Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Nous devons savoir que la solidarité et la fraternité dans le peuple juif sont des valeurs qui nous sauvent des mains du mauvais penchant, et toute division, désaccord ou dispute qu'il y a entre nous, que D. nous en préserve, donne la force au mauvais penchant de nous atteindre et de nous nuire.
[rav Eliézer Lippa - fils de rabbi Elimélé'h de Lizensk]

Le Mont Sinaï était plus petit et plus bas que toutes les autres montagnes. Il n'aurait jamais pu ''imaginer'' que la Torah soit donnée sur lui. Et pourtant, Hachem donna la Torah précisément sur lui.
Par cela, Hachem veut nous enseigner que la Présence Divine continue à résider même avec ceux qui sont à de très bas niveaux.
Que personne n'imagine qu'Hachem l'a abandonné.
[Beit Aharon]

"Lorsqu'une personne vit avec des yeux ayant une réalité plus profonde [qu'uniquement ce monde-ci], Hachem peut la combler de bénédictions, car Hachem est au-delà de la nature.
Mais lorsqu'une personne voit la nature comme une vraie réalité [en elle-même], ce qui est une perception non correcte et négative, alors cela réduit Hachem à ce même système et Il ne donnera à cette personne que ce qu'elle mérite selon les lois de la nature."
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Chéla'h Lé'ha]

<--->

[ => Plus nous abordons la vie avec émouna, plus nous donnons les capacités à Hachem de se comporter avec nous selon un cadre qui au-delà des lois naturelles.
Plus on croit dans les capacités infinies de D., plus Hachem a des capacités infinies de nous combler de bénédictions. ]

<--------------->

-> "Remets ta destinée à Hachem, confie-toi à Lui : Il fera le nécessaire" (Téhilim 37,5)

Le Yaavets explique :
Dès le début, on placera notre confiance en Hachem, "Remets ta destinée entre les mains de Hachem", même si cela semble contraire aux lois de la nature, car ce n'est que de cette façon qu'Hachem acceptera d'agir effectivement en notre faveur "Il fera le nécessaire".

<--->

-> Le 'Hazon Ich avait l'habitude de me dire que la délivrance (personnelle et/ou collective) d'Hachem vient au moment où l'homme ne voit plus de possibilité de s'en sortir selon les lois de la nature.
[rabbi Avraham haLévi Horovitz - préface de son Dvar Halakha]

"Si on savait à quel point Hachem nous aime, nous ne bougerions pas nos mains et nos pieds, à moins d'apporter de l'honneur à Son nom.
Nous aurions peur de Lui avec un niveau de crainte élevé, submergés par Sa grandeur.
Oui, nous aimerions [Hachem] intensément, si seulement nous pouvions voir Son amour éternel pour nous."
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Métsora]

<------->

-> "La raison principale pour laquelle nous espérons et attendons la venue du machia'h, est parce qu'à ce moment nous serons capables de percevoir la grandeur d'Hachem d'une façon infinie."
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - drouchim léShavouot]

[ => Attendre la venue du machia'h, c'est cultiver la réalité que de même que Hachem est infiniment grand, de même Son amour pour chaque juif est toujours infiniment grand.
Selon nos Sages, dans le monde de Vérité nous serons choqués de réaliser à quel point Hachem nous a toujours aimé infiniment, à quel point Hachem nous a toujours donné ce qu'il y avait de mieux pour nous, à quel point nous avons pu nous plaindre, nous attrister à tord, ... ]

+ Sans aucun doute, le défi principal auquel la communauté juive doit faire face aujourd'hui est le manque d'un lien émotionnel avec le Créateur du monde.
Ce phénomène touche tous les types de juifs ...
Chaque juif doit savoir que Hachem l'aime.
Chaque juif doit se sentir proche d'Hachem.
Chaque juif doit apprendre à parler à Hachem [constamment, pour une petite ou une grande chose].
[rav Its'hak Berkowitz]

<--->

[nous devons constamment entretenir notre feu interne de fierté d'être juif, d'amour d'Hachem, ... car le yétser ara fait tout pour l'éteindre, pour que notre vie spirituelle soit morte, machinale. ]

Qu’apporter après notre mort?

+ Lorsque l'homme monte au ciel, on lui dit demande : "Qu'as-tu apporté d'En-bas?"
Il répond : De l'amour d'Hachem, de la crainte d'Hachem, ..."
On lui rétorque : "Ce genre de marchandises, nous en avons ici par milliards ... Il existe des milliards d'anges qui déclament : "kadoch kadoch kadoch" avec amour et crainte!"

Le rabbi Chlomo de Zvihl ajoute :
Lorsqu'un juif monte En-Haut, il doit y apporter une marchandise qui n'existe pas là-bas. Il doit apporter avec lui le travail des midot (ses traits de caractère), cette bataille continuelle et ardue contre le désir et les honneurs, ou encore l'aptitude à se taire et à renoncer.
Ce sont des denrées rares En-haut.
Là-bas, il n'y a pas de yétser ara, il n'y a pas de travail de midot.

"Etre juif, c'est être un porteur d'espoir dans un monde gravement menacé par le désespoir."
[rabbi Jonathan Sacks]

L'énergie spirituelle restante d'une mitsva a besoin d'une "maison" dans laquelle rester.
Lorsqu'un juif se prépare et concentre son cœur avant de faire une mitsva, alors cette préparation va construire une résidence dans laquelle la sainteté de la mitsva va rester.
La quantité d'énergie spirituelle que nous recevons [d'une mitsva] est proportionnelle à la quantité de préparation [à cette mitsva].
[Kédouchat Lévi -Vayétsé]

"Si tu vois qu'il y a de l'obscurité dans le monde, c'est un signe que c'est à toi d'amener la lumière"
[rabbi Shlomo Carlebach]

"Tout celui qui a le potentiel de tomber très bas, a le potentiel de s'élever très haut"
[Divré Shmouël]