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A l'avenir, Hachem parlera avec chaque juif, comme le dit le verset : "Vos fils et vos filles prophétiseront" (Yoel 3,1).
[midrach Tan'houma Mikets 2]

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[selon le rabbi de Berditchev (Chémini 11,1-2), de même que Moché a refusé d'être nourri par du lait d'une égyptienne, car il était destiné à la prophétie en tant que messager de la Chékhina, alors de même chaque juif doit être vigilant à la pureté de sa bouche, car elle sera ce qui nous permettra de parler avec Hachem. ]

Lorsqu'une personne croit avec une foi totale que Hachem, est notre Père, et qu'Il se réjouit d'accorder de la bonté à Sa nation Israël, puisqu'Il est capable d'accorder de la bonté à tous les mondes, alors une telle personne ne manquera de rien.
Chaque fois qu'elle demande à Hachem d'avoir pitié de sa nation, Il répondra certainement à sa demande.
[ D. récompensera la émouna (foi) implicite de la personne en Lui en exauçant ses demandes. ]

... Mais si une personne n'y croit pas implicitement, elle sera démunie car elle n'aura pas réussi à éveiller le désir d'Hachem de nous accorder la bonté.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Pessa'h ]

Les bénéfices de nos souffrances (4e partie)

+++ Les bénéfices de nos souffrances (4e partie) :

+ Les souffrances nous poussent à se tourner à D. en prières :

-> Le rav Yé'hezkel Levenstein (Ohr Yé'hezkel - Darké Avoda) enseigne :
"Le midrach (Yalkout Chimoni - Toldot 110) dit : "Pourquoi les Patriarches [et Matriarches] n'ont-ils pas pu avoir d'enfants? Parce qu'Hachem désire les prières des tsadikim".

En fait, les Richonim s'interrogent sur le concept même de la prière. La prière peut-elle réellement faire changer l'avis d'Hachem?
Et comment pouvons-nous faire la prière et essayer de changer la volonté d'Hachem, ne devons-nous pas accepter avec amour tout ce qu'Il nous impose, car "tout ce qu'Hachem fait est pour le bien" (guémara Béra'hot 60b) ?
[...]

Or, Hachem est bon et accorde la bonté à tous ; c'est pourquoi Il désire que l'homme grandisse, se renforce et atteigne la perfection. Lorsqu'une personne est dans la souffrance et l'inquiétude, sa prière et ses cris à Hachem sont plus puissants que lorsque sa vie est tranquille. Ainsi, Hachem donne à une personne l'opportunité de produire une prière authentique et qui vient du plus profond de son cœur, afin que la personne grandisse à travers sa prière.
C'est ce que veulent dire nos Sages lorsqu'ils affirment qu'Hachem a rendu les Patriarches [et Matriarches] stériles parce qu'Il désire les prières des tsadikim ...

Lorsqu'une personne se trouve dans une situation difficile et qu'elle prie, sa prière jaillit des profondeurs de son cœur, et elle grandit et devient plus forte.
Il s'agit en fait d'un verset explicite : Hachem châtie celui qu'Il aime" (Michlé 3,12). Lorsqu'Hachem aime quelqu'un et qu'Il désire sa perfection, Il lui apporte souffrance et réprimande. Cela lui permettra de crier à Hachem avec un cœur brisé, lui donnant une force et une croissance spirituelles, et cela lui permettra d'avancer vers de nouveaux niveaux de spiritualité fondamentalement plus élevés.

Car l'essence de la prière est de changer une personne et de l'amener sur un terrain nouveau et inexploré.
La prière n'est pas simplement la récitation de textes ; son but est de transformer une personne et de l'aider à s'élever d'un niveau à l'autre.
Bien qu'il ait été décrété à l'origine que la personne devait endurer une certaine épreuve, c'était à l'époque, avant la prière.
Aujourd'hui, après que sa condition spirituelle se soit améliorée, la personne se trouve dans une nouvelle situation, et elle peut espérer qu'Hachem l'aidera et la sauvera. Ce n'est pas que la volonté d'Hachem ait changé, mais plutôt que le décret initial ne concernait que la personne dans son état spirituel antérieur ...

Le but de la prière est donc clair. La prière ne permet absolument pas de "changer l'esprit d'Hachem", c'est la stature spirituelle de la personne qui fait la prière qui est modifiée.
Après la prière, ayant subi une transformation spirituelle, elle est une nouvelle personne, à laquelle le décret original ne s'applique pas ...

Toute prière est une reconnaissance de la grandeur d'Hachem ; plus la prière est puissante et authentique, plus la personne en sortira grandie.
Les souffrances doivent également être comprises dans cette optique. Leur but est de nous éveiller et de nous renforcer ... Le but de la souffrance que nous éprouvons est de nous inciter à nous engager dans une téchouva complète ...
Il convient d'ajouter que cela s'applique également au peuple juif dans son ensemble. Toutes les relations d'Hachem avec la nation juive suivent ce chemin ; Hachem désire élever le peuple juif au plus haut niveau, et le chemin de la croissance passe uniquement par ces voies [la prière et la téchouva]...

Lorsqu'Hachem aime une personne, Il lui donne des souffrances et des circonstances défavorables afin qu'elle fasse une prière [sincère] ..."

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-> Selon le rav 'Haïm Chmoulévitz (Si'hot Moussar - 101) :
"Lorsqu'un individu ou un groupe de personnes souffre, il a la mitsva de prier abondamment et d'implorer le Créateur, dans l'espoir qu'Hachem écoutera leurs cris et les sauvera de la calamité.
Dans de tels cas, la situation difficile est la raison de la prière ; en raison de leurs difficultés, les gens ont prié Hachem, qui les a écoutés et les a sauvés.

Parfois, cependant, c'est le contraire qui se produit : la prière est la cause de la souffrance, c'est-à-dire que si Hachem a envoyé la difficulté, c'est parce qu'Il voulait entendre la prière. Et cela devrait nous enseigner la valeur et la grandeur considérables de la prière, qu'Hachem la désire tellement qu'Il est prêt à placer quelqu'un dans une situation douloureuse simplement pour entendre ses cris de prière!
[...]

Nous voyons que la situation difficile dans laquelle se trouvait le peuple juif [en Egypte] lorsqu'il se trouvait au bord de la mer Rouge n'était due qu'à la douceur de ses cris vers Hachem...
[le midrach (Chémot rabba 21,5), nous rapporte que le peuple juif est arrivé à la mer Rouge avec d'un côté une mer très agitée, et de l'autre des égyptiens surarmés, et tout cela pour qu'ils n'est plus qu'une option : crier à Hachem. Le midrach demande : Pourquoi Hachem a-t-il orchestré une telle situation? Car Il désire nos prières.
Le 'Hazon Ich répondait à ceux qui avec des difficultés : "Cela signifie que [papa] Hachem [qui t'aime] a très envie de t'écouter!" ]

Le peuple juif a été créé [au moment de la sortie d'Egypte] ; Hachem a organisé les événements de manière à ce qu'ils trouvent Sa faveur grâce à la prière.
Il en a été de même lorsqu'il s'est agi d'établir les fondations du peuple juif par nos Patriarches et Matriarches. Hachem s'est arrangé pour qu'ils aient besoin de trouver Sa faveur par le biais de la prière. Comme nous le dit la guémara (Yébamot 64a) : "Pourquoi nos Patriarches étaient-ils stériles? Parce qu'Hachem désire les prières des tsadikim".
Le midrach (Chir haChirim - chap.2 14,8) contient une déclaration similaire : "Pourquoi les Matriarches étaient-elles stériles? Parce qu'Hachem voulait les entendre Lui parler".

Le secret de la grandeur et de la préciosité de la prières réside dans le fait qu'à travers la prière, une personne reconnaît de plus en plus qu' "il n'y a rien d'autre que Lui", qu'aucune puissance au monde n'est capable d'apporter un soulagement autre qu'Hachem lui-même, à Qui la personne prie et fait ses demandes.
Et plus on acquiert cette reconnaissance, plus on peut être assuré que notre prière sera acceptée et que nos demandes seront exaucées."

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+ Les souffrances nous amène à la téchouva :

-> Selon le Ram'hal (Dére'h Hachem - vol.2 - 3,5) :
"Il est possible qu'une personne soit un tsadik ayant commis certaines fautes, ou un bénoni, dont les mérites et les fautes se valent, et qu'il soit décrété qu'elle soit inspirée pour faire téchouva.
Cette personne recevra des souffrances du Ciel pour l'inciter à prêter attention à ses actes et à les examiner. Mais il ne s'agit pas des "souffrances d'expiation", dont la fonction est de nettoyer une personne de ses fautes dans ce monde ; il s'agit plutôt de "souffrances d'inspiration", pour motiver une personne à faire téchouva.
En vérité, les punitions n'ont été créées qu'en dernier recours, lorsqu'une personne ne parvient pas à faire téchouva. Ce qu'Hachem désire vraiment, c'est que la personne ne commette pas de faute en premier lieu, et si elle le fait, qu'elle fasse téchouva.
Si, toutefois, elle ne parvient pas à faire téchouva, elle doit alors subir une punition pour éviter d'être complètement détruite.

Une personne reçoit donc d'abord des souffrances [ "d'inspiration"] qui l'incitent à faire téchouva ; si elle ne le fait pas, elle doit subir des souffrances d'expiation.
C'est ce que veut dire Eliyahou lorsqu'il dit : " Il leur ouvre les oreilles au châtiment et leur dit qu'ils doivent se repentir de leurs fautes" (Iyov 36,10)."

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-> Le rav Avraham Grodzinski (Torat Avraham) nous enseigne :
"L'idée que l'on doit se réjouir de ses souffrance ne s'applique pas seulement à des individus individuellement ; cela a été dit à tout le peuple juif.
La michna (Béra'hot 54a) dit explicitement : "Une personne doit rendre grâce pour les difficultés tout comme elle le fait pour la bonne fortune".
La guémara (Béra'hot 60b) explique cela comme signifiant qu'on doit "accepter les souffrances avec joie".
Lorsqu'une personne souffre, on attend d'elle qu'elle ressente le même bonheur/joie que celui qu'elle éprouverait en cas de bonne fortune. Les deux moyens d'atteindre ce bonheur sont de prendre conscience de 2 vérités, l'une physique/matérielle (limitée et temporaire) et l'autre spirituelle (éternelle et infinie) ...

La deuxième, la vérité spirituelle qu'une personne doit reconnaître pour atteindre la joie [dans la souffrance] est le fait qu'Hachem l'aime, comme le dit le verset : "car Hachem châtie celui qu'Il aime" (Michlé 3,12). Si Hachem ne continuait pas à aimer une personne même après qu'elle ait fauté, Il ne l'affligerait pas, mais la laisserait simplement périr dans son état de faute, à D. ne plaise.
Comme nous l'ont dit nos Sages (michna Sanhédrin 46a) : "lorsqu'un juif, même un juif racha, souffre, Hachem lui-même souffre (avec lui), s'exclamant pour ainsi dire : "J'ai mal à la tête! Mon bras me fait mal!". Pourtant, en raison de Son grand amour même pour le racha, Hachem est prêt à endurer cette douleur en lui envoyant des souffrances, afin de le sauver de ses fautes.
Peut-être que, par sa souffrance, le racha fera téchouva et méritera la vie éternelle ...

Ces punitions viennent de l'amour d'Hachem pour un fils, car les souffrances sont la dernière option pour inspirer une personne à faire téchouva. Si une personne était inspirée pour faire téchouva en étudiant la Torah ou en se faisant réprimander sans souffrir, Hachem ne lui enverrait pas ces messagers de souffrance, comme le dit Rabbénou Yona (Chaaré Téchouva 2,11)."

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-> Selon le rav Eliyahou Lopian (Lev Eliyahou - Nitsavim) :
"Toute personne réfléchie sait qu'Hachem ne punit pas une personne par désir de vengeance ...
Au contraire, toute souffrance est pour le bien de la personne. Le mot "yissourim" (souffrance) vient de la même racine que "moussar" (châtiment).
En effet, grâce aux yissourim, aux souffrances, son cœur est brisé et elle est prête à faire téchouva, comme le dit le verset : "Les sacrifices préférés d'Hachem sont un esprit brisé ; un cœur brisé et écrasé, Hachem, Tu ne le rejetteras pas" (Téhilim 51,19).

Le Gaon de Vilna a comparé cela à une personne qui souhaite semer un champ pour produire des récoltes. Il doit d'abord labourer le champ, briser la terre dure en mottes et les retourner. Sinon, il est impossible pour la graine de pénétrer dans le sol.
Il en va de même pour le cœur humain. Les souffrances sont ce qui "laboure" le cœur d'une personne, l'adoucissant et le rendant "brisé et écrasé". C'est alors que les graines de l'inspiration peuvent prendre racine et germer, produisant le fruit de la téchouva."

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+ Les souffrances permettent d'obtenir davantage de spiritualité :

-> "Rabbi Chimon bar Yo'haï dit : Hachem a donné 3 cadeaux spéciaux au peuple juif, et tous ont été donnés par l'intermédiaire des souffrances : la Torah, la terre d'Israël et le monde à Venir (olam aba)" (guémara Béra'hot 5a).

=> Pourquoi ces 3 choses en particulier ont été données par le biais de souffrances?

Le Maharal (Déré'h 'Haïm - Introduction) explique :
- la terre d'Israël = la terre Sainte ; son sol même est spirituellement déconnecté des autres terres, et il se situe sur un plan intellectuel supérieur. Sinon, son air ne rendrait pas plus sage que celui des autres pays (voir guémara Baba Batra 158b) ; il ne serait pas non plus particulièrement adapté à la prophétie.
- la Torah = qui est la sagesse d'Hachem, n'a pas de caractère physique (ce n'est que spiritualité, Divinité).
- cela est d'autant plus vrai dans le monde à Venir, où l'on ne mange pas et où l'on ne boit pas, où l'on est entièrement séparé de l'aspect physique/matériel.

C'est pourquoi ces 3 choses sont appelées "cadeaux", car les cadeaux sont des choses auxquelles le bénéficiaire ne peut prétendre, mais qui lui sont accordées par quelqu'un d'autre.
De même, parce que l'être humain a un corps physique, il n'a aucun droit à ces choses, qui sont de nature spirituelle et déconnectées de la matérialité.
C'est pourquoi ces trois choses n'ont été données que par l'intermédiaire des souffrances, qui diminuent la matérialité du corps d'une personne, la rendant ainsi capable de recevoir ces choses saintes et spéciales.

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-> Ailleurs, le Maharal (Déré'h 'Haïm 6,6) écrit :
Lorsqu'une personne se voit infliger des souffrances, elle devient apte à recevoir la Torah.
C'est ce que nos Sages (Béra'hot 5a) disent : "Hachem a donné 3 cadeaux spéciaux au peuple juif, et tous ont été donnés par des souffrances : la Torah, la terre d'Israël et le monde à Venir.
La Torah, comme il est dit : "Heureuse la personne qu'Hachem châtie, à qui tu enseignes Ta Torah" (Téhilim 94,12).
Cela est dû au fait que la Torah est sagesse et intelligence, ce qui n'est pas physique ; par conséquent, une personne ne peut atteindre ce niveau sans réduire son attache à la matérialité.
Cela est possible grâce aux souffrances, qui diminuent la matérialité d'une personne et lui permettent d'atteindre le niveau de spiritualité requis.
C'est pourquoi la Michna (Pirké Avot 6,6) affirme que "l'acceptation de la souffrance" est l'un des moyens d'acquérir la Torah, car celui qui accepte la souffrance est prêt à réduire l'aspect physique de son corps, qui est un défaut qui l'empêche de recevoir la Torah.

Les souffrances sont capables d'éliminer ce défaut, comme le dit la guémara (Béra'hot 5a) :
"Reich Lakich dit : Le mot 'brit' (alliance) est mentionné avec du sel (Kora'h 18,9) avec des souffrances ... et le mot brit est également mentionné les souffrances (Ki Tavo 28,69) ... De même que le mot 'brit' mentionné avec le sel implique que le sel purifie la viande, de même la brit mentionnée avec les souffrances indique que les souffrances purifient une personne de ses fautes."

Cela signifie que, tout comme le sel purifie la viande, la souffrance purifie le corps d'une personne, le perfectionne et lui permet de recevoir la Torah non physique.
[ainsi, la souffrance permet d'accueillir en nous davantage de spiritualité. ]

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-> Enfin, on peut rapporter l'enseignement du Maharal (Nétivot Olam - Nétiv haYissourim - chap.3) suivant :
Rabbi Akiva a dit : "Les souffrances sont précieuses" (guémara Béra'hot 5a).

Les souffrances sont si précieuses car ... elles nettoient et purifient l'âme d'une personne et la débarrassent de sa contamination/impureté (de ses fautes), ce qui permet à une personne de s'éloigner de la matérialité.
Ce niveau est plus élevé que tous les autres, car une telle personne ... devient un ben Olam Haba (monde à Venir).

La Torah est toujours fraîche et nouvelle

+ La Torah est toujours fraîche et nouvelle :

-> Lorsqu'une personne investit toute son énergie dans l'étude de la Torah, elle trouvera toujours une nouvelle excitation et un nouvel intérêt pour la Torah.
En ce sens la guémara (Erouvin54b) affirme : "Les paroles de la Torah sont chères à ceux qui les étudient à chaque instant, comme elles l'étaient au tout premier moment. Elles sont comparées au sein d'une mère. De même qu'un nourrisson trouve un nouveau lait chaque fois qu'il tète, de même l'érudit en Torah trouve un nouveau sens chaque fois qu'il étudie".

La Torah ne vieillit jamais, puisqu'elle se renouvelle constamment.
En un sens, cela s'applique même à Hachem, comme l'écrit le midrach (Béréchit rabba 49,2) : "Il n'y a pas de jour où Hachem ne développe pas de nouvelles idées de Torah dans le Beit Din du Ciel."
Pour cette raison, nous récitons les bénédictions sur l'étude de la Torah au présent, "noten haTorah", par opposition au passé, "natan haTorah". Le don de la Torah est un processus continu, qui se renouvelle chaque jour.

-> Dans le monde physique/matériel, rien n'est nouveau, comme l'a dit le roi Shlomo : "Il n'y a rien de nouveau sous le soleil" (Kohélet 1,9). La Torah, cependant, est au-dessus du soleil. Elle est toujours nouvelle.
En effet, selon la guémara (Shabbath 30b) : "Quel bénéfice l'homme tire-t-il de tous ses travaux sous le soleil?" (Kohélet 1,3). Il n'a aucun bénéfice de ses efforts sous le soleil, mais il bénéficie de ses efforts dans la Torah, qui ont précédé le soleil".

Le Bat Ayin ('Hanoucca) écrit qu'il n'y a pas de renouvellement constant "sous le soleil", mais qu'il y a un renouvellement constant dans la Torah.
Le Zohar (Introduction 5a) commente que le verset : "Comme les nouveaux Cieux et la nouvelle Terre que Je fais" (Yéchayahou 66,22), est écrit au présent, pour nous enseigner qu'Hachem crée constamment un nouveau Ciel et une nouvelle Terre à travers les nouvelles connaissances de la Torah que le peuple juif développe. La Torah étant au-dessus du soleil, le monde entier peut être renouvelé par la Torah.

"Comme des jardins le long d'un fleuve, comme des tentes dressées par Hachem" (Balak 24,6).
Pourquoi ce verset mentionne-t-il les fleuves à côté des tentes? Tout comme les fleuves font passer une personne de l'impureté à la pureté (lorsqu'elle s'y immerge), les tentes (dans lesquelles on étudie la Torah) font passer une personne de la culpabilité (de nos fautes) au mérite".
[guémara Béra'hot 16a]

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[ nos Sages Sages comparent la Torah à de l'eau : "les mots de la Torah sont comparés à de l'eau" (nimchélou divré Torah lamayim - guémara Taanis 7a).
de même : "l’eau ne fait référence qu’à la Torah" - guémara Avoda Zara 5b - én mayim ella Torah. ]

Dans la mesure où une personne se sanctifie, la Torah sera en mesure de l'élever et de l'amener aux plus hauts sommets. En revanche, si une personne étudie la Torah sans s'être d'abord sanctifiée, sa Torah donne de la force aux forces du mal.
Une indication à ce sujet peut être trouvée dans les lettres du mot תורה (Torah). Ces lettres sont précédées dans l'alphabet par les lettres qui composent le mot קדושה (kédoucha - sainteté).
La sainteté est une condition préalable à l'étude de la Torah. C'est pour cette raison que la toute première michna de Shass traite de la mitsva de réciter le Shéma, par lequel nous acceptons sur nous-mêmes le joug du Royaume des Cieux. Dans la mesure où une personne s'engage à respecter la royauté d'Hachem, dans la pureté de son corps et de son esprit, elle sera en mesure de s'élever grâce à l'étude de la Torah.

Le rav Naftali de Ropshitz (Zéra Kodech - Kédochim) ajoute qu'il y a 5 parties de la bouche utilisées pour prononcer les différentes lettres de l'alphabet hébraïques. Les lettres du mot קדושה utilisent les 5 parties de la bouche. Cela nous apprend qu'une personne doit sanctifier toutes les parties de sa bouche, de sorte que chaque mot soit prononcé avec sainteté. Ainsi, les mots de son étude de la Torah brilleront de perfection.
[rabbi David Abou'hatséra]

Le Ohr ha'Haïm haKadoch (Yitro 19,20) écrit que lorsque Hachem est descendu au mont Sinaï, la montagne entière est devenue vivante et s'est élevée de sa place vers la sainte Chékhina.

Si même une montagne inanimée peut être imprégnée d'une telle force vitale sainte provenant de la Torah, alors à plus forte raison un juif peut-il l'être lorsqu'il étudie la Torah.
[rabbi David Abou'hatséra]

"Les 248 commandements positifs correspondent aux 248 membres (du corps humain), tandis que les 365 interdictions correspondent aux 365 tendons.
Par conséquent, toute la bonne fortune de l'homme est incluse dans les mitsvot, puisque grâce aux mitsvot, son corps tout entier est sanctifié."
[Alchikh haKadoch - Kohélet 12,13]

La véritable grandeur de l'homme (juif-ve) réside dans son âme sainte, qui vient des plus hauts lieux du Ciel.
Elle descend de dessous le Trône de Gloire jusqu'à ce monde matériel.
Dans ce monde, l'homme peut sembler être un simple être physique, mais la source de son âme au Ciel est plus élevée que celle des anges.
Les anges ont été créés pendant les 6 jours de la Création, tandis que les âmes des tsadikim ont été créées avant le premier jour. Nos Sages nous disent qu'avant de créer le monde, Hachem a pris conseil auprès des âmes des tsadikim. Le midrach (Béréchit rabba 8,7) dit : "Les âmes des tsadikim sont assises auprès du Roi des rois. Hachem a pris conseil auprès d'eux lorsqu'il a créé le monde".

Le corps de l'homme a également une grande sainteté.
Le Zohar (dans Pasa'h Eliyahou) déclare : "Tiféret goufa". Le corps même de l'homme donne de la splendeur à Hachem. De toutes les créations d'Hachem au Ciel et sur terre, seul l'homme a la capacité de sanctifier et d'élever le monde physique/matériel.
Même les anges ne comprennent pas la sainteté secrète qu'implique le fait de manger. C'est pourquoi, lorsqu'Avraham servit un repas à ses invités : 3 anges, "il se tint au-dessus d'eux" (Vayéra 19,8), ce qui signifie que pendant qu'ils mangeaient, il se tenait près d'eux et contemplait les kavanot qu'une personne doit avoir à l'esprit en mangeant. Puisque les anges étaient incapables d'avoir ces kavanot, Avraham devait le faire pour eux. [rabbi Zousha d'Anipoli]
[rabbi David Abou'hatséra]

Prier avec kavana pour mériter l’aide d’Hachem

Nous disons dans le vidouï de Yom Kippour : "Il (le yétser ara) est de feu alors que je suis de chair et de sang, et je ne peux pas le vaincre".
Selon la profondeur et la sincérité de nos prières, nous méritons la force et l'assistance Divine dont nous avons besoin pour vaincre cet ennemi amer et en sortir victorieux.
Hachem éveille la sainteté de nos âmes, nous donnant la force dont nous avons besoin pour vaincre le yétser ara. Sinon, nous n'aurions aucune chance contre lui.
[rabbi David Abou'hatséra]

[en faisant nos prières avec un feu intérieur, nous méritons que Hachem illumine, donne de la force à notre âme pour vaincre notre yétser ara.]