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Tout est sous le contrôle de D.

+ Tout est sous le contrôle de D.

-> La guémara (Baba Batra 16a) nous enseigne que D. crée non seulement chaque goutte de pluie dans les nuages, mais en plus, Il va créer pour chacune d'elles un parcours de descente unique.
En effet, si 2 gouttes venaient à tomber via un même circuit, cela endommagerait les récoltes.

=> Ainsi, lorsqu'il pleut, D. contrôle des milliers de milliards de minuscules gouttes d'eau, afin de nous assurer une agriculture la plus productive possible.

-> "Il donne à l'animal sa nourriture" (Téhilim 147,9)
La guémara (Shabbath 107b) de commenter que D. nourrit tous les animaux du monde de la créature la plus majestueuse, à l'insecte le plus minuscule.

D'ailleurs, la guémara (Avoda Zara 3b) nous décrit comment D. chasse pour le vieux lion, comment Il rassasie l'appétit des jeunes animaux, et comment Il fournit de la nourriture aux corbeaux.

Cette guémara raconte qu'à sa naissance le corbeau est abandonné par ses parents, parce qu'il a une couleur différente d'eux.
Alors, D. nourrit et soutient le jeune corbeau, qui n'a personne d'autre pour s'occuper de lui, et lui permet ainsi de survivre.

-> La guémara (Kidoushin 82b) explique que si D. s'occupe autant des animaux, qui sont dans ce monde afin de nous servir, alors certainement, Il s'intéresse à nous, qui sommes là pour Le servir.

Ainsi, par exemple, nous ne devons pas nous inquiéter outre mesure financièrement, car notre papa Hachem, possède tout l'argent du monde, et si c'est pour notre bien, Il peut nous le donner sans aucun problème, selon le chemin qu'Il souhaite.

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D'ailleurs, il est important de savoir que tout vient de D., comme par exemple :
-> l'intelligence : "C'est Hachem qui octroie la sagesse" (Michlé 2,6),
et aussi : "D. enlève la parole aux orateurs, et le contenu des paroles des Sages Il ôte" (Iyov 12,20) ;

-> la richesse et l'honneur : "Hachem appauvrit et enrichit, abaisse et relève à son gré."(Chmouel I 2,7) ;

-> la puissance, la force :
"A toi, Hachem, appartient la force ...
De toi émanent richesses et honneurs : tu es le souverain maître de tout.
C’est en ta main que se trouvent force et puissance, c’est ta main qui peut tout grandir et tout affermir"
[Divré haYamin I 29,11] ;

-> D. dit : "Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, que le vaillant ne se glorifie pas de sa vaillance, que le riche ne se glorifie pas de sa richesse!
Que celui qui se glorifie se glorifie uniquement de ceci: d'être assez intelligent pour me comprendre et savoir que je suis D., exerçant la bonté, le droit et la justice sur la terre, que ce sont ces choses-là auxquelles je prends plaisir"
[Yirmiyahou 9,22]

-> "Tout vient de toi, et c’est de ta main que nous tenons ce que nous t’avons donné" (Divré haYamim I 29,14)

=> C'est dire à quel point, tout ce que nous avons, provient de D.

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-> Le Ramban (dans sa Iguéret) exprime une question, qui contient en elle même la réponse : "Et de quoi peut s'enorgueillir le cœur d'un humain?"

Le conseil qu'il donne ensuite est : "Rabaisse-toi, et alors D. t'élévera."

-> "L'humilité est la qualité (mida) la meilleure d'entre toutes les bonnes qualités"
[Iguéret haRamban]

-> Le Tomer Dévora (chap.2) d'ajouter à ce concept que l'humilité est le joyau de la couronne et la gloire d'un juif.

-> "D. accorde sa bienveillance aux humbles" (Michlé 3,34)

L'humilité, c'est être à sa place, c'est prendre conscience que tout ce que l'on a provient de D., plutôt que de s'en attribuer les bénéfices ...
(tout en attribuant nos échecs à D. : si j'avais eu de la chance/réussite, si D. m'aurait aidé, ... alors j'aurai réussi!).

-> Le Chla haKadoch dit que si une personne est humble, alors ses prières sont acceptées, ses fautes sont pardonnées, elle a le privilège de s'asseoir en présence de D., et elle est bénie en connaissances et en sagesses de la Torah.

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-> "Que ta bonté, Hachem, s’étende sur nous, comme nous y comptons de Ta part!" (Téhilim 33,22)
[plus nous plaçons nos espérances en D., plus nous avons la capacité d'amener dans notre vie les bontés de Hachem!]

-> "Heureux est l'homme qui met sa confiance en Hachem, et [alors] D. sera son espoir!" (Yirmiyahou 17,7 - barou'h agéver achèr yivta'h b'Hachem -> véaya Hachem mivta'ho)

Plus on est capable d'être humble, de sortir de sa carapace d'orgueil, d'égo (c'est moi uniquement qui ...), pour mettre toutes nos attentes et nos espérances uniquement en D., alors, plus D. sera là pour répondre à cette confiance.

Il est dit : "D. est Ton protecteur, D. est ton ombre [protectrice]" (Téhilim 121,5)

L'aide de D. à notre égard, fonctionne à l'image de l'ombre.
Si je bouge ma main, alors l'ombre bougera.

C'est seulement si je fais le 1er pas (en misant que mon aide ne peut venir que de D.), alors D. m'aidera et me sauvera.

=> Plus on a confiance en Hachem, se traduisant concrètement par une humilité, plus on permet à D., qui peut tout et contrôle tout, de nous couvrir de bénédictions.

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+ Tout est dans les mains de D., sauf la crainte de D.

-> "Le résultat de l'humilité est la crainte de D." (Mala'him I 8,27)

-> "Grâce à l'humilité viendra en ton cœur la qualité de la crainte [de D.]"
[Iguéret haRamban]

=> Cela est bien en accord avec ce que l'on a vu précédemment.
Il faut se convaincre que vraiment tout provient de D.
Notre libre arbitre résidant dans notre capacité à voir en toute chose, que son origine 1ere est D.

Rien n'est le fait du hasard, tout ce qui arrive, tout ce qui existe, ne peut l'être que parce que D. en a donné son accord.

Emouna & Téhilim

+ Emouna & Téhilim (quelques citations) :

-> "Celui qui a confiance en D., [Sa] bienfaisance l'entourera [pour le garder]" (Téhilim 32,10)

Le Kav haYachar (chap.8) explique que lorsqu'une personne met sa confiance en Hachem pour être aidée, alors à ce moment, elle est entourée par des anges de bonté.

-> "Mon D., en Toi j'ai placé ma confiance, et je n'aurai pas honte" (Téhilim 25,2)

-> "D. te protégera de tout mal, Il gardera ta vie" (Téhilim 121,7)

-> "Espère en [la délivrance de] D., renforce et encourage ton cœur, et espère [encore] en [la délivrance de] D." (Téhilim 27,14))

-> "[Puisque] D. est avec moi, je n'aurai pas peur ; que pourrait me faire l'homme?" (Téhilim 118,6)

-> "Je m'allonge et m'endors [facilement], je me lève [avec confiance] car D. me soutiendra" (Téhilim 3,6)

-> "D. [est pour moi], [comme] un berger, je ne manque de rien" (Téhilim 23,1)

Une personne qui a foi en D., sait qu'il ne lui manque rien, car sinon D. le lui aurait déjà donné.

 

-> "Craignez D. ... car rien ne manque à ceux qui Le craignent.

Les hommes forts comme des lions s'appauvrissent et ont faim, tandis que ceux qui recherchent D. ne manquent d'aucun bienfait." (Téhilim 34,10-11)

-> "En D., j'ai mis ma confiance, je n'aurai pas peur de ce que ferait un homme envers moi" (Téhilim 56,11)

-> "Me vaut s'abriter en D. que d'avoir confiance en l'homme" (Téhilim 118,8)

 

-> "Moi, en Ta bonté, j'a placé  ma confiance, mon cœur se réjouira de Ta délivrance, je chanterai pour D. car Il a été bienfaisant envers moi" (Téhilim 13,6)

-> "Et se réjouiront tous ceux qui ont confiance en Toi, toujours ils chanteront, et Tu les protégeras ; ils se réjouiront en Toi ceux qui aiment Ton Nom" (Téhilim 5,12)

Le 'Hafets 'Haïm dit que plus une personne cherche en toute honnêteté refuge en Hachem, le plus Hachem lui témoignera de Sa protection.

 

-> "Hachem est bon pour ceux qui mettent leur confiance en lui, pour l'âme qui le recherche." (Eikha 3,25)

-> "Ainsi parle Hachem : Maudit soit l'homme qui met sa confiance en un mortel, prend pour appui un être de chair, et dont le coeur s'éloigne de D.! [...]

Béni soit l'homme qui Se confie en Hachem, et dont Hachem est l'espoir!" (Yirmiyahou 17,5 et 7)

-> "Ceux qui mettent leur espoir en D. acquièrent de nouvelles forces, ils prennent le rapide essor des aigles; ils courent et ne sont pas fatigués, ils vont et ne se lassent point." (Yéchayahou 40,31)

La remontrance

+ La remontrance (par le Rabbi 'Haïm Chmoulevitch)

-> "Réprimande ton prochain et tu n'assumeras pas de péché à cause de lui" (Kédochim 19,17)

-> "Voici les paroles (de remontrances) que Moché adressa à tout le peuple d'Israël" (Dévarim 1,1)

Rachi sur ce verset : "Puisque ce sont des paroles de reproche, Moché a énuméré ici tous les endroits où les enfants d'Israël ont irrité Hachem et a dissimulé les faits reprochés en les rappelant par simple allusion, par égard pour le peuple d'Israël"

Moché prend soin de ne pas rappeler explicitement les fautes, dans un souci de ne pas offenser, déshonorer, tellement est important l'honneur dû à autrui.

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1°/ L'essence d'une remontrance :

Lorsque Yossef, 22 ans après avoir été vendu par ses frères, se fait reconnaître à eux, il est écrit :
-> "Il dit à ses frères : "Je suis Yossef" (Béréchit 45,3)
Rachi : "Ils étaient stupéfaits devant lui : de honte"

-> Rabbi Chimon ben Elazar dit : "Malheur à nous au jour du jugement (divin), malheur à nous au jour de la remontrance.

Si déjà les frères de Yossef n'ont pas pu répondre à leur jeune frère, tant ils étaient consternés (par sa réprimande), à plus forte raison pour chacun d'entre nous, lorsque D. viendra nous réprimander selon nos actions (au jour du jugement) seront-nous consternés"
[Yalkout Chimoni - Vayigach 152]

=> Faire une remontrance, ce n'est pas réprimander par des paroles sévères, c'est essentiellement placer le fauteur devant son erreur afin qu'il la reconnaisse et regrette son attitude.
C'est pourquoi, l'expression est concise : "Je suis Yossef".

-> "Hachem viendra réprimander chacun de nous selon ses actions"
[Yalkout Vayigach 152]

On peut imaginer notre réaction, lorsque dans le monde de vérité, tout nous apparaîtra clairement, et que nous seront placés face à nos erreurs de jugement et d'attitude.
Quelle souffrance énorme!

Lorsque Its'hak prend conscience de son erreur de jugement depuis de nombreuses années sur le caractère de Essav, il ressent une remontrance de D., un instant de vérité lui est révélé.
Il écrit : "Its'hak fut saisi d'une immense frayeur" (Béréchit 27,33)

Au point que nos Sages disent : "Cette frayeur était supérieure à celle qu'il avait ressentie lorsqu'il avait été lié sur l'autel" (midrach Béréchit rabba 7,2)

La frayeur de la remontrance est plus importante que celle face à sa mort, où attaché, il voyait les anges pleurer.

=> Il n'y a pas plus grande déception que de voir tout l'édifice et toute l'oeuvre d'une vie, basée sur des idées fausses, s'écrouler.

Se réprimander ou réprimander autrui, c'est donner une claque de vérité, et ça peut faire très mal!
On se doit de tout faire pour qu'il en résulte de la téchouva, une amélioration de la personne, et non l'effet contraire.

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2°/ Risque en cas de non écoute :

-> "Lorsque Elicha a réprimandé les enfants d'Israël et qu'ils ne se sont pas repentis de leur mauvaise voie, leurs ennemis vinrent les tuer et c'est comme si c'était lui (Elicha) qui les avait fait mourir, car ils furent davantage sanctionnés après qu'il les ait prévenus (réprimandés) que s'il ne les avait pas prévenus."
[le Radak - Méla'him I 19,17]

=> Faire une réprimande à une personne qui n'est pas prête à l'entendre lui cause du tort, car elle voit sa sanction aggravée.

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-> Yaakov lui dit : "Réouven mon fils, je vais te dire pourquoi je ne t'ai pas adressé de réprimande pendant toutes ces années (précédentes) : c'est que je craignais que tu me délaisses pour aller t'attacher à mon frère Essav" (Rachi - Dévarim 1,3)

Lorsqu'une personne est fortement perturbée et déçue, découragée ou désespérée, le yétser ara a le pouvoir de la faire basculer en un court instant, directement, depuis le sommet au fond du trou.

Si Réouven avait reçu la réprimande de son père juste après son action répréhensible, il aurait été fortement troublé et désemparé d'avoir perdu son monde futur.
Il aurait été alors en danger spirituel, et le yétser aurait pu accentuer ce désespoir et le faire basculer en un instant jusqu'à abandonner son père et ses valeurs pour s'attacher à Essav et son impiété.

=> Faire une réprimande, même par amour de l'autre, nécessite de peser ses mots et de savoir attendre la bonne occasion pour le faire.

A l'image d'un médicament, il faut mettre beaucoup de sucres (paroles positives) pour une faible dose de médicament amer (la réprimande), et s'assurer que la personne pourra l'avaler (parler au bon moment, garder l'honneur de l'autre intact, ...).

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+ Sur ce sujet, b"h, à lire aussi : https://todahm.com/2015/03/17/reprimander-autrui

"Le pauvre fait plus pour le riche, que le riche pour le pauvre"
[midrach Ruth Rabba 5,9]

Par la mitsva de la tsédaka, le donneur devient le plus grand bénéficiaire car, grâce à ces donations répétées, il acquiert un lev tov (bon cœur).

Or, Rabbi Yo’hanan ben Zakaï (Pirké Avot 2,9) dit à ses élèves que le meilleur trait de caractère est le fait d’avoir un bon cœur (lev tov), car cela englobe tout autre bon caractère.

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-> "Donner au pauvre c'est prêter à D., qui paie à chacun son dû"
[Michlé 19,17]

-> "Si tes oreilles ne sont pas ouvertes aux cris du pauvre, alors tu n'entendras également pas l'appel de D."
[Rabbi Shlomo Carlebach]

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-> "La tsédaka est une des choses qui peut annuler un décret difficile au sujet d’une personne"
[guémara Roch Hachana 16b]

-> "3 choses annulent les mauvais décrets : la prière, la charité et le repentir"
[midrach Béréchit rabba 44,12]

=> Pourquoi la mitsva de la tsédaka a-t-elle plus de poids qu'aucune autre mitsva?

-> Le Maharal ('Hidouché Aggadot Kétoubot 68a) enseigne :
"Un homme qui en ignore [un autre ayant besoin de tsédaka] agit comme s'il n'était pas son frère et se sépare du peuple juif dont les membres forment une seule nation ...
Ainsi, s'il ignore le besoin de tsédaka et ne fait pas preuve de pitié envers d'autres juifs, il n'est pas considéré comme faisant partie du peuple juif."

-> On également rapporter le midrach (Tan'houma Michpatim 15) :
"Hachem dit : l'âme du pauvre était sur le point de le quitter, tu lui as fourni à manger et lui as rendu la vie. Je jure que Je te récompenserai, une vie pour une vie.
Si demain, ton fils ou ta fille tombe gravement malade, Je Me souviendrai de la mitsva que tu as accomplie en faveur du pauvre et Je sauverai [ton enfant] de la mort."

-> "Faire la tsédaka donne la vie au pauvre ... et comme le donateur a donné la vie à son prochain, il convient qu'il soit récompensé par la vie"
[le Maharal - Nétivot Olam - Nétiv haTsédaka]

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-> Sur le sujet de la tsédaka, voir également (b'h) : http://todahm.com/2015/10/24/la-charite

"Honorer [ses parents] doit se faire avec ses pensées, ses actions et ses paroles.
Les honorer avec ses pensées signifie ... que son cœur doit considérer ses parents comme des gens importants ...

On ne doit pas considérer ses parents comme des personnes médiocres, même si on agit respectueusement envers eux et qu'on leur parle avec révérence.

Chacun a le devoir de considérer ses parents comme des personnes honorables et dignes, même si tous les autres les considèrent comme des personnes tout à fait ordinaires.

Voilà l'aspect le plus important de la mitsva d'honorer ses parents".

[le 'Hayé Adam 67,3]

–> "Lorsque Rav Yossef entendait les pas de sa mère approcher, il disait : "Je me lève devant la ché’hina (la présence divine)". "
[guémara Kiddouchim 32b]

La Torah exige davantage qu'une conduite respectueuse envers ses parents : les pensées et les sentiments de l'enfant doivent témoigner qu'ils l'honorent.
De plus, quelque soit les parents dont D. nous a doté, la Torah élève leur statut jusqu'à le rendre égal à celui de D.

=> La mitsva d'honorer ses parents ne se résume pas à les respecter.
Elle signifie qu'il faut se convaincre que ses parents méritent tout l'honneur et le respect qu'il est possible de leur donner.

=> Même si aux yeux de tous, nos parents sont des "boulets", au plus profond de notre cœur, de nos pensées, de nos paroles, de nos actes, ... on doit s'imaginer se trouver devant les personnes les plus importantes, distinguées au monde, à l'image de D., Lui-même!!

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-> Le Rambam (Hilkhot Mamrim - chap.5) dit que quiconque méprise son père et sa mère, même en paroles et même en allusion est maudit par D., comme il est dit : "Maudit est celui qui frappe son père et sa mère" (Ki Tavo 27,16).

"Si les juifs disent à Hachem : "Je ne peux être sauver que par Toi, et mes yeux ne sont tournés que vers Toi", alors D. répond : "Puisqu'il en est ainsi, Je vais vous amener votre sauvetage". "

[midrach Téhilim 88]

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Le fait de toujours espérer en Hachem, est la solution à tous nos problèmes.

-> "Même lorsqu’une épée tranchante se trouve sur la gorge d’une personne, elle ne doit pas désespérer [de bénéficier] de la miséricorde Divine."
[guémara Béra’hot 10a]

-> Durant les tempêtes de la vie, les racines qui maintiennent debout un juif résident dans le : "en od milévado" ("il n’y a rien d’autre à part Lui").

-> Le Rabbi ‘Haïm de Volozin disait :
"L’homme doit statuer en son cœur que Hachem est le seul D. véritable et qu’en dehors de Lui, il n’y a personne d’autre …"

Il est recommandé de se répéter souvent la phrase : "ein od milévado" ( = il n’existe pas d’autre force au monde, hormis Hachem!).

Nos Sages, nous conseillent, lorsque nous nous trouvons face à une difficulté, de nous convaincre en notre for intérieur qu’il n’existe aucune puissance et aucun libérateur hormis Hachem.
L’épreuve étant envoyée afin de nous rapprocher de D., par cette conviction inébranlable, nous nous attachons totalement à Lui, et l’épreuve, n’ayant plus de raison d’être, disparaît aussitôt!

"Une vie sans étude de la Torah est considérée comme la mort (spirituelle)"

[Rambam - Rotséa'h 7,1]

"De la même façon qu'un homme se comporte (avec son prochain), le Ciel se comportera avec lui"

[guémara Sotah 8b]

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-> "Celui qui juge son prochain avec bienveillance sera jugé, lui-même (par le Ciel) avec bienveillance"
[guémara Shabbath 127b]

->"Celui qui juge son prochain avec indulgence amène le Shalom"
[Rachi - guémara 127b]

-> "Celui qui a pitié des créatures, le Ciel le prendra en pitié, mais celui qui n'a aucune pitié des créatures ne doit attendre du Ciel aucune pitié"
[guémara Shabbath 151b]

-> "Aussi longtemps qu'un homme est cruel dans sa nature, Hachem se comporte de même avec lui, car Il n'est miséricordieux qu'envers ceux qui sont miséricordieux (avec autrui)"
[Or ha'Haïm haKadoch - Dévarim 13,18]

-> "Celui qui bouche ses oreilles devant les supplications du pauvre implorera à son tour, mais ne sera pas exaucé (par le Ciel)"
[Michlé 21,13]

-> "Celui qui se montre indulgent (envers autrui) verra un jugement indulgent (à Roch Hachana) sur tous ses péchés"
[guémara Roch Hachana 17a]

Rachi commente "celui qui se montre indulgent" (Roch Hachana 17a) par :
"celui qui ne se montre pas intransigeant, qui renonce à se venger mesure pour mesure de ceux qui l'ont offensé (ou lui ont fait du mal) et qui laisse passer et oublie".

La guémara (Roch Hachana 17a) rapporte l'histoire de rav Houna ben rav Yéhochoua, qui était sur son lit de mort.
Rav Papa est venu lui rendre visite, et il a alors compris que son âme était déjà retournée à Hachem.
Rav Papa a demandé de préparer les funérailles de rav Houna.
Cependant, peu après, rav Houna a repris connaissance et s'est senti mieux.
Il a répondu à leur interrogation : "En réalité, j'étais mort. Cependant, Hachem a dit à la Cour céleste que puisque j'ai toujours cédé durant ma vie, Il me donne maintenant des années supplémentaires à ma vie."

=> Sur le moment, il est très dur de céder. Il est intéressant de se rappeler alors la récompense exceptionnelle qui en découle.

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"Juge ton semblable équitablement" (Kédochim 19,15)

+ "Juge tout homme favorablement" (Pirké Avot 1,6)

-> Le Baal Chem Tov disait à ce sujet :
Est-ce que toute personne se doit d'être un juge?
Qui est-ce qui l'a nommé et lui a donné sa sémi'ha (son autorisation de juger)?

La réponse est que : Oui, elle est un juge : en jugeant son prochain favorablement, elle est en train de se juger elle-même!

=> Lorsque j'émets un avis sur une autre personne, c'est sur moi-même que j'émets cet avis.
Ainsi, quel intérêt ai-je à me "flinguer"?

Le rav Yaakov Galinsky disait que si D. regarde avec rigueur nos bonnes actions : Est-ce que toutes les halakhot sont respectées en détail? Est-ce que la kavana est adéquate? Est-ce qu'il y avait suffisamment de joie et d'entrain? ...
Ainsi, si D. exige la perfection totale, combien aurions-nous encore de mérites pour nous défendre?
Nous serions même sûrement appelés racha ...

A l'inverse, si durant notre vie nous avons jugés autrui favorablement, alors D. en fera de même : atténuant l'impact des avérot, et au contraire, agrandissant le mérite de nos mitsvot.

=> Juger autrui favorablement, agir avec son prochain de façon miséricordieuse, ... n'est pas un luxe dont nous pouvons nous passer!!

Aime ton prochain comme toi-même = l'autre est toi-même, dans le sens où ta façon d'agir à son égard, va déterminer la façon dont D. va se comporter avec toi.

=> Combien devons-nous avoir à cœur et être vigilant au bien-être, à notre amour de l'autre.

"Hachem Elokénou, Hachem é'had" (Vaét'hanan 6,4)

Le Chéérit Ména'hem enseigne que Hachem est le nom de D. dans son attribut de miséricorde, tandis que Elokénou (Elokim), est celui dans son attribut de rigueur, de jugement.

Ainsi, nous déclarons :
-> Hachem (attribut de miséricorde) et Elokénou (attribut de rigueur) ;
-> Hachem é'had = ne sont en réalité qu'un seul attribut : celui de la miséricorde (Hachem est Un).

Au moment de dire ces mots, nous recouvrons nos yeux, comme pour dire à D. : "Même si nous ne pouvons pas le voir, nous sommes persuadés que tout ce que Tu fais est une expression de Ta miséricorde".

[En fermant les yeux, nous nous coupons de notre faculté de ne croire que ce que nous voyons, et nous mettons toute notre émouna dans l'extrême bonté de D., base de la vie juive.]

-> "Toutes les positions d'autorité, du roi au poste le moins prestigieux du monde, sont déterminées par D."

[guémara Baba Batra 91b]

-> "Tu auras ce que tu es censé avoir, et personne ne peut toucher à ce qui est destiné à son prochain, et ce, même de l'épaisseur d'un seul cheveu!"

[guémara Yoma 38a]

-> "Une royauté ne peut pas empiéter sur la (royauté) précédente, même de l'épaisseur d'un cheveu"

[guémara Béra'hot 48b]