Nous souvenir de notre tragédie nationale ne doit pas nous faire désespérer de l'avenir.
Au contraire, si le Temple et tout espoir de reconstruction étaient perdus, il n'y aurait aucun intérêt à se souvenir de sa destruction.
Mais comme Hachem a promis de reconstruire Jérusalem, évoquer sa destruction hâte la réalisation de la prophétie de délivrance.
[Méam Loez - Eikha 3,20]
Catégorie : Moussar/Pensée juive
Déshonorer un érudit en Torah = DANGER!!
+ L'âme de quiconque déshonore un érudit de la Torah sera retranchée dans ce monde et dans le monde futur.
Même après la mort de cette personne, ses fautes subsistent. Elle méritent d'être excommuniée et il n'y a aucun remède à cela.
Jérusalem a été détruite parce que le peuple déshonorait les érudits en Torah.
Il est écrit : "Ils raillaient les messagers de D., méprisaient Ses paroles et se moquaient de Ses prophètes jusqu'à ce que la colère de D. s'enflammât contre Son peuple et il n'y eut pas de remède" (Divré haYamim II 36,16).
Cette faute a conduit à la destruction du Temple, et jusqu'à ce jour, notre perte n'a pas été réparée.
[...]
Il faut faire attention à ne pas critiquer ou humilier des érudits de la Torah. On doit éprouver le plus grand respect pour eux et veiller à leur honneur afin de ne pas être "brûlé par leurs braises" ...
La malédiction d'un érudit de la Torah paraît n'être que de simples mots ; même s'il ne profère pas de malédiction mais souffre seulement d'un affront, cela peut avoir l'effet d'une morsure de renard.
Au moment de la morsure, le blessé ne ressent rien car les dents du renard sont très aiguisées. Cependant, à l'intérieur, le dommage est grave. De même, la malédiction d'un sage ne produit rien sur le moment, mais plus tard, elle cause le malheur.
La malédiction d'un érudit est incurable comme la morsure d'un scorpion.
Même l'haleine d'un érudit ressemble au venin d'une vipère. Elle peut nuire à distance. De même qu'il est impossible de calmer un serpent, il est impossible d'apaiser un érudit à moins de se repentir et de lui demander pardon, à lui et à D. ...
Même si le sage n'a pas l'intention de causer du mal par une malédiction, le mal est fait.
Lorsque les idoles (térafim) de Lavan ont été volées, Yaakov dit à Lavan : "Celui que tu trouverais en possession de tes idoles ne vivra pas" (Béréchit 31,32).
Or, Ra'hél, la fille de Lavan, avait pris ces idoles. Bien que Yaakov n'eût pas eu l'intention de maudire son épouse, sa malédiction prit effet et Ra'hél mourut sur la route (Béréchit 35,18).
[...]
Si un homme déshonore un érudit de la Torah, même décédé, il doit être puni et excommunié car D. se soucie de l'honneur d'un érudit davantage du Sien ...
Si un homme honore les érudits de la Torah, il est honoré parmi les hommes.
[Méam Loez - Dévarim 1,18]
+ Il n'y a pas de différence entre un petit ou un grand enfant, on peut tous "les acheter" avec des jouets.
Une fille de 2 ans, on peut "l'acheter" avec un bonbon. Une fille un peu plus grande, on "l'achète" avec un jouet d'Amérique. Egalement un adulte, on "l'achète" avec un jouet qui correspond à son âge comme une voiture neuve, une nouvelle cuisine, un nouveau salon, un magnifique appartement, chacun selon ses conceptions ...
La différence entre un adulte et un enfant, c'est le prix.
Ainsi, c'est la raison pour laquelle le machia'h ne vient pas.
Lorsque nous prions Hachem en demandant de faire venir le machia'h, nous demandons en même temps une voiture neuve, une nouvelle maison, et d'autres "bonbons" et "jouets".
Ce monde n'est qu'un gros bonbon, et nous l'aimons énormément.
Lorsque Hachem voit que nous désirons les sucreries de ce monde, Il dit en quelque sorte : "Ho ho ... on peut vous faire taire avec un bonbon ... Parfait! Dans ce cas, que le machia'h attende un peu!"
Et ainsi il fait taire chacun de nous : celui-ci avec quelques dollars, son voisin avec un nouveau salon, son cousin avec une nouvelle voiture, et ainsi de suite.
Mais si nous nous présentons sincèrement avec intégrité face à Hachem en lui disant : "Maître du monde, nous ne voulons pas de voiture, ni de maison, ni de dollars, on ne veut que Toi!" La situation aurait été tout autre. Hachem se serait dévoilé à nous et nous aurait immédiatement libérés!
[rabbi Nissim Yaguen]
[il explique aussi qu'au lieu d'attendre le machia'h pour l'honneur d'Hachem, on le voit plus comme un bureau d'aide sociale : l'un a besoin que son fils guérisse, l'autre a besoin d'un travail, ...]
La faute de celui qui dénonce un juif aux autorités est insupportable, car cela le fait entrer dans la catégorie des délateurs, qui ont le même statut que l’impie (apikoros), ceux qui renient la Torah et ceux qui nient la résurrection des morts.
Le Guéhinam a une fin, mais eux n’ont pas de fin. C’est pourquoi tout juif doit se garder soigneusement d’une telle chose. Celui qui transgresse, c’est comme s’il avait blasphémé et levé la main sur la Torah de Moché.
['Hafets ‘Haïm]
"Vous respecterez les mitsvot d'Hachem ... pour que ... tu entres et tu hérites de la bonne terre" (Vaét'hanan 6,17-18)
-> Rabbi Nathan de Breslev (Likouté Halakhot) enseigne :
Ce verset fait allusion au fait que toutes les mitsvot que l'on respecte permettent d'hériter de la Terre Sainte.
Par chaque mitsva qu'un juif accomplit, il conquiert une certaine part de la terre d'Israël et ainsi il prépare et ouvre le chemin pour y entrer.
Ainsi, le respect des ''mitsvot d'Hachem'' est un préalable et une préparation ''pour que tu entres et tu hérites de la bonne terre''.
"Respecte ton père et ta mère comme t'ordonna Hachem ton D" (Vaét'hanan 5,16)
=> Pourquoi le verset ajoute-t-il les mots : "Comme t'ordonna Hachem ton D.? Toutes les lois sont des ordres d'Hachem!
En fait, nos Sages disent que si les parents demandent à leur enfant de transgresser une mitsva, alors il ne doit pas les écouter, car eux-aussi sont soumis aux mitsvot.
Ainsi, le respect des parents est applicable dans le cas où ils demandent à leur enfant de faire des choses conformes aux ordres d'Hachem.
Cela est le sens du verset : "Respecte ton père et ta mère" quand leurs demandes sont "comme t'ordonna Hachem ton D.", c'est-à-dire qu'elles sont conformes aux mitsvot.
Mais s'ils demandent de faire une action contraire aux mitsvot, alors on ne doit pas les écouter.
[Kédouchat Lévi]
"La bouche n'a été créé que pour dire des mots de Torah et parler favorablement des juifs"
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev]
Quand le mauvais penchant fait fauter quelqu'un, son intention n'est pas tant de le mener à cette faute. Mais son intention est surtout de le conduire vers la tristesse et la déprime suite à la faute.
Car le penchant sait que s'il est triste, l'homme ne pourra pas servir Hachem d'aucune façon. Ainsi, en le menant à la tristesse, il le prive de tout le Service d'Hachem et pas juste du seul point où il le fait fauter.
[Ohr Haganouz]
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-> Dans le péché, l'homme est content avant de l'avoir commis ; dans la bonne action, après.
[rabbi Moché de Pechboursk]
Bien que notre conduite laisse à désirer, nous pouvons susciter les bontés de D. en étant bons et généreux envers nos prochains.
[Méam Loez - Eikha 3,22]
"Même par le fait qu’un seul juif se repent totalement, on peut rapprocher la gueoula"
[Pélé Yoets]