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Tous les sommets spirituels que les tsadikim atteignent à travers les générations, par leur étude de la Torah et leur dévotion à Hachem, proviennent tous de la puissance de Moché Rabbénou qui brille à travers les générations.
Une étincelle de la lumière de Moché se trouve au plus profond de chaque âme juive, comme nous l'enseignent nos Sages : "Moché est en équilibre avec le peuple juif tout entier" (Mékhilta - masekhta déAmalek 1).
[rabbi Yaakov Abou'hatséra - Pitou'hé 'Hotam - Chla'h]

Les mitsvot

+ Les mitsvot :

-> Le mot "mitsva" est lié au mot araméen "tsavta", qui signifie "attacher ou joindre".
Les principaux objectifs de l'accomplissement des mitsvot sont de créer une relation avec Hachem, de se rapprocher de Lui et de se prélasser éternellement d'un maximum de la lumière de Sa face. [Ram'hal - Déré'h Hachem 1,4;11]
Un juif aspire naturellement à être proche d'Hachem, car son âme est une partie d'Hachem. Comme une flamme naissante, elle cherche à se connecter à sa source. Bien que les fautes diminuent la puissance de cette flamme, elle est toujours vacillante, attendant que notre amour d'Hachem la ravive.
Cet amour est nourri par la prise de conscience qu'aucun plaisir n'est comparable à la joie de la proximité avec Hachem.

L'impact de notre désir d'accomplir la volonté d'Hachem commence au moment où nous entreprenons d'accomplir une mitsva. À partir de ce noyau de désir positif, une lumière omniprésente, imprégnée de la sainteté divine, émane d'en haut et nous entoure et nous enveloppe.
Nous sommes ainsi capables de nous accrocher à Hachem comme si nous étions dans le Gan Eden, à l'ombre d'Hachem. [rabbi 'Haïm de Volozhin - Néfech ha'Haïm 1:6]
En effet, le parfum du Gan Eden s'accroche à ceux qui accomplissent la volonté d'Hachem.

-> En faisant ce que le Créateur veut faire, nous sommes liés à Lui par le corps, l'esprit et l'âme (néchama). Les ramifications positives de chaque mitsva sont incalculables, leur impact est ressenti à d'innombrables niveaux.
Lorsque nous nous efforçons d'accomplir les mitsvot de la Torah et de marcher sur le chemin de la vérité, nous pouvons être assurés qu'Hachem nous aidera. [Zohar I;142a]

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-> Si nous considérons chaque mitsva comme un échelon sur l'échelle qui nous mène vers le Ciel, nous saisirons chaque opportunité de mitsva.
[rabbanit Sarah Feldbrand]

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-> La joie devrait découler de l'accomplissement de la volonté d'Hachem et de la connexion amoureuse avec Lui. [voir Sforno - Réé 12,7]
Avant d'accomplir une mitsva, nous devrions nous arrêter une seconde et réfléchir à l'importance de ce que nous nous apprêtons à faire. Nous devons nous dire : "Hachem veut que je fasse cela. Il voit ce que je fais et Il est heureux que j'accomplisse Sa volonté."
La conscience que nos actions nous relient à Hachem nous apporte de la joie.
[imaginons que moi qui si rien je peux avoir un lien, apporter de la satisfaction au boss des boss Hachem. Que par mes mitsvot je génère toujours plus de proximité éternelle avec Hachem. ]

La lumière qui émane de l'obscurité est une illumination brillante, de sorte que toute prière ou tout acte de connexion avec Hachem au milieu de l'obscurité de l'échec, de la confusion et de la douleur a plus de valeur que 100 prières ou bonnes actions accomplies avec facilité.
Ce sont ces efforts qui transforment l'obscurité en lumière.
[Shomer Emounim - maamar haBita'hon - véHit'hazkout 10]

[c'est précisément c'est moment de notre vie où l'on a l'impression de ne rien valoir, qu'on a le sentiment d'être plus bas que bas (pleins de fautes), inutile, ... et pourtant c'est là qu'on a la plus grande capacité à éclairer le monde.]

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-> Les moments où nous nous sentons le plus éloignés d'Hachem ont le plus grand potentiel de rapprochement, comme il est écrit : "Une actions dans la souffrance vaut mieux que 100 actions dans la facilité" [Avot déRabbi Nathan ; Kréna déIgrta 1;27]
[on peut avoir des jours où service D. est difficile, nous n'avons pas l'envie, la force/santé, ... et l'on peut se sentir exclu par Hachem. Mais en réalité, c'est précisément dans ces conditions dures qu'on que notre service Divin à l'impact le plus puissant ("vaut mieux que 100 actions" = c'est comme si j'avais fait 100 prières en une, c'est comme si j'avais fait 100 pages de guémara en une, ...).
Imaginons la valeur de cela, si en plus nous agissons dans la joie et la gratitude envers Hachem (si c'est dans cet état que tu veux que je te serve, alors j'accepte [même si je peux demander des conditions meilleurs! ]). ]

-> Il ne faut pas désespérer, même si l'on est tombé dans les affres de l'obscurité, dans les profondeurs du Shéol, la partie la plus basse du Guéhinam (suite à des fautes très graves). Car on peut encore rétablir notre relation avec Hachem, car Sa gloire remplit tous les coins et recoins du monde, elle vitalise tout, et elle est accessible partout.
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan 2:6]

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-> Lorsque nous nous sentons éloignés d'Hachem, nous devrions essayer de nous rappeler quelque chose de bien que nous avons fait. Après avoir trouvé une bonne action, nous pouvons certainement en trouver d'autres pour nous remonter le moral. Une fois que nous sommes remontés, nous pouvons faire la prière et chanter les louanges d'Hachem.
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan 1:282]

Avoir conscience que nous sommes importants aux yeux d’Hachem

+++ Avoir conscience que nous sommes importants aux yeux d'Hachem :

-> Le rav 'Haïm de Volozhin a demandé à son rabbi, le Gaon de Vilna : "Puisque vous nous avez enseigné que toutes nos bonnes midot viennent d'Hachem, comment le Créateur pourrait-il être "saméa'h bé'helko" (litt. heureux de Sa part, de Ses capacités ('hélek)], alors qu'Il possède tout?"

Le Gaon de Vilna a répondu : "La part d'Hachem, c'est Son peuple (ki 'hélek Hachem, amo - Haazinou 32,9). Sommes-nous parfaits (au top de ce qu'on pourrait être)? Hachem possède-t-il, pour ainsi dire, la nation ultime qu'Il désire?
Pourtant, Hachem nous aime, et Il est heureux avec nous, malgré nos défauts".

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-> Bien qu'aimer Hachem et se lier à Lui devrait être naturel, notre yétser ara cherche à nous convaincre qu'Hachem s'est éloigné de nous, parce que nos fautes nous en ont rendus indignes.
Le rav Yérou'ham Lévovitz de Mir disait :
"Je n'ai pas peur de l'énorme yétser ara. C'est le petit qui me fait peur, celui qui convainc une personne de se contenter du minimum dans ses accomplissements spirituels. C'est celui qui dit à la personne qu'elle est petite et insignifiante et qu'elle ne peut pas accomplir grand-chose.
L'une de nos principales tâches consiste à redresser notre vision de nous-mêmes et de l'impact que nous avons sur le monde. Nous y parvenons en nous rappelant à quel point nous sommes précieux aux yeux d'Hachem et en prenant conscience de l'importance de chaque mitsva que nous accomplissons."

-> Si nous avons une faible estime de nous-mêmes, nous vivons dans un monde sinistre où la joie pénètre rarement. Notre vision déformée de nous-mêmes est un fardeau terriblement destructeur.
Les explorateurs (méraglim) ont dit : "nous étions à nos propres yeux comme des sauterelles, et ainsi étions-nous à leurs yeux" (Chéla'h Lé'ha 13,33)
Le midrach (Tan'houma Chéla 10) rapporte qu'Hachem a dit : "Vous ne vous rendez pas compte de la gravité de ce que vous avez dit et de la calamité que vous vous êtes infligée. Vous avez mis le feu aux poudres. Un jour, chaque année, vous porterez le fardeau de vos fautes.
Les méraglim ont dit : "Nous étions comme des sauterelles à nos yeux?" = cela était tolérable, mais quand ils ont dit : "Et nous étions ainsi à leurs yeux", je suis impitoyable.
Sais-Tu comment je t'ai fait paraître à leurs yeux ? Qui a dit que vous n'étiez pas perçus comme des anges (mala'him)? "

L'Alter de Slobodka (Ohr haTsafoun) dit :
"C'est ahurissant. Nous avons l'habitude de penser que la racine de la [grave] faute des explorateurs (ex: qui a conduit à ce que le peuple reste mourir dans le désert plutôt que d'aller en Israël, au fait de pleurer génération après génération la perte du Temple, ...) était leur mauvais rapport sur la terre d'Israel.
Pourtant, ici, nos Sages nous disent que la faute des méraglim était qu'ils se voyaient eux-mêmes d'un point de vue [négativement] déformé et désespéré.
Hachem nous a créés avec des caractéristiques et des capacités stupéfiantes qui nous permettent de dominer [spirituellement] la Terre entière et d'avoir un impact sur les niveaux supérieurs du Ciel. Comment les explorateurs pouvaient-ils se considérer comme des sauterelles?
Cette idée en elle-même était tolérable, mais dire que les Cana'anim les considéraient comme telles était inexcusable. Ne se rendaient-ils pas compte que la taille physique n'est pas un critère de mesure dans le monde d'Hachem?"

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-> "Vous êtes les enfants d'Hachem, votre D." (banim atem l'Hachem - Réé 14,1)

-> Il est notre Père céleste, ce qui fait de nous des privilégiés. Nous n'avons pas besoin de faire la queue, ni d'avoir un rendez-vous pour Le rencontrer. Hachem est toujours à notre disposition.
En ce sens, le Ibn Ezra commente ce verset : "Racontez-lui vos problèmes et faites-lui connaître vos batailles. Ouvrez-lui votre cœur et demandez-lui son aide". [rabbanit Sarah Feldbrand]

-> Le fait que nous (juifs) soyons les enfants d'Hachem est le fondement des fondements de la judaïcité : avoir conscience que nous sommes Ses enfants dans toutes les situations ... parce qu'un enfant reste toujours un enfant [de Ses parents = de même que nous ne perdons jamais le statut d'enfant d'Hachem, de même peu importe ce que nous pouvons faire dans notre vie, nous ne perdons pas tout l'amour infini qu'a Hachem à notre égard. ]
[...]
Cette idée peut être comparée à un prince qui est tombé dans une décharge. Le roi saute dans la boue sans enlever ses vêtements royaux ou sa couronne pour sauver son enfant. C'est ce qu'a fait Hachem lorsqu'il est descendu en Egypte pour être à nos côtés.
Cette idée est très réconfortante : Hachem est à nos côtés en toutes circonstances, même lorsque nous fautons et même dans les lieux de la plus grande impureté (à l'image de l'Egypte, 49e niveau d'impureté).
[Nétivot Shalom]

-> Lorsque la fille du rav Moché Shapiro était atteinte d'une maladie incurable, on l'a entendu dire au milieu de la Amida : "Père, Père, envoie une guérison, c'est ton enfant!"

-> Une personne doit croire qu'Hachem ressent ses préoccupations privées plus qu'elle ne les ressent elle-même et désire sa réussite plus qu'elle ne le fait.
[Messé'h 'Hokhma]

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-> Un ba'hour d'une yéchiva vint un jour voir le rav Aharon Leib Steinman pour lui demander des paroles d'encouragement et renforcement ('hizouk).
Le rav Steinman lui dit : "Imaginez la chance que vous auriez si vous étiez choisi comme bras droit du roi, et si vous étiez celui qui exécute les ordres du roi. Et c'est encore plus puissant si l'on considère que vous avez été choisi pour servir le Roi Ultime : Hachem!
En plus de cela, vous recevrez une récompense éternelle dans le monde à Venir (olam aba) pour l'avoir servi !"

Le ba'hour protesta : "Hachem ne m'a pas choisi personnellement. Il a choisi la nation entière!"
Le rav Steinman répondit : "Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas parce qu'Hachem a choisi d'autres personnes qu'Il ne t'a pas choisi toi. Il t'a choisi toi et tous les autres!"

-> Nous devrions régulièrement prendre le temps de réfléchir à la relation profonde que nous entretenons tous avec la Source de tout bien [Hachem], afin de pouvoir mettre cette conviction à notre service chaque fois que cela s'avère nécessaire.
Ce lien est notre bien le plus précieux, car lorsque nous ressentons cette étroite association avec Hachem et que nous comprenons que ce que nous faisons est important et que tout ce qui est mauvais peut être transformé en bien, nous pouvons accomplir beaucoup de choses.
[d'après rabbi Na'hman de Breslev et le rav Tsadok haCohen]

Nous devons partir du principe que nos actions sont importantes et qu'elles plaisent à Hachem. Ce raisonnement nous permettra d'accomplir d'autres bonnes actions.
Si, en revanche, nous croyons que nous sommes éloignés d'Hachem et que nos actions ne sont pas importantes pour Lui, parce qu'elles sont contaminées, nous pourrions vraiment nous éloigner, jusqu'à l'extrême. C'est ce que fait le yétser ara.
[Emet véEmouna]

-> "Lorsque vous compterez [recenserez] le peuple juif" (ki tissa ét roch Bné Israël - Ki Tissa 30,12).
La Torah utilise le mot "tissa", qui signifie littéralement "élever", et non pas "timna", une option plus appropriée pour le comptage (recenser).
Chaque juif mâle âgé de 20 ans et plus était compté. Peu importe qu'il s'agisse d'une personne éminente ou d'un simple citoyen, car aux yeux d'Hachem, tout juif est égal. Cette pensée est exaltante.

-> Quelqu'un qui se sent inutile conclura qu'il ne sert à rien d'apprendre ou de faire la prière, parce qu'il pense que son étude et sa prière n'ont pas de valeur. Il s'agit là d'une fausse humilité. Cette personne, qui pense que son service ne vaut rien, elle vit dans un état de déni spirituel.
Il convient de rappeler que 9 Rabbi Akiva ne constituent pas un minyan, mais que 10 porteurs d'eau le font. Les 9 géants de la génération ne pourraient pas compléter leur minyan sans l'aide d'un simple juif.

Lorsque nous endurons des désagréments pour accomplir une mitsva, nous sommes épargnés de souffrances [que nous aurions normalement dûes avoir] dans la vie.
[Rabbénou Yona ; Ben Mélé'h - Bita'hon]

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[en ce sens, les efforts que nous déployons dans notre étude de la Torah, sont autant d'efforts qu'on nous dispensera d'avoir dans la vie de tous les jours. ]

Joie & confiance en Hachem

+ Joie & confiance en Hachem :

-> Celui qui a confiance en Hachem est comblé de joie.
[Sfat Emet]

-> Etre juif nous donne une longueur d'avance sur la joie : "car il n'y a pas de tristesse dans le monde pour celui qui a reconnu la lumière de toutes les lumières de la Vérité" (Kovets Igrot 'Hazon Ich 1:36)

-> Lorsqu'un ben Torah marche dans la rue avec un visage mécontent, et qu'il est évident par ses actions qu'il se considère comme un être humain malheureux, c'est comme s'il se levait et proclamait publiquement : "Il n'y a aucun avantage à servir Hachem et à observer Ses mitsvot!" [ce qui est une forme de 'hilloul Hachem]
Une disposition heureuse en toutes circonstances, même lorsque les choses ne semblent pas aller dans votre sens, témoigne que vous croyez en un D. aimant qui n'accorde que du bien.
Puisque Hachem ne fait que le bien, il est évident que nous devons accepter avec joie ce qui se présente à nous.

-> Un jour, un jeune homme à l'air malheureux entra dans la maison de l'Alter de Slobodka. Lorsque l'Alter vit le visage triste du jeune homme, il se mit à répéter d'une voix agréable et chantante : "Est-il possible qu'un membre de la nation qui est saturé de joie soit triste?"
En écoutant la mélodie, le jeune homme sentit le poids de son cœur s'alléger de plus en plus. Il est reparti détendu et heureux.

-> Celui qui vit dans la joie réalise le désir du Créateur.
[Ba'al Shem Tov]

-> La Torah nous avertit de châtiments horribles pour la faute de ne pas servir Hachem avec joie et allégresse de cœur. Mais nulle part la Torah ne nous ordonne de servir Hachem dans la joie.
Apparemment, le commandement même de servir Hachem est inhérent à la compréhension que cela doit être fait avec joie, car servir Hachem sans joie n'est pas servir Hachem du tout.
[rabbi de Slonim]

-> Essayons d'internaliser l'enseignement de rabbi Na'hman de Breslev : "si un juif savait ce que c'est ["simplement" le fait] d'être juif, il serait joyeux et il danserait [non-stop sur ce que cela implique] jusqu'à ses 120 ans (im yéhoudi aya yodéa ...)".
Le Zohar dit que la plus grande joie est celle de savoir que nous sommes juifs.

-> La joie devrait découler de l'accomplissement de la volonté d'Hachem et de la connexion amoureuse avec Lui. [voir Sforno - Réé 12,7]
Avant d'accomplir une mitsva, nous devrions nous arrêter une seconde et réfléchir à l'importance de ce que nous nous apprêtons à faire. Nous devons nous dire : "Hachem veut que je fasse cela. Il voit ce que je fais et Il est heureux que j'accomplisse Sa volonté."
La conscience que nos actions nous relient à Hachem nous apporte de la joie.
[imaginons que moi qui si rien je peux avoir un lien, apporter de la satisfaction au boss des boss Hachem. Que par mes mitsvot je génère toujours plus de proximité éternelle avec Hachem. ]

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-> La guémara (Taanit 22a) rapporte que rav Béroka 'Hoza'a rencontra Eliyahou haNavi sur la place du marché et lui demanda : "Y a-t-il des gens qui iront directement au monde à Venir (bné Olam Haba) sur cette place du marché?" Eliyahou Hanavi répondit : "Non."
A ce moment-là, 2 personnes sont arrivées et Eliyahou Hanavi a modifié sa réponse. Indiquant les nouveaux arrivants, il déclara : "Ces deux-là iront directement au Olam Haba".
Rav Béroka 'Hoza'a demanda aux 2 hommes ce qu'ils faisaient, et ils répondirent qu'ils étaient des comiques qui remontaient le moral des gens : "Et lorsque nous voyons deux personnes se disputer, nous faisons la paix entre elles".

Le Arizal explique que les bné Olam Haba sont à un niveau bien plus élevé que ceux qui ont simplement une part dans le Olam Haba (kol Israël yech lahem 'helek laOlam aba).
Quelqu'un a un jour demandé au Gaon de Vilna d'expliquer pourquoi ces hommes recevaient une récompense si élevée.
Le Vilna Gaon a répondu : "Ces 2 hommes étaient capables d'apporter du bonheur aux autres, parce qu'ils scintillaient de la joie de l'émouna et du bita'hon. Débordant d'émouna en Hachem, ils ne ressentaient littéralement aucun souci, quelles que soient les circonstances dans lesquelles ils se trouvaient. Leur émouna intense leur a donné les moyens d'élever les cœurs des gens dont les soucis étaient enracinés dans un manque de bitachon en Hachem".

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-> Le Zohar (II;184b) enseigne : Ils (ce monde physique et l'homme en général) existent par le "visage rayonnant" qui provient d'en bas. [Le "visage rayonnant"] de l'homme attire sur lui ces qualités rayonnantes d'en haut. La joie de l'homme fait descendre d'en haut une mesure correspondante de joie".
[en nous "forçant" à être joyeux grâce à la émouna/bita'hon (et en étant reconnaissant envers D.), alors Hachem nous donnera plein de raisons bien réelles d'être joyeux. Si tu souris en-bas, alors en Haut on te fera sourire. ]

-> "Si quelqu'un s'occupe de sa souffrance, alors sa souffrance s'occupe de lui."
[rabbi Nathan de Breslev]

-> Quelqu'un qui se rebelle à cause de sa souffrance fait doubler sa souffrance.
[Rana déBé Eliyahou rabba 2]

-> Une personne qui sait que tout vient d'Hachem reste tout à fait sereine. Si elle ne mérite pas le mal qui lui arrive, elle sera certainement sauvée par Hachem. Si, au contraire, elle mérite une punition, son esprit reste parfaitement serein, car elle sait que son malheur ne provient pas d'un facteur extérieur, mais d'Hachem seul. Hachem lui a apporté cette difficulté pour son bien, afin qu'il soit purifié de la tâche de sa faute. [et ce dans les moindres détails : quelle intensité, quelle durée, ...]
[rabbanit Sarah Feldbrand]

-> Yéhoudah bar Nathan marchait un jour derrière rav Hamnouna et gémissait.
Rav Hamnouna lui dit : "Veux-tu t'attirer des souffrances ? Le verset dit en effet : "Car ce que je craignais est venu sur moi, et ce que je craignais m'a atteint" (Iyov 2,29).

-> voir également : Pense bien et tout ira bien : https://todahm.com/2020/03/31/13093

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-> On demanda un jour à un grand 'hassid breslev connu pour sa capacité à rester joyeux dans toutes les situations : "D'où tirez-vous la force de conserver votre joie et de continuer à danser, même dans des moments aussi difficiles?"
"C'est simple, expliqua-t-il. Lorsque les temps sont durs, je me contente d'emprunter une danse aux jours meilleurs à venir!"

-> Malgré les souffrances qu'il a endurées pendant la Seconde Guerre mondiale, le rabbi de Moditz a gardé un visage souriant.
Confronté à tant de personnes malades d'inquiétude, le Rabbi a demandé : "Pensez-vous qu'une personne doive s'inquiéter toute la journée? Je prends tous mes soucis et je les mets dans une valise que je ferme à clé. Pendant environ une heure par jour, j'ouvre la valise fermée à clé, je m'inquiète et j'agonise sur mon sort et celui de ma famille, de mes 'hassidim et du reste du peuple juif.
Puis, je referme la valise afin de pouvoir servir Hachem avec joie".

-> Une personne sensée ne sera jamais [durablement] triste, car la déprime est soit le résultat d'un problème qui peut être résolu, soit d'un problème insoluble.
Si la situation peut être changée, alors pourquoi être triste? Prions et faisons notre hichtadlout!
Si elle ne peut être changée, la tristesse ne fera qu'aggraver la situation.

-> La joie est au cœur de la richesse. Si une personne est fabuleusement riche mais n'est pas joyeuse, on la qualifie de pauvre.
[rav Tsadok haCohen]

-> On a un jour demandé au Imré 'Haim : "Quel est le secret de votre joie, même dans les pires circonstances?".
Le Rabbi répondit simplement : "Savez-vous ce que je fais toute la journée? Des centaines de juifs se rendent dans mon cabinet pour y déposer leur cœur. J'écoute leurs problèmes et j'essaie de leur donner du 'hizouk (renforcement) et de leur remonter le moral. La lumière réfléchie de mon réconfort pour les autres m'éclaire également. Lorsque j'apporte de la joie aux autres, je suis moi aussi comblé de joie".
[aider autrui (même moralement), c'est alimenter sa propre joie. ]

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-> Lorsqu'une personne s'endort dans la joie, elle fait de bons rêves.
[Rabbi Pin'has de Koretz]

Lorsqu'une personne contemple le monde merveilleux d'Hachem et tout ce qu'il contient, et qu'elle y voit Sa sagesse infinie et inimitable, elle va immédiatement aimer, louer, exalter et désirer ardemment mieux connaître Son grand Nom.
[Rambam]

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-> L'attention que porte Hachem aux détails démontre qu'Il ne veut que le meilleur pour nous, et il s'ensuit que tout ce qu'Hachem fait est bon ...
Les pensées rancunières sont l'œuvre du yétser ara. Hachem nous aime sans limite. Il y a cependant une réserve : Il ne peut nous donner que ce que nous sommes capables de recevoir. En augmentant notre capacité à apprécier la générosité d'Hachem, Hachem augmente sa capacité à nous donner.
Comment en arriver à accepter tout ce qu'Hachem nous envoie ? Nous devons contrer notre tendance naturelle à nous concentrer sur les défis et les échecs de la vie en gardant un œil attentif sur tous les moments merveilleux et triomphants de notre vie.
Le Maharal (Nétivot Olam) nous assure que la répétition de Gam zou létova (ceci aussi est pour le bien - guémara Taanit 21a), convertit le mal en bien d'une manière que nous pouvons voir.
[...]
Lorsque nous remercions sincèrement Hachem, même au milieu de nos souffrances, et que nous continuons à Le servir avec joie malgré nos difficultés, nous développons un lien plus fort avec Hachem, qui a le pouvoir de convertir les jugements sévères en compassion totale et en amour bienveillant.
Rav Its'hak, fils de rav Nathan de Breslev, fut frappé par une grave maladie. Il se tourna vers Hachem et pria : "Ribono Shel Olam! Que puis-je Te promettre ? Puis-je Te promettre que si Tu me guéris, je deviendrai un tsadik? Je ne peux pas faire une telle promesse. Mais je peux te promettre que si Tu me guéris, je n'oublierai jamais une telle bonté. Je Te remercierai toujours pour cette bonté ('hessed)!"
Il fut guéri. [Sia'h Sarfé Kodech]

Le mot "émouna" dérive du mot "omen", un mot qui suggère "attirer". Renforcer notre croyance en la hachgakha pratit (Providence Divine) attire la délivrance. [Ohev Israël]
"Puisqu'il est interdit de faire du bien à quelqu'un qui ne reconnaît pas ce bien, [à la Création du monde] tant qu'il n'y avait pas d'humanité, il ne pleuvait pas." [Maharal - Gour Ayré Béréchit 2,5]
[notre capacité à louer et apprécier les bontés d'Hachem, est ce qui permet à la bonté de D. de nous parvenir. A contre courant de la nature humaine (tout prendre pour acquis, normal), nous devons avoir conscience de l'incroyable force de la gratitude à nous protéger du mal et à nous amener du bien. ]

Nous devons réfléchir profondément et chercher tous les moyens de renforcer notre pensée positive, quels que soient les bouleversements qui nous entourent, en nous appuyant sur la grande miséricorde et la bonté d'Hachem. C'est pourquoi Rabi Akiva n'a cessé de répéter que tout ce que fait Hachem est pour le mieux lorsque sa bougie s'est éteinte, que son coq et son âne ont été dévorés, et au matin lorsqu'il a appris que le calme et l'obscurité lui avaient sauvé la vie. Il souhaitait mettre l'accent sur le grand principe selon lequel si une personne adopte une attitude positive à un moment de calamité, un mauvais décret peut être évité et même converti en quelque chose de positif. [Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada - Béra'hot 60]
[...]

Le yétser hara veut que nous considérions les bonnes choses de notre vie comme allant de soi. [on n'aime pas être en dette de reconnaissance, d'où notre tendance à minimiser/oublier ce qui nous est fait. ]
Le yétser ara amplifie les problèmes auxquels nous sommes confrontés et minimise les bénédictions que nous recevons.
Vivre avec la conscience de l'étreinte compatissante d'Hachem affaiblit le pouvoir du yétser ara.

Le yétser ara déploie tant d'efforts pour nous rendre aveugles à tout le bien dont Hachem nous entoure.
Nous devons approfondir notre bita'hon en intégrant dans notre conscience une appréciation des bontés infinies d'Hachem. [qui nous chouchoute à chaque seconde! ]
[Plus nous sommes reconnaissants envers Hachem, plus nous voulons agir en retour en faisant Sa volonté, et c'est pour cela que le yétser ara nous empêche d'y parvenir.
De plus, Hachem souhaite que nous Le servions dans la joie, et sans gratitude à Son égard nous agirons alors au mieux par habitude, en traînant les pieds, et non de tout notre coeur éclatant de joie (c'est tellement rien ce que je fais pour D. au regard de tout ce qu'Il fait pour moi).]
[...]

Les gens ont tendance à ne voir que ce qui leur manque plutôt que ce qu'ils ont.
Il est vrai que lorsqu'une personne a un problème, elle prie, mais une prière qui naît de la gratitude est une forme plus élevée de prière.

Un homme dont la femme avait un problème au pied rendit visite au rav Shimon Galaï. Il demanda au rav comment il devait prier Hachem pour obtenir de l'aide. Le rav lui conseilla de dire. "Ribono Shel Olam, je Te remercie que ma femme ait des mains saines, un cœur sain et un corps sain, mais elle a un problème avec son pied, alors s'il te plaît, aide-la aussi avec son pied."

Nous devons consacrer du temps à réfléchir à la gratitude que nous devons à Hachem, qui nous donne à chaque instant et sans limite.
Selon le Kouzari, les bénédictions ont été institués pour s'assure que pendant nos 3 prières quotidiennes nos âmes ne perdent pas leur connexion avec Hachem à cause des distractions de la vie quotidienne.
Les bénédictions sont destinées à nous rappeler que nous bénéficions constamment des largesses d'Hachem.
[...]

Le manque d'appréciation des prodigieux bontés d'Hachem [à notre égard] a été à l'origine de la décadence de la génération des Maboul (Déluge - Sanhédrin 108a) et de Sodome (Rachi - Shabbath 10b), et c'est aussi la cause de toutes nos exils (Tana déBé Eliyahou rabba 14 ; Kouzari 3).

Lorsque le machia'h viendra, nous apporterons encore l'offrande de Todah (midrach Vaykra rabba9:7). Pourquoi devrons-nous exprimer notre gratitude pour la délivrance lorsque nous ne serons plus affligés de tsaarot (souffrances)?
C'est pour compenser toutes les souffrances que nous avons endurées en tant que nation et en tant qu'individus et pour lesquelles nous n'avons jamais remercié Hachem. Lorsque nos yeux seront éclairés [de la Vérité], nous serons saisis par le grand désir d'exprimer notre gratitude. [Tsala'h - Pessa'him 50a]
[rabbanit Sarah Feldbrand]

La définition du bita'hon était l'équanimité en toutes circonstances : une personne ne devrait pas se sentir différente lorsqu'elle vaque à ses occupations quotidiennes, que si elle se trouvait au milieu d'une zone de guerre, avec des balles qui sifflent au-dessus de sa tête.
Elle doit être absolument certain qu'Hachem ne fait pas plus d'efforts pour protéger une personne au milieu d'un champ de bataille, qu'Il n'en fait pour la protéger lorsqu'elle traverse la rue un matin ordinaire.
[Alter de Novardok]

La émouna est le canal [permettant à Hachem de nous transmettre] toute la générosité et toutes les bénédictions.
[rabbi Na'hman de Breslev]

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-> Aucune accusation ne peut s'opposer à une émouna forte et sincère. Même lorsque les portes du Ciel sont fermées pour nos prières et que la dissimulation d'Hachem est très grande, il existe une solution supplémentaire et merveilleuse : le pouvoir de la émouna, qui brise toutes les barrières et fait taire les anges Accusateurs et les jugements sévères au Ciel.
[rav Mechel de Zlotchov]

-> Lorsque l'on s'attache à Hachem avec une puissante émouna, toutes les forces du mal sont annulées et réduites à l'impuissance.
[rav Its'hak 'Haver]

-> Notre émouna est notre sang, notre bouclier et notre inspiration. Elle nous transforme en réceptacles aptes à recevoir la bonté d'Hachem.
[rabbanit Sarah Feldbrand]

-> Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (Biour Likoutim - Hachmatot) enseigne :
Le nom d'Hachem, connu sous le nom de Chem Havaya, est une combinaison de Haya, Hové et Yiyé = Il était, Il est et Il sera.
C'est Hachem qui a créé le temps, et Il existe en dehors de ses paramètres. Pour Hachem, il n'y a pas de distinction entre le passé, le présent et le futur. Il voit le passé, le présent et l'avenir comme une seule et même chose.
Le rabbi de Berditchev explique que le moyen de tirer quelque chose de l'avenir vers le présent est la émouna, c'est-à-dire la ferme conviction que Hachem nous aime et se soucie de nous et qu'il est prêt à nous fournir ce dont nous avons besoin.
Par l'éveil de l'homme dans ce monde-ci (olam azé), les royaumes supérieurs s'éveillent pour rendre cet influx positif disponible.
Cet éveil de bita'hon évoque une réponse généreuse réciproque de la part d'Hachem.

-> Celui qui a confiance en Hachem sera tiré de son malheur en vertu de son bita'hon, même s'il méritait ce malheur.
[midrach Yalkout Chimoni - Yéchayahou 473]

-> "Même si une personne est intrinsèquement indigne, le bita'hon suscite [au Ciel] un amour bienveillant non mérité pour ceux qui placent leur confiance en Hachem"
[Séfer haIkarim 2:15]

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-> "Lorsque des jugements prévalent contre une personne, elle doit réciter la bénédiction de Chéakol Niya Bidvaro (tout [ce qui se passe] est selon Sa parole [rien ne peut se produire sans un décret d'Hachem]) et renforcer sa émouna que tout se produit par la parole d'Hachem.
Alors elle adoucira ainsi tous les jugements et obtiendra sa délivrance."
[rav Mordé'haï Léchovitz]

-> "J’ai hérité d’une coutume ancestrale selon laquelle celui qui prononce la bénédiction ‘Chéakol Niya Bidvaro’ avec une émouna intègre dans le Créateur, bénéficie d’un adoucissement de la midat haDin (la mesure de rigueur d'Hachem)!"
[rabbi Moché Avraham Barzovski]

-> Selon le Ram'hal (Daat Tévounot - ot 34), tout le processus de l'histoire du monde, du début de la création jusqu'à la fin, a pour but de développer la reconnaissance du "én od milévado", d'internaliser le fait que l'ultime Source de tout est Hachem.

Le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm 3,12) enseigne que personne ne peut subir un préjudice s’il croit d'un coeur entier que "én od milévado" : Hachem est le vrai D.. et il n'y a rien d'autre que Lui. [rien ne peut se passer sans un décret d'Hachem ; tout a une date de fin sauf Hachem qui est éternel ; ...]
Lorsqu'on est certain dans notre esprit que la Royauté d'Hachem est totale et absolue, qu'il n'y a pas de force/créature indépendante de Lui, alors Hachem nous protégera en éliminant toute chose nuisible.

-> Rabbénou Bé'hayé (Ekev 8,10) nous explique que réciter une bénédiction n'est pas seulement dans le but de remercier Hachem, mais c'est également afin que la personne reconnaisse d'où proviennent vraiment ses bénédictions.
Selon le Rambam (Hilkhot Béra'hot 1,3), les bénédictions ont été instituées afin qu'on se souvienne de notre Créateur à tout moment et qu'on Le craigne.
Rabbi Tsadok haCohen (Pri Tsadik - Béréchit) enseigne que réciter une bénédiction sur la nourriture ou la boisson avec la conscience que Hachem est l'unique Fournisseur, cela va donner le pouvoir à la nourriture ou à la boisson de retirer toute maladie qui est sur une personne.

[chaque bénédiction récitée avec kavana, est un électrochoc renforçant notre émouna, et qui nous permet alors de mériter davantage de bénédictions d'Hachem.
Ainsi, la vraie bénédiction n'est pas dans l'objet de la bénédiction, mais plutôt dans le fait de réciter ses mots avec ce que cela va impacter.
De plus, si chaque bénédiction permet de renforcer notre conscience d'Hachem, alors Hachem n'a pas besoin de nous envoyer des difficultés pour nous réveiller à nous tourner vers Lui, à davantage se rappeler de Lui dans notre vie. En effet, nous faisons déjà cela par nos bénédictions.
Ainsi, plus nous faisons des efforts pour constamment renforcer notre émouna, alors moins Hachem aura besoin de nous envoyer des épreuves pour nous pousser à le faire. ]

-> "Si une personne fait confiance à Hachem pour subvenir à tous ses besoins, alors le Ciel répondra à toutes ses demandes.
Cependant, s'il s'inquiète continuellement de sa parnassa et de celle des membres de sa famille, le Ciel le détournera de sa parnassa.
[rabbi de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béchala'h]

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-> Au moment de l'ouverture de la mer Rouge, les juifs ont été sauvés par la puissance de leur émouna en Hachem et en Moché.
Le Ohr ha'Haïm haKadoch écrit à propos des mots "Pourquoi cries-tu vers Moi?" (Béchala'h 14,15), que Hachem dit à Moché :
"Parle aux Bné Israel et informe-les de renforcer leur émouna de tout leur cœur. Qu'ils partent en voyage et plongent dans la mer avant qu'elle ne se fende. Sur la base de leur bita'hon, J'accomplirai un miracle pour eux, et grâce à cela, Ma miséricorde prévaudra."
Le verset continue : "L'eau se fendit devant eux". Le Or ha'Haïm souligne que l'accent est mis sur le mot "eux" et sur leur bita'hon selon lequel l'eau se fendra sûrement devant eux.
Plus tard, un autre verset nous dit que "Hachem combattra pour vous (le peuple juif)". Ici encore, le verset souligne que le résultat dépend du peuple juif ("vous") et de la force de notre émouna et de notre bitachon. [Hachem est prêt pour combattre, mais (si 'lon peut dire) Il a besoin que Lui donne de la force, et ce par le biais de notre émouna/bita'hon en Lui. ]

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+ Avoir la émouna = une mitsva?

-> Selon le Ramban (Hasagot léSéfer haMitsvot), la émouna n'est pas une mitsva, car elle est la condition préalable sur laquelle reposent toutes les mitsvot.

-> Le rav Aharon Leib Steinman a dit à rabbi David Abou'hatséra que la mitsva de notre génération est la émouna et le bita'hon.

La mitsva de connaître Hachem s'appelle émouna.
Pourquoi, alors, cette mitsva ne s'appelle-t-elle pas yédia (connaissance de), plutôt que émouna (croyance [en l'existence d'Hachem] )?
Selon le rav Aharon Leib Steinman c'est parce que la émouna en Hachem est une mitsva, elle ne peut pas évoluer naturellement. Ainsi, bien qu'une connaissance innée de l'existence d'Hachem soit naturelle, le yétser ara y résiste, et nous devons faire des efforts pour renforcer cette conscience.
[de même que Hachem est infini, de même la émouna est le travail d'une vie où l'on peut constamment renforcer notre attachement à D., ce qui se traduira par davantage de proximité avec D. dans l'éternité du monde à Venir. ]

"En récompense de la émouna d'une personne, Hachem renforce son cœur avec une émouna supplémentaire. Cela augmentera sa joie de vivre."
['Hidouché Maran haGriz al haTorah]

[plus nous avons de la émouna (chacun à son niveau), plus cela signifie que nous sommes attachés avec Hachem. Or la plus grande joie possible provient du fait d'être proche de notre Source, d'Hachem. ]

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-> Plus un homme place sa émouna en Hachem, plus il s'élèvera et réussira.
['Hazon Ich]