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Les juifs – la nation bien-aimée d’Hachem

+ Les juifs - la nation bien-aimée d'Hachem :

-> Esther dit : "Tu es le Saint, trônant au milieu des prières d’Israël. " (ata kadoch yochev téhilot Israël - Téhilim 22,4).
Elle voulait ainsi rappeler la bonté dont Hachem a fait preuve à l'égard des Bné Israël depuis qu'il nous a choisis comme Sa nation préférée et qu'Il nous a élevés au-dessus des autres peuples.

Le choix des mots qu'elle utilise pour qualifier Hachem de "Saint" et de "trônant au milieu des prières d'Israël" peut être compris sur la base de la guémara ('Houlin 91b), qui affirme que les anges prononcent le nom d'Hachem après trois mots, comme il est écrit : "Les anges s'appellent l'un l'autre et disent : "Saint, saint, saint, Hachem des armées "(Yéchayahou 6,3), alors que les juifs prononcent Son Nom après seulement deux mots, comme il est écrit : "Shéma Israël, Hachem est notre D., Hachem est Un" (Vaét'hanan 6,4).
De plus, lorsque nous faisons des bénédictions, nous nous adressons directement à Hachem : "Béni sois-Tu" (barou'h ata), alors que les anges s'adressent à Lui à la troisième personne : "Bénie soit la gloire d'Hachem depuis son lieu" (barou'h chem kévod Mal'houto).
Cela aussi est un signe de l'amour particulier qu'Hachem porte aux Bné Israël, qui transcende son amour pour toute autre création.

Le midrach (Bamidbar rabba 12:3) affirme également que Hachem a choisi d'habiter parmi les juifs, alors que "les Cieux et les Cieux supérieurs au-dessus des Cieux ne peuvent Te contenir" (achamayim ouchémé achamayim lo yé'halkélouhou - Divré haYamim II 2,5).
Hachem a, pour ainsi dire, "contracté" Sa gloire afin d'habiter parmi les juifs, dont il est écrit : "Il habite dans l'abri caché du Suprême" (Téhilim 91,1).

Nos Sages (Yérouchalmi Taanit 2:6) nous disent également que les descendants d'Avraham, d'Its'hak et de Yaakov sont appelés "Israël", car Hachem voulait que nous ayons un nom dans lequel Son propre Nom, Kél, apparaisse.
Il a ainsi montré que, tout comme Il est éternel, le peuple juif l'est aussi. Nous ne serons jamais détruits.

Nos Sages expliquent cela par la parabole d'un roi qui possédait de nombreux coffres remplis de ses biens. Pour tous ses grands coffres, il avait de grandes clés. Cependant, le plus petit coffre de tous contenait ses bijoux les plus précieux. La clé de ce coffre était également petite et le roi avait peur de la perdre. C'est pourquoi, plutôt que de la laisser avec ses autres grandes clés, il la suspendit à une corde autour de son cou.

De même, le peuple juif est le joyau le plus précieux d'Hachem. Il a confié les autres nations à leurs divers Anges Gardiens/Tutélaires, mais en raison de Son amour pour le peuple juif et de Sa crainte de voir ce minuscule trésor se perdre parmi les nations géantes, Il nous a attachés à Lui-même, comme il est écrit : "Vous qui êtes attachés à Hachem, votre Dieu, vous êtes tous vivants aujourd'hui" (Vaét'hanan 4,4).
[d'après rabbi Yaakov Abou'hatséra - le Abir Yaakov]

La Providence d’Hachem sur la Création

+ La Providence d'Hachem sur la Création :

-> Le Rambam (commentaire Michna - intro à Sanhédrin - chap.10) écrit à ce sujet :
Hachem connaît toutes les actions de l'homme.
Hachem connaît tous les actes de l'homme. Il ne laisse rien passer.
Ceci est contraire à la fausse croyance selon laquelle Hachem a d'abord créé le monde et Il l'a ensuite abandonné.
Au contraire, les versets affirment : "Tes conseils sont grands et Tes plans sont nombreux. Tes yeux observent toutes les voies de l'humanité" (Yirmiyahou 32,19) ; "Hachem a vu que la méchanceté de l'homme était grande sur la terre" (Béréchit 6,5) ... Tous ces versets prouvent ce principe.

-> Ailleurs, le Rambam (Moré Névou'him 3:7) développe cela :
De nombreux versets explicites de la Torah montrent comment Hachem observe toutes les actions de l'humanité : "Il crée leurs cœurs comme un seul être et comprend toutes leurs actions" (Téhilim 33,15) ; et "Ses yeux sont sur les chemins de l'homme, et Il voit chacun de leurs pas" (Iyov 34,21).

-> Une personne qui se souvient qu'Hachem veille toujours sur elle s'abstiendra de fauter, comme l'écrit le Rama dans ses premiers mots sur le Choul'han Aroukh (OH 1:1) :
"Je fixe constamment mon regard vers Hachem (chiviti Hachem lénegdi tamid - Téhilim 16,8) = c'est le principe général de la Torah et l'une des qualités des justes qui marchent devant Hachem. Une personne ne s'assoit pas, n'agit pas et ne se conduit pas lorsqu'elle est seule chez elle de la même manière que lorsqu'elle se trouve devant un grand roi. Elle ne parle pas non plus librement comme elle le souhaite parmi sa famille et ses amis, comme elle le ferait devant un roi.
C'est encore plus vrai lorsqu'une personne prend à cœur de réaliser que le Grand Roi, Hachem, remplit la terre entière de Sa gloire. Hachem se tient au-dessus de lui et observe toutes ses actions, comme il est écrit : "Quelqu'un peut-il se dissimuler dans une cachette, et Je ne le verrai pas?" (Yirmiyahou 2,24).
Avec cette prise de conscience, il sera immédiatement inspiré par l'admiration, la soumission et la crainte d'Hachem, et aura honte (de fauter) devant Lui.

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-> Nos commentaires expliquent qu'il existe 2 types de hachgakha (Providence divine). L'une est une hachgakha générale sur toute la création. L'autre est une hachgakha spécifique sur chaque détail de la création.
Rabbénou Bé'hayé (Kad haKéma'h - Hachgakha) écrit :
Le prophète Yirmiyahou (v.32,19) a décrit la hachgakha d'Hachem sur l'humanité de deux manières : la générale et la spécifique, comme il est écrit : "Tes conseils sont grands et Tes plans sont nombreux" = se référant à la hachgakha générale sur toute la création, et "Donner à chacun selon son chemin et le fruit de ses actions" = se référant à la hachgakha spécifique sur les actions de chaque personne.

Nous pouvons ainsi comprendre pourquoi nos bénédictions (barou'h ata Hachem Elokénou) se réfèrent à Hachem à la fois à la 3e et à la 2e personne (puisqu'il y a un aspect par lequel Il semble guider nos vies de loin, comme s'Il n'était pas présent, et un autre aspect par lequel nous pouvons ressentir Son interaction directe avec nous).

Cela contredit l'opinion erronée de ceux qui disent qu'étant donné que l'homme est si bas et Hachem si grand, Hachem n'observe pas les basses actions de l'homme. Au contraire, nous voyons qu'Hachem observe directement toutes les actions de l'homme, pour le guider sur le chemin de la justice et le réprimander pour ses fautes.

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-> Il est important non seulement de reconnaître cette vérité dans notre esprit, mais aussi de sentir dans notre cœur qu'Hachem surveille constamment nos moindres actes et supervise tout ce qui nous arrive. Le Zéra Kodech (Toldot) écrit à ce sujet en commentant les paroles du roi David : "Hachem est mon berger, je ne manquerai de rien" (Téhilim 23,1) :
Une personne doit toujours être consciente de la présence d'Hachem devant elle, craindre Hachem et Le remercier pour toutes les bontés qu'Il lui accorde constamment, d'une manière qui lui est révélée et d'une manière qui lui est cachée.
Nos Sages (guémara Yoma 22b) nous disent : "Une personne dont le Maître l'assiste ne souffre jamais et n'a jamais besoin de s'inquiéter". C'est pour cela que le roi David a prié, afin de ne jamais perdre de vue qu'Hachem est son berger et qu'Il a toujours pris soin de lui tout au long de sa vie.

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-> Le bita'hon permet de voir le monde tel qu'il est réellement.
Le 'Hovot haLévavot (intro au chaar habita'hon) écrit :
"Aucune cause sur terre ne peut ajouter ou retrancher à ce qui a été décrété sur une personne par Hachem"

Il est expliqué dans le Réchit 'Hokhma (chaar haYira 7:12) que lorsqu'une personne faute, elle endommage une partie de son âme, en fonction de la faute et du membre avec lequel elle a fauté.
En effet, de même qu'il y a 248 membres et 365 nerfs physiques, il y a un nombre similaire de "membres" et de "nerfs" dans l'âme spirituelle, correspondant aux 613 commandements. [Chaaré Kédoucha 1:1]
C'est la raison pour laquelle le résultat d'une faute est appelé un "vide" dans l'âme (midrach Téhilim 51), car ce membre spirituel particulier devient vide de sa sainteté, et le vide qui s'ensuit est occupé par une force extérieure racha (mauvaise/impure), qui demeure jusqu'à ce que l'âme soit purifiée dans le guéhinam, si la personne ne s'est pas repentie [de son vivant].

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi 49,28]

Un acte de bonté que nous accomplissons aujourd'hui est comme une graine qui fleurira au moment le plus bénéfique, soit pour nous, soit pour un futur descendant.
[rav Shimshon Raphael Hirsch]

Servir Hachem pour Lui donner du plaisir, c’est mériter Ses bontés infinies, et non limitées

+ Servir Hachem pour Lui donner du plaisir, c'est mériter Ses bontés infinies, et non limitées :

-> Au sujet de la gloire future du peuple juif, il est écrit : " la reine se tient à ta droite, parée de l’or d’Ophir" (Téhilim 45,10)

Nos Sages (guémara Roch Hachana 4a) disent : "Parce que la Torah est aussi chère au peuple juif que les relations intimes le sont aux nations du monde, vous avez mérité comme récompense l'or d'Ophir".
Ce passage du Talmud est difficile à comprendre. Pourquoi le peuple juif devrait-il être récompensé de cette manière spécifique? Les nations non juives recherchent également d'autres types de plaisir (que celui des relations intimes).

Lorsqu'une personne pense à certains désirs, qu'il s'agisse de relations intimes ou de tout autre plaisir physique, elle devrait réfléchir à ce qui suit : Ce plaisir particulier a été créé par D., et tout ce que D. a créé, Il l'a créé pour Sa gloire (Pirké Avot 6,11). C'est son objectif et sa raison d'être.
Pour toute chose, son but et son objectif sont toujours plus grands qu'elle-même.

Si c'est le cas, la personne doit penser : "Pourquoi devrais-je désirer quelque chose d'insignifiant, qui est éphémère et disparaît? Ne serait-il pas préférable pour moi de servir Hachem, de L'aimer, Lui qui est la raison d'être de toutes choses?
De plus, même si j'obtiens le plaisir que je désire, je ne pourrai en jouir qu'une seule fois à la fois. Mais lorsque je sers D. avec ardeur et exubérance, je peux en un instant goûter à tous les plaisirs, car Il est le plaisir qui englobe tout".

C'est ainsi qu'une personne peut maîtriser son penchant et s'élever du plus bas au plus haut des niveaux.

Bien que cette technique soit efficace, ce n'est pas la façon idéale de servir Hachem. En effet, la personne qui agit ainsi se sert elle-même d'une certaine manière, en considérant son propre plaisir et le bonheur qu'elle tire du service de D.
La meilleure façon de servir Hachem est de lui faire plaisir : que D. se réjouisse de son œuvre, qu'Il se réjouisse du service de ses enfants, tout comme un père se réjouit de son fils intelligent.
Comme le dit le verset : "Mon fils, si ton cœur est devenu sage, mon cœur aussi se réjouir" (Michlé 23,15).
Il dit aussi : "Réjouis toi, D., de ton œuvre" (Téhilim 104,31).

Normalement, les désirs physiques/matériel sont généralement des choses qui procurent du plaisir à une personne, faisant d'elle un bénéficiaire de ce plaisir.
Tous les plaisirs physiques sont temporaires et finissent par disparaître, montrant ainsi leur inutilité.
Le plaisir que procurent les relations intimes, en revanche, est exactement l'inverse.
Dans ce cas, c'est l'homme qui donne et la femme qui reçoit. L'homme tire son plaisir de ce qu'il donne à la femme, et malgré le fait qu'il soit celui qui donne, il reçoit du plaisir.

Telle est l'intention du passage talmudique susmentionné : "Parce que la Torah est aussi chère au peuple juif que les relations intimes le sont aux nations du monde, vous avez mérité comme récompense l'or d'Ophir".
Dans les relations intimes, celui qui donne éprouve du plaisir à donner. De même, l'étude de la Torah et le service d'Hachem, sont précieux pour le peuple juif, car leur principale façon de servir D. est de donner, d'accorder le bonheur et le plaisir à D.

Lorsque l'on sert D. de la première manière, nous recevons facilement l'aide divine.
En revanche, lorsqu'on sert D. de la seconde manière, l'aide divine lui nous parvient plus difficilement, au prix d'efforts considérables.

[ => ainsi, lorsque nous servons Hachem dans un but de recevoir Sa bienveillance/bontés, la bienveillance que nous recevons est limitée.
En revanche, lorsque nous servons Hachem pour Lui donner du plaisir, la bienveillance/bontés que nous recevons de D. à ce titre est infinie. ]

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-> Une personne peut recevoir une récompense proportionnelle à sa capacité de recevoir et à sa stature. Dans ce cas, chacun reçoit différemment de l'autre, car la capacité de recevoir de chacun dépend de sa préparation.
Cependant, il arrive que D. donne de manière disproportionnée par rapport à la préparation, selon Son désir inné, qui dépasse la capacité de réception de la personne.

Or, lorsqu'une personne saisit le niveau supérieur du service divin, c'est-à-dire qu'elle sert Hachem uniquement pour accomplir la volonté de D. (pour Lui donner du plaisir), elle peut obtenir une bienveillance/bonté illimitée de la part d'Hachem. [et non limité à ses actes]
De même que D. est infini, de même Sa volonté est infinie ...
Mais pour atteindre ce niveau élevé, il faut d'abord commencer par le niveau le plus bas, celui de la foi (émouna) de base. Ensuite, on peut compléter cette foi par une compréhension intellectuelle, en vertu de laquelle on réalise qu'il ne doit servir Hachem que pour Lui plaire [Lui faire plaisir].

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi 49,28]

La émouna est le cœur du corps spirituel, injectant la vie dans toutes les autres mitsvot.
[Maharcha]

Les mistvot = donner de la joie, de la fierté à Hachem

+++ Les mistvot = donner de la joie, de la fierté à Hachem :

+ Hachem est fier de nous à chaque pas que nous faisons vers Lui :

-> Chaque juif doit constamment s'attacher à un comportement vertueux et droit afin de satisfaire D.
L'intention est que nous devons suivre le droit chemin afin que Hachem soit fier de nous.

Mais en réalité, cela semble difficile à comprendre. Quelle est l'importance du culte humain pour D.? N'a-t-il pas de nombreux anges célestes qui le louent? Leur service n'est-il pas supérieur au nôtre?

La réponse est que oui, c'est vrai, mais c'est en fait la raison principale pour laquelle D. choisit la nation juive : bien qu'ils soient au niveau le plus bas de la conscience divine, ils surmontent néanmoins ce handicap et persistent à Le servir.
Bien qu'une personne puisse être la plus petite des petites (même le plus grand tsadik ne connaît rien en rapport à l'infinité divine), elle sert néanmoins D., ... et notre conduite droite est une source de fierté pour Hachem.
Lorsqu'une personne garde cela à l'esprit et sert D. dans ce but, elle fait plaisir à D. et précipite un flot de bontés divines vers tous les mondes.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béréchit 2,10]

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=> Nous devons constamment avoir en tête que Hachem prend plaisir à l'accomplissement des mitsvot de chaque juif, et ce plaisir suscite de Sa part une génération de flux de bontés dans les mondes.
[nous ne devons pas croire notre yétser ara en pensant que nous ne valons rien, que nous n'avons pas tant d'importance aux yeux d'Hachem, car au contraire si nous sommes bas spirituellement et que malgré tout nous faisons de notre mieux pour D., alors cela a encore plus de valeur et est encore plus apprécié pour Hachem.
Nous devons être certain que : Hachem prend du plaisir et est tellement fier de moi! (à l'image d'un enfant qui tombe souvent, malgré tout ses parents sont tellement fiers et heureux de le voir marcher de SON mieux qu'il peut.) ]

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-> La raison pour laquelle Hachem tire plus de plaisir du service de l'homme que des milliers et des milliers de groupes d'anges qui Le servent est que "l'inclination du cœur de l'homme est mauvaise dès la jeunesse"(Noa'h 8,21), et "la faute est tapi à ta porte" = dès notre naissance, "à la sortie du ventre de la mère, le fait de vouloir fauter est à l'affût" (guémara Sanhédrin 91b).
Néanmoins, lorsqu'une personne fait abstraction de toutes ses préoccupations et commence à servir D. avec joie et sincérité afin de satisfaire son Créateur, et surmonte son penchant à satisfaire les désirs de son cœur, alors Hachem tire un immense plaisir de cette personne qui subjugue son mauvais penchant pour Le servir de tout cœur.

Telle était l'intention de nos Sages lorsqu'ils disent : "À la place des baalé téchouva, même les complétement justes ne peuvent s'y tenir"" (guémara Sanhédrin 99a).
Hachem tire plus de plaisir du pénitent (baal téchouva) que du complétement tsadik, car le complètement tsadik ne possède plus de mauvais penchant et sert D. facilement, alors que le penchant du baalé téchouva l'a dominé jusqu'à ce point. Maintenant, il l'a brisé et l'a complètement soumis, ce qui procure à D. un grand plaisir.
[...]

Une personne peut apporter de la fierté à Hachem. Pourquoi D. s'enorgueillit-il d'une telle personne, et non des anges et des séraphins?
Parce que le service Divin vient "de l'homme", d'un être mortel qui, bien que revêtu d'un corps physique, surmonte son mauvais penchant et sert D. de tout son cœur. De cette manière, Hachem est glorifié par les êtres humains plus que par tous les anges et séraphins qui Le servent.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Chémini 9,3-4]

=> à l'inverse de ce que veut nous faire croire notre yétser ara, nos faiblesses sont justement ce qui donnent une valeur phénoménale à nos actions, c'est ce qui donne davantage de plaisir et de fierté à Hachem.
Ainsi, le juif le plus simple, le plus fauteur, lorsqu'il va mettre de côté (même une fois) ses attirances pour ses désirs de ce monde et faire la volonté de D., alors il entraîne une énorme satisfaction à Hachem.
Cette conscience d'à quel point chacun de nos actes dans notre service Divin est apprécié par Hachem, cela nous donne également une grande satisfaction de le faire.

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-> "Le peuple juif assure la subsistance de leur Père céleste" [Zohar 3:7b]

-> La subsistance que le peuple juif fournit à Hachem est le plaisir, car comme on le sait, D. reçoit du plaisir du service du peuple juif.
Hachem aspire constamment à éprouver du plaisir par le service du peuple juif.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Toldot 27,28]

[nous disons : "donner de la force à D." (ténou oz l'Elokim - Téhilim 68,35) = de même que chaque juif est unique, de même chaque juif doit se sentir responsable d'apporter une "nourriture" unique de plaisir à son papa Hachem.
Du plus grand tsadik au plus grand racha, nous avons tous une façon unique de préparer de la subsistance pour D., pour Lui donner de la force et de la joie. Toute pensée contraire est l'œuvre de notre yétser ara.
Précision importante : évidemment que Hachem est infini, hors du temps et n'a besoin de rien. Ce n'est qu'une réalité avec notre perception limitée (bien que reçue de façon 'prophétique' par nos Sages), pour appréhender la relation si particulière qu'il y a entre Hachem et chaque juif. Cela doit nous remplir de fierté et de joie d'être juif(ve), et conscients de cet amour infini de D. à notre égard, nous pousser à agir au mieux selon Sa volonté. ]

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-> "Le peuple juif fait vivre son Père qui est aux cieux" (Zohar 3:7b).
Mon maître, le Maggid de Mézéritch explique :
Le plaisir est appelé "subsistance", et Hachem reçoit du plaisir du service divin du peuple juif, qui donne ainsi du plaisir à Son Père céleste.

Cette idée est évoquée dans le verset "et il produira des mets royaux" (Vayé'hi 49,20).
Celui qui mérite de servir Hachem avec un amour total, un amour de plaisirs, "produira des délices royaux", c'est-à-dire qu'il fera plaisir à D., qui "se réjouira de Son œuvre" (yisma'h Hachem bémaassav - Téhilim 104,31).
[il "nourrira" ainsi D., pour ainsi dire. ]
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi 49,20]

=> Hachem se réjouit à chaque fois qu'une juif fait Sa volonté!
En ce sens, nous pouvons nous réjouir de faire les mitsvot car par cela on fait plaisir à papa Hachem!

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-> Il y a 2 formes d'éveil : un éveil d'en bas, c'est-à-dire l'initiative de l'homme pour s'approcher du Divin, et un éveil d'en haut. L'éveil d'en haut signifie que D. éveille ses créatures pour qu'elles fassent Sa volonté. Mais l'homme n'est pas éveillé par lui-même. C'est plutôt Hachem, dans Sa bonté, qui éveille ses créatures.
Cette notion, que D. réveille l'homme, n'est pas comprise. Où l'homme a-t-il le mérite d'être réveillé d'en haut alors qu'il n'a pris aucune initiative?

Le principe est le suivant : chaque fois qu'une personne accomplit une mitsva avec un véritable désir et une grande excitation, elle glorifie D.
D. est glorifié par l'homme devant les anges, parce que l'homme a montré comment il chérit une mitsva et l'accomplit avec une grande joie. Hachem en est donc fier.
À son tour, D. veut accorder Sa bonté à l'homme, en lui accordant une plus grande perspicacité intellectuelle.
[...]

Certains justes (tsadikim), ceux qui ont une haute stature, voient clairement comment ils font plaisir à Hachem par la réalisation de bonnes actions. C'est l'explication de la déclaration : "Hevel a regardé la Chékhina". [Tikouné Zohar 69 - 102a]
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayétsé 28,11]

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-> Il existe deux types de service divin.
Le premier consiste à tirer une leçon de tout ce que l'on voit pendant la journée et à en déduire la grandeur d'Hachem. En apprenant une telle leçon, une personne se renforce dans l'adoration de D., et en raison de sa grande ardeur et de son enthousiasme, elle se réjouit, comme nous l'avons vu chez de nombreuses personnes. Une telle personne en retire un immense plaisir, et lorsqu'elle se rend compte qu'elle en retire autant, elle veut toujours être enthousiaste dans son service divin, afin d'éprouver un plaisir supplémentaire. Elle se concentre alors sur le plaisir qu'elle éprouve à servir D.
Avec un tel service, elle suscite une ample bienveillance divine pour tous les mondes spirituels, pour toutes les âmes saintes, tous les esprits saints, et pour notre monde inférieur également.

Mais il existe un type supérieur de service divin, dans lequel une personne se concentre uniquement sur le plaisir qu'elle donnera à D., pour ainsi dire, afin que Son nom soit sanctifié dans tous les mondes.
Un tel service attire également la générosité d'Hachem dans tous les mondes.

La différence entre les deux types de service divin est que le premier est un mouvement descendant : il adore D. parce qu'il reçoit du plaisir en Le servant, attirant le plaisir vers le bas sur lui-même.
Le but du second type de service divin est que D. reçoive du plaisir ; le plaisir monte donc de la personne vers D.
Dans ce dernier cas, la générosité/bonté vient d'elle-même, et non parce que la personne la suscite intentionnellement. L'intention principale de la personne est de donner du plaisir à Hachem.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi 49,8]

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-> Lorsqu'un tsadik accomplit une mitsva, son principal plaisir réside dans le fait que D. lui-même prend plaisir à son accomplissement.
[Kédouchat Lévi - Noa'h 6,9]

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-> Le plaisir des tsadikim, qui sont les érudits de la Torah de D., est de faire la volonté de leur Créateur, afin que D. puisse ensuite leur faire du bien.
Car D. se réjouit de pouvoir, grâce au service divin du tsadik, conférer beaucoup de bonté, de tranquillité et de vie à la nation juive, son peuple, puisque, comme le disent nos Sages : "Plus que le veau ne désire téter, le mouton désire allaiter".
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayéra 21,8]

=> Cela est valable pour chaque juif. Chaque fois que nous accomplissons la volonté de D., nous devrions nous réjouir de Lui permettre de nous récompenser, individuellement et collectivement, pour nos efforts.

On sait que "dans chacune de leur douleur, Il en souffrance [également]" (bé'hol tsarotam lo tsaar - Yéchayahou 63,9) = la moindre de notre peine/chagrin, douleur, atteint également Hachem. Ainsi, nous pouvons imaginons la souffrance de la Chékhina dans l'exil actuel.
Par ailleurs, nous disons : "donner de la force à D." (ténou oz l'Elokim - Téhilim 68,35).
On peut éventuellement expliquer que chaque mitsva qu'un juif peut faire, c'est comme une personne crevée qui gagne le jackpot au loto, alors elle va retrouver un maximum d'énergie et va se réjouir grandement.
De même Hachem connaît l'impact infini et phénoménal d'une seule mitsva, et en plus Il se réjouit de pouvoir nous déverser des bontés en conséquence. Nous donnons alors du plaisir, de la force à D.

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+ Notre joie ultime = apporter de la joie à Hachem :

-> Lorsqu'une personne reçoit la bonté d'Hachem, son principal plaisir doit provenir du fait que D. se réjouit que la personne reçoive cette bonté.
[...]
Lorsqu'une personne reçoit une bonté, elle produira alors des délices royaux ...
Le plaisir principal d'une personne, auquel fait allusion le mot "délices", devrait être "royal", c'est-à-dire que son plaisir devrait provenir du fait de donner du plaisir à D., le Roi de l'univers.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi 49,20]

=> Notre véritable joie/plaisir devrait être sur le plaisir d'Hachem à nous accorder Sa bienveillance.
[ "Plus que le maître de maison ne fait pour l'indigent, l'indigent fait pour le maître de maison" (midrach Vayikra rabba 34:8). Hachem nous aime infiniment, Il n'aspire qu'à notre proximité, qu'à nous combler du meilleur, mais cela est dépendant de nos prières, de nos mérites, ... Lorsqu'Il a la capacité de nous donner de belles choses, (si l'on peut dire) Hachem est infiniment plus joyeux que nous ne pouvons l'être. Ainsi, nous devons nous réjouir de la joie qu'on peut Lui apporter de par nos prières, de par nos mitsvot, notre comportement, ... ]

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+ Générer une odeur agréable à Hachem :

-> "Hachem a senti l'odeur agréable" (Noa'h 8,21)

=> Qu'est-ce qui rendait ce parfum agréable?
Le fait que l'homme possède une mauvaise impulsion (yétser ara), mais qu'il la surmonte et sert D., comme l'indique l'offrande d'animaux de Noa'h, qui exprime l'élévation du côté animal de l'homme au service d'Hachem. C'est pourquoi "D. dit : Je ne maudirai plus jamais la terre à cause de l'homme, car le penchant de l'homme est mauvais dès sa jeunesse".
En effet, D. se réjouit de notre maîtrise du mauvais penchant (yétser ara).

De plus, parce que le peuple juif réprime son mauvais penchant, D. "revêt" Lui-même d'eux, comme il est dit : "Israël en qui Je me glorifierai" (Yéchayahou 49,3) et le Maggid de Mézéritch, a interprété le verbe "je me glorifierai" (étpaar) comme signifiant "Je m'habillerai moi-même", selon les versets suivants "et ils se revêtirent (vayitpérou) des feuilles de figuier pour s'en faire des pagnes" (Béréchit 3,7).
[cette interprétation est possible parce que la lettre muette alef est parfois omise.
L'expression "D. se revêt" du peuple juif signifie qu'Il en est fier, tout comme un roi mortel exhibe ses vêtements royaux exquis en les portant en public. Hachem considère que le peuple juif est beau parce qu'il a vaincu son mauvais penchant. ]

Ainsi, D. se revêt du peuple juif, plutôt que des anges célestes, en raison de l'immense plaisir que lui procure le peuple juif, un plaisir qu'il ne reçoit de personne d'autre, précisément parce qu'il possède un mauvais penchant et qu'il le conquiert malgré tout.
[comme les anges n'ont pas de mauvais penchant, leur service de D. n'est pas aussi louable que celui du peuple juif.]

C'est la signification de l'expression "Hachem a senti le parfum agréable" (Noa'h 8,21) = Il a senti, c'est-à-dire anticipé, le plaisir qu'Il tirerait du service de l'homme.

C'est également le sens profond du verset "Il sentit le parfum de ses vêtements" (Toldot 27,27), qui implique que D. sentit, c'est-à-dire anticipa, que l'humanité agirait comme Ses vêtements dans lesquels Il se vêtit Lui-même. Et parce qu'Il anticipait le plaisir qu'Il tirerait de leur service, Il eut pitié d'eux et jura de ne plus jamais les exterminer.

[ainsi, l'offrande de Noa'h (après être sortie de l'Arche du Déluge), exprimant la volonté et la capacité de l'humanité à soumettre sa nature animale, a incité D. (pour ainsi dire) à avoir pitié de l'humanité, promettant de ne plus jamais l'exterminer en dépit de sa propension à se rebeller contre Lui.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béréchit 8,21]

=> Notre capacité et notre volonté de maîtriser notre nature animale font tellement plaisir à D. qu'en raison de ce mérite, il a pitié de nous et pardonne nos méfaits.

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-> Lorsqu'une personne parle, même lorsqu'elle converse avec d'autres, et qu'elle a des pensées saintes au cours de la conversation, elle élève ainsi les étincelles divines inhérentes à cette conversation.
Cette élévation des étincelles divines rend D. joyeux.
[Maggid de Mézéritch - rapporté par son élève le Kédouchat Lévi ('Hayé Sarah 24,63)]

J’aime Hachem, car Hachem m’aime

+ J'aime Hachem, car Hachem m'aime :

"Il m'embrassera avec les baisers de Sa bouche, car Son amour est meilleur que le vin" (Chir haChirim 1,2)

-> Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (Kédouchat Lévi - Vayé'hi 49,20) enseigne :
Il y a deux niveaux dans le service D.
Certains aiment D. parce qu'Il montre son amour en acceptant volontiers notre service divin et en récompensant chaque personne, en fonction de ses actes, par d'abondantes bontés. Il nous récompense généreusement, nous donnant une récompense que "nul œil ne peut prévoir" (guémara Béra'hot 34b).
En raison de la récompense qu'une personne reçoit pour son service, elle va aimer D. d'un amour total.

Mais il existe un niveau plus élevé de service à D.
Il y a ceux qui aiment D. simplement parce que Hachem les aime, même s'ils ne reçoivent aucune récompense pour Le servir.
L'amour de D. est si cher, si précieux et si délicieux qu'en raison de cet amour lui-même, nous l'aimons d'un amour consommé.
L'amour qu'Il a manifesté en nous choisissant comme Son peuple nous est plus précieux que toute autre chose.
[chaque mitsva, témoigne qu'Il nous a choisi parmi toutes les autres nations, et sont un signe de Son amour infini pour chaque juif (ex: "Hachem a voulu donner des mérites (énormes) aux juifs, et pour cela Il leur a multiplié la Torah et les mitsvot")]

[ Ailleurs, sur le verset "qu'Il m'embrasse avec [littéralement, 'de'] les baisers de Sa bouche", le rabbi de Berditchev (Chir haChirim 3) commente :
nous déclarons que notre amour et nos baisers pour Lui ne sont que le résultat des baisers de Sa bouche, c'est-à-dire uniquement en raison de Son amour pour nous, et non parce que Son amour pour nous nous profitera d'une manière ou d'une autre.
Nous l'aimons d'un amour total simplement à cause de son amour pour nous ...

C'est le sens de la phrase "Car Ton amour vaut mieux que le vin" = "Ton amitié et Ton amour pour nous, comme le dit le verset : "Je t'aime", dit Hachem" (Mala'hi 1,2), valent mieux pour nous que le vin.
Le "vin" fait ici référence au plaisir spirituel avec lequel Il nous récompensera bien, d'un royaume si sublime que "nul œil ne l'a jamais vu".
Notre amour pour Lui n'est pas motivé par l'attente de cette bonne récompense, mais exclusivement par Son amour pour nous, la seule chose qui soit vraiment précieuse, chère et agréable pour nous.
C'est pourquoi nous l'aimons d'un amour total, parfait. ]

L’impact de l’humilité sur nos prières

+ L'impact de l'humilité sur nos prières :

-> "Plus que le maître de maison ne fait pour l'indigent, l'indigent fait pour le maître de maison" (midrach Vayikra rabba 34:8).
Lorsqu'une personne prie, elle doit se considérer comme appauvrie, comme si elle n'était rien, ainsi qu'il est dit : "Une prière pour le pauvre" (téfila léani ki yaatof - Téhilim 102,1).
[cette phrase peut être comprise comme signifiant : "La prière est quelque chose que l'on doit aborder comme si l'on était un pauvre" (en mérite, que l'on dépend pour tout à 100% d'Hachem, sans aucun plan B) ]

Lorsqu'une personne se considère comme importante (par son orgueil), une accusation est portée contre elle d'en haut.
De plus, les seules klipot (forces d'impureté/du mal) qu'une telle personne est capable de couper de leur source de force vitale, sont ceux qui correspondent à sa stature actuelle, mais pas celles qui sont soit plus élevées que son niveau, soit plus bas, puisqu'elle n'a aucun lien avec eux.
Mais lorsqu'une personne est humble, se considérant comme un pauvre, alors elle est capable de couper [toutes les klipot] même celles qui existent aux niveaux inférieurs.
[en se sentant "néant" (face à la grandeur infinie d'Hachem), nous réduisons à néant les anges Accusateurs qui pourraient empêcher nos prières d'être exaucées. ]

En se considérant comme pauvre et humble, et en priant, on accorde en fait de la bonté à D., car, comme nous l'avons mentionné plus haut, "plus que le maître de maison ne fait pour le pauvre, le pauvre fait pour le maître de maison."

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi 49,19]

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=> L'humilité nous permet d'affaiblir les forces du mal.
Nos prières étant plus exaucées, nous faisons davantage plaisir à Hachem car Il pourra davantage nous combler de belles bénédictions.

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-> Hachem écoute avec attention les paroles du pauvre, ouvre les fenêtres du ciel et accepte sa prière avant toutes les autres, parce qu'il s'adresse à Lui, seul à seul, comme le laisse entendre le verset : "Devant Hachem, il répand sa plainte" (Téhilim 102,1).
A ce moment-là, les anges demandent les uns aux autres : "Que fait Hachem?"
On leur répond : Il s'occupe avec amour de Ses ustensiles cassés, c'est-à-dire des pauvres au cœur brisé. Car le pauvre aspire à verser des larmes en adressant sa plainte devant le Roi, et Hachem aspire à les recevoir, alors que même Moché dut attendre longtemps (40 jours) avant d'être agréé.
[Zohar - Balak 195a]

En principe, le plaisir principal d'une personne devrait provenir de la contemplation, pour ainsi dire, de D., [c'est-à-dire de la contemplation de sa grandeur, de sa providence, de sa bonté, et ainsi de suite.]
Nous savons cependant que tout plaisir continu, même s'il s'agit d'une chose essentiellement très bonne, incommensurablement bonne, finit par diminuer, car l'homme s'y habitue.
C'est pourquoi Hachem condense parfois son éclat à ceux qui Le servent avec constance. Cela leur permet de s'élever à un niveau supérieur, afin que le plaisir ne soit pas constant, les empêchant ainsi de stagner.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi 49,20]

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=> Hachem se cache parfois à nous afin que nous ne soyons pas "ennuyés" (habitués/désintéressés) par le plaisir constant de la révélation divine.
Nous ne devons pas s'attrister que D. semble par moment s'éloigner de nous, mais au contraire on doit témoigner notre attachement en toute circonstance, et savoir qu'à l'image de parents s'éloignant de leur enfant apprenant à marcher vers eux, Hachem a toujours les bras ouverts (amour infini) pour chaque juif souhaitant qu'il marche spirituellement parlant au mieux vers Lui.