak Ovadia]

"En montrant son amour, [l'enseignant] ouvre le coeur et l'esprit [de l'élève] pour qu'il absorbe la sagesse et le savoir"

['Hazon Ich - Iguérot - vol III 1]

Les parents doivent faire attention à ce que leur souhait de vouloir le meilleur pour leurs enfants ne soit pas perçu (même inconsciemment) comme un stress, ce qui risque alors d'inhiber l'épanouissement.
Il faut de l'amour entier et total, quoiqu'il puisse advenir on t'aimera toujours totalement.

"Nos Sages disent que dans le futur, D. invitera les tsadikim à former un cercle pour danser tandis qu'Il sera assis parmi eux au gan Eden.
Et chacun [Le] désignera du doigt, comme il est dit : "C'est Lui Hachem en Qui j'ai espéré". "

[fin de la massékhet Taanit]

Rabbi Akiva Eiger explique que chacun de ceux qui forment un cercle se trouve à un endroit différent des autres et voit le centre sous un angle et un point de vue différents, ce qui ne les empêche pas de se trouver tous à la même distance du centre.

Il en est de même avec les tsadikim : même si chacun a sa propre conception du service de D. et sa façon d'accomplir les mitsvot, et même si chacun met davantage en relief un certain aspect du service de D., un dénominateur commun les relie : "C'est Lui Hachem en Qui j'ai espéré".
"Puisque le peuple d'Israël déteste la querelle, aime la paix et campe comme un seul homme, le moment est venu de leur donner Ma Torah"

[fin de Dérekh Eréts Zouta]

-> L'emploi du singulier : "il campa" (vayi'han), parce que les Bné Israël étaient tous unis, comme un seul homme, d'un seul cœur (Mekhilta) - Paracha Yitro 19,16

"Israël ne sera pas sauvé eu égard à ses souffrances, sa servitude, ses tribulations, sa confusion, sa détresse ou le manque de nourriture, mais grâce à 10 hommes assis ensemble, chacun lisant et apprenant l'un avec l'autre à haute voix."

[Tana déBé Eliyahou Zouta - chap.14]

=> Même après tous les malheurs que nous subirons à la fin de notre exil, nous ne pourrons être sauvés que par le mérite de la Torah en groupe.

[ "Afin que la Torah de D. soit dans ta bouche"  - Bo 13,9]

"Si un enfant est qualifié d'orphelin parce qu'il n'a ni père ni mère, un peuple est appelé orphelin lorsqu'il n'a pas d'enfants pour perpétuer la tradition des pères."

[rav Yossef Kahanman - fondateur de la yéchiva de Ponievitch]
-> sur le verset : "Nous irons avec nos jeunes gens et nos vieillards ... car nous avons une fête en l'honneur de D." (Bo 10,9)

"Lorsque la communauté est dans la détresse, on ne doit pas penser : Je vais aller chez moi, manger et boire et tout ira bien pour moi. Au contraire, on doit souffrir avec la communauté, comme Moché notre maître ainsi qu'il est dit : "Les mains de Moché étaient pesantes, et ils prirent une pierre et la posèrent sous lui et il s'assit sur elle" (Béchala'h 17,12).
Moché ne disposait-il pas d'un coussin sur lequel s'asseoir?
Effectivement, mais il disait : Puisque la communauté d'Israël est dans la souffrance, je suis dans la souffrance avec elle.
Quiconque se conduit de la sorte mérite de voir la communauté délivrée."

[guémara Taanit 14a   -> Béchala'h 17,12]

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+ "D. dit à Moché : Que cries-tu vers Moi : Parle aux enfants d'Israël et qu'ils partent"  (Béchala'h 14,15)

Pourquoi Moché a-t-il crié vers D.?
Ne savait-il pas que D. tiendrait sa promesse et serait l'artisan de la perte des Égyptiens?

A cela, le Sfat Emet répond :
L'amour de Moché pour Israël était tellement fort qu'il perdit patience en voyant le peuple souffrir et ne put retenir l'émotion qui serrait son cœur.

"Une personne qui examine son chemin dans ce monde mérite de voir la délivrance de D."

[guémara Moèd Katan 5a]

Se fixer un moment quotidien pour sa ''comptabilité spirituelle", est l'un des moyens les plus efficaces pour revoir son comportement.
En seulement quelques minutes chaque jour, nous créons un sentiment de responsabilité et accroissons notre conscience.

+ "Quand les Bnei Israël sont descendus en Égypte, ils se sont comportés avec pudeur : chaque personne vivait dans sa propre tente, comme le dit le verset (Chemot 1:1): "Chaque homme et sa famille sont venus."
Ni Réouven ne regardait la femme de Chimon, ni Chimon ne regardait la femme de Réouven.
Chaque homme vivait pudiquement dans sa propre tente.

Même lorsque la population d'hommes était de 600.000 dans le désert, pas un seul homme ne plaça l'ouverture de sa tente en face de l'ouverture de la tente de son prochain."

(Yalkout Chimoni - Balak)

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Un des plus grands maîtres du moussar était le Rav Eliyahou Lopian, qui a enseigné la Torah pendant plus de 70 ans en Europe et en Israël.
Un de ses élèves a été invité à un mariage où les lois de la pudeur ne seraient pas respectées.
Il demanda au Rav Lopian s'il pouvait aller au mariage.
Lorsqu'il lui demanda ce qu'il allait faire à propos de l'absence de tsniout, l'élève lui répondit que la vue de femmes impudiques ne le touchait pas.
Sans un mot, le Rav Lopian chercha un livre de Téhilim et commença à prier.
"Rav, que faites-vous?" demanda l'élève.
Son maître lui répondit : "Je suis âgé de 86 ans et je suis aveugle d'un œil, et je suis toujours touché car c'est la nature humaine.
Vous êtes jeune et dans la fleur de l'âge, si vous n'êtes pas concerné par des vues impudiques, alors peut-être que vous êtes malade. Je dis des Tehilim pour votre rétablissement!"