Pour être digne du monde à Venir, il faut essentiellement surveiller sa langue, cela vaut plus que l'étude de la Torah et l'accomplissement des mitsvot, car la bouche est le Saint des Saints"
[Gaon de Vilna - lettre Alim léTéroufa ]
Catégorie : Mitsvot vis-à-vis d’autrui
Aimer chaque juif
+ Aimer chaque juif (par le rav Kook) :
Écoutez-moi, mon peuple (les juifs).
C'est de mon âme que je vous parle, de l'âme de mon âme, je dois vous aimer d'un amour sans fin.
[rav Avraham Kook - Shemoné Kvatsim 1,163]
Le rav Kook aimait le peuple juif d'un amour inconditionnel. Son amour pour les juifs n'était ni intellectuel ni émotionnel à la base, mais plutôt un amour de l'âme. Il découlait de sa compréhension mystique de l'union de l'âme individuelle avec l'âme de la nation.
L'âme de l'individu juif est inextricablement liée à l'âme du peuple juif. L'individu est une pièce, un membre, une cellule de l'ensemble de la collectivité.
[tous les juifs sont à leur source une unité spirituelle, que seule la matérialité laisse apparaître divisée.
De plus, le Ram'hal dit que chaque juif a en lui : son âme, plus une petite partie de celle de tous les autres juifs. ]
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-> L'âme individuelle est tirée de l'entité nationale ; l'âme individuelle est dérivée de la collectivité nationale.
Imaginer se détacher du peuple (juif), c'est comme se détacher de la source de sa propre vie.
[rav Avraham Kook - Shemoné Kvatsim 1,527]
-> L'âme du peuple juif s'efforce de guérir le monde entier.
[rav Avraham Kook - Shemoné Kvatsim 5,51]
-> Aimer le peuple juif est donc, par essence, une extension de l'amour de soi ...
Faire partie de l'âme du peuple juif signifie être choisi pour faire partie du but, de la destinée et de la vocation de la nation. L'aspiration commune du peuple juif unit tous les juifs comme des âmes sœurs, partageant une vision qui dépasse leur vie personnelle.
Le voyage vers ce but commun inspire et élève chaque juif, ainsi que le peuple juif dans son ensemble.
[...]
Le rav Kook croit aux liens mystiques unissant tous les juifs en un seul peuple. Cette unité est notre subconscient collectif.
Ce pouvoir mystique est toujours latent en nous et s'exprime et s'actualise davantage à certains moments de l'histoire.
Mais même lorsque le peuple juif n'est pas conscient de ce lien mystique et ne s'efforce pas activement d'atteindre ce but commun, le rav Kook continue d'aimer pleinement le peuple juif, l'aspiration héroïque et le rêve sublime d'un peuple travaillant ensemble pour "guérir le monde entier".
[rav Arié Ben David]
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-> Les réchaïm qui agissent par principe, qui enfreignent les lois (juives) non pas pour leur propre bénéfice mais pour exaspérer les autres, leurs âmes sont très élevées ... dans l'essence même de leur courage se trouve une étincelle de sainteté.
[rav Avraham Kook - Shemoné Kvatsim 1,243]
-> Prenant de la hauteur sur nos impressions immédiates, le rav Kook considérait ceux qui "enfreignaient les lois de la tradition juive pour exaspérer les autres" comme une composante essentielle du peuple juif.
Tout comme le raisin écrasé ne peut devenir du vin sans agent de fermentation, le peuple juif a besoin d'agents de fermentation pour le sortir du statu quo et l'amener à un niveau supérieur.
Les "réchaïm" qui enfreignent la loi juive sont des catalyseurs essentiels du changement. Le peuple juif en a besoin.
Aimer autrui & voir la divinité en toute chose
+ Aimer autrui & voir la divinité en toute chose (selon le rav Kook) :
Les grands tsadikim ressentent l'Unité de toute la création et aiment toute la création.
[rav Avraham Kook - Shemoné Kvatsim 3,32]
[toute chose ne peut exister qu'en ayant une étincelle de divinité en elle. ]
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-> Chacun est formé de manière unique par la racine de son âme (Divine).
Chaque personne doit savoir qu'elle est appelée à servir Hachem à sa manière, selon la racine de son âme.
[rav Avraham Kook - Shemoné Kvatsim 4,6]
-> Pour comprendre l'approche de l'amour d'autrui du rav Kook, nous devons saisir pleinement son idée de la "racine de l'âme".
Tout le monde a une âme, et tout le monde a une racine (ou source) de l'âme.
L'âme est l'équivalent spirituel de la double hélice de l'ADN. De même que chacun a un ADN unique, chacun a une âme unique.
Alors que notre ADN est la source de notre vie physique, l'âme est la source de notre vie spirituelle.
L'âme est la force générique, mystérieuse, transcendante et animatrice qui nous donne la vie. Tout le monde en a une.
La "racine de l'âme" est l'équivalent spirituel de la structure génétique unique présente au niveau moléculaire de notre ADN. De même que chacun possède une structure génétique unique, chacun possède une "racine de l'âme" unique.
Cette "racine de l'âme" est la raison pour laquelle chaque individu est nécessaire dans le monde. Chacun d'entre nous vient au monde pour répondre à un besoin spécifique.
La "racine de l'âme" porte en elle la volonté, les inclinations et les capacités de fournir ce tikoun (réparation, guérison).
Il s'agit en fait du "moi" essentiel de chaque individu, qui nous prédispose et nous guide vers le rôle spécifique que nous devons jouer dans ce monde.
Cette racine de l'âme essaie continuellement de nous communiquer notre rôle et notre destin par le biais de notre volonté, de nos désirs, de notre énergie, de notre intuition et de notre conscience.
Ce qui nous rend uniques, ce ne sont pas seulement les expériences que nous vivons, mais la constitution (ADN) spirituelle que nous recevons au moment de notre conception.
Lorsque nous percevons la "racine de l'âme" de l'autre, nous prenons conscience que chacun est créé à l'image d'Hachem. Chacun a reçu une âme en héritage. Personne ne vient au monde au hasard ou par accident. Une âme n'entre pas dans un corps par erreur. Chacun a été choisi par Hachem pour apporter quelque chose d'unique et d'essentiel dans ce monde.
De plus, Dieu soutient continuellement l'âme de chaque personne et lui donne la vie.
Alors, qui suis-je pour ne pas aimer cette personne, celle que Hachem a intentionnellement mise au monde dans un but vital et nécessaire?
Cette personne à qui Hachem a accordé une racine d'âme?
Certes, je ne comprends pas actuellement en quoi cette personne doit être dans ce monde, quel est son rôle, son apport, mais le rav Kook dit que la lumière d'Hachem brille à travers tout le monde sans exception. Alors, mon amour doit être inconditionnel (si Hachem l'aime, si Hachem a confiance en lui, alors qui suis-je pour penser autrement!).
Le rav Kook nous informe que l'amour consiste à voir véritablement l'autre, à voir la lumière divine dans l'autre. Plus qu'une émotion, l'amour est une perception, une "sagesse profonde".
L'amour, c'est voir la transcendance de D. canalisée à travers l'autre, voir l'essence unique de l'âme de l'autre et vouloir s'en rapprocher.
Dès que je perçois cette divinité unique chez les autres, alors, malgré tous nos conflits et nos désaccords, malgré toute friction ou tension, je veux me connecter à eux. Je veux me rapprocher d'eux. Je peux en venir à les aimer de tout mon cœur et de toute mon âme.
En bref, je peux aspirer à aimer tout le monde (juif) parce que Hachem aime tout le monde (juif).
Je peux aimer tout le monde parce que Hachem a choisi de leur donner une racine d'âme, un chemin unique et un but dans ce monde.
[rav Arié Ben David]
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-> Nous devons avoir de la compassion pour les autres, surtout lorsqu'ils nous déçoivent, trouver ce qu'il y a de positif en eux, amplifier leurs qualités.
[rav Avraham Kook - Shemoné Kvatsim 3,158]
-> Selon le rav Kook, c'est précisément dans les moments où les gens nous déçoivent que nous devons réagir avec compassion. Au moment de notre frustration, nous devrions nous efforcer de les juger avec encore plus de gentillesse, "de trouver ce qu'il y a de positif en eux et d'amplifier leurs qualités".
Les moments d'insatisfaction et d'exaspération à l'égard des autres ne sont pas une cause de colère ou d'éloignement. Ce sont plutôt des invitations à devenir plus compatissants et plus aimants.
-> Nous ne devrions ressentir que de la répulsion pour les actes mauvais de cette personne, tout en continuant d'apprécier et d'aimer son être créé à l'image de D.
[rav Avraham Kook - Midot haRa'aya - aava 9]
Le raffinement de notre amour d'autrui exige que nous refusions continuellement de définir les gens par leurs actes ou de les assimiler à ceux-ci. Le vaste travail d'amour exige que nous nous rappelions constamment que D. a créé ceux qui nous entourent, qu'il a façonné les traits de leur personnalité et qu'il nourrit sans cesse leur âme.
Malgré leur comportement gênant, Hachem maintient sans relâche ces personnes en vie dans ce monde.
Leur existence doit avoir une raison d'être. Cela seul exige notre amour. Nous devons sortir de notre petitesse et essayer d'imaginer comment Hachem voit ces personnes.
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-> C'est un travail formidable et éclairant que de regarder tout le monde avec de "beaux yeux", avec une compassion sans bornes, pour imiter les "yeux d'Hachem", même pour les plus iniques.
[rav Avraham Kook - Shemoné Kvatsim 3,158]
-> Que signifie voir le monde avec de "beaux yeux", à travers les "yeux d'Hachem" ?
Les "beaux yeux" ou "les yeux d'Hachem" sont expansifs. Ils regardent au-delà de l'extérieur, au-delà des motivations et de la psyché de l'autre, pour révéler ce qui est caché. En chaque être humain, des mondes entiers sont dissimulés.
Le rav Kook écrit que chaque personne renferme une lumière primitive, une étincelle, qui attend d'être révélée. Cette lumière, la luminosité de l'âme, est une lumière bonne et bienveillante. Je dois croire qu'elle est là. J'ai besoin de la chercher. Je dois me rappeler la beauté de leur âme.
-> En ce sens, le rav Kook (Shemoné Kvatsim 1,889) écrit :
"Il faut s'affliger pour aimer les êtres humains ... il faut voir leur lumière bénéfique à travers laquelle le rayonnement de D. se répand dans le monde."
De beaux yeux permettent de voir le rayonnement d'Hachem dans les autres personnes.
Il s'agit parfois d'un chemin qui demande de faire des efforts, de dépasser sans relâche notre naturalité humaine (égo), pour chercher le bien caché au plus profond de chaque personne.
-> "Lorsque l'on regarde vraiment le bon côté de chaque personne, on tombe amoureux de tout le monde avec une affection profonde."
[rav Avraham Kook - Shemoné Kvatsim 2,290]
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-> La seule façon d'accomplir correctement la mitsva d'aimer son prochain comme soi-même est d'intérioriser le fait qu'il ait été créé à l'image d'Hachem.
[rav 'Haïm Mordé'haï - Béer Mé'hokek ]
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-> L'amour d'autrui doit être de tout son coeur et de toute son âme, pour tous les êtres humains.
[rav Avraham Kook - Shemoné Kvatsim 1,807]
[on peut ne pas aimer le mal en l'autre, mais pas l'essence, la racine de l'autre qui est divine. On peut se protéger des défaillances d'autrui, mais on doit garder en tête qu'il a en lui une étincelle divine qui lui permet d'exister à chaque seconde. ]
-> Mon amour pour toutes les créatures, pour toutes les réalités est grand.
D. me garde de mettre dans mon cœur ne serait-ce qu'une infime parcelle d'animosité à l'égard de quelque peuple que ce soit.
Je ressens dans mon intériorité un grand amour pour toute la création et, plus encore, pour tous les êtres humains.
[rav Avraham Kook - Shemoné Kvatsim 8,116]
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-> Aimer les autres demande un travail important, pour l'étendre à l'ampleur qu'il mérite, pour lutter contre la superficialité, les impressions superficielles et la conscience qui n'est pas pleinement développée.
[rav Avraham Kook - Shemoné Kvatsim 1,593]
-> Quelles sont les impressions superficielles auxquelles le rav Kook fait référence?
Les impressions superficielles résultent du fait que l'on ne voit pas la personne dans son ensemble. Les impressions superficielles se produisent lorsque je regarde les autres uniquement à travers mes yeux, à travers ma perspective (si limitée).
Il est si facile de considérer chacun par rapport à soi-même, à ses besoins et à ses désirs. Il est si facile de voir les autres et de se demander : "Est-ce que JE les aime bien? Sont-ils gentils avec MOI? Est-ce que ce sont des personnes avec lesquelles j'aimerais passer plus de temps? Ont-elles des qualités agaçantes qui m'énerveraient? Cette personne va-t-elle m'aider d'une manière ou d'une autre?
Sera-t-elle bénéfique ou favorisera-t-elle mes intérêts personnels?
Les yeux humains sont généralement (par nature) étroits et investis dans des préoccupations personnelles mesquines.
Le rav Kook enseigne que l'on doit lutter contre nos penchants naturels et persistants, car regarder les autres à travers la perspective de nos propres yeux conduira, au mieux, à des relations conditionnelles, et au pire, à juger les autres sévèrement et négativement.
[nous devons voir toute la personne, avec ses traumas, ses difficultés émotionnelles, les personnes et situations qui l'ont influencé, ... ]
[ainsi dans notre façon de percevoir autrui nous devons diminuer le poids du "moi je" (notre égo, notre désir de prendre d'autrui), et plutôt se focaliser sur le Divin. ]
En se maudissant soi-même, on se cause du tort. En effet, un préposé céleste répond Amen à cette malédiction avec 70 autres qui sont sous ses ordres et poursuit celui qui l'a prononcée jusqu'à ce qu'elle se réalise.
[Zohar - Pin'has 246a]
Jeter le mauvais œil (éno raa) sur ses voisins revient à les voler en secret, car on leur cause ainsi des préjudices matériels sans aucun acte concret.
[séfer 'Hassidim 119]
Celui qui se réjouit du malheur de son prochain connaîtra le même sort. Pourquoi?
Parce qu'en souhaitant le malheur de son prochain, il en fait en quelque sorte l'objet de ses désirs et, en conséquence, il le subit lui-même.
[Maharal - Dérekh Ha'Haïm 4,20 - sur Michlé 17,5]
Tsédaka & la grandeur de tout pauvre
+ Tsédaka & la grandeur de tout pauvre :
-> Il est écrit : "Heureux celui qui s'intéresse au pauvre" (Téhilim 41,2).
A ce propos, Rabbi 'Hiya demande : Comment comprendre cet autre verset : "Car Hachem écoute les indigents" (Téhilim 69,34)? Ecoute-t-Il seulement les indigents, et pas les autres?
Rabbi Chimon explique : Il les écoute davantage parce qu'ils sont plus proches du Roi, car il est écrit : "Un cœur brisé et abattu, ô D., Tu ne le dédaignes pas" (Téhilim 51,19), et l'indigent, plus que tout autre a le cœur brisé et abattu.
Rabbi Chimon ajoute : Tous les autres êtres humains se présentent corps et âme devant Hachem, alors que le pauvre n'apparaît devant Lui qu'avec son âme, car son corps est brisé, or Hachem est plus proche de l'âme que du corps.
[d'où la recommandation de nos Sages de faire nos prières en s'imaginant réellement être un pauvre, nécessitant vitalement une aide pour tout de la part d'Hachem. ]
... On rapporte : Un pauvre passa devant Rabbi Its'hak avec une pièce de monnaie d'une demi-Ma'a. Rabbi Its'hak lui remit, à sa demande, la même somme qu'il avait sur lui, afin d'assurer la survie de ce pauvre et de ses enfants. Par la suite, il rêva qu'on l'avait jeté dans un fleuve et que Rabbi Chimon avait tendu la main pour le secourir.
A son réveil, il lui vint dans la bouche le verset : "Heureux celui qui s'intéresse au pauvre ; Hachem le sauvera au jour du malheur!"
[Zohar - Béchala'h 61a]
Les Sages se mettent en colère dans le seul but de défendre l'honneur de la Torah.
Lorsque la colère a une autre cause, elle chasse la sainteté et fait entrer en l'homme comme un dieu étranger qui s'incruste en lui jusqu'à ce qu'il prenne la décision ferme de le déraciner entièrement de son cœur. Jusque-là, il reste impur et contamine tous ceux qui le côtoient.
Cette impureté qui souille le corps et l'âme est plus profonde et plus tenace que les autres qui ne touchent que le corps et qui peuvent être éliminées de différentes façons.
[Zohar - Tétsavé 182b]
Chaque juif étant appelé "saint" (kadoch), il est interdit de le désigner par un surnom, sous peine d'un grave châtiment.
... Celui qui humilie son prochain en lui attribuant un sobriquet ou un qualificatif désobligeant à la place de son vrai nom recevra, par mesure de rétorsion, un châtiment pour une faute qu'il n'a pas commise.
En effet, Rabbi 'Hiya a déclaré au nom de Rabbi 'Hizkiya : Celui qui traite son prochain (juif) de racha sera jeté dans la guéhinam, même s'il n'a commis aucune faute ; le qualificatif de racha ne peut être employé qu'à l'égard de celui qui se montre effronté envers la Torah.
Un jour, Rabbi Yessa déclara à celui qui avait maudit un juif : "Tu as agi comme un racha".
Traduit en justice devant Rabbi Yéhouda, il expliqua : J'ai dit qu'il s'était comporté comme un racha, sans vouloir dire qu'il l'était réellement!
Rabbi Yéhouda alla soumettre cette question à Rabbi El'azar, qui lui répondit : C'est sûr que Rabbi Yessa n'est pas coupable car, en employant le mot "comme", il a établi une simple comparaison.
En effet, il est écrit : "Hachem s'est comporté comme un ennemi" (Eikha 2,5). Or, s'Il s'était conduit à notre égard "en ennemi", il ne serait pas resté un seul juif dans le monde.
[Zohar - Michpatim p.122a]
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-> Heureux sont les Bné Israël, car il est écrit : "Israël est (réellement) une chose sainte" (Yirmiyahou 2,5), et pas seulement "comme une chose sainte" ; par conséquent, "ceux qui le dévorent seront coupables" (Yirmiyahou 2,5) ...
Heureux sont les Enfants d'Israël qui ont été choisis par leur Maître comme peuple de prédilection ; dans ce passage de la Torah, il est dit : "Car tu es un peuple saint pour Hachem ton D." (Réé 14,2) et "vous êtes des fils pour Hachem votre D." (Réé 14,1).
[Zohar - Michpatim p.122b]
Il est écrit : "Préserve ta langue du mal" (Téhilim 34,14), car des maladies s'abattent sur le monde à cause de la médisance.
[Zohar - Michpatim p.122a]