Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Ah! Si les hommes étaient sages! Ils s'embrasseraient et s'aimeraient les uns les autres au lieu de se battre les uns contre les autres.
[Baal Chem Tov]

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-> Maître du monde! Fais en sorte que chacun d'entre nous voit les qualités de son prochain avant de voir ses défauts et que nous parlions les uns des autres de façon droite et dénuée de haine.
[Rabbi Elimélé’h de Lizensk - le Noam Elimélé’h]

-> Il faut qu'en premier lieu, tu observes tes propres défauts et les qualités d'autrui plutôt que le contraire.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev]

-> Un petit tsadik aime les petits pécheurs.
Un grand tsadik aime les grands pécheurs.
[Baal Chem Tov]

-> Pour aimer un racha absolu, il faut être soi-même un tsadik absolu.
[rabbi Pin'has de Koritz]

Si les habitants de la terre s'aimaient les uns les autres et avaient pitié les uns des autres, il y aurait dans le monde un grande lumière.
[rabbi Mendel de Kossov]

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-> Il ne suffit pas d'accomplir des miracles. Faut-il encore qu'ils ne portent préjudice à personne.
[rabbi Israël de Rizhin]

Quand je reviens d'une foire quelconque, les membres de ma famille me demandent : "Qu'as-tu apporté?"
Quand je quitterai la foire de ma vie, on me demandera : "Qu'as-tu apporté?" Et que pourrai-je répondre?
[rabbi David miKulov]

A l'arrivée du machia'h, rien n'est appelé à changer mais les sots auront alors honte de leur sottise.
[rabbi Na'hman de Breslev]

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-> Le machia'h m'a dit dans un rêve : "Les juifs veulent que je vienne. Je le veux moi-même mais ce sont les juifs qui font obstacle à ma venue".
[Baal Chem Tov]

-> Pourquoi ne vient-il pas, le machia'h? Parce que nous sommes aujourd'hui identiques à ce que nous étions hier.
[rabbi Mendel de Sassov]

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-> Chaque génération a fait un effort pour hâter l'arrivée du machia'h. Aucune n'y a réussi.
Mais un jour, quand les juifs, angoissés et troublés, seront occupés à tenter de gagner leur pain quotidien, il sera là.
[rabbi Mendel de Kotzk]

-> Quand bien même nous serions au dernier jour du 6e millénaire (date butoire) et que le machia'h ne serait pas arrivé, cela ne m'empêchera pas de continuer à croire qu'il viendra.
[rabbi Yaakov Yossef de Lublin]

[au-delà du fait que Hachem peut tout (dont faire venir la guéoula en un clin d'œil), n'oublions pas qu'à chaque fois que nous attendons le machia'h, nous réalisons une mitsva, ce qui est énorme!
De plus, une des questions à laquelle nous devrons tous répondre après notre mort est : "As-tu attendu la Délivrance?" (tsipita lichoua - guémara Shabbath 31a).]

Si un homme vient te demander aide et assistance, ne lui dis pas : "Aie confiance en D."
Agis comme si D. n'existait pas et comme s'il n'y avait sur toute la terre que toi qui puisses aider cet homme.
[rabbi Moché Loeb de Sassov]

Ils sont 2 seulement à savoir si un homme craint sincèrement le ciel : Hachem et sa femme.
[rabbi Its'hak Méïr de Gour]

Je tiens de mes pères qu'il existe 2 choses qui ne méritent guère qu'on s'en inquiètent : ce qui peut être réparé : répare-le : le souci est donc inutile ; ce qui est sans remède : à quoi bon s'en inquiéter alors?
[puisque si ce n'est nullement entre tes mains, alors c'est totalement entre les mains de papa Hachem, qui peut tout, et c'est donc forcement pour ton bien ultime! Pourquoi alors s'inquiéter?]
[rabbi Mi'hal de Zlotchov]

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-> Plutôt que de se soucier de ce que l'on va faire demain, mieux vaut réparer ce que l'on a fait hier.
[Baal Chem Tov]

-> Pourquoi se faire des soucis? Le seul que l'on doit avoir, c'est celui de ne pas se faire de souci.
[rabbi Mordé'haï Lévovitz]

-> Le vrai péché du premier homme Adam a été de s'être fait du souci pour le lendemain.
[rabbi Its'hak de Vork]

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-> Beaucoup se lamentent sur leurs épreuves mais je n'ai jamais encore rencontré un homme qui se demande pourquoi il est heureux.
[rabbi Eliyahou de Vizhnitz]

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-> Tu n'es pas aussi bon que tu le penses et le monde n'est pas aussi mauvais que tu le crois.
[rabbi Wolf de Strikov]

-> Il n'existe pas d'homme à travers le monde qui soit totalement satisfait.
[...]
Malheur aux hommes qui ne donnent de sens ni à leurs larmes ni à leurs rires.
[rabbi Na'hman de Breslev]

-> Tout homme est une bouteille. Elle s'emplit de ce qu'on met dedans : du vin ou vinaigre.
[nos problèmes prennent le goût que nous voulons leur donner. Notre émouna peut les enrober de sucre les rendant facile à avaler, ou bien sans cela ils peuvent être très amers et désagréables à avaler.]
[rabbi Barou'h de Mézibou'h]

-> S'il nous était possible de suspendre à un clou toutes nos souffrances et si un libre choix entre elles nous était laissé, chacun finirait par reprendre les siennes parce qu'il trouverait toutes les autres souffrances plus pénibles encore.
[rabbi Na'houm de Stinecht]

Sale juif!

+ Sale juif!

-> Lorsqu'on nous traite de "sale juif!" nous sommes offensés, et nous dénonçons à juste titre une offense antisémite.
Mais que faisons-nous lorsqu'à longueur de journée notre yétser ara nous crie : "T'es qu’un sale juif!"? [car moins nous avons conscience de notre grandeur interne, moins nous désirons l'exploiter!]
En effet, est-ce que nous apprécions véritablement le "simple" fait d'être juif?

Le Zohar dit que :
- "La joie principale sur laquelle l’homme doit se réjouir, c’est la joie d’être un juif" ;
- si nous avions conscience d'à quel point Hachem aime chaque juif, nous rugirions comme des lions bondissant sur chaque opportunité de pouvoir faire Sa volonté.

Rabbi Na'hman de Breslev exprime dans sa célèbre chanson : "Si un juif avait conscience de ce qu'est être juif, alors il serait joyeux et il danserait jusqu'à 120 ans!" (im yéhoudi aya yodéa ...).

-> Aujourd'hui le 9 Elloul, c'est la hilloula d'un géant : rabbi Tsadok haCohen, et il enseigne :
"Une joie doit être constante chez un juif : c'est la joie d'avoir été créé en tant que juif, planté dans le verger précieux d'Hachem, la descendance de Yaakov. Car cette joie n'est pas accompagnée de la moindre tristesse, et absolument rien ne peut nous empêcher d'avoir de la joie sur cela, sur le fait d'avoir une part dans le D. Vivant.
Et même si quelqu'un [un juif] en vient à pécher très très gravement, au point d'avoir fait les pires des pires choses, il n'aura pas été déconnecté de sa conscience et de sa connexion avec Hachem au fond de lui (âme), car il est impossible pour un membre de la descendance de Yaakov Avinou d'être abandonné [par D.].
Cette joie [du ‘simple’ fait d'être juif] doit être ressentie à chaque instant par un juif, ne le quittant jamais, à la fois quand les temps lui sont bons et lorsqu'il traverse des moments difficiles."
[rabbi Tsadok haCohen - Ressisé Laïla - n°53]

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-> Le rav Yaakov Addès (It'kravout l'Hachem) écrit :
"Dans le cœur de chaque juif, réside une âme pure dont le seul désir est d'accomplir la volonté divine de toutes ses forces. Cependant, l'âme est formée de nombreuses couches, dont certaines, influencées par un entourage ne se comportant pas comme Hachem l'a prescrit, ont parfois d'autres aspirations que le service divin. Il arrive même quelquefois que ce soit précisément ces couches qui régissent le comportement de l'homme.
Néanmoins, au plus profond de son être, l'âme reste toujours intacte et pure.

Il incombe à chacun d'activer son âme, afin que ce soit elle qui régisse ses actions et son comportement, et qu'il suive constamment la voie du service d'Hachem.

L'homme dispose de plusieurs moyens pour y parvenir.
Un des moyens principaux nécessite 2 conditions : prendre conscience de l'intensité du bien qui se trouve en lui et du potentiel qu'il détient pour accéder à des niveaux élevés dans le service d'Hachem ; et réaliser l'immense influence de chaque action, chaque parole, chaque intention, chaque pensée ou chaque désir positif.

Chaque juif doit savoir que s'il était pleinement conscient de l'intensité de ces 2 puissances, il aurait la force de résister à toutes les tentations et de servir Hachem nuit et jour, et il est même possible que la notion d'échec disparaîtrait complètement.
Plus sa conscience y sera éveillée, plus son enthousiasme et sa force pour le service divin iront en augmentant."

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-> b'h, voir également : https://todahm.com/2021/09/10/reconnaitre-sa-valeur-propre

+ Aimer Hachem consiste également à faire connaître Son Nom dans le monde et à encourager les hommes à L'aimer.
Il faut, au besoin, s'efforcer de réprimander ses semblables et de les écarter de la faute.
Nous devons, par nos actes, faire aimer le Nom de D.

A la mesure de l'attachement de l'homme à D., Hachem est à ses côtés et lui répond lorsqu'il L'appelle.

L'expression : "de tous tes moyens" (bé'hol méodé'ha - Vaét'hanan 6,5), signifie également : aimer D. quel que soit l'attribut (mida) qu'Il utilise envers nous. Il faut L'aimer qu'Il agisse envers nous avec miséricorde ou avec justice. Même si l'on connaît des épreuves, il faut les accepter avec joie comme on accepte le bien.
[Méam Loez - Vaét'hanan 6,5]

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-> "Tu aimeras Hachem, ton D." (véaavta ét Hachem Eloké'ha - Vaét'hanan 6,5)
Nos Sages (Sifri 32) explique que cela signifie : afin que votre coeur ne soit pas en désaccord avec Hachem (chélo yéé libé'ha 'halouk al aMakom), cela signifie que nous ne devons jamais sentir que Hachem nous maltraite. Il nous a mis dans notre situation actuelle pour notre bénéfice, et nous devons l'aimer pour cela.

[ Yossef est un exemple de la mise en pratique de cette vision de la vie : https://todahm.com/2021/12/12/yossef-lhomme-le-plus-joyeux-selon-le-tanah ]

+ Il faut honorer ses parents non seulement pendant leur vie mais aussi après leur mort. La personne qui suit un mauvais chemin déshonore ses parents dans ce monde-ci et dans le monde futur.
Cependant, si elle marche sur la voie droite, elle les honore dans les 2 mondes.
Hachem pose toutes sortes de couronnes sur la tête de son père. Même s'il n'était pas très pieux, son enfant peut le conduire au Domaine des tsadikim.
Comme il ne serait pas honorable que le fils se trouve au gan eden et son père au guéhinam, le fils peut expier les fautes de son père et le conduire au gan eden.
[Méam Loez - Vaét'hanan 5,16]