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L’étude de la Torah garde notre esprit vivant …

+ L'étude de la Torah nous garde vivant, elle garde notre esprit vivant :

L'étude de la Torah aiguise l'esprit : la Torah rend sages ceux qui s'y investissent.
Mais cette sagesse n'est que secondaire par rapport à l'amélioration du caractère qu'elle produit.

Une fois, Rabbi Moshé Feinstein (l'autorité hala'hique principale de la dernière génération), a été raccompagné en voiture de la yéchiva à son domicile.
Quelques rues plus loin, il demanda au chauffeur de s'arrêter.
A l'arrêt de la voiture, Rabbi Feinstein ouvrit la porte et dégagea sa main qui avait été coincée dans la portière fermée.
Les élèves qui étaient avec lui, choqués, lui demandèrent pourquoi il n'avait pas crié lorsqu'on avait fermé la portière.
Rabbi Feinstein répondit : "Je n'ai pas voulu embarrasser le jeune homme qui avait fermé la porte sur ma main".

La guéoula finale

+ La guéoula finale :

-> Un des 13 principes du Rambam est : "Je crois avec une foi totale en la venue de machia'h, et même s'il tarde à venir, j'anticipe chaque jour qu'il viendra."

-> "Ce jour-là, un grand Shofar retentira, et ceux qui se sont perdus dans le pays d'Assyrie et ceux qui ont été exilés dans le pays d'Egypte viendront et se prosterneront devant Hachem sur la montagne sainte à Jérusalem" (Yéchayahou 27,13)

-> Le Rambam (fin Hilkhot Méla'him - chorech 14) écrit :
"On sait que la prophétie et la royauté nous ont été retirées jusqu'à ce que nous abandonnions les fautes auxquels nous nous sommes attachés, et qu'Hachem nous pardonne et ait pitié de nous comme c'est Son objectif, et alors Il reviendra vers nous comme il est dit à propos du retour de la prophétie (Yoël 3,1-2) : "Après cela, Je répandrai Mon esprit sur toute chair, et vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, vos jeunes gens des visions. En ces jours-là, je répandrai mon esprit sur les esclaves et les servantes."

-> Le Rambam (Hilkhot Méla'him 12,2) enseigne :
"Certains sages affirment que la venue d'Eliyahou haNavi précédera la venue de machia'h. Toutes ces questions et toutes celles qui s'y rapportent ne peuvent être connues de l'homme avant qu'elles ne se produisent ... Quoi qu'il en soit, ni l'ordre d'apparition de ces événements ni leurs détails précis ne font partie des principes fondamentaux de la foi. Il ne faut pas s'occuper des aggadot sur ces sujets, ni s'engouffrer dans le midrash sur ces sujets, et ils ne doivent pas être considérés comme essentiels, car l'étude de ces domaines ne l'amènera ni à la crainte d'Hachem, ni à l'amour d'Hachem ...
Il faut plutôt attendre et croire en la conception générale de ces événements telle que nous l'avons expliquée."

-> Le Rambam (Hilkhot Méla'him 12,5) écrit également :
"Et à cette époque (suite à la venue du machia'h), il n'y aura ni famine ni guerre, ni envie ni concurrence. Le bien coulera en abondance, tous les plaisirs seront disponibles comme de la poussière, et le monde entier sera uniquement occupé à connaître Hachem".

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-> Selon le prophète Yéchayahou (11,9) : "Car [après la guéoula] la terre sera remplie de la connaissance d'Hachem comme l'eau recouvre le fond de la mer."

-> Le Rambam (Hilkhot Méla'him 12,4) décrit : "Les sages et les prophètes n'ont pas attendu l'ère messianique pour dominer le monde entier, pour régner sur les non-juifs, pour s'élever au-dessus des nations, ou pour manger, boire et faire la fête. Ils désiraient plutôt la liberté de s'impliquer dans la Torah et la sagesse sans aucune pression ou distraction, afin de mériter le monde à venir."

-> Avec la guéoula nous bénéficierons d'une incroyable proximité avec Hachem, dont le prophète Yéchayahou (62,5) en donne une analogie : "Et comme la joie d'un fiancé pour une fiancée, votre D. se réjouira pour vous."

Le seul mal qu'il y a dans le monde est que le peuple juif ne prie pas, car s'ils priaient ils pourraient annuler toutes les souffrances
[rav Tsadok haCohen - rapporté par le rav Aroush]

Rabbi Eliézer ben Yaakov dit : "Celui qui accomplit une mitsvah s’acquiert un [ange] défenseur et celui qui commet une transgression s’acquiert un [ange] accusateur."
[Pirké Avot 4,11]

+ Lorsqu'une personne s'assoit et étudie la Torah, elle ne s'en rend peut-être pas compte, mais elle soutient littéralement le monde.
[rav Aharon Kotler - Michnat Rabbi Aharon 1,27 ; ainsi que le rav El'hanan Wasserman - Kovétz Maamarim 42,1]

-> La guémara (Sanhédrin 99b) appelle "apikorsim" toute personne qui demande : "Que font les rabbanim pour nous? Ils n'étudient que pour eux-mêmes".
Rachi explique que ces personnes ne réalisent pas que le monde existe grâce aux rabbanim qui étudient la Torah.

-> Le Taz (Yoré Déa 251,6) écrit que Mordé'hai haTsadik était tenu en plus haute estime lorsqu'il était juge à plein temps au Sanhédrin qu'après avoir sauvé le peuple juif, car il n'avait pas autant étudié la Torah à ce moment-là.
Cela a-t-il un sens? Il a pourtant sauvé toute la nation juive d'une mort certaine! Il ne resterait plus rien de nous si le décret d'Haman avait été exécuté.
Oui, quelqu'un devait sauver le peuple, et si nous sommes les seuls capables de le faire, nous sommes obligés de le faire, et nous devons y aller et nous impliquer. Mais en fin de compte, ceux qui sont restés à étudier la Torah ont plus de zechusim que ceux qui ont sauvé le peuple juif.
[talmoud Torah kénéged koulam]

-> Le rav Yé'hezkel Abramsky (Pniné Rabbénou Yé'hezkel 13) a dit un jour à la fin d'un de ses cours :
"Vous, les garçons, qui êtes assis et qui étudiez à plein temps, sans aucune autre obligation ou emploi, êtes les plus grands mézaké harabbim du monde. Le monde repose sur vous".
Il ajoute qu'il y a une allusion à cette idée dans les mots : "Écoutez, s'il vous plaît, fils de Lévi, est-ce petit à vos yeux ?" (Bamidbar 16:8-9).
Les "fils de Lévi" font référence à ceux qui étudient la Torah : "Ce que vous faites en étudiant la Torah est-il petit à vos yeux? Au contraire, vous désirez et recherchez plus d'honneur, plus de travail. Ce que vous avez est meilleur que toute autre opportunité, ne l'oubliez jamais!".

"Comme elles sont belles tes tentes Yaakov, tes demeures Israël!" (Balak 24,5)

-> Rabbi Yéhouda Tsadka avait l'habitude d'expliquer ce verset ainsi : l'homme peut mériter d'accéder au monde futur par l'intermédiaire de sa femme.
Si l'homme à une femme kasher qui se contente de peu et qui encourage son mari à étudier la Torah, comme par exemple la femme de Rabbi Akiva dont il fit l'éloge suivante auprès de ses 24 000 élèves : "Ce qui est à moi et ce qui est à vous lui appartient" (guémara Nédarim 50a).
Car c'est grâce à elle que tous ses élèves devinrent des érudits.
Il en est de même pour toutes nos femmes vertueuses de génération en génération qui font mériter à leur mari de pouvoir étudier la Torah, d'accomplir les commandements, de s'améliorer et de se bonifier leur permettant d'accéder au monde futur. Et c'est à ce propos que Bilaam déclare : "Comme elles sont belles tes tentes Yaacov, tes demeures Israël", car comme nous le savons, la femme est appelée dans le langage des Sages "tente", "demeure" ou "maison".
C'est par le mérite de la bonté des femmes d'Israël qui sont comparées aux tentes que le peuple d'Israël peut mériter l'accès au monde futur.

-> "La femme qui craint Hachem est digne de louanges" (Michlé 31,30).
Rabbi Ezra Attia explique que lorsque nous voyons un homme qui est empreint de crainte du Ciel, c'est très certainement par le mérite de sa femme car c'est elle qui influence son mari dans sa crainte du Ciel.
A l'inverse, le mari ne peut presque pas influencer sa femme à ce sujet et c'est la raison pour laquelle le roi Salomon loue la femme qui craint le Ciel car le niveau de son mari lui revient.

L'histoire qui va suivre est rapportée dans de nombreux ouvrages de 'hassidout : il s'agit d'un homme pieux qui était marié avec une femme vertueuse mais finirent par divorcer.
Cet homme se remaria avec une racha et devint lui aussi, avec le temps, un bandit, tandis que son ancienne épouse se remaria avec un racha qui se repentit après son mariage et devint un juste.
C'est la raison pour laquelle c'est la femme qui est digne de louanges.

Ainsi Bilaam déclare : "Comme elles sont belles tes tentes Yaakov, tes demeures Israël" = car même Bilaam le racha avait compris qu'Israël bénéficiait de sa protection divine par le mérite de sa sainteté, qu'il tirait de la piété des femmes du peuple.
Le plus beau cadeau qu'un homme peut espérer recevoir est de mériter une femme vertueuse qui pourra l'aider dans son ascension spirituelle.
[Tsor ha'Haïm]

Étudiez [la Torah] avec énergie et une grande joie.
Cela réduira les pensées perturbatrices.
[Baal Chem Tov - Tsavaat haRivach 51]

Aimer D., c’est …

+ Définition inattendue du commandement : "Tu aimeras Hachem, ton D.", selon la guémara (Yoma 86a) :
Aimer D. = le nom de D. doit être aimé grâce à toi.

Bien se comporter et Torah doivent aller de pair ...

Prenons les lettre du mot "hasard" en hébreu : מקרה (mikré).
Si on inverse les lettres, on a : רק מה׳ (= rak méHachem - seulement de D.).

Il n'y a pas de hasard dans le monde.

Derrière toute chose, il y a D. ... et tout est pour le meilleur --> happy face!! 🙂

 

Source : FB

Jérusalem qui se reconstruit

=> Certains peuvent voir dans toutes les constructions en Terre Sainte, une source de diverses nuisances, avec des rues plus encombrées, le vacarme des travaux matinaux, l’augmentation de la densité de population et ainsi de suite. Comment les guédolim les perçoivent-ils?

-> Le rav Yossef ‘Haim Zonnenfeld se réjouit d’assister à la construction et à l’expansion de Yérouchalaïm (Jérusalem). Au cours du dernier été de sa vie en 1932, alors qu’il était déjà très faible et ne pouvait plus se déplacer à pied, il prenait souvent des taxis pour visiter les nouveaux quartiers de Yérouchalaïm.
En traversant les nouvelles sections de la ville, son visage rayonnait de joie et il murmurait : "bonei Yérouchalaïm Hachem" = Hachem est le constructeur de Yérouchalaïm (Téhilim 147,2).

Le rav Zonnenfeld vit dans la reconstruction de Yérouchalaïm (même les nouveaux bâtiments construits et habités par des non-juifs) une préparation à la rédemption.
Lors d’une promenade dans les quartiers de Talbiya et Katamon, il ne pouvait cacher son excitation pour l’un des grands édifices nouvellement érigés. Quelqu’un qui l’accompagnait fit remarquer que l’excitation n’était pas à sa place puisque ce bâtiment appartenait à des non-juifs.
Le rav Yossef ‘Haim Zonnenfeld répondit : "Quelle est la différence? Leurs ancêtres ont détruit la terre. Ne sont-ils pas tenus d’aider à sa reconstruction? Ne vous inquiétez pas, tous ces bâtiments magnifiques et somptueux seront un jour les nôtres".
Agitant la main sur le panorama de la nouvelle ville en constante expansion, le rav Zonnenfeld s’exclama avec une joie fervente : "Je me souviens de l’époque où toute cette région était la maison désolée de créatures sauvages. Maintenant, j’ai mérité de voir tout cela construit et florissant!"