Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Si seulement nous réalisions la valeur inestimable de chaque mitsva que nous accomplissons, cela changerait la façon dont nous les observons.
Jamais nous ne les verrions comme des obligations, mais plutôt comme des opportunités inestimables qui nous sont accordées par Hachem.
Le monde entier, avec tous ses plaisirs sans fin, est insignifiant comparé à la récompense qui nous attend pour l'accomplissement de la plus petite mitsva de ce monde.

[rabbi Tsvi Hirsch Broide de Kelm - (1865-1913)]

"Plus nous sentons l'amour qu'a Hachem pour nous, plus nous nous engageons à l'aimer"
[rabbi Akiva Eiger]

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-> Rabbi Akiva Eiger développe :
Nous récitons une bénédiction le matin et le soir où nous déclarons l'amour qu'a Hachem pour nous ("ohèv ét amo Israël").
Cette bénédiction introduit notre récitation du Shéma Israël, dans lequel il nous est ordonné d'aimer D.
L'amour est une émotion réciproque. Une fois que je sais que quelqu'un m'aime, mon coeur s'ouvre pour lui rendre cet amour.
Par conséquent, notre déclaration selon laquelle Hachem nous adore nous incite à davantage lui consacrer notre coeur, notre âme et notre puissance (bé'hol lévavékha, bé'hol nafchékha, ouvkhol méodékha).

Lorsque vous surmontez une forte tentation [du yétser ara] d'interrompre votre étude [de Torah], alors du Ciel vous recevrez en récompense une nouvelle réussite dans votre étude.
[rabbi Yossef Shalom Eliyachiv]

Parfois, 2 personnes s'aiment (s'apprécient beaucoup), et la raison en est que finalement leurs descendants se marieront [ensemble], et leurs âmes le ressentent [déjà]. C'est pourquoi ils éprouvent cet amour l'un pour l'autre.
[Séfer 'Hassidim - 540]

-> Grâce au fait de prodiguer [de la bonté à autrui], un homme verra ... sa descendance bénie et il méritera d'avoir des enfants bons et vertueux.
['Hatam Sofer - paracha Noa'h (commentaire sur Téhilim 89,3)]

-> De même, selon le Sforno (Noa'h 6,10), le fait de prodiguer du bien à autrui est un remède pour avoir des enfants vertueux.

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-> Le 'Hatam Sofer ajoute également que celui qui prodigue le bien à autrui "méritera également la bénédiction, l'abondance et une longue vie, en étant bon avec autrui, à l'instar de Noa'h qui mérita de reconstruire le monde grâce à la bonté qu'il prodigua à tous les animaux."

Les lettres du mot "bita'hon" (בטחון - la confiance en D.) sont les mêmes que celles de l'expression "tov 'hèn" (טוב חן - la bonne grâce).

Il est écrit : "La grâce et l'honneur, Hachem les donnera, Il n'enlèvera pas le bien de ceux qui vont dans l'intégrité (Téhilim 84,12)".
On peut l'expliquer ainsi : Car ceux qui sont intègres, ce sont ceux qui ont confiance en Hachem (et grâce à) cette confiance, ils attireront sur eux une abondance de grâce et de bienfaits.
C'est ce que dit le verset : "La grâce et l'honneur Hachem les donne" et aussi "Il n'enlèvera pas le bien" ; et tout cela Il l'accorde "à ceux qui vont dans l'intégrité"."
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada - Bétsa 16a]

"Voici les années la vie de Sarah" ('Hayé Sarah 23,1) = un homme qualifié de "vivant" est un homme qui ne s'inquiète d'aucune situation et est heureux en toute circonstance!" [grâce à sa confiance en Hachem]
C'est à ce propos que la Torah dit : "Et tu choisiras la vie" (Nitsavim 30,19).
[Beit Avraham - 'Hayé Sarah]

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-> b'h, issu du divré Torah : J'ai confiance, donc je vis! : https://todahm.com/2022/11/24/37949

Il n'y a pas de plus grande joie que la révélation de l'âme, pas de plus grand bonheur que le triomphe de la spiritualité sur le monde matériel.
[Sfat Emet - 5660]

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-> Le Sfat Emet y illustre cela :
le midrach (Yalkout Chimoni 725) interprète : "le jour de ta joie" (béyom sim'hatkhem - ביום שמחתכם - Béaaloté'ha 10,10) comme une allusion au Shabbath.
Avec l'arrivée de notre âme supplémentaire, nous recevons un ajout de spiritualité, et par conséquent nous avons une augmentation de notre joie [au point où Shabbath est appelé : "le jour de ta joie"].

-> Ailleurs, le Sfat Emet (5657) prend l'exemple de la fête de Souccot qui est appelée : "zman sim'haténou" (le temps de notre joie).
Il écrit :
Chaque juif a une mission spéciale dans la vie et reçoit des capacités uniques pour lui permettre de remplir cette mission. Il est doté d'une âme (néchama) pour l'aider à atteindre ses objectifs spirituels.
Ainsi, nous avons tous un grand potentiel de grandeur, et pourtant nous sommes souvent loin de réaliser notre potentiel. Cet échec est causé par la faute, qui souille notre âme et érode sa capacité de croissance spirituelle. Chaque fois qu'un juif faute, une partie de son âme est affaiblie.
Chaque année à Yom Kippour, le juif retourne à Hachem. Puis à Souccot, Hachem rend au juif son âme rejetée par la faute ...
A Souccot, le juif sensible sent que son âme, sa capacité de croissance spirituelle, est redevenue la sienne [toute pure et éclatante].

[selon le Sfat Emet, Hachem nous dit : "Revenez à Moi [c'est Yom Kippour] et Je reviendrai à vous [c'est Souccot]" (Mala'hi 3,7).
(ainsi, Souccot est un "moment de notre joie" car suite à notre téchouva nous recevons toute la spiritualité et la présence d'Hachem que nos fautes ont pu réduire, et cela provoque de la joie authentique!) ]

"Parmi les juifs, il n'y a pas de force unificatrice plus grande que la Torah.
Malgré toutes les différences, les juifs partagent tous un héritage commun, la Torah.
Chaque juif, même le moins sachant [en Torah], a une part dans la Torah ... un aspect de la Torah dans lequel il excelle ...

Le plus la Torah est étudiée, le plus l'unité l'emporte. "
[Sfat Emet - 5651]

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-> A Sim'hat Torah, nous célébrons l'unité parmi les juifs. Alors que nous terminons la Torah, nous nous rappelons que le véritable but de l'étude de la Torah est de créer une communauté juive unie ...
En fêtant notre finalisation de la Torah, nous faisons allusion que l'effet final de l'étude de la Torah sur les juifs est de parvenir à l'émergence d'une nation unie par la Torah.
[Sfat Emet - 5654]

Le juif d'aujourd'hui survit non seulement grâce au mérite de sa propre prière, mais aussi grâce aux prières des générations précédentes pour notre bien-être spirituel ...
Chaque génération reçoit du passé : nous sommes nourris par l'héritage de nos ancêtres et nous tirons notre force de nos parents, et à notre tour nous laissons un héritage pour le futur.
[Sfat Emet - 5665]

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[nos prières sont faites au pluriel afin de s'inclure parmi tous les juifs vivants actuellement (la collectivité d'Israël), mais d'une certaine façon nous y incluons également tous les juifs à venir. Il y a une réelle relation entre les générations : chacune bénéficiant de celles passées!
Chaque prière que nous faisant à forcément un impact (que ce soit sur un juif actuellement quelque part dans le monde, ou bien qui va naître ultérieurement). Par exemple, si j'ai davantage d'envie de spiritualité, que j'ai eu une réfoua chéléma, ... c'est peut-être grâce à un juif "ordinaire" qui a prié pour cela il y a des centaines d'année.
De plus, on remarque que les prières permettent d'unir les juifs entre eux, au travers toutes les générations.
Le peuple juif est à tout moment, considéré comme une seule entité (kol Israël arévim ét zé lazé - guémara Shvouot 39a). Ainsi, après notre mort on nous montrera toutes les prières qu'on aurait pu faire et qu'on n'a pas faites, et tout le bien qui à cause de cela n'a pas été fait pour les juifs à travers les générations (ex: tel juif aurait pu faire téchouva grâce à ma prière, et lui et sa descendance vivre selon la Torah générant à leur tour plein de positivités spirituelles). C'est cela les vraies souffrances du monde à Venir : prendre conscience des conséquences du fait de n'avoir pas exploité nos potentialités comme il le fallait (libre arbitre oblige). ]