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Venir en avance à la synagogue = avoir un lien privilégie avec Hachem

+ Venir en avance à la synagogue = avoir un lien privilégie avec Hachem :

-> Heureux est le peuple saint, car Hachem l'appelle à se rapprocher de Lui. En conséquence, ce peuple saint doit s'attacher à Lui en venant tôt à la synagogue, où Il se trouve; ceux qui arrivent les premiers méritent le nom de "justes".
Certes, il est dit par ailleurs (Béra'hot 6b) que Hachem se met en colère quand Il vient à la synagogue et n'y trouve pas dix hommes, le quorum requis pour que Sa présence y réside.

Dans ces conditions, pourquoi est-il recommandé d'arriver parmi les premiers?
On peut répondre à cette question par la parabole suivante: C'est comparable à un roi qui a convoqué tous les habitants d'une ville à tel endroit et à telle heure. L'un des habitants vient en avance, tandis que les autres sont encore en train de se préparer.
Quand le roi arrive et lui demande où sont les autres, il répond : "Moi je suis venu en avance; eux, ils vont venir par la suite, conformément à l'ordre du roi!".
De la sorte, il devient le favori du roi. Lorsque les autres arrivent, ils trouvent grâce devant lui et il les renvoie en paix. Mais si le roi n'avait pas été rassuré par celui qui est venu en avance sur les intentions des autres habitants, il se serait mis immédiatement en colère.

De même, dès lors que l'un des fidèles arrive en avance à la synagogue, c'est comme si les autres s'y trouvaient déjà, car il est leur représentant. Aussitôt, la Présence divine s'attache à lui et lui confère le statut de «juste».
S'il n'avait pas été là, Hachem aurait dit : "Pourquoi suis-Je venu sans qu'il y ait quelqu'un" (un fidèle en avance) (Yéchayahou 50,2) avec qui établir des liens étroits.
[Zohar - Térouma 131a]

Comportement à la synagogue …

-> "A la synagogue ou au Beit Midrach, il est interdit d’agir avec légèreté, par exemple en plaisantant, en riant ou en conversant de sujets ordinaires."

[Choul’han Arou'h, Ora’h ‘'Haïm 151:1]

-> Il est écrit dans le Séfer Yeraim (409) :
" 'Et vous craindrez votre D.ieu.'
L’homme a le devoir lorsqu’il entre au Beit HaMikdach, à la synagogue ou au Beit Midrach, d’agir avec un respect mêlé de crainte, et de la vénération, comme il est dit : "Craignez Mon Temple" (Vayikra 26,2).
Ce n’est pas le Temple lui-même que nous craignons, mais plutôt Celui qui nous enjoint à traiter le Temple avec respect, c’est-à-dire D. "

["Et Je serai pour eux un petit Mikdach dans les terres où Je les ai dispersés." (Yé'hezkel 11 :16) …]

Une synagogue est belle car …

+ Une synagogue est belle car ...

"Qu’elles sont belles tes tentes, Ô Yaakov, tes demeures, Ô Israël."  (Bamidbar 24 ;5)

Le Talmud dit : "Tes tentes", fait référence aux maisons de culte.

Elles sont magnifiques lorsqu’elles sont des "demeures", des lieux habités par les fidèles.
Cependant, si elles ne sont que de grands édifices dépourvus de fidèles, elles n’ont que peu de valeur.
[Rabbi Yaakov Yossef de Polnoah]

L’objectif principal d’une synagogue n’est pas d’être un chef d’œuvre architectural qui ravira les touristes ou fera la gloire de la communauté.

Pour qu’une synagogue ait de la valeur, elle doit être un lieu de résidence, habitée de manière régulière par les fidèles qui y prient et qui cherchent à se rapprocher de D.
Elle doit être une maison d’étude, où la parole de D. est recherchée et enseignée en permanence.

Il existe une relation de réciprocité entre l’homme et D.
Si nous résidons dans Sa maison, Il résidera dans la nôtre.

La synagogue doit être un lieu vivant, un endroit avec lequel nous nous identifions, un lieu de vie.

=> Se sont ses fidèles qui font la beauté d'une synagogue, et non son architecture ...

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

Avant d’entrer dans une synagogue …

+ Le rav Elimémelh de Lizhensk prononçait les mots suivants avant d'entrer dans la synagogue pour prier :
"Sache où tu entres, ce que tu vas y faire, Qui se trouve dans cette maison, à Qui est cette maison et Qui t'a donné la capacité d'y entrer."

 

Parler pendant la prière …

+ Parler pendant la prière ...

Selon le Rokéa’h = celui qui parle durant la prière est coupable de “massig gvoul”, de voler la sainteté de la synagogue.

Selon le Kaf ha’Haïm = une personne qui a l’habitude de parler pendant la prière devrait rester chez elle, et prier seule.

Celui qui vient à la synagogue et bavarde avec les autres est appelé un “ ‘hoté ouma’hti ét harabim”, un pécheur qui fait pécher les autres, qui perd sa part dans le monde futur.

Selon le Arou’h haChoul’han = celui qui bavarde durant la prière est coupable de la plus grave des transgressions, le “ ‘hiloul Hachem”.

On a tous de l'influence sur autrui, et notre comportement peut les conduire à négliger D. ou bien à l'honorer davantage.
=> Imaginons la responsabilité qu’on peut potentiellement avoir si on a incité des amis, des inconnus, ses enfants, … à parler pendant la prière , et qu’eux-mêmes vont diffuser ce virus.
=> Nous serons coupable d’avoir été à l’origine de la propagation du virus, et donc responsable des dégâts causés …
[b"h, tâchons d'être des propagateurs de virus positifs par notre comportement exemplaire!]

---> Parler pendant la répétition de la Amida :

Selon le Rambam = ceux qui parlent pendant la répétition de la Amida, commettent un grand péché, parce qu’ils affichent du dédain en l’honneur de D.

Selon le Choul’han Arou’h haRav = celui qui parle dans la synagogue quand la communauté est occupée à louer D. (durant la répétition de la Amida), montre qu’il n’a pas de part dans le D. d’Israël.”

Selon le Rav Chlomo Zalman Auerbach = c’est une profanation du nom de D., car ceux qui agissent de cette manière, “s’assoient dans le Temple du Roi et humilient Son Nom.”

Le Choul’han Arou’h utilise les termes les plus sévères, tels qu’on en voit dans aucun autre commentaire sur une transgression. En effet, il y est écrit :
“On doit s’abstenir de prononcer des paroles profanes durant le moment où le ‘hazan répète la Amida.
Et si l’on parle, c’est un péché, et le péché est trop lourd à porter.”

Nulle part ailleurs, dans la loi juive, l’expression : “et le péché est trop lourd à porter” n’est employée.
La seule similitude concerne celui qui parle durant la lecture de la Torah, et qui est décrit comme : “un pécheur dont le péché est trop grand pour être pardonné” (selon le Biour Hala’ha).

==> Le rav Mattitiahou Salomon explique que le niveau de condamnation reflète le message exprimé par la personne qui est engagée dans une conversation.
En effet, elle démontre son manque de respect considérable pour la prière, et son sentiment profond que cette dernière ne signifie rien à ses yeux, puisqu’elle accorde davantage d’importance à une conversation avec un ami.

==> Il est vraiment dommage de faire des efforts pour venir à la synagogue, maison de D., et d'y cracher à la "figure" de D., en lui témoignant du dédain, de l'irrespect et surtout en incitant (directement ou indirectement) les autres à faire de même ...

Chacun à notre niveau, tâchons d'agir en toute honnêteté, vérité ... prenons conscience de la sainteté de la synagogue (c'est pas un lieu comme les autres!!) et du fait qu'on a l'immense chance de pouvoir converser en face à face avec D., D. dont tout ce qui arrive dans notre vie en dépend ...

Il y a un temps pour tout, un lieu pour tout, et la synagogue, c'est notre lieu privilégié d'intimité avec D. ...

Source (b"h) : adaptation et compilation personnelle issue du livre : "Prier avec feu" du Rav Heshy Kleinman

L’interdiction de bavarder pendant la prière et à la synagogue

+ L'interdiction de bavarder pendant la prière et à la synagogue :

-> Il est interdit de bavarder à la synagogue (sauf pour une mitsva). Cela est énoncé clairement dans le Choul'han Aroukh (Ora'h 'Haïm 151.1; voir Michna Beroura qui souligne la gravité de cette conduite).
C'est particulièrement grave pendant la prière, la répétition de l'Amida par l'officiant (pendant laquelle si l'on parle, la faute est "trop lourde à porter"; Choul'han Aroukh Ora'h 'Haïm 124,7), la lecture de la Torah, le Kaddich et à tout autre endroit de la prière où le Choul'han Aroukh interdit de parler.

-> L'incident suivant est raconté dans la Massékhet Dérekh Erets (citée par Beit Yossef - Ora'h 'Haïm 125) : Rabbi 'Hama bar 'Hanina rencontra Eliahou Hanavi qui marchait avec des chameaux chargés.
"Que portent ces chameaux?" demanda Rabbi 'Hama bar 'Hanina.
Il répondit que ces chameaux portaient la Colère et la Fureur pour ceux qui parlent entre Kadoch Kadoch et Baroukh Kevod (dans la Kédoucha), entre Yehé Cheméh Rabba et Yichtaba'h, et entre les bénédictions. A propos de celui qui parle à ces moments-là, Hachem dit : "Mais Tu ne M'as pas appelé, Yaacov" (Yechayahou 43,22).

-> Un autre récit est raconté dans un midrach (cité par les poskim ; voir Michna Beroura 56,1) :
un érudit apparut en rêve à son élève avec une tache sur son front, et il expliqua que c'était une punition parce qu'il parlait pendant le Kaddich.
Le Michna Beroura (ibid.) cite aussi le Séfer 'Hassidim : un homme pieux remarqua qu'un autre homme pieux [au monde futur] avait le visage blême. Il expliqua que c'était parce qu'il parlait pendant que l'officiant disait Vayé'houlou et Maguen Avot [dans la prière du vendredi soir après l'Amida] et pendant le Kaddich.

-> Les poskim citent Kol Bo (voir Michna Beroura 124.27) : "Malheur à ceux qui bavardent ou plaisantent pendant la prière, car de nombreuses synagogues ont été détruites à cause de la légèreté d'esprit".

-> Selon le Midrach (Yalkout Chimoni - Tehillim 623) : "Lorsqu'un homme est debout en prière, il doit être heureux d'avoir l'occasion de servir le D. suprême. Il ne faut pas agir avec légèreté d'esprit devant Lui mais Le servir avec crainte."

-> "Il ne faut pas quitter la synagogue avant la fin de toute la prière, sauf pour faire ses besoins ou vomir".
[ séfer 'Hassidim 779 ]

On raconte qu'une vieille dame allait prier tôt et faisait de bonnes actions. Après sa mort, elle est apparue à des justes dans un rêve.
"Quel est ton lot dans ce monde-là? lui demandèrent-ils. On me frappe de grandes punitions. Lorsque les autres hommes et femmes justes sont joyeux, on me chasse de parmi eux. C'est parce que, lorsque j'étais en vie, je sortais de la synagogue pendant la Kédoucha sans attendre que toute la congrégation sorte."
[ voir Séfer 'Hassidim où il raconte un incident semblable.]