Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Le peuple juif est le cœur des nations".
[Kouzari 2,36]

<--->

-> A l'instar du cœur dans l'homme, nous avons notre place, distincte certes (des autres nations), mais non coupée des autres organes du corps.
L'énergie divine circule dans le monde entier par notre intermédiaire, comme il est écrit : "Et toutes les nations du monde seront bénies par toi" (Vayéra 18,18).

-> Le rav Avraham Kook dit que les mitsvot sont des réceptacles qui apportent au monde de la lumière Divine.

<--->

-> La nation d'Israël possède une qualité particulière de sainteté (beaucoup plus que les autres nations). [rav Kook (Orot Israël 9) ; Maharal (Tiféret Israël - chap.1)]
Ainsi, nous sommes le peuple juif, non pas parce que nous avons reçu la Torah, mais plutôt nous avons reçu la Torah parce que nous sommes le peuple juif. La Torah est spécifiquement adaptée à notre nature.
[bien qu'extérieurement physiquement nous ne voyons pas de différence, tout juif(ve) est un être humain doté d'une sainteté nettement supérieure aux autres. ]

-> Selon le Kouzari (2,56), le peuple juif n'est pas empreint de grandeur du fait de la grandeur de Moché Rabbénou, c'est plutôt Moché qui doit sa stature à l'envergure (spirituelle) du peuple juif.

-> Le Kouzari (maamar 'hamichi, 20 - hakdama révi'it) enseigne qu'il y a 5 niveaux dans la création : les minéraux/les objets inanimés, les végétaux, les animaux, les êtres humains et le peuple juif.
Le Kouzari précise : bien que physiquement un juif semble identique au restant de l'humanité, en réalité les juifs sont une catégorie totalement séparée, à part entière.

> Le rabbi de Loubavitch disait que la différence flagrante qu'il y a entre le niveau le plus bas de la création (les objets inanimés, les minéraux) et le niveau des humains, est toujours bien moindre que la différence qu'il y a entre les humains et le niveau le plus élevé de la création : les juifs.
=> Un juif est complétement différent, à un niveau entièrement supérieur aux non-juifs.

La émouna ne consiste pas seulement à croire en Hachem.
Il s'agit de réaliser qu'Hachem croit en vous!
[rav Jonathan Sacks ]

Celui qui sait que tout ce qu'il possède est un don d'Hachem et que cela peut lui être enlevé en une seconde, l'excitation ne se dissipe jamais.
Pourquoi cela?
Parce que chaque instant où Hachem me permet de conserver ce que j'ai est une raison de se réjouir.
[rabbi 'Haïm Volozhin ]

Le pays d'Israël est le cœur de tous les pays.
[Zohar 3,221b]

<--->

-> "Toute la vitalité de ce monde et toutes les bénédictions et l'influence Divine sur tout proviennent à l'origine de Sion et de là, elles sont réparties à chacun sur terre."
[Anaf Yossef - dans guémara Yoma 54b]

-> "Toutes les bénédictions, toutes les consolations, tous les bienfaits que Hachem confère au peuple juif, tous proviennent de Sion".
[midrach Téhilim 20 et 128 ]

-> La parole Divine ne se diffuse dans le monde qu'à partir du pays d'Israël, comme le dit le prophète : "De Sion jaillira la Torah et de Jérusalem la parole de D." (ki miTsion tétsé Torah - Yéchayahou 2,3).

Dans le "Chochanat Yaakov", nous louons : "Mordé'haï haYéhoudi" (Mordé'haï le juif).
Le rabbi de Klausenbourg (dans son Shéfa 'Haïm) dit :
'haYéhoudi = "considérez le fait que Mordé'haï ne reçoit pas le titre de nassi, gaon ou tsadik, mais simplement celui de juif ; car c'est le titre le plus grand et le plus important de tous".

<--->

[la plus grande louange pour un être humain est d'être juif(ve).
En ce sens, selon rabbi Na'hman de Breslev : "si un juif savait ce que c'est ["simplement" le fait] d'être juif, il serait joyeux et il danserait [non-stop sur ce que cela implique] jusqu'à ses 120 ans (im yéhoudi aya yodéa ...)".
(si nous avions réellement conscience de ce qu'implique le fait d'être juif, nous aurions besoin de nos 120 ans de vie, pour fêter cela, tellement c'est un cadeau énorme! )
Le Zohar dit que la plus grande joie est celle de savoir que nous sommes juifs. ]

La force de se lier à un tsadik

+ La force de se lier à un tsadik :

-> "La lumière des tsadikim ... brille pour le monde entier comme le soleil. Celui qui ouvre ses fenêtres voit la lumière se déverser en lui.
De même, celui qui se rapproche des tsadikim atteint la sainteté et l'expansion de l'âme grâce à la lumière des tsadikim.

Cela n'est pas seulement vrai lorsque le tsadik est vivant dans ce monde, mais aussi lorsqu'il est passé dans l'autre monde. Parfois, dans le monde supérieur, une personne est conduite sur un chemin inconnu, dans l'obscurité et dans l'ombre de la mort. Et soudain, une lumière brille pour cette âme.
D'où vient cette lumière? C'est la lumière de l'âme du tsadik auquel cette personne a été reliée de son vivant, personnellement ou par ses enseignements.
De même, dans ce monde, il arrive qu'une personne ressente une élévation dans sa sainteté et son service d'Hachem, dans sa volonté et ses pensées, apparemment venue de nulle part. Il s'agit d'une révélation de la sainteté du tsadik auquel la personne est liée, qui s'éveille maintenant en elle".
[rabbi Klonimus Kalman de Piaseczna - séfer Déré'h haMélé'h - Yitro 5690]

<--->

-> "La lumière des tsadikim apporte la joie" (ohr tsadikim yisma'h - Michlé 13,9).
Ainsi, ouvrons les fenêtres de notre âme et laissons entrer leur lumière, pour apprécier la vie selon la Vérité Divine.

Une personne qui étudie la Torah mais n'est pas transformée par elle est comparable à une étagère en bois, remplie de livres, stockant plein informations, mais sans vie.
[ rav Kalonymus Kalman Shapira de Piaseczna]

Nos Sages ('Houlin 91b ; Tana déBé Eliyahou Zouta 25) disent : "Les anges célestes ne récitent pas la Kédoucha en-Haut avant que le peuple juif ne récite la Kédoucha en bas".
La raison en est que, puisque les âmes juives sont supérieures aux anges en termes de stature spirituelle, le peuple juif est capable d'élever la grandeur d'Hachem plus que les anges.
Par conséquent, par leurs chants et leurs louanges d'Hachem, les âmes juives révèlent la Divinité dans tous les mondes et aux anges également.
Par conséquent, les anges comprennent également la grandeur d'Hachem grâce à cette révélation.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Roch Hachana ]

La bénédiction vient dans le monde grâce aux juifs

+ La bénédiction vient dans le monde grâce aux juifs :

"Un Ammonite ou un Moavite n'entrera pas dans l'assemblée d'Hachem ... parce qu'ils ne vous ont pas offert le pain et l'eau à votre passage, au sortir de l'Egypte" (Ki Tétsé 23,4-5).

-> Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (Kédouchat Lévi) commente :
Le peuple juif est désigné comme le premier-né de D. (béni bé'hori - Chémot 4,22).
L'intention de cette métaphore est que le flux Divin pour soutenir le monde vient de la fierté d'Hachem pour le peuple juif.
Le résidu de vitalité qui nourrit les autres nations du monde vient de la fierté que D. a dans le peuple juif. Par conséquent, les nations devraient être reconnaissantes pour ce bénéfice qu'elles obtiennent du peuple juif (voir Zohar 2,152b).

Les nations d'Ammon et de Moav ont nié que leur principale vitalité leur avait été donnée grâce à la fierté d'Hachem pour le peuple juif, et que le peuple juif est le canal par lequel Hachem nourrit le monde entier.
Tel est donc le sens profond de l'expression "parce qu'ils ne vous ont pas accueillis avec du pain et de l'eau".
[ les mots pour "ils ne vous ont pas accueillis" (lo kidmou) signifient également "ils ne t'ont pas placé en premier" (kodèm). ]

<--->

[d'une certaine façon, lorsque les nations nient que leur vitalité provient grâce aux juifs, alors elles sont indignes d'entrer dans l'assemblée d'Hachem (bik'al Hachem). ]

Lorsque Hachem donne à une personne une raison de se réjouir, cette personne doit s'assurer de verbaliser ce bonheur, de traduire sa joie en paroles de Torah, en prières, en chants et en louanges (à D.), afin de relier sa joie à ce qui est en-Haut, c'est-à-dire à Hachem.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ki Tétsé 22,5]

<--->

=> Lorsque nous éprouvons de la joie dans une affaire 'banale', nous devrions utiliser ce bonheur pour élargir notre conscience Divine en en faisant une occasion de prier Hachem ou de Le louer.