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Toute mitsva ou moment où l'on fait la volonté de D., va illuminer notre âme avec une lumière qui n'a pas de limite, et l'âme devient alors plus attachée à Hachem.
Ce sentiment de proximité, de lien accru avec D., constitue l'incomparable bonheur du monde à venir.

Pourquoi ne le ressentons-nous pas?

Car l'âme est emprisonnée dans le corps, et pour ressentir cela il faut qu'elle s'en sépare (la mort) ou bien que le corps se purifie au point de ne pas empêcher la lumière de passer.
A ce moment, la lumière de chaque mitsva que nous aurons pu réaliser, va nous envahir, à l'image de l'aube [ce passage de la nuit au grand jour].

[d'après le 'Hatam Sofer al haTorah - Vayikra p.129]

"Celui qui est déjà mort de son vivant, c'est l'homme matérialiste dont l'âme est enterrée dans son corps et dans une vie d'illusions.
Le décès [réel] de cet homme est synonyme d’anéantissement, d'une vanité égale à celle de sa vie : son corps se décompose, son âme est consumée, tous 2 sont changés en cendres à l'instar de la poussière qui marqua leur vie.
Il n'était rien [de son vivant], et il ne reste rien [à sa mort].

Alors en quoi consiste sa mort? A la disparition totale de ses illusions ...
[...]

Tout homme ayant été en contact avec la Vérité ne meurt jamais. Il se dépouille simplement de son habit terrestre et il s'élève à un niveau céleste, qui le renforce et le purifie davantage.

Nos Sages disent en ce sens : "Les tsadikim sont plus grands après leur mort que de leur vivant" = leur valeur grandit, leurs connaissances grandissent, ils s'élèvent dans la vie de la Vérité, la vie du monde qui les habite."

[Rav Eliyahou Dessler - dans une lettre à son fils]

Il est impossible de séparer les bonnes vertus humanistes de la foi et de la crainte de Hachem.
Il est faux de se dire : "Moi je ne suis pas croyant, mais je respecte les hommes" ...

Car sans crainte du Ciel, l’homme pourra en venir à justifier les pires méfaits et les pires crimes.

[Rabbi Moché Feinstein - Darach Moché - Emor (24,16-17)]

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-> Les réchaïm placent leur propre personne au-dessus d’Hachem, alors que les tsadikim placent Hachem au-dessus de leur personne.
Lorsque les réchaïm servent Hachem, ils L'utilisent pour qu'Il fasse leur volonté à eux!
[selon le midrach]

[A tout moment : "Est-ce que je fais la volonté de Hachem ou bien la mienne?"
En tuant mes désirs personnels, pour ceux de D., je contribue chaque fois davantage à développer mon amour, mon attachement pour Lui. ]

L'humilité est l'intériorisation de la conscience, avec chaque fibre de son être, que tout ce que l'on a n'est pas à nous, mais est plutôt un cadeau de Hachem, qui déverse Sa bonté sur nous [en permanence].

Plus nous avons connaissance de cela, plus nous nous rendons compte d'à quel point nous sommes importants [et aimés aux yeux de D., pour qu'Il nous comble d'autant de bontés!], et le plus notre humilité sera grande.

[Rav Leib 'Hasman - Ohr Israël]

"Les gens me demandent comment atteindre l'humilité.
C'est une notion ridicule. En effet, si tu veux appréhender l'humilité, il te suffit de regarder la différence entre ce que tu es, et ce que tu es censé faire de ta vie."

[Rabbi Mordé'haï de Léchovitz]

[nous n'avons pas conscience de nos réelles potentialités, c'est pour cela que selon nos Sages le minimum attendu par Hachem est le maximum que nous pensons pouvoir faire.

Combien de capacités n'avons-nous pas exploitées? Comment de temps avons-nous pu perdre?
Ainsi, comment pouvons-nous devenir orgueilleux de nous-même alors que nous sommes tellement loin de donner la pleine mesure des trésors de potentialités dont Hachem nous octroie.

Cela ressemble à un pilote d'avion qui se vante d'aller aussi vite qu'une voiture! qu'un piéton!
Surtout comment s'enorgueillir de cette avion (nos capacités, physique) qui est un don gratuit et temporaire de D. (personne ne peut vivre pas même un instant sans un décret de Hachem en ce sens!).

=> Nous ne pouvons pas rester orgueilleux face à toutes ces capacités uniques de vie que nous avons tuées ...]

"10 miracles se produisait au Temple pour nos ancêtres : ... on s’y tenait debout serré et on s’y prosternait [pourtant] avec aisance" (Pirké Avot 5,7)

-> La posture droite est un signe d'arrogance, alors que la prosternation est un signe d'humilité.
Ce miracle indique que lorsque le peuple était arrogant, il se sentait encombré.
Mais une fois qu'ils se sont humiliés (prosternés), ils ont eu l'impression qu'il y avait suffisamment de place pour tout le monde.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm]

+ Personnes ne pouvant bénéficier de la Présence Divine

+ Personnes ne pouvant bénéficier de la Présence d'Hachem :

Il y a 4 catégories de fauteurs qui ne peuvent bénéficier de la Présence divine :
- les menteurs, selon le verset : "Celui qui débite des mensonges ne subsistera pas devant Mes yeux", déclare Hachem (Téhilim 101,7).
- les hypocrites, selon le verset : "Nul hypocrite ne peut se présenter devant Lui" (Iyov 13,16).
- les médisants, selon le verset : "Celui qui profère le mal ne trouve point accès auprès de Toi" (Téhilim 5,5).
- les railleurs, selon le verset : "Les (railleurs) insensés ne peuvent se maintenir sous Ton regard" (Téhilim 5,6).
[séfer 'Hassidim - chap.44]

"Le désir le plus profond d'un juif est de servir Hachem.
Indépendamment de toute récompense ou punition, un juif cherche à réaliser la volonté de Hachem et à Lui donner satisfaction."

[Kédouchat Lévi]

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-> Aujourd’hui, on entend partout de bruyants éclats de rire? Qu’est-ce que cela signifie?

En réalité, au plus profond d’eux-mêmes, beaucoup de gens sont tristes, et c’est pourquoi ils s’efforcent de rire. Ils recherchent sans cesse ce qui pourrait leur apporter de la joie, et ils ne le trouvent pas.

De par sa nature, l’âme de l’homme est assoiffée de quelque chose, et lorsqu’elle ne le trouve pas, elle reste affamée ... et devient triste.

Nous devons donc vérifier, en nous-mêmes, si nous connaissons la vraie joie, si nous sommes heureux d’être juifs, de pouvoir accomplir les mitsvot, d’étudier la Torah : bref, être en relation directe avec le Maître du monde.

[Rav Chimchon David Pinkous]

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-> ''Une fois que nous avons compris que nous existons que pour nous rapprocher d’Hashem, nous sommes en possession de la véritable sagesse.''
[l'Admour de Neshiz]

[il n'existe pas de plus grande joie/bonheur que le sentiment de se rapprocher de Sa véritable source : Hachem]

"Un orgueilleux profane le Nom de Hachem et entraîne les gens à fauter.

Il est comme une carcasse qui a été jetée dans un marché, et qui oblige chaque passant à se couvrir le nez jusqu'à l'avoir dépassée.
De même, une personne orgueilleuse déshonore la Torah et ceux qui l'étudient, et ils font s'éloigner les gens de la Torah, car ces derniers se disent : "Quel avantage y a-t-il dans la Torah, si ceux qui l'étudient sont mauvais?"
En conséquence, ils quittent la Torah."

[Or'hot Tsadikim - gaava]

Le Or'hot Tsadikim, affirme également qu'à l'inverse, une personne humble va exercer une influence importante sur autrui, qui vont souhaiter l'imiter, et cela amène alors un grand kiddouch Hachem.

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+ Dans un arbre, les branches vides ne contiennent rien pour les alourdir, tandis que celles qui portent de beaux fruits sont alourdies, entraînant qu'elles se trouvent le plus bas.
De même, une humilité sincère témoigne qu'une personne porte en elle des fruits de qualité.
[Sagesse juive]

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-> Le Kli Yakar (Vayikra 4,35), rapporte le midrach rabba affirmant qu'un orgueilleux sera : "jugé uniquement dans le feu".
Pourquoi cela?

Il explique que par nature le trait de l'arrogance est le désir de s'élever au-dessus d'autrui.
Ainsi, une telle personne sera jugée par le feu, car par nature un feu procède de même : cherchant toujours à monter vers le haut, ses flammes sautant sur tout ce qui peut se trouver sur son chemin (de même qu'un orgueilleux va réduire en cendre tout ce qui a de valeur chez son prochain, pour mieux s'élever!).

On consume un sacrifice par le feu, dans un but d'expier ce mauvais trait de caractère, qui est à l'origine de nos fautes (indirectement on pense en nous : comment Hachem peut me dire quoi faire à moi!).

"Lorsqu'une personne reçoit des honneurs, le Tribunal Céleste examine minutieusement son dossier pour voir si elle mérite de tels honneurs.
Il n'est pas bon d'avoir son dossier qui est scruté en détail, car qui n'a pas des fautes sur lesquelles il faut rendre des comptes?"

[le Baal Chem Tov]

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D'un côté, nous devons honorer autrui, mais d'un autre côté lorsque nous sommes honorés, nous devons faire attention à ne pas tout s'attribuer à soi-même.
En effet, puisqu'à l'origine de toute chose il y a Hachem qui l'a rendu possible, ne pas rendre à D. ce qui Lui revient, c'est comme si l'on s'habillait des habits Divins et qu'on proclamait que c'était les nôtres.

D'ailleurs, le 'Hida affirme que si l'on a un regard rempli d'honnêteté, de vérité, alors l'orgueil disparaît.
[en réalité c'est à 99,9999...% grâce à D.]

=> absolument tout n'existe que grâce à D., ainsi lorsqu'une créature proclame que son "moi" existe de manière autonome, alors au Ciel on va analyser de manière approfondie cette personne.

A l'inverse, lorsque l'on fait partie d'une communauté, lorsque l'on remercie Hachem pour toute chose, alors notre "moi" est quasi-nul faisant qu'il n'y a pas de matière à nous juger dans les moindres détails.
Le Or’hot Tsadikim enseigne que l’humilité sauve une personne de beaucoup d’épreuves.
En effet, puisqu’elle se considère comme insignifiante, alors au moment de la juger rien ne sera suffisamment significatif pour amener sur elle des épreuves.

==> Nous sommes jugés proportionnellement au zoom que nous mettons sur notre personne.
Plus nous nous voyons comme grands (orgueilleux), alors plus nos actions serons vues en grand, nous obligeant à rendre des comptes sur les moindres petits détails.

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-> Le mot : "lév" (coeur - לב) a la même guématria que : "kavod" (honneur - כבוד), soit 32.

Le 'Hafets 'Haïm enseigne qu'il faut faire très attention à ne pas recevoir d'honneur supplémentaire dans ce monde.
Il dit que notre récompense du monde futur, peut se trouver diminuée du kavod (non nécessaire) que l'on reçoit dans ce monde.

L'aspect fondamental est comment on ressent le kavod (כבוד) en nous, dans notre cœur (לב).
Si notre approche est d'avoir des honneurs pour notre personne alors c'est dangereux, par contre si nous voyons les honneurs comme une opportunité de diffuser la parole de Hachem alors cela est positif.
=> Tout dépend de notre sentiment dans notre cœur (grandir notre égo ou bien grandir Hachem en faisant sa volonté?).

Par exemple, le rav Nevenzhal écrit que nous pouvons utiliser le kavod pour influencer autrui à faire des mitsvot.