Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

L’unicité de chaque juif

+ L'unicité de chaque juif :

-> La Torah nous dit que dans le désert au don de la Torah, le peuple juif se composait de 600 000 hommes adultes âgés de 20 à 60 ans.
Chaque individu était important et constituait un élément essentiel de la nation, car la nation juive doit compter au moins 600 000 personnes. Le nombre de 600 000 englobe tout l'éventail des personnalités uniques du peuple juif. C'est pourquoi celui qui voit 600 000 juifs en même temps récite la bénédiction de barou'h 'hakham ha'razim. Cette bénédiction exalte la grandeur d'Hachem qui a créé des millions d'êtres humains, mais dont chaque individu est unique et différent.
Si l'on voit moins de 600 000 personnes en même temps, on ne récite pas la bénédiction, car on n'a pas été témoin de toute la gamme des personnes juives uniques.
[Maharal - Gour Aryé]

Emouna & venue du machia’h

"C'est en raison de notre émouna que le machia'h viendra et de notre bita'hon continu malgré des déceptions constantes ... Normalement, une personne qui est déçue encore et encore abandonnerait. Pourtant, mon père et le vôtre, ma mère et la vôtre, nos grands-parents et nos arrière-grands-parents, année après année, lors du Seder de Pessah, ont tous dit : "L'année prochaine à Jérusalem."
Puis vint une autre année, et un autre Seder, et le machia'h ne vint toujours pas. Néanmoins, ils n'ont pas cessé de chanter "L'année prochaine à Jérusalem" ... Et si machia'h ne se matérialise pas [l'année suivante], nous n'abandonnons pas pour autant.

Il faut pour cela de la émouna et du bita'hon. Et si nous demandons à notre génération ce qu'elle peut dire pour elle-même quant à la raison pour laquelle elle mérite la venue de machia'h, nous répondons que nous la méritons pour une seule raison : nous n'avons pas baissé les bras! Nous n'avons pas abandonné!"
[rav Shimon Schwab]

<--->

-> Le 'Hafets 'Haïm (Tsipita liYéchouva chap.2) explique de même :
"Avec la durée de l'exil, les mérites du peuple juif augmentent et s'accroissent de génération en génération grâce aux mérites ... de leur attente et de leur espoir en la venue du machia'h pendant une si longue période".

-> Le midrach (Téhilim 31,1) rapporte :
"Lorsque les juifs entrent dans leurs synagogues et leurs maisons d'étude de la Torah, ils disent à Hachem : "Délivrez-nous!". Il leur répond : "Y a-t-il parmi vous des justes? Y a-t-il parmi vous des gens qui craignent D.?"
Ils répondent : "Au fur et à mesure que nous passons d'une génération à l'autre, la situation s'assombrit pour nous".
Hachem leur dit alors : "Ayez confiance en Mon Nom et Je vous soutiendrai ... car Je sauverai quiconque à confiance en Mon Nom".

[ainsi, alors que tout nous pousse à baisser les bras, à ne plus espérer de tout cœur la venue du machia'h, c'est notre confiance dans le grand Nom d'Hachem, qui nous redonne la certitude que tout est possible, qu'à chaque seconde la guéoula peut advenir. Et même si nous ne sommes pas des justes, par ce mérite de toujours parvenir à maintenir une forte émouna, nous provoquerons la venue du machia'h.
(il est à préciser qu'attendre le machia'h est une mitsva en soit. On pourrait penser que puisque le machia'h ne vient pas alors cela n'a servi à rien, mais nous ne voyons pas la réalité des choses, et à quel point chaque fois où l'on attend et espère en une Délivrance rapide on impact positivement les choses. Et plus le monde est obscur spirituellement, plus il y a de la tristesse/désespoir, plus cela a de la valeur! )]

<--->

-> Nous n'avons jamais été témoins d'une Délivrance de l'ampleur de celle qui nous est promise à la fin des temps. C'est pourquoi la nature humaine entoure l'idée de machia'h d'un nuage d'incertitude. Cela n'est pas encore arrivé ; comment pouvons-nous savoir que cela arrivera véritablement?
Cette teinte d'incertitude dans notre cœur (on ne croit pas à 100% que cela puisse être une réalité immédiate) est un obstacle majeur à l'accomplissement de notre obligation de désirer de tout coeur la guéoula.

Le concept d'"impossible" n'existe pas dans la pensée d'une personne concernant D. et Ses œuvres.
La Torah illustre cela avec la promesse de D. d'un fils à notre Matriarche Sarah. La Torah (Vayéra 18,12) rapporte sa réponse : "Sarah rit en elle-même disant: "Flétrie par l'âge, ce bonheur me serait réservé! Et mon époux est un vieillard!".
Le midrach (Tan'houma Shoftim 18) explique que Sarah pensait qu'il lui serait impossible d'avoir des enfants à son âge. D. répond à ses doutes dans sa réponse à Avraham : " Est-il rien d'impossible à Hachem? Au temps fixé, à pareille époque, je te visiterai et Sara serah mère" (Vayéra 18,14).

Le 'Hafets 'Haïm (al haTorah - Vayéra 18,12) explique que, puisque "les actes des ancêtres sont un signe pour nous", la réponse de D. aux doutes de Sarah nous instruit sur notre croyance en la Délivrance.
Comme Sarah, qui se demandait s'il était possible d'avoir un fils après toutes ces années de stérilité, nous pouvons nous aussi nous demander, après l'interminable durée de l'exil, s'il est possible que la Rédemption finale arrive réellement.
La Torah répond : "Y a-t-il quelque chose d'impossible pour D.?".

D. a fourni des signes sur lesquels nous pouvons fonder notre conviction. On peut déjà voir les nombreux signes prophétiques de la guéoula qui sont apparus au cours du siècle dernier.
Le 'Hafets 'Haïm (Likouté Halakhot - fin Sotah) écrit :
"Il est certain qu'à notre époque, lorsque nous voyons que tout ce que nos Sages ont écrit dans la michna de Sotah (49a), ainsi que tous les signes de la fin des temps énumérés dans le pérek 'hélek (guémara Sanhédrin 98a) ... se sont réalisés, alors nous devons certainement attendre [et espérer] la venue de machia'h."

Nécessité d’aspirer à la guéoula

+ Nécessité d'aspirer à la guéoula :

-> À mesure que le séjour du peuple juif en Égypte se prolongeait, sa situation spirituelle se détériorait et il luttait pour survivre spirituellement, sombrant rapidement vers le 50e niveau d'impureté (Siddour Arizal, Haggada Arizal, Piska : Mitsva Zou).
Dans l'ensemble, la nation n'était pas en mesure d'abandonner son culte des idoles (Yé'hezkel 20,7-8) et ne respectait même pas les mitsvot de base pour mériter sa rédemption (Mékhilta - Bo, 5).
Malgré tout, le Nétivot Shalom explique qu'Hachem a délivré le peuple juif simplement parce qu'il aspirait à la rédemption. Cette aspiration passionnée a servi de catalyseur à leur salut, et le Nétivot Shalom écrit qu'elle peut également servir au nôtre, alors que nous attendons et désirons ardemment notre rédemption ultime.

En fait, nous exprimons cette "aspiration" à la rédemption finale dans nos prières quotidiennes de la Amida : "Ki lichouaté'ha kivinou kol hayom" (car nous aspirons à ton salut tout au long de la journée).
C'est là le secret de notre Délivrance futur, explique le Nétivot Shalom (Vayé'hi 49,18), car même si nous ne méritons pas d'être délivrés en raison de notre comportement inadéquat, nous pouvons au moins développer en nous un désir désespéré d'être délivrés.

En fait, le midrach (Téhilim - Shocher Tov 40,1) dit que notre comportement ne sera jamais assez digne pour être délivré ; par conséquent, en fin de compte, notre désir sincère d'avoir la guéoula est la seule chose qui l'apportera.

Nous ne sommes pas un humain qui vit une expérience d'âme.
Nous sommes plutôt une âme qui vit une expérience humaine.
[rabbi Salomon Freeman]

[nous ne devons pas oublier que notre véritable essence est une âme spirituelle, et non un corps matériel. ]

Le véritable amour, c'est lorsque 2 personnes ne font qu'un, tout en restant deux.
[rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk]

<--->

[en ce sens un couple c'est faire 3 = chacun fusionne en un projet commun, tout en gardant et épanouissant leur personnalité respective. ]

Nous ne voyons pas les choses telles qu'elles sont [en Vérité absolue].
Nous voyons les choses telles que nous sommes.
[guémara Béra'hot 55b]

Le but de la prière n'est pas d'obtenir ce que l'on veut, mais de devenir ce que l'on peut être.
[rabbi Tsvi Elimélé'h de Dinov ]

La plus grande réussite n'est pas de ne jamais tomber, mais plutôt de se relever après être tombé.
[rabbi Israël Salanter]

Un homme vraiment riche est celui dont ses enfants courent dans ses bras quand ses mains sont vides.
[rabbi Yé'hiel de Zlotchov]

Hachem n'a pas besoin de notre service [Divin - Il ne manque pas d'anges qui réalisent Sa volonté à la perfection], mais plutôt Il a besoin de notre cœur.
[rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk ]