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"Notre grande chance, c’est de pouvoir nous repentir.
Sans ce bienfait, on s’enfoncerait, toute l’année, dans un abîme sans fond."

[le ‘Hafets ‘Haïm]

Un jour, on entendit le 'Hafets 'Haïm se parler à lui-même, en disant :
"Tu as déjà 90 ans ! Quand te repentiras-tu ?"

"Ouvrez-moi la plus petite porte de téchouva, même de la taille d'un chas d'aiguille et Je l'agrandirai comme les portes d'un grand palais."  
[Chir haChirim Rabba]

Tout ce qu'il nous est demandé dans la téchouva (le repentir) est de faire le 1er pas et ensuite, D. nous assistera pour élargir le mouvement.

Le Rabbi de Kotsk d'expliquer :
"Mais, ce doit être un début approfondi.
Il peut être infime en proportion, mais doit pénétrer totalement la personnalité.".

[A l'image de l'aiguille qui fait, certes un tout petit trou en taille, mais qui est très pénétrant en profondeur.]

=> Un simple petit moment d’éveil spirituel est suffisant, mais il doit être sincère, pour pouvoir pénétrer chaque fibre de notre être.

"Le défaut que l'on décèle chez autrui n'est autre que l'image de notre propre caractère, renvoyée par un miroir."

[le Baal Chem Tov]

Pardonne-nous …

+ Pardonne-nous …

D. est notre Roi (malkénou), et se rebeller contre un roi est punissable par la mort.
=> Qu’est-ce qui nous permet de s’adresser à D. en l’implorant de nous pardonner ?

La guématria du mot : ‘pardon’ (םלח - séla'h)  est de 98, qui est aussi celle de : ‘lébanav’ (לבניו) = pour enfant.
Ce lien de parenté est rendu clair par le verset : "Vous êtes les enfants de D."  (Dévarim 14;1 – banim atèm l’Hachem Eloé’hem).

=> Ainsi, D. nous aime comme un parent aime son enfant (on est tous des enfants uniques pour D.), c’est pourquoi nous sommes persuadés qu’Il va nous pardonner.

+ Supplément :
Une expression résume bien cette dualité, puisque nous appelons D. : ‘avinou malkénou’ ( =notre Père, notre Roi - אבינו מלכנו).

On peut remarquer que les 1eres lettres forment le mot : ‘èm’ ( =mère - אם).
Lorsque l’on fait une prière (ex : pour un malade), on appelle le nom de la mère, et non celui du père.
En effet, l'amour maternelle passe avant tout, car il a une telle puissance …

De la même façon, D. n’est pas uniquement notre Père au Ciel, mais également notre Mère, et en partant de là, étant Ses enfants, on ne peut qu’être plein de joie, de gratitude, de confiance d’être chouchoutés …
Merci HM !! 🙂

Source (b"h) : traduction & adaptation personnelle d'un dvar Torah du Rabbi Benjamin Blech

"De la même façon que l'huile est contenue à l'intérieur de l'olive, la force du repentir est contenue dans la faute".

[Rabbi Dov Ber de Mézéritch]

Téchouva & étude de la Torah …

+ Téchouva & étude de la Torah ...

--> "Le principal de la téchouva d'un homme consiste à étudier la Torah, et à l'augmenter selon ses capacités.
Car seule la Torah peut sensibiliser et transcender l'être humain en ce monde de ténèbres."
[Rabbi Chabtaï de Rachkof]

--> "Même celui qui est enfoncé, à D. ne plaise dans les plus grandes profondeurs des écorces des forces du mal, en aucune façon, ne devra se désespérer, car s'il veut étudier la Torah, il doit savoir que celle-ci possède une puissance sans pareille qui peut le sortir des profondeurs les plus insondables.
La Sainte Torah peut soulever tout homme, même si celui-ci se trouve dans la 50e porte de l'impureté.
Elle peut l'en sortir et l'élever de palier en palier jusqu'aux plus hautes élévations spirituelles."
[Rabbi de Klozenbourg]

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-> "Ce n'est qu'après avoir pensé à se repentir que l'on pourra étudier la Torah."
[Méor vaChémech - Dévarim]

-> "Celui qui souhaite étudier la Torah commencera par prononcer des regrets [sur ses fautes] et il se repentira avant de s'affairer à l'étude bien que l'essentiel du repentir soit dans l'étude de la Torah elle-même qui est appelée "lumière". Celle-ci éclaire l'homme lorsqu'il se repentit afin d'expier ses fautes et même dans ce cas, son étude devrait être précédée par des regrets et un repentir sincère."
['Hatam Sofer - dans ses drachot maamar Shababth Shouva 39b]

-> Rabbi Eliyahou de Vidas (Réchit 'Hokhma - chaar téchouva 2,24) rapporte au nom du Zohar (Nasso 123a) les paroles suivantes : "Après avoir regretté ses fautes, il se repentira et se consacrera à l'étude de la Torah. Cependant, sa Torah n'est pas acceptée sans un repentir sincère ... Et c'est la raison pour laquelle : "Tout homme qui a un défaut n'approchera pas" (Téhilim 50,16), car les fautes de cet homme dégageant une odeur nauséabonde, comment pourrait-il se rapprocher du Roi? Au contraire, le Roi s'en éloigne."

-> C'est aussi ce que soutient Rabbi Yo'hanan lorsqu'il dit : "Heureux est l'homme qui a grandi dans la Torah, dont le labeur est dans la Torah et qui procure du plaisir à son Créateur" (guémara Béra'hot 17a), c'est-à-dire qu'il se plonge dans l'étude de la Torah dans un état de pureté, en s'étant au préalable nettoyé de ses fautes, et réjouit ainsi le Créateur. Mais celui qui dégage une odeur nauséabonde à cause de ses fautes, sa Torah ne réjouit pas son Créateur.

En effet, lorsque l'homme étudie la Torah, il attire sur lui la Présence divine et lorsque celui-ci est propre de toute faute, la Présence divine trouve un trône sur lequel elle peut s'installer et se reposer tout comme un homme pourrait s'asseoir sur une chaise confortable qui lui procurerait du plaisir.
Nous retrouvons cette notion à travers les paroles du Talmud et des décisionnaires : "Lorsqu'une mauvaise odeur se trouve dans un endroit, il est interdit d'étudier la Torah ou de prier là-bas. On devra s'éloigner de quatre coudées depuis l'endroit où l'on ne sent plus la mauvaise odeur." (Choul'han Aroukh OH sima 79)

-> La source du devoir fondamental de se repentir avant d'étudier ou d'accomplir un commandement nous a été dévoilée par le Arizal (chaar ayi'houdim chaar tikouné avonot chap.11) :
"Toutes les bonnes actions accomplies par un juif qui ne s'est pas repenti, non seulement n'ajoutent pas à la sainteté, mais au contraire, renforcent la klipa (force du mal/impureté) et c'est à son propos qu'il est écrit : "D. dit au racha : qu'as-tu à raconter Mes lois et apporter Mon alliance sur tes lèvres?" (Téhilim50,16), car il fait pénétrer la sainteté à l'intérieur de la klipa et sa faute est très grande.
Lorsqu'il se repentit, il extrait cette sainteté qu'il a donnée à la klipa pour la replacer au sein de la sainteté (kédoucha) et il est écrit à ce propos : "Il a dévoré une fortune, et il faut qu'il la rejette" (Iyov 20,15).
C'est ceci que l'on nomme "repentir" c'est-à-dire remettre les choses à leur place. En effet, par cette action, il va d'une part soumettre la klipa pour en extraire la sainteté qui était sous son emprise mais aussi renforcer la sainteté.
C'est sur ce principe que nos Maîtres de mémoire bénie s'appuient pour dire : "Les fautes volontaires se transforment pour lui en mérite" (guémara Yoma 86b)."

-> Un autre enseignement de nos Sages s'inscrit dans ce fondement : "Heureux est celui qui vient ici avec son étude dans la main" (guémara Pessa'him 50a).
Parfois, l'homme étudie intensément la Torah durant toute sa vie mais en quittant ce monde, lorsqu'il monte dans le Ciel, il cherche sa Torah mais il ne la trouve pas. Il en est stupéfait. Il s'est tellement efforcé dans l'étude toute sa vie! Mais où est donc sa Torah?
C'est alors qu'on lui dévoile que des voleurs, les hitsonim, lui ont dérobé sa Torah car il ne se repentissait pas de ses fautes avant de commencer son étude et c'est la raison pour laquelle les Sages ont enseigné : "Heureux est celui qui vient ici avec son étude dans la main".
[Tsor ha'Haïm - 'Houkat]

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-> Rabbi Yéhochoua Ben Lévi a dit : que veut dire : "et celle-ci est la loi que plaça Moché"? (Vaét'hanan 4,44).
Si l'homme est méritant, la Torah sera pour lui un élixir de vie et s'il ne l'est pas, elle sera pour lui un élixir de mort. [guémara Yoma 72b]

Pourtant, la guémara (Kidouchin 30b) nous enseigne également : "Ainsi Hachem a parlé à Israël : Mes enfants, J'ai créé le mauvais penchant et Je lui ai créé comme remède la Torah. Si vous vous affairez à la Torah, vous ne serez pas livrés entre ses mains."

=> Comment la Torah peut-elle être un élixir de mort?
Le Gaon de Vilna (Even Chéléma 1,11) explique que la Torah est pour l'âme ce qu'est la pluie pour la terre. Cette dernière fait germer des parfums de vie et des parfums de mort et il en est ainsi pour la Torah.
On devra donc épancher notre cœur et se repentir sincèrement chaque jour avant et après l'étude pour qu'elle devienne un élixir de vie.

Téchouva : Ne jamais désespérer de sa situation …

+ Téchouva : Ne jamais désespérer de sa situation ...

"Si tu es une personne très éloignée, au point qu'il te semble à chaque instant te souiller devant ton Créateur, sache que chaque mouvement et geste entrepris par une personne ordinaire afin de s'écarter très légérement de sa condition actuelle,  revêtent un caractère très important et inestimable aux yeux de D.

Dans les mondes supérieurs, une telle personne parcourt en réalité ainsi des milliers de milliers de lieux.
[...]
Prenons conscience que D. se glorifie du plus petit d'Israël !!
Même un pêcheur, tant qu'on  le nomme Israël recèle un éclat particulier dont le Créateur se pare.

Il est donc interdit à l'homme de se désespérer, et ce même s'il s'est souillé et dégradé énormément que D. préserve.

L'amour que lui porte D. n'a pas disparu, il peut toujours revenir à Lui."

[Likouté Moharan]

Shabbath & Téchouva

+ Shabbath & Téchouva ...

Pendant le kiddouch du vendredi soir, le Shabbath est appelé : "té'hila lémikraé kodech" ( = en tête des convocations saintes)
Quel en est le sens?

Le rav de Kobrin de répondre que si vous voulez commencer à faire téchouva, vous devez commencer par le Shabbath.
Il faut faire du Shabbath, le té'hila ( =le début), de votre "entrée" dans le Kodech.
Le Shabbath doit être le commencement de toute téchouva.

Le mot Téchouva (תשובה) peut se décomposer en : tachouv hé (תשוב ה) = retourne vers D.

La racine du mot Shabbath (שבת) est chav (שב), qui a pour signification : "retour".

Le 'Hida nous révèle aussi que la téchouva doit démarrer le Shabbath, puisqu'il est écrit : "véchavta ad Hachem Eloké'ha" (Nitsavim 30,2).
Le mot 'véchavta' ("Tu dois te repentir" - ושבת -litt. : "tu reviendras [jusqu'à Hachem ton D.]"), est composé des mêmes lettres que le mot Shabbath (שבת).
=> Nous devons nous repentir, nous rapprocher de D. au moyen du Shabbath.

Le 'Hida enseigne :
Si quelqu'un a un véritable désir de revenir vers Hachem, il doit être vigilant dans son observance du Shabbath.
Observer le Shabbath a un pouvoir unique de purifier l'âme des fautes.
Garder le Shabbath est équivalent à accomplir toutes les mitsvot de la Torah, avec chacune des parties de notre corps.
En observant le Shabbath, une personne se créée une réparation (tikoun) pour chaque membre de son corps et elle devient pure.
La Torah fait allusion au retour vers Hachem avec les mêmes lettres que le mot Shabbath pour nous enseigner qu'afin de faire téchouva comme il le faut, nous devons retourner vers Hachem et observer le Shabbath comme il le faut.

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-> Hachem nous enseigne que Shabbath est un moment pour la téchouva, car la téchouva est en allusion dans son nom.
Les lettres du mot : "Shabbath" (שבת) sont l'acrostiche de : "Shabbath bo tachouv" (à Shabbath on doit se repentir/revenir [vers Hachem]).
[le Béer Mayim 'Haïm - dans son Siduro chel Shabbath]

-> La téchouva ne peut être atteinte qu'en observant le Shabbath, car une personne ne peut se repentir totalement sans le Shabbath.
C'est parce que Shabbath, dont les lettres peuvent se réarranger pour former : "téchev" (repens-toi), est un moment qui attire une personne plus proche d'Hachem et qui nous reconnecte à notre Créateur.
[Méor Enayim - Ki Tétsé]

-> Le 'Hozé de Lublin enseigne au nom de son maître rabbi Elimélé'h de Lizhensk (le Noam Elimélé'h), que le Shabbath est la source de tout repentir.
C'est parce que le nom Shabbath a pour racine : "chav" (reviens). En d'autres termes, le Shabbath est le moment de faire téchouva!
[Divré Emet - Matot]

-> Le rav Shlomo de Bobov rapporte que le tsadik rabbi Meilech, le vendredi après 'hatsot (le midi juif), posait sa main sur la méouza de la cuisine et déclarait : "Le saint Shabbath arrive! Nous devons nous préparer et avoir des pensées de téchouva".
[Noam Shabbath - Bobov]

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-> Le rav Mendel de Rimanov (rapporté dans Ilana dé'Hayi) enseigne :
Shabbath correspond non seulement aux 7 Séfirot (attributs céleste), mais il les englobe toutes.
Puisque les lettres du mot Shabbath (שבת) forment également : "tachouv" (reviens/repens-toi), cela implique que c'est par la téchouva que nous pouvons rectifier les attributs (Séfirot) qui ont été souillés pendant les 6 autres jours de la semaine, et alors observer Shabbath comme il le faut.
En d'autres termes, par une préparation à erev Shabbath, en faisant une téchouva sincère et complète, on peut parvenir à accomplir la mitsva d'observer le Shabbath.

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Suppléments :
-> Attention à ne pas "nous auto-flageller", toute amélioration, aussi infime soit-elle, rend notre Shabbath plus saint et est un début d'ascension spirituelle.
Aux yeux de D., aucune étape n'est insignifiante.

-> A Shabbath, nous recevons une néchama yétéra (un supplément d'âme), c'est-à-dire un potentiel accru de sainteté.

Le rav Yits'hak Hutner était connu pour les propos suivants :
"On ne doit jamais dire à quelqu'un, après un yom tov : 'Le yom tov est fini' ; mais on doit plutôt dire : 'Un yom tov est arrivé!'
Cela signifie que chaque yom tov, nous octroie une énergie et un potentiel uniques, afin d'actualiser en nous-mêmes une plus grande spiritualité.

Le Shabbath étant encore plus élevé que yom tov ...
==> Comment en sortir à l'identique?
Comment ne pas profiter pour tachouv hé : retourner vers D.?

Source (b"h) : compilation personnelle de dvar Torah du rav Boruch Leff (dans son livre sur le Shabbath)

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-> Rabbi Nissim Yaguen enseigne :
"L'homme doit goûter tous les plats la veille du Shabbath, afin de les améliorer le cas échéant. Nous trouvons une allusion à ce sujet dans le passage de la prière de moussaf : "Ceux qui le savourent mériteront la vie".
Il ne suffit pas de se préparer uniquement matériellement à l'approche du Shabbath, il faut que ce soit également spirituellement, car le Shabbath est un moment propice au pardon des fautes.
La michna Broura nous dit ainsi qu'il est recommandé à l'homme d'avoir un éveil du repentir (téchouva) à l'entrée du Shabbath, on aura ainsi le mérite d'être pardonné.

Les livres saints rapportent qu'un homme doit faire un examen de conscience chaque veille de Shababth. Etant donné que le Shabbath est appelé "kala malkéta" (la fiancée du Roi), en recevant le Shabbath la personne mérite de recevoir le Roi de l'univers, il n'est donc pas très recommandé de le recevoir avec des habits portant des traces de fautes et de péchés.

Le Shabbath est comparé au Tabernacle. En effet, on y offrait les sacrifices à l'intérieur et non dans le Saint à l'intérieur, afin que l'homme puisse y pénétrer après avoir obtenu le pardon.
Ainsi, l'homme doit être vigilant à avoir un éveil du repentir avant de rentrer dans le saint et redoutable jour du Shabbath."

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-> Le 'Hidouché haRim partage l'enseignement des mékoubalim, qui ont révélé que la veille de Shabbath est un moment particulièrement propice pour faire téchouva.
Il cite la guémara (Sanhedrin 58b) qui stipule qu'un non-juif qui se fait [Shabbath] est passible de mort (ovéd ko'havim chéShabbath 'hayav mita).
Le 'Hidouché haRim dit que s'il est interdit à un non-juif de respecter le Shabbath, alors même un juif doit travailler dur pour éliminer toute trace du non-juif en lui-même, de sorte qu'aucune étincelle du monde extérieur ne vienne dans le Shabbath non plus.
C'est pourquoi une personne doit faire téchouva, en s'assurant que chaque partie d'elle-même est digne de saluer ce jour.

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-> Celui qui offre un cadeau à son ami doit le lui faire savoir, comme il est dit : "afin que tu saches que Je suis Hachem qui te rend saint" (Ki Tissa 31,13).
Hachem a dit à Moché : "J'ai un cadeau précieux dans Mon salle aux trésors, et son nom est Shabbath ; J'aimerais le donner à Israël. Va leur dire."
[guémara Shabbath 10b]
[sachons apprécier ce jour, car non seulement c'est un cadeau d'Hachem (seuls les juifs ont le droit de l'observer), mais en plus c'est parmi ce qu'Il a de plus précieux dans Sa salle aux trésors! ]

=> Selon le Sfat Emet, chaque veille de Shabbat, Moché Rabbénou circule parmi nous et va dire à chaque juif : "Shabbat arrive!".

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-> Celui qui ne s'est pas préparé pour Shabbath en faisant téchouva et en accomplissant de bonnes actions n'a pas préparé un espace de résidence pour la Chékhina. La sainteté et la Chékhina ne peuvent pas pénétrer dans notre âme.

La veille de Shabbath est donc un moment d'introspection et de téchouva, afin que la sainteté de Shabbath puisse entrer dans l'âme et l'illuminer.
Une personne qui fait cela ressent de manière palpable que "Hachem vous rend saint".
[Sidouro Shel Shabbath ]

"Chaque effort pour se repentir engendre un adoucissement des décrets divins, ce qui entraîne une défaite des forces du mal.
L'essentiel est d'emprunter la voie de la téchouva avec une simplicité totale, et d'éviter de revenir à la faute.
C'est ainsi qu'on accomplit des réparations fabuleuses."

[dans le Torat Nathan]

La recette du bonheur …

+ La recette du bonheur ...

Un des moments forts de la prière est la lecture du téhilim commençant par : "acheré yochvé bété'ha" ( Heureux ceux qui habitent dans ta maison!! - Téhilim 84;5).
Le fait de vivre proche de D. (dans Sa maison), c'est s'assurer une vie de vrai bonheur.

Developpons un peu (b"h) ... 🙂

Nous avons :
-> בראשית = Béréchit = 1er mot de la Torah = au commencement ;
-> ישראל = Israël = dernier mot de la Torah.

Chacun de ces 2 mots posséde les lettres permettant de former : אשרי = Heureux!! (achré)
Du début à la fin, la Torah contient/renferme le bonheur/la joie!

Dans ces 2 mots, il reste alors 3 lettres (non utilisées pour former : achré - אשרי) dont la 1ere et la dernière de la Torah, ces 2 lettres formant le mot : lèv (coeur - לב).
=> S'investir de tout son coeur pour faire la volonté de D., est l'unique possibilité de ressentir de la vraie joie, du bonheur authentique, sincère, fort, intense, profond, ...

Une lettre reste alors seule : le tav (ת) = de Torah, de Téchouva, ... ; elle renvoie à la finalité de toute chose : rendre des comptes à D. après notre mort (étant la dernière lettre de l'alphabet).
=> Sache qu'il y aura toujours la téchouva de côté (si besoin), sache que la Torah est infinie (tu ne pourras jamais dire, c'est bon je l'ai acquise!), ...  aie toujours de côté le fait qu'il faudra rendre compte de toute chose (même cachée) à D.

=> L'essence/l'objectif même de la Torah, est contenu dans le terme : 'achré' = heureux!

==> Vivre juif, c'est se donner les moyens d'être le plus heureux possible!!

Shana tova oumévoré'hét (b"h) !!! 🙂

[les 5 livres de la Torah renvoie à la joie : חמשה --> שמחה ]

[Le 1er mot de la Torah a 6 lettres = 6 traités de la michna = Torah Orale
Le dernier mot de la Torah a 5 lettres = 5 livres de la Torah écrite]