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"L'intention première d'un juif dans son service d'Hachem, est de donner du plaisir à Hachem, qu'Il prenne plaisir de ses actions, et qu'Il se réjouisse de lui comme un père se réjouit de la sagacité de son enfant."
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi]

[D. a conscience de chacun de nos combats internes, de chacune nos pensées, d'où nous sommes, ...
D. sait les capacités, les qualités et défauts que nous avons. A nous de faire en sorte qu'Il soit fier de nous! ]

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-> En ce sens, le Kédouchat Lévi (Chémot) dit que chacune de nos demandes à Hachem, ne doit pas être uniquement pour une satisfaction personnelle, mais plutôt notre désir principal est d'obtenir cela afin de pouvoir ensuite servir Hachem avec davantage de joie.

+ "Téfila veut dire : prière, mais également : se lier ou se connecter. La qualité spéciale de la téfila est qu'elle permet à quelqu'un de devenir lié avec Hachem.
L'homme est limité, tandis que Hachem est infini/illimité. Au moment de la prière, l'homme s'élève du niveau de limité jusqu'au domaine de l'infini."
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi]

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-> Lorsqu'une personne fait une demande à Hachem qui se base sur ses propres mérites, alors cela est limité car Hachem lui répondra en accord avec ses mérites.
Cependant, lorsqu'une personne fait des demandes en se basant sur la bonté d'Hachem (cadeaux gratuits), la réponse est infinie car il n'y a pas de fin à la bonté d'Hachem et sa bienveillance ne connaît pas de limite.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Nitsavim]

"Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi" (Ani léDodi, véDodi li - Chir haChirim 6,3)

-> Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (Kédouchat Lévi - Bo) commente :
"Nous disons la louange d'Hachem, et Hachem dit la louange du peuple juif."

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[d'une certaine façon à chaque fois que nous remercions Hachem, en Le louant pour ce qu'Il a fait pour nous, et bien nous entraînons le fait que Hachem va également nous louer, avec toutes les conséquences positives que cela peut avoir!]

+ Sans aucun doute, le défi principal auquel la communauté juive doit faire face aujourd'hui est le manque d'un lien émotionnel avec le Créateur du monde.
Ce phénomène touche tous les types de juifs ...
Chaque juif doit savoir que Hachem l'aime.
Chaque juif doit se sentir proche d'Hachem.
Chaque juif doit apprendre à parler à Hachem [constamment, pour une petite ou une grande chose].
[rav Its'hak Berkowitz]

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[nous devons constamment entretenir notre feu interne de fierté d'être juif, d'amour d'Hachem, ... car le yétser ara fait tout pour l'éteindre, pour que notre vie spirituelle soit morte, machinale. ]

La base de toute la Torah est la émouna sincère qu'il n'y a pas à s'inquiéter du lendemain"
[Gaon de Vilna - Even Chéléma 2,3]

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+ "Mets ta confiance en Hachem ; voilà ce que Je t'enseigne en ce jour" (Michlé 22,19)

Le Gaon de Vilna (sur ce verset) explique que le but principal du don de la Torah était que les juifs placent leur bita'hon en Hachem ... Car le bita'hon sincère est la base de toute la Torah et de toutes les mitsvot.

Celui qui mérite de se rendre compte des merveilles d'Hachem, il Le remercie chaque jour de sa vie pour chaque bienfait.
Il se renforce en bita'hon et en émouna, de sorte que ses jours forment un livre d'or de remerciements.
Il est convaincu qu'à chaque étape et dans chaque situation, Hachem ne l'abandonnera pas.
Il sait que, même s'il se retrouve dans une situation terrifiante, il n'a rien à craindre, car Hachem est avec lui.
[rav Chlomo Levinstein - Oumatok haOr]

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-> Dans les Séli'hot, il est écrit :
"Celui qui a répondu à Avraham sur le mont Moria, nous répondra.
Celui qui a répondu à Its'hak, son fils nous répondra.
Celui qui a répondu à Yaakov, nous répondra.
Celui qui a répondu à tous les tsadikim, nous répondra."

-> Rabbi Sim'ha Bounim de Peschi'ha continue :
"J'ai un ajout personnel : Celui qui m'a répondu, me répondra.
Celui qui m'a répondu hier et avant-hier, depuis que j'existe sur cette terre, me répondra maintenant aussi!"

=> Le fait de se rappeler des bienfaits d'Hachem, d'exprimer notre gratitude sur le fait qu'Il nous accompagne depuis toujours, va faire que l'on ne s'inquiète pas et qu'on n'a pas peur, car nous sommes convaincus de la délivrance d'Hachem.

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-> Dans la prière du "Nichmat kol 'haï", nous rappelons les bienfaits d'Hachem et disons : "Jusqu'à présent, Ta miséricorde nous a aidés, et Ta bonté ne nous a pas quittés, Hachem ne nous abandonne jamais".

Dans le birkat hamazone, nous disons : "Et dans Sa bonté, Il ne nous a fait manquer de rien, et ne nous fera jamais manquer de rien".

=> Les bienfaits qui nous entourent sont tellement nombreux ... par le fait de les rappeler, nous puisons d'eux les forces de croire que nous ne connaîtrons jamais le manque et qu'Hachem ne nous abandonnera jamais.
[d'après le 'Hafets 'Haïm]

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-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch (Michpatim 22,6) affirme que : "il n'est pas de moment où Hachem n'agit pas sur l'homme [pour son bien ultime], que cela soit physiquement ou moralement".

"Hachem est le D. de ma délivrance" (Hachem Eloké yéchouati - Téhilim 88,2)

-> Le midrach (Yalkout Téhilim 88) explique :
L'assemblée d'Israël dit à Hachem : "Je n'ai de délivrance que par Toi, et mes yeux ne se lèvent avec espoir que vers Toi".
Hachem lui répond : "Puisque c'est ainsi, Je vais te délivrer!"

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-> "Hachem fait la volonté de l'homme qui a confiance en Lui entièrement et lui fournit tout ce dont il a besoin, à tout endroit et à tout moment, même s'il n'est pas tsadik.
Pour ce faire, Hachem a de très nombreux messagers à Son service."
[rabbi Israël Salanter]

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-> S'appuyez sur Hachem et s'en remettre entièrement à Lui, "oblige" Hachem à s'occuper de notre dossier. Car il serait anormal de s'en remettre à quelqu'un, alors qu'il ne mérite pas la confiance qu'on lui donne, ou que cette confiance ne mène à rien et ne porte pas ses fruits.
[Iguéret haBita'hon du Griz Bloch - Ata Imadi]

-> Le Messekh 'Hokhma (Béchala'h 16,32-33) transmet l'idée que Hachem a envoyé la manne aux Bné Israël immédiatement après la sortie d'Egypte, alors qu'ils n'avaient pas encore reçu la Torah.
Nous apprenons de là que si le juif se renforce en émouna, Hachem l'aide et pourvoit à ses besoins, et ce quel que soit son niveau en Torah.

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-> "Rejette sur Hachem (confie-Lui) ta charge, et Lui te nourrira" (roi David - Téhilim 55,23)

Le Ibn Ezra explique que c'est ce que le roi David se disait constamment à lui-même : "Confie ta charge à Hachem".

Le rav Yaakov Israël Pozen commente : "Si un homme a la émouna et confie à Hachem la charge de sa parnassa et de ses besoins matériels, non seulement il ne sera pas épuisé, mais de plus, son bita'hon l'élève spirituellement et matériellement".

-> "Comment porterai-je seul votre charge, votre fardeau et vos disputes?" (Dévarim 1,12)

Rachi explique : "votre fardeau : on apprend de là qu'ils étaient hérétiques".

Nos Sages expliquent que le juif confiant ne sent jamais qu'il porte une charge car il sait que tout vient d'Hachem. S'il y a "votre fardeau", et qu'on ressent effectivement une charge, "on apprend de là qu'ils étaient hérétiques", car cela prouve qu'ils ne croyaient pas en Hachem.

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-> Rabbénou Yona rapporte sur le verset (Michlé 29,25) : "La peur fait tomber l'homme dans un piège ; celui qui met sa confiance en Hachem sera protégé".

Il explique que celui qui a peur d'un homme commet une faute. C'est comme s'il se mettait lui-même un obstacle ou s'attirait des malheurs. Même si cet homme méritait, de par ses actions, d'être sauvé, il attire l'ennemi et le danger à cause de sa peur.

A contrario, celui qui a du bita'hon sera protégé. Même si ses actes ne sont pas suffisamment louables pour mériter d'être sauvé, il le sera en récompense de son bita'hon.
=> La peur est donc le fauteur qui augmente le danger et le bita'hon est la cause de la délivrance.

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-> Rabbi 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm - chaar 3,perek.12) écrit :
"Cette Ségoula (de se dire "ein od milévado") est efficace pour annuler les décrets et la volonté des personnes qui nous veulent du mal. Pour cela, l'homme doit concentrer toute sa pensée sur le fait qu'Hachem est le véritable D. qu'il n'y a rien à par Lui, et qu'aucune force ne gouverne le monde si ce n'est Son unité.
L'homme détache son esprit de tout ce qui le préoccupe et relie sa pensée à Hachem uniquement.
De cette façon, toutes les forces qui manipulent et dominent l'homme, disparaissent et n'ont plus d'emprise."

"Etre juif, c'est être un porteur d'espoir dans un monde gravement menacé par le désespoir."
[rabbi Jonathan Sacks]

Celui qui a confiance en Hachem doit espérer, même au plus profond de l'abîme, car de l'obscurité sortira la lumière, comme il est écrit : "Ne vous réjouissez pas, mes ennemis, car même si je tombe, je me relève, et même si je suis assis dans l'obscurité, Hachem est ma lumière" (Mikha 7,8).
[rabbénou Yona - Chaaré Téchouva]

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-> Le Séfer 'Hassidim explique que lorsqu'Hachem veut envoyer un bienfait à l'homme, le Satan accuse : "Pourquoi lui octroyer cela à lui?"
C'est pourquoi, chaque cadeau que l'homme doit recevoir est précédé d'une épreuve, pour faire taire le Satan et nous permettre de percevoir le bien sans opposition.

=> On envoie donc à l'homme de l'obscurité pour lui permettre d'accéder à la lumière.

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-> "Par le biais de la maladie, une personne devient un récipient apte à recevoir les bontés du ciel.
Car c'est la façon d'agir d'un artisan de casser un petit récipient afin de l'agrandir. De même, lorsque Hachem désire nous donner des bénédictions mais que le récipient n'est pas assez grand pour recevoir l'importante bonté, alors Hachem envoie une maladie [une souffrance] qui brise le petit récipient afin qu'il puisse être reconstruit d'une manière grande."
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi]

=> nos moments difficiles sont en réalité des moments nécessaires permettant de recevoir par la suite davantage de bonnes choses d'Hachem.
Certes sur le moment c'est dur, mais quelle chance d'avoir des travaux d'agrandissement de mes récipients de bénédictions! Merci Hachem!!

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-> Un tsadik ressent qu'il n'a pas atteint la perfection et qu'Hachem se dissimule de lui afin qu'il le poursuivre et atteigne ainsi un niveau plus élevé.
Cela ressemble à un père qui enseigne à son enfant à marcher, et qui va s'éloigner de lui afin que l'enfant vienne plus proche de lui.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Chémot]

[dans nos moments difficiles, on peut avoir l'impression que Hachem s'éloigne de nous. Nous ne devons pas désespérer, mais au contraire se dire que c'est un signe que D. nous aime tellement qu'Il souhaite que nous soyons davantage proches de lui pour l'éternité. C'est un éloignement temporaire, pour des avantages infinis et éternels!
De plus, nous allons sortir de cette situation plus méritants, plus proches de papa Hachem, et donc plus aptes à recevoir davantage de bénédictions. ]

"L'étude de la Torah n'est pas seulement l'étude d'un savoir, mais l'étude d'une lettre d'amour qui nous a été envoyée [par Hachem].
Et il faut l'étudier comme telle!
La jeune fille qui reçoit la lettre [de l'amour de sa vie] la relit sans cesse, jusqu'à la connaître par cœur."
[Né'hama Leibowitz]

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-> L'intention principale dans notre étude de la Torah doit être de s'attacher [davantage] à Hachem.
[Méor Enayim - Béréchit]

-> La Torah est appelée "étsa" (conseil) ... car elle conseille une personne sur comment servir Hachem et retourner vers Lui.
[Méor Enayim - Mikets]

-> La Torah, Hachem, et les juifs ne sont qu'un, car les juifs deviennent unifiés à Hachem par le biais de la Torah.
[Méor Enayim - Michpatim]