Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Celui qui bénéficie d'un repas somptueux n'est pas payé pour le manger, il le fait par plaisir et c'est cela sa récompense.
De même, telle doit être notre façon d'aborder le fait de servir Hachem : non pas comme une corvée nécessitant une récompense, mais plutôt comme un plaisir qui est une fin en soi."

[Rabbi Barou'h de Kossov]

"Lorsqu'une plaie (néga) de tsaraat sera sur un homme, il sera amené vers le Cohen" (Tazria 13,9)

-> Le rav Eliyahou Lopian fait remarquer que les mots : "néga" (une plaie - נגע) et "onég" (le plaisir - ענג) sont composés des mêmes lettres, et la seule différence se trouve dans le positionnement de la lettre : "ayin" (en hébreu "ayin" veut dire : les yeux).

Le roi Chlomo écrit : "Un sage a ses yeux devant lui" (a'hakham énav bérocho - Kohélét 2,14).
Cela implique que :
- Un sage va observer les conséquences de ses actes avant de les accomplir. Ainsi, le fait d'ouvrir les yeux à l'avance, va lui procurer beaucoup de plaisir (ענג), davantage de conséquences positives que s'il ne l'avait pas fait.
- A l'inverse un fou va agir inconsciemment, et c'est uniquement lorsqu'il se cogne, qu'il a une plaie (נגע) et qu'il est obligé d'affronter la réalité (ouvrir les yeux, renvoyant au "ayin" à la fin du mot!).

Mais cela peut également se comprendre de la manière suivante :
- une personne sage va choisir de regarder ce qui est de 1er choix chez autrui : tout le meilleur. En plaçant ses yeux (ayin - ע) uniquement sur le positif, on vit alors une vie de plaisirs (ענג).
En effet, voir les qualités d'autrui, apprécier le bien (même petit) que l'on nous octroie, ... c'est vivre dans un monde tellement agréable!

- à l'inverse, si nos yeux se trouvent toujours focalisés sur l'arrière (regard négatif), sur ce qui ne va pas assez bien, alors on devient quelqu'un d'amer avec la vie, la transformant en plaies (נגע) et en souffrances.

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-> Selon le 'Hidouché haRim, on apprend de là que la vie peut être un plaisir ou une souffrance, et que cela dépend de notre façon de la percevoir.

-> Le rabbi Zalman Gutman fait remarquer que le mot "néga" (plaie) se retrouve dans le fait d'être : NEGA-tive (tive se rapprochant de tov), c'est-à-dire que notre négativité va dissimuler tout le bien que l'on a.

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-> Le mot : "bésim'ha" (dans la joie - בשמחה) possède les mêmes lettres que : "ma'hchava" (la pensée - מחשבה).
Se focaliser sur tout le positif de la vie, est une façon de penser qui amène la joie, et qui est donc dépendante de notre regard envers le monde.

-> Le mot : "toda" (merci! - תודה) a la même guématria que : "sim'ha bé'haïm" (la joie dans la vie - שמחה בחיים).
Lorsque l'on exprime notre gratitude, nos remerciements, cela témoigne d'une appréciation de ce qui se déroule dans notre vie. Il en résulte une joie de vivre!

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-> "Bien des femmes se sont montrées vaillantes tu leur es supérieure à toutes" (rabot banot assou 'hayil, véat alit al koulana - michlé 31,29)

Ce passage du échet 'hayil du vendredi soir, est un conseil en or de shalom bayit.
Nous savons tous que notre mari/femme a de nombreuses qualités (on ne l'aurait pas épousé sinon!), mais selon le roi Salomon, nous devons aller plus loin : à nos yeux notre conjoint(e) doit être unique (supérieure à tous).

-> "[Les anges] dirent [à Avraham] : "Où est Sarah ta femme?" Il répondit : "Elle est dans la tente"."
Rachi commente : les anges savaient, certes, où était Sarah, notre matriarche, mais qu’ils ont voulu mettre sa discrétion en évidence, afin de la rendre plus chère à son mari.

=> On voit que même Avraham avait besoin de développer ce sentiment d'avoir LA meilleure femme possible pour lui.

-> Le rav Chmoulévitch avait l'habitude chaque jour, de souligner à lui-même 10 qualités uniques qu'il trouvait chez sa femme.

=> Plus nous donnons de la valeur à notre conjoint, moins ses petits défauts, écarts de conduite vont négativement nous impacter.
En effet : j'ai tellement de chance d'avoir une femme si exceptionnelle, si unique, que ces petits aspects négatifs sont comme inexistants face à l'immensité de ses qualités!!

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"Qui est l'homme qui souhaite la vie?
Celui qui aime les jours [et] qui regarde le bien"
[Téhilim 34,13 - mi a'ich é'afets 'haïm? oév yamim, lir'ot tov]

Le rav Nison Alpert commente que l'origine du lachon ara ne se trouve pas dans une erreur de langage, mais dans un échec de voir la vie comme il faut.

-> Par exemple, lorsque les explorateurs sont revenus d'Israël et qu'ils ont mal parlé du pays, Hachem va les punir : "Selon le nombre de jours que vous avez exploré le pays, soit 40 jours, un jour pour une année, un jour pour une année, vous porterez vos fautes durant 40 années" (Chéla’h Lé’ha 14,34).

On voit ici que la punition va se baser non pas sur les quelques instants de lachon ara devant le peuple, mais sur la durée de leur séjour en Israël. Pourquoi cela?
Car si les explorateurs ont mal parlé, c'est parce qu'ils ne regardaient pas le positif du pays, mais plutôt ses aspects en apparence négatifs.

D'ailleurs, on voit ce lien dans le Téhilim (34,13-14) : "Celui qui aime les jours [et] qui regarde le bien, préserve ta langue du mal".
[si tu regardes le bien alors tu préserve ta langue du mal!]

=> Ainsi, le plus une personne aura un regard centré sur le négatif, le plus elle trouvera des choses négatives à dire.
Nous pouvons passer à côté d'une vie très agréable, car on se serait focalisé uniquement sur ce qui ne va pas.

["Qui est l'homme qui souhaite la vie? = la condition de base = toujours regarder le bien!]

"Si les choses ne se passent pas comme tu le souhaites, alors désires qu'elles soient comme elles le sont dans la réalité"
[Rabbi Mordé'haï Lévovitz]

[Nous avons tous notre perception personnelle de ce qui est bien pour nous, et Hachem a la sienne.
Savoir se satisfaire de ce que l'on a, c'est confirmer que seul D. comprend/maîtrise ce qui se passe dans le monde.
C'est faire vivre notre émouna que quoiqu'il puisse nous arriver dans la vie (petite ou grande chose), c'est Hachem qui l'a décrété avec amour et pour notre bonheur ultime.

Certes il y a des périodes mouvementées, mais c'est papa Hachem qui est aux commandes, et avec cette conscience on ne peut être que serein et joyeux!!]

"Lorsque je me sens mal qu'uniquement des bonnes choses n'arrivent qu'aux autres, je me rappelle que je suis également "autre" chez autrui."
[Sagesse juive]

[la nature humaine est telle que ces mêmes personnes sur lesquelles je me plains que l'herbe y est plus verte, vont également se plaindre que l'herbe est plus verte chez moi!
Dans ce cas, mon regard se focalise uniquement sur ce qui va me permettre de me plaindre de mon sort, sur la petite chose que je n'ai pas.
J'oublie de globaliser (les + et les -) et d'apprécier ce que j'ai déjà, préférant être dans un état de perpétuelle recherche d'un nouvel élément manquant, propice à mon bonheur!]

"Lorsqu'une personne ressent de la joie, elle pourra acquérir davantage en une heure d'étude de la Torah, que de nombreuses heures d'étude en étant triste."

[Rabbi 'Haïm de Volozhin]

"Une des principales causes de tristesse chez de nombreuses personnes, réside dans le fait qu'elles n'obtiennent pas des choses dont elles pourraient vivre sans"

[Maguid de Doubno]

"Celui qui s'attarde trop sur son chagrin, son chagrin s'attardera sur lui"

[Rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Atsvout 34]

"Chantez, dansez, frappez des mains à la gloire du Créateur, vous abolirez ainsi tous les mauvais décrets"

[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan 10]

->"Grâce à ta joie, ta prière entrera dans le Palais du Roi"
[Rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Téfila 70]

-> "Il n'est pas permis de prier dans la tristesse. Le ferait-on, que l'âme ne recevrait pas les Lumières qui découlent de toute prière."
[Rabbi 'Haïm Vital]

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-> "La joie dans l'accomplissement d'une mitsva est une mitsva en elle-même'
[Rabbénou Bé'hayé - Ki Tavo]

-> "La joie est le centre de gravité de toutes les mitsvot.
[...]
L'essentiel est d'être heureux d'accomplir les misvot.
Celui qui croit en D. et en Sa Torah dans la plus grande simplicité, comme doit le faire tout le peuple d'Israël, n'aura pas de plus grande joie que de faire les mitsvot.
[...]
L'essentiel du judaïsme dépend de la joie et du courage.
[...]
La joie, c'est l'énergie qui alimente l'esprit.
[...]
De la chute de la joie sacrée provient l'erreur de ceux qui se fixent pour but la joie profane et l'ivresse, déformations dont il faut beaucoup se méfier et dont il faut s'éloigner."
[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Halakhot]

"Même si tu n'es pas de bonne humeur, forces-toi à sourire, les résultats sont contagieux.

Ton sourire déclare : "Je suis heureux de te voir". [tu es quelqu'un d'important et qui compte à mes yeux!]
Par un contact visuel positif, nous transmettons des sentiments de respect et d'affection. Nous honorons une personne en lui sourions.

[le Maharal]

[lorsque nous sourions extérieurement, nous déclenchons un sourire intérieur chez autrui, ce qui permet d'éclairer son intériorité, lui redonnant confiance en lui, en sa capacité à réussir sa vie.]

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-> On parle souvent de la météo extérieure, mais combien il est plus important d'être vigilant à la météo de notre visage, qui lorsqu'il y fait soleil a la capacité de faire pousser la vie, de redonner le moral chez autrui.
Rachi (guémara Béra'hot 7a) enseigne : "Un visage brillant signifie une visage souriant".

=> Affichons du beau temps, pour permettre à notre entourage de s'épanouir!
Aimer son prochain comme soi même, c'est être un soleil dans la vie!!
[de plus, le Zohar affirme que si tu te forces à sourire à la vie, alors Hachem te donnera pleins de raisons pour le faire!]

[certes c'est notre visage, mais finalement c'est les autres qui en profitent bien plus que nous, puisque le regardant davantage.
Ainsi, à l'image d'un panneau publicitaire, tâchons de l'utiliser positivement. Vendons de beaux produits : de la joie de vivre, de la émouna, de la confiance en soi, du positivisme, ...]

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-> "Même si une personne ne peut rien donner de tangible à son prochain, si elle le salue d’une façon agréable, c’est comme si elle lui avait donné tous les cadeaux du monde."
[Avot déRabbi Nathan - chap.13]

-> Si tu reçois ton prochain avec un visage souriant, même si tu n'as rien à lui donner, c'est considéré comme si tu lui avez donné généreusement.
A l'inverse, si on donne à son prochain un cadeau généreux mais avec un visage triste/préoccupé, c'est comme si on ne lui a rien donné du tout.
[Rabbénou Yona]

-> Un cadeau est l'expression d'un cœur généreux, c'est le signe que je me préoccupe suffisamment des besoins de mon prochain, que je souhaite le rendre heureux.
Mais si ce cadeau est présenté sans un visage souriant, il perd sa signification de gage d'amour, et c'est comme si n'avait rien donné.
[Sifté 'Haïm]

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-> b'h, également à ce sujet : https://todahm.com/2016/10/18/4844

-> b'h, sur la nécessité du compliment : https://todahm.com/2015/10/25/le-compliment

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-> "Si tu as rencontré un étudiant [en Torah] qui a beaucoup de difficultés dans ses études, c'est en raison de son professeur, qui ne lui a pas montré un visage agréable (souriant), [mais qui a été trop strict avec lui]"
[Rava - guémara Taanit 8a]

=> On voit à quel point un sourire permet de développer, de mettre à jour, les potentiels présents chez autrui!

-> Rabbi Aryeh Levine (le tsadik de Jérusalem) refusait de porter des gants, car : "Comment serais-je capable de saluer chaleureusement autrui si mes mains sont couvertes?"

En allant très tôt le matin à la prière (vatikim), il saluait particulièrement chaleureusement les nettoyeurs, qui doivent se lever tôt alors que tout le monde dort paisiblement, et ce pour rendre nos rues plus propres.

-> Le rabbi Kamenetsky préférait passer au péage avec des êtres humains plutôt que des machines, afin de pouvoir apporter un chaleureux sourire et des mots positifs à quelqu'un, lui ensoleillant sa journée!