-> "Grâce à la sueur de la préparation du Shabbath, D. efface toutes les fautes comme s'il s'agissait de larmes."
[le 'Hida - dans son Ma'hazik Bérah'a - au nom du Ari zal]
-> "L'honneur accordé au Shabbath vaut plus que 1 000 jeûnes."
[Midrach Tan'houma - paracha Béréchit 3]
Catégorie : 01- Shabbath
+ Un jour, l’empereur romain demanda à Rabbi Yéhochoua :
"Pourquoi les mets du Shabbath répandent-ils une si bonne odeur ?"Rabbi Yéhochoua lui répondit : "C’est grâce à une épice, appelée Shabbath."
L’empereur lui dit : Donne-m'en !"
Rabbi Yéhochoua lui répondit : "Elle ne sert qu’à celui qui observe le Shabbath."[Guémara Shabbath 119a]
La gravité de la profanation du Shabbath …
+ La gravité de la profanation du Shabbath … (par le rav Pinkous)
Lorsqu’un juif profane le Shabbath, il est passible de lapidation, qui est la peine la plus sévère des peines capitales (selon la religion juive), plus même que celle qui sanctionne un meurtre.
Un assassin est mis à mort par l’épée, châtiment de 2 degrés moins grave que la lapidation.
Pour un vol, on n’est pas condamné à mort, alors que si on effectue un travail interdit Shabbath malgré une mise en garde devant des témoins, on est condamné à la lapidation.
D’après la loi, un juif qui brûle un Séfer Torah n’est pas passible de mort, seulement de flagellation pour avoir effacé le Nom divin.
Ceci parce que Shabbath est la plus importante de toutes les mitsvot, et que sa transgression est semblable à l’idolâtrie.
Il existe "en souvenir de l’œuvre de la Création", il est le fondement de la foi juive, comme le disent nos Sages : "Quiconque profane le Shabbath est considéré comme reniant toute la Torah " (Bamidbar Rabba 15,34).
Pourquoi profaner le Shabbath est-il tellement plus grave que manger du porc ?
Pourquoi cela entraîne-t-il la sanction la plus sévère qui soit, la condamnation à mort par le Bet Din de la manière la plus horrible ?
Plus encore, en général, la Torah condamne un homme à mort pour des actes graves, alors que dans le cas du Shabbath, il suffit d’un acte minime (comme enlever la crème du lait ou frotter une allumette) pour être coupable.
Pourquoi punir de façon si terrible un geste si bénin ?
Nous n’avons pas besoin de réponses pour obéir à ce qui nous a été ordonné (ici par la Torah).
Nous sommes croyants, fils de croyants : nous observons le Shabbath et nous le garderons fidèlement même si nous n’en comprenons pas le sens.
+ "La lumière et la joie profonde se déploient sur celui qui observe le Shabbath dès son commencement, sa nuit est toute lumière et allégresse.
...
Cela est particulièrement visible parmi les membres de notre génération qui, amers et fatigués des tribulations de l'exil, trouvent répit et sérénité de l'âme en ce saint jour.Le Shabbath est la preuve positive tangible que notre Torah est vérité."
[Rabbi 'Haïm, le frère du Maharal]
"Vous craindrez, chacun, son père et sa mère, vous observez Mes Shabbath." (Kédochim 19,3)
Shabbath est appelé : "mariée" (kala : comme dans le chant : lé'ha dodi likrat kala : Va, mon bien-aimé, à la rencontre de la mariée), et le marié : c'est la communauté d'Israël.
Le 'Hafets 'Haïm de dire : Un marié qui est plein d'égards envers la mariée reçoit des cadeaux de choix de la part de son beau père.
C'est pourquoi : "D. bénit le 7e jour ..." (Béréchit 2,3)
"Shabbath est la source de toute berachah, comme il est dit : "Hachem a béni le 7e jour" (Béréchit 2,3).
Le Zohar dit que les 6 jours de la semaine reçoivent toutes leurs bénédictions du Shabbath lorsque le 7e jour est honoré et que le travail cesse.
Lorsqu'on "vole" le Shabbath (en ne le respectant pas, comme par ex: en y travaillant pour gagner de l'argent), c'est à nous-même qu'on se vole. On perd la bénédiction d'Hachem, qu'on aurait reçue pendant la semaine si on avait observé le Shabbath comme il se doit.
Le 'Hafets 'Haïm disait : "Si vous voulez une bénédiction, pourquoi me demandez-vous de vous la donner? Vous pourriez prendre la bénédiction du Shabbath et la bénédiction d'Hachem, qui Le sanctifie."
['Hafets 'Haïm - Dougma miSi'hot Avi 31]
L’étude de la Torah : Shabbath & la semaine …
+ L'étude de la Torah : Shabbath & la semaine ...
"Si quelqu’un étudie tout le Shabbath [pendant son temps "libre" alors qu’il n’est pas occupé par les autres mitsvot du jour], mais que durant la semaine, il ne réserve qu’un temps minimal à l’étude quotidienne, cette attitude est considérée par D. comme s’il étudiait la semaine entière.
D. scrute les cœurs des hommes.
Cette personne démontre [à travers ses actes accomplis le Shabbath] que, si elle avait le temps au cours de la semaine, elle le consacrerait à l’étude …
D. applique la règle selon laquelle : "les bonnes intentions de quelqu’un lui sont comptées comme une partie de ses actes" (ma’hachava tova mitstaréfet lémaassé) [et regarde cela comme s’il étudiait toute la semaine]. "
[le Noam Mitsvot – vol.I]
-> "Tout est contenu dans le fait de respecter le Shabbath …
Le saint Shabbath nous sauve de toutes les mauvaises influences. "[Rav Chakh - Yated Nééman]
-> "Lorsqu’une personne goûte à la vraie sainteté du Shabbath, celle-ci la conduit à la modestie, la crainte de la faute, la piété, et l’esprit divin. "
[Réchit ‘Hokhma – Chaar Kédoucha 7,106]
"La Torah étudiée pendant Shabbath est 1 000 fois plus bénéfique que la même Torah étudiée pendant la semaine. "
[le Ben Ich ‘Haï – paracha Chémot]
Min’ha de Shabbath = un temps propice
+ Min'ha de Shabbath = un temps propice :
-> Les six jours de la semaine, le monde est soumis aux rigueurs de la Justice (Rigueur) quand arrive l'heure de l'office de Min'ha.
Mais le Shabbath, c'est le moment le plus propice (de la semaine), placé sous le signe de la joie.
C'est à ce moment de la journée que Moché, le fidèle et saint prophète, a quitté le monde, pour que l'on sache qu'il n'a pas été visé par l'Attribut de Justice. Son lieu de sépulture est resté caché de tous, comme le Très-haut, qui reste invisible pour les êtres terrestres et les êtres célestes. Il peut être heureux de son lot.
[Zohar - Yitro p.88b]